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STM: Prolongement de la ligne 05 Bleue vers l'Est


mtlurb

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il y a 1 minute, p_xavier a dit :

Et bien, je l'avais échappé celle-là.  Merci pour l'info @p_xavier !  Les futurs employés de ces bureaux pourront entrer "plus facilement" au travail en 2026. 😁

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3 minutes ago, Chuck-A said:

Et bien, je l'avais échappé celle-là.  Merci pour l'info @p_xavier !  Les futurs employés de ces bureaux pourront entrer "plus facilement" au travail en 2026. 😁

Pas de trouble, j'ai rien de mieux à me rappeler de toute façon!

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Ligne bleue: une expropriation litigieuse complexifie l'avancement des travaux

Alors que le premier ministre Justin Trudeau vient d'annoncer 1,3 milliard pour le prolongement de la ligne bleue du métro, la contestation d'une expropriation par un propriétaire qui se dit victime de la « mauvaise foi » du gouvernement provincial complexifie l'avancement des travaux.

Situé à l'intersection du boulevard Lacordaire et de la rue Jean-Talon, l'immeuble commercial au coeur du litige abrite un cabinet de médecin, une clinique dentaire, une pharmacie ainsi qu'une clinique de physiothérapie.

Son propriétaire, le notaire Francesco Cavaleri, a reçu un avis d'expropriation le 14 mai 2018, afin que la STM puisse y construire l'une des cinq nouvelles stations de métro de la ligne bleue prévues par le prolongement.

L'immeuble était visé depuis 2014 par un décret du gouvernement du Québec, qui l'a frappé d'un avis de « réserve pour fin publique ». Cet avis a prohibé pendant quatre ans toute construction ou amélioration à l'immeuble, à l'exception des réparations urgentes, tant que le projet du métro ne serait pas arrêté.

Dans l'intervalle, l'homme d'affaires a aussi acheté un autre immeuble situé tout près sur le boulevard Lacordaire, afin, dit-il, d'y déménager éventuellement ses locataires. Or, cet immeuble aussi a été visé par une ordonnance d'expropriation décrétée par Québec.

« Irrationnel »

L'entreprise de M. Cavaleri a poursuivi le ministère des Transports en 2018 pour faire annuler l'avis d'expropriation, qu'il qualifie d'« irrationnel », de « complètement arbitraire » et « de mauvaise foi ». M. Cavaleri allègue dans sa poursuite que la défunte Agence métropolitaine de transport (devenue l'Autorité régionale de transport métropolitain depuis), qui développe le projet, projette elle-même le développement commercial du secteur avoisinant le métro. Selon M. Cavaleri, « c'est cet intérêt commercial qui motive l'expropriation plutôt que le prolongement », lit-on dans des documents de cour.

Le gouvernement a tenté de faire déclarer la poursuite irrecevable, mais la Cour d'appel l'a débouté, invitant les deux parties à trouver une solution négociée. « Les craintes que le recours se prolonge inutilement peuvent certainement être contrecarrées par les initiatives des parties », suggère le juge Martin Vauclair.

« L'affaire va être entendue sur le fond sous peu, mais nous n'avons pas de date pour le moment », indique M. Cavaleri. Son entreprise a déposé une pétition de 3000 noms réclamant que l'édicule du métro soit bâti ailleurs. « Ça pourrait être fait dans un parc avoisinant », dit-il. 

Impossible de connaître le coût total

La ministre provinciale déléguée aux Transports, Chantal Rouleau, s'est dite incapable, hier, de chiffrer le coût total du prolongement du métro. Le montant de 4,5 milliards a été évoqué, mais Québec refuse de le confirmer, évoquant des « litiges » avec certains propriétaires visés par des expropriations.

« Je ne peux pas dire quel est le montant final aujourd'hui. Il y a des discussions avec certains propriétaires. Il y a des litiges. Ça avance, nous sommes confiants », a-t-elle déclaré, en marge d'une annonce du premier ministre fédéral, Justin Trudeau, venu confirmer un investissement de 1,3 milliard d'Ottawa dans le projet.

« C'est complètement inacceptable qu'à cette étape-ci, on ne soit pas en mesure de connaître le coût de ce projet, ou ne serait-ce que de nous fournir une estimation raisonnable », a répliqué le porte-parole libéral en matière de transports, Gaétan Barrette.

« L'argument des expropriations utilisé par la ministre déléguée est un peu ridicule ; on connaît les adresses expropriées, on connaît leur valeur marchande approximative. Le gouvernement devrait au moins nous donner un montant à 10 % près de ce que ça va coûter à la fin », a ajouté M. Barrette.

