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IL FAUT ABSOLUMENT que tu viennes nous rejoindre ce vendredi au Pub Macleans avec ton scrap-book, je veux absolument voir ce scrap-book!!;):):highfive:

 

:goodvibes: Je serais enchanté de vous rejoindre et partager ce "trésor" irremplaçable que sont mes 4 scrapbooks remplis de coupures de journaux pêles-mêles mais authentiques.

 

Toutefois jeudi je travaille un vol sur Paris et ne reviens que samedi. Je ne pourrai donc pas, comme je l'avais mentionné précédemment être présent à cette rencontre. Mais j'ose espérer qu'à la prochaine réunion je serai là avec mon matériel pour que vous puissiez en apprécier le contenu.

 

J'aurais d'ici là besoin de faire un peu d'ordre dans ces quelques centaines de papiers jaunis qui se détachent de leur support mais qui témoignent encore (heureusement) de la fébrilité de la construction à Montréal du temps de Jean Drapeau.

 

D'ailleurs il serait certainement intéressant de tout archiver éventuellement, au profit de ce forum et de ses membres. Ainsi tous ces témoignages d'une autre époque seraient assurés d'être préservés et consultés par tout le monde. Ce serait pour moi en même temps l'aboutissement idéal d'une collection de vieux papiers que j'ai patiemment rassemblés sur plus de quatre décennies.

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Membres prolifiques

De acpnc

 

 

Merci de la précision, j'étais jeune à cette époque et ma mémoire des dates peut faire défaut.

 

 

 

Pour ajouter à ce que Habsfan a dit dans le post précédent, je ne peux pas aller au prochain meet, mais acpnc, est-ce que c'est possible de scanner ton scrapbook et de le poster sur le forum. Sinon, moi aussi JE DOIS VOIR CE SCRAPBOOK, si on se rencontre encore une fois, je le regarderai avec attention.:chillpill::goodvibes:

 

:thumbsup: Il n'y a pas de problème, je n'ai pas de mérite puisque je ne fais que répéter les informations que j'ai dans un article sur le sujet. J'ai d'ailleurs numérisé l'article en question qui date de 1973 avec la photo du Holiday Inn projeté mais en essayant de l'inclure dans le message actuel on me dit qu'il y a échec de l'envoi:( le fichier étant trop gros.

 

Il faudra que j'apprenne sérieusement les méthodes d'envois sur le forum car je me prive de "poster" plein de matériel intéressant, photos anciennes ou récentes, articles divers, et cela me frustre un peu puisque je ne peux participer autant que je le voudrais.

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Let's focus on what can be done today to better things up, not what could've been done. Nostalgia as you may have noticed is not something I value alot.

 

Nostalgia is way overrated.

 

je crois que tout le monde ici s'entend pour dire que Montréal est mieux maintenant qu'il y a 25 ou 30 ans. C'est le contraire de la nostalgie.

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I came to live in Montreal in 1981. Back then, the city was not as beautiful as it is now. Surface parking lots everywhere (including on McGill College, which looked like a war zone back then); no Old port; Old Montreal looked terrible (especially the western part), etc. Since then, there has been MANY improvements (to parks, public spaces, historic buildings, street furnitures...). Back then, the city looked more empty because of all those surface parkings lots and historic buildings left to rot. Take a walk today on René-Lévesque east of Guy Street: that is what Montreal looked like back then almost everywhere: depressing.

 

En effet, le CV s'est beaucoup amélioré depuis, incluant le quartier international, et l'axe Palais de Congrès, Guy Favreau, Complexe Desjardins, Place des Art, inexistant à l'époque. Seuls la salle Wilfrid Pelletier inaugurée de mémoire en 1964 et le théâtre Maisonneuve quelques années plus tard étaient construits.

 

À mon arrivée à Montréal en 1977, c'était encore big ici.

 

Il était déjà établi que Toronto nous avais rejoints en terme d'importance et d'influence économique et compétitionnait nez à nez avec nous comme premier centre d'affaires canadien.

 

Pour avoir mis les pieds à Toronto en 1980 pour la première fois, je peux vous affirmer que depuis, le développement de Toronto a été phénoménal et celui de Montréal au ralenti en comparaison. Montréal vit donc dans une forme de sous-développement depuis cette époque.

 

Imaginez, si nous avions suivi le rythme, plusieurs tours de 30 à 50 étages aux endroits suivants (équivalents Torontois entre parenthèses)

- dans la Cité du multimédia et au Vieux-Port (entre Front Street et le Harbourfront)

- autour des stations de métro Jean-Talon (Yonge et Eglinton)

- et Henri-Bourassa (Yonge et Sheppard, au nord de la 401)

- à Anjou (East York)

- à St-Laurent (Etobicoke)

- dans le West-Island ou à Laval (Mississauga).

 

Ce qui est fait est fait.

 

Comme d'autres l'on dit, nous avons une métropole moins puissante mais plus à notre image, sans la domination du monde des affaires anglophone et tout en demeurant cosmopolite.

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  • 3 semaines plus tard...

Une ville c'est beaucoup ce qu'on en fait ce qu'on y vit. Je suis né dans les années 1950 et j'ai donc vécu mon adolescence dans les années 1970. À 15 ans, je fréquentais un bar obscur dans le sous-sol de ce qui est aujourd'hui le restaurant Chez Queue sur la place Jacques-Cartier. Je peux vous dire que le Vieux-Montréal était loin d'être aussi attrayant qu'aujourd'hui. La décision de la Ville de faire de cette partie de la ville une destination touristique datait de la fin des années 1960 -donc, il n'y avait pas grand chose de réalisé. Pas de Vieux-Port (à partir de 1981), pas de place de la Grande Paix (1999), pas de place de la Dauversière (à peine une dizaine d'années d'existence), etc...

 

Les photos publiées dans ce fil en disent long sur le chemin parcouru.

Je suis issu du Plateau. Dans ce temps-là, c'était le quartier qu'il fallait quitter à tout prix. Quand j'étais un enfant, toute ma famille vivait sur le Plateau. Tous mes oncles, tantes, cousins, cousines. Les uns après les autres (surtout qu'ils en avaient les moyens : il y avait des pompiers, des policiers -bref des famille qui passaient de la classe ouvrière à la classe moyenne) ils ont quitté le Plateau pour les nouvelles banlieues (à l'époque : Laval, le West Island surout Dorval). Je ne le comprennait pas à l'époque mais les frères de mon père le plaignaient un peu de ne pas être capable de quitter ce misérables Plateau. Ne pas pouvoir quitter le Plateau était le symbole de l'échec social.

Il n'y avait pratiquement pas d'arbres sur aucune rue !! Juste ça c'est une amélioration notable. Ça fait une très grosse différence !!

Le centre-ville n'était pas (ou peu) fréquenté par les francophones tiut simplement parce qu'ils n'avaient pas les moyens financiers de dépenser de l'argent sur la rue Sainte-Catherine. Quand les francophones allaient au centre-ville c'était pour aller voir un match des Canadiens au Forum !! ou ches Dupuis & Frères (mais ça c'était la Ste-Catherine de l'est : pas pareil !!)

On se contentait de nos "5/10/15" (l'ancêtre des Dollarama : tout coûtait $0.05/$0.10/$0.15 -d'où le nom de ces magasins).

 

Alors, sincèrement : la ville était le centre du Canada mais ceux qui en profitaient c'étaient les anglophones. Je ne veux pas partir ici une sempiternelle dispute/conversation stérile qui ne mènera à rien de nouveau : je ne fais que constater que les Québécois ont fait des pas de géant. La société a connu une transformation nulle part égalée dans le ROC !! et les Montréalais en ont été les principaux bénéficiaires. Tous les francophones de ce site qui ne sont pas des ouvriers qui ont de la difficulté à arriver à chaque fin du mois : vous êtes les principaux bénéficiaires de ce qui s'est fait dans les années 1960/70. En plus, vous vivez dans une agglomération urbaine qui est extrèmement plus conviviale aujourd'hui qu'elle ne l'était il y a de cela 40 ans !! Et ce, malgré tous les problèmes que Montréal connait aujourd'hui.

En conclusion : je ne troquerais pas du tout ce que Montréal est devenu (et est en train de devenir) avec ce que Montréal était il y a de cela 40 à 60 ans.

Si je pouvais retourner dans le passé pour visiter Montréal à l'époque où selon moi elle a été la plus belle ce serait vers la fin du 19ième siècle. Depuis, elle n'a fait qu'empirer -sauf peut-être depuis 10 à 15 ans.

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Si je pouvais retourner dans le passé pour visiter Montréal à l'époque où selon moi elle a été la plus belle ce serait vers la fin du 19ième siècle. Depuis, elle n'a fait qu'empirer -sauf peut-être depuis 10 à 15 ans.

 

Je dirais plutôt qu'elle a dû être très belle jusqu'à la fin des années 1930, peut-être 40. C'est surtout à partir des années 1950 que ça s'est gâché. La ville a vraiment recommencé à s'embellir il y a dix, quinze ans... Il y a encore beaucoup de travail à faire, mais ça s'annonce bien.