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201907/04/01-5232738-ligne-bleue-une-expropriation-litigieuse-complexifie-lavancement-des-travaux.php

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il y a 50 minutes, nephersir7 a dit :

Ligne bleue: une expropriation litigieuse complexifie l'avancement des travaux

Alors que le premier ministre Justin Trudeau vient d'annoncer 1,3 milliard pour le prolongement de la ligne bleue du métro, la contestation d'une expropriation par un propriétaire qui se dit victime de la « mauvaise foi » du gouvernement provincial complexifie l'avancement des travaux.

Situé à l'intersection du boulevard Lacordaire et de la rue Jean-Talon, l'immeuble commercial au coeur du litige abrite un cabinet de médecin, une clinique dentaire, une pharmacie ainsi qu'une clinique de physiothérapie.

Son propriétaire, le notaire Francesco Cavaleri, a reçu un avis d'expropriation le 14 mai 2018, afin que la STM puisse y construire l'une des cinq nouvelles stations de métro de la ligne bleue prévues par le prolongement.

L'immeuble était visé depuis 2014 par un décret du gouvernement du Québec, qui l'a frappé d'un avis de « réserve pour fin publique ». Cet avis a prohibé pendant quatre ans toute construction ou amélioration à l'immeuble, à l'exception des réparations urgentes, tant que le projet du métro ne serait pas arrêté.

Dans l'intervalle, l'homme d'affaires a aussi acheté un autre immeuble situé tout près sur le boulevard Lacordaire, afin, dit-il, d'y déménager éventuellement ses locataires. Or, cet immeuble aussi a été visé par une ordonnance d'expropriation décrétée par Québec.

« Irrationnel »

L'entreprise de M. Cavaleri a poursuivi le ministère des Transports en 2018 pour faire annuler l'avis d'expropriation, qu'il qualifie d'« irrationnel », de « complètement arbitraire » et « de mauvaise foi ». M. Cavaleri allègue dans sa poursuite que la défunte Agence métropolitaine de transport (devenue l'Autorité régionale de transport métropolitain depuis), qui développe le projet, projette elle-même le développement commercial du secteur avoisinant le métro. Selon M. Cavaleri, « c'est cet intérêt commercial qui motive l'expropriation plutôt que le prolongement », lit-on dans des documents de cour.

Le gouvernement a tenté de faire déclarer la poursuite irrecevable, mais la Cour d'appel l'a débouté, invitant les deux parties à trouver une solution négociée. « Les craintes que le recours se prolonge inutilement peuvent certainement être contrecarrées par les initiatives des parties », suggère le juge Martin Vauclair.

« L'affaire va être entendue sur le fond sous peu, mais nous n'avons pas de date pour le moment », indique M. Cavaleri. Son entreprise a déposé une pétition de 3000 noms réclamant que l'édicule du métro soit bâti ailleurs. « Ça pourrait être fait dans un parc avoisinant », dit-il. 

Impossible de connaître le coût total

La ministre provinciale déléguée aux Transports, Chantal Rouleau, s'est dite incapable, hier, de chiffrer le coût total du prolongement du métro. Le montant de 4,5 milliards a été évoqué, mais Québec refuse de le confirmer, évoquant des « litiges » avec certains propriétaires visés par des expropriations.

« Je ne peux pas dire quel est le montant final aujourd'hui. Il y a des discussions avec certains propriétaires. Il y a des litiges. Ça avance, nous sommes confiants », a-t-elle déclaré, en marge d'une annonce du premier ministre fédéral, Justin Trudeau, venu confirmer un investissement de 1,3 milliard d'Ottawa dans le projet.

« C'est complètement inacceptable qu'à cette étape-ci, on ne soit pas en mesure de connaître le coût de ce projet, ou ne serait-ce que de nous fournir une estimation raisonnable », a répliqué le porte-parole libéral en matière de transports, Gaétan Barrette.

« L'argument des expropriations utilisé par la ministre déléguée est un peu ridicule ; on connaît les adresses expropriées, on connaît leur valeur marchande approximative. Le gouvernement devrait au moins nous donner un montant à 10 % près de ce que ça va coûter à la fin », a ajouté M. Barrette.

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201907/04/01-5232738-ligne-bleue-une-expropriation-litigieuse-complexifie-lavancement-des-travaux.php

Pourquoi tiennent-ils tant au terrain du Pharmaprix?  Je crois que le terrain du Pétro-Canada est bien plus intéressant.  Le terrain est plus grand (encore plus si on inclue l'ancien Pacini, en supposant qu'il soit toujours vacant) et pourrait donc accueillir un plus grand développement immobilier.  Il y aurait de la place pour installer un espace pour les autobus pour embarquer et débarquer les passagers sans nuire à la circulation, on pourrait aussi y avoir des aires d'embarquement et de débarquement pour les voitures.  On pourrait construire un édicule secondaire de l'autre côté de Lacordaire dans le parc pour les usagers provenant des autobus qui viennent du nord.  Étant donné que c'est un édicule secondaire, il n'aurait pas à être aussi gros que l'édicule principal et on diminuerait au maximum la coupe d'arbre.  De plus, une pharmacie et des cliniques sont des services beaucoup plus intéressants à avoir à côté d'une station de métro qu'une station service.  Finalement, il y a plusieurs autres stations service seulement sur Lacordaire.  Il y a un Esso tout proche et un Pétro-Canada au coin de Jarry (selon Google Maps).

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C'est quand même une petite station qui est prévu à cet endroit, un peu comme la station l'Assomption (et je tiens à garder le (l') !!! Donc c'est lui qui est visé, c'est dommage que ça le touche deux fois, je ne pense quand même pas que ce soit de l'acharnement

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https://journalmetro.com/actualites/montreal/2344544/prolongement-de-la-ligne-bleue-craintes-et-esperances-pour-les-commerçants/

Encore de belles études.  

Quote

Prolongement de la ligne bleue: craintes et espérances pour les commerçants

 

Le prolongement de la ligne bleue du réseau du métro de Montréal donne beaucoup d’espoir aux commerçants de la rue Jean-Talon Est, qui appréhendent néanmoins les impacts des travaux à venir sur leur chiffre d’affaires.

«J’espère que ça va être pour de vrai cette fois-ci parce que Saint-Léonard a besoin d’un petit boost pour ramener ça comme c’était avant», confie à Métro Robert Spiridigliozzi, propriétaire du Café Buongiorno, situé sur la rue Jean-Talon Est, dans l’arrondissement de Saint-Léonard. 

Le gouvernement fédéral a confirmé jeudi sa participation financière, qui s’élève à 1,3G$, au projet de prolongement de la ligne bleue sur une distance de 5,8 km de la station de métro Saint-Michel jusqu’à Anjou.

«C’est très positif. C’est seulement qu’avec l’élection fédérale qui s’en vient, est-ce que c’est un engagement ou une promesse?» Paul Micheletti, président de la Société de développement commercial Jean-Talon Est

Selon les estimations du ministère des Transports du Québec, ce prolongement, attendu depuis une quarantaine d’années, permettrait de générer la création de 8700 emplois dans la zone entourant le tracé en plus de stimuler la construction potentielle de 12 000 logements.

«D’après moi, c’est positif. On va voir moins de trafic et ça va changer la démographie. Avec la construction de logements, ça va amener de la nouvelle clientèle», estime M. Spiridigliozzi. 

Un constat que partage Nick Fiasche, courtier immobilier et ancien président de la Chambre de commerce de Saint-Léonard.

«En général, c’est sûr que ça va être un atout. On va faire venir plus de personnes. Saint-Léonard va devenir plus central», souligne-t-il, notant que le prolongement de la ligne bleue vers l’est permettra de permettre l’accès direct à l’arrondissement en métro. 

Inquiétudes
Dès cet été, la Société de transport de Montréal (STM) tiendra des travaux d’arpentage et des études géotechniques, qui impliquent des forages et des levées sismiques, le long du tracé du prolongement de la ligne bleue en prévision des travaux de construction des stations, qui s’échelonneront de l’hiver 2021 à l’automne 2026.

«Dès qu’on parle de travaux majeurs sur une rue, on se questionne à savoir si les commerçants vont être capables de survivre et on se demande comment on peut les aider à survivre», confie à Métro le président de la Société de développement commercial (SDC) de la rue Jean-Talon Est et propriétaire d’un magasin d’équipements sportifs sur cette artère routière, Paul Micheletti. 

Le prolongement de la ligne bleue a d’ailleurs «mis sur la glace» un projet de réaménagement de 2,1 km de l’artère routière évalué à 15M$ que la Ville de Montréal prévoyait entamer l’an dernier. Les travaux devaient notamment permettre de verdir davantage la rue Jean-Talon Est et d’aménager des places publiques sur cette artère, qui compte de nombreux espaces commerciaux vacants.