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JE crois que la majoritée des gens sur le forum sont d'accord avec vous sur le fait que Montréal s'est embellie depuis les 15 dernières années! LE Quartier International est un succès, le Quartier des Spectacles sera un succès (il n'y a pas de doutes dans ma tête!), l'Avenue McGill College est un succès(refaite au début des années 80) etc.etc.etc.

 

Où nous nous plaignons, c'est sur la manque dde hauteur. Nous sommes pour la plusparts des ammateurs de gratte-ciels, donc quand on voit de projets de 3 4 ou 8 étages, disons que ça nous laisse un peu indifférent.

 

Avec des projets comme le 400 Sherbrooke Ouest, Altitude Montréal et le Mackay... ce seront des pas dans la bonne direction. Quand on entends des gens chialer que 34 étages c'est trop haut, on trouve ça ridicule!!

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Une ville c'est beaucoup ce qu'on en fait ce qu'on y vit. Je suis né dans les années 1950 et j'ai donc vécu mon adolescence dans les années 1970. À 15 ans, je fréquentais un bar obscur dans le sous-sol de ce qui est aujourd'hui le restaurant Chez Queue sur la place Jacques-Cartier. Je peux vous dire que le Vieux-Montréal était loin d'être aussi attrayant qu'aujourd'hui. La décision de la Ville de faire de cette partie de la ville une destination touristique datait de la fin des années 1960 -donc, il n'y avait pas grand chose de réalisé. Pas de Vieux-Port (à partir de 1981), pas de place de la Grande Paix (1999), pas de place de la Dauversière (à peine une dizaine d'années d'existence), etc...

 

Les photos publiées dans ce fil en disent long sur le chemin parcouru.

Je suis issu du Plateau. Dans ce temps-là, c'était le quartier qu'il fallait quitter à tout prix. Quand j'étais un enfant, toute ma famille vivait sur le Plateau. Tous mes oncles, tantes, cousins, cousines. Les uns après les autres (surtout qu'ils en avaient les moyens : il y avait des pompiers, des policiers -bref des famille qui passaient de la classe ouvrière à la classe moyenne) ils ont quitté le Plateau pour les nouvelles banlieues (à l'époque : Laval, le West Island surout Dorval). Je ne le comprennait pas à l'époque mais les frères de mon père le plaignaient un peu de ne pas être capable de quitter ce misérables Plateau. Ne pas pouvoir quitter le Plateau était le symbole de l'échec social.

Il n'y avait pratiquement pas d'arbres sur aucune rue !! Juste ça c'est une amélioration notable. Ça fait une très grosse différence !!

Le centre-ville n'était pas (ou peu) fréquenté par les francophones tiut simplement parce qu'ils n'avaient pas les moyens financiers de dépenser de l'argent sur la rue Sainte-Catherine. Quand les francophones allaient au centre-ville c'était pour aller voir un match des Canadiens au Forum !! ou ches Dupuis & Frères (mais ça c'était la Ste-Catherine de l'est : pas pareil !!)

On se contentait de nos "5/10/15" (l'ancêtre des Dollarama : tout coûtait $0.05/$0.10/$0.15 -d'où le nom de ces magasins).

 

Alors, sincèrement : la ville était le centre du Canada mais ceux qui en profitaient c'étaient les anglophones. Je ne veux pas partir ici une sempiternelle dispute/conversation stérile qui ne mènera à rien de nouveau : je ne fais que constater que les Québécois ont fait des pas de géant. La société a connu une transformation nulle part égalée dans le ROC !! et les Montréalais en ont été les principaux bénéficiaires. Tous les francophones de ce site qui ne sont pas des ouvriers qui ont de la difficulté à arriver à chaque fin du mois : vous êtes les principaux bénéficiaires de ce qui s'est fait dans les années 1960/70. En plus, vous vivez dans une agglomération urbaine qui est extrèmement plus conviviale aujourd'hui qu'elle ne l'était il y a de cela 40 ans !! Et ce, malgré tous les problèmes que Montréal connait aujourd'hui.

En conclusion : je ne troquerais pas du tout ce que Montréal est devenu (et est en train de devenir) avec ce que Montréal était il y a de cela 40 à 60 ans.

Si je pouvais retourner dans le passé pour visiter Montréal à l'époque où selon moi elle a été la plus belle ce serait vers la fin du 19ième siècle. Depuis, elle n'a fait qu'empirer -sauf peut-être depuis 10 à 15 ans.

 

Merci pour cette belle capsule historique. Je n'étais pas au courant de tout cela et ça m'aide à me faire une image du Montréal d'avant.

 

Content de te voir de retour sur le forum après presque 2 mois d'abscence.

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