«On ne peut pas attendre à 2026, ça va être un désastre», ajoute M. Micheletti, qui demande à la STM de s’asseoir aux côtés de la SDC pour bien «planifier» les travaux à venir et ainsi éviter que des commerces ferment leurs portes pendant ceux-ci. 

«C’est sûr qu’il va y avoir un temps d’ajustement quand ils vont commencer à faire des trous dans les rues. Il va y avoir des détours et des gens qui vont souffrir», prévient Nick Fiasche. 

 

Jusqu’à maintenant, 17 propriétaires font l’objet d’un processus d’expropriation, dont plusieurs commerces situés le long du tracé, qui longe la rue Jean-Talon Est entre Saint-Michel et Anjou.

La STM affirme pour sa part être «sensible aux préoccupations du milieu». Son porte-parole, Philippe Déry, note par ailleurs que des «mesures de mitigation efficaces» seront mises en place pendant les travaux, en collaboration avec la SDC de la rue Jean-Talon Est.

«Des plans de maintien de circulation seront établis, en collaboration avec la Ville de Montréal et les arrondissements concernés, pour minimiser les impacts sur les déplacements dans le secteur tout en couvrant les besoins pour assurer le déroulement efficace des travaux», ajoute M. Déry.

 

Prolongement de la ligne bleue

Congestion routière
Selon des «données préliminaires» de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), les cinq nouvelles stations de la ligne bleue devraient transporter 87 000 passagers par jour et entraîner une réduction de plus de 5000 voitures des routes quotidiennement.

«La réalité, c’est que la ligne bleue va surtout améliorer les déplacements des citoyens des autobus vers le métro», souligne pour sa part le chargé de cours Pierre Barrieau, qui enseigne la planification du transport dans plusieurs universités québécoises.

Contacté par courriel, le porte-parole de l’ARTM, Simon Charbonneau, indique par ailleurs que les analyses des impacts du prolongement de la ligne bleue sur l’engorgement de la ligne orange du métro «sont en cours d’actualisation» et ne sont donc «malheureusement pas disponibles».

«La ligne bleue nous amène encore plus de gens sur la ligne orange […] Il va falloir construire des lignes de métro ou de tramway supplémentaires parce que le réseau actuel ne permet pas de répondre à la demande.» Pierre Barrieau, chargé de cours

Le président de l’organisme Trajectoire Québec, François Pepin, note pour sa part que les impacts du prolongement de la ligne bleue sur l’engorgement de la ligne orange pourraient être limités par l’arrivée dans les prochaines années d’autres alternatives en transport en commun, comme le service rapide par bus sur le boulevard Pie-IX ainsi que le Réseau express métropolitain, qui croisera la ligne bleue du métro à la station Édouard-Montpetit.

La facture du projet, d’abord évaluée à 3,9G$, devrait atteindre 4,5G$, notamment en raison de dépenses supplémentaires reliées aux expropriations, selon les dernières estimations du gouvernement Legault.

 

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Je serais curieux de connaître vos hypothèses ou vos préférences pour les noms des futures stations.

On 2019-07-06 at 2:21 PM, Erikyo said:

Voici une version mise à jour de ce que j'ai en tête pour la station Anjou, ce ne sont que de simple créations de ma part, j'aimerais tellement être un petit oiseau et visiter le bureau de projet mais bon! La première photo représente l'aspect extérieur de la station. L'édicule ouest est un peu en retrait du boulevard comme je n'ai pas considéré un enfouissement des lignes à hautes tensions. Il est bordé au sud par ce qui est pratiquement une extension de la rue Bélanger et qui mène à un carrefour giratoire et à l'édicule principal de la station qui est également le terminus d'autobus. Entre l'édicule principal et le centre commercial, j'imagine une grande place publique adjacente au stationnement de 1200 places! L'édicule le plus à l'est se trouve de l'autre côté de l'autoroute 25!

La seconde photo représente la portion souterraine. J'ai ajouté un couloir menant au stationnement et potentiellement au centre commercial, de longs couloirs menant aux autres édicules. Je n'ai pas considéré les ascenseurs mais ils pourraient y en avoir plusieurs. Même chose pour les escaliers. Les utilisateurs pourront accéder aux trains par une plateforme en plein centre des voies!

Station Anjou - Extérieure.jpg

Station Anjou - Intérieure.jpg

Est-ce que dans ta vision la place publique est entourée par les stationnements actuels ou bien implique-t-elle implicitement un réaménagement aux alentours?

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