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Le marché de l'immobilier commercial tarde à reprendre

 

17 août 2009 | 16h51

Brenda Bouw

LA PRESSE CANADIENNE

 

Si le marché de l'immobilier résidentiel donne des signes de regain de vie au Canada, on ne peut en dire autant du marché de l'immobilier commercial, si on se fie à des données rendues publiques lundi.

 

 

Le marché de l'immobilier commercial comprend les tours à bureaux, les emplacements industriels et les espaces de vente au détail.

 

Selon les données de la firme CB Richard Ellis, les transactions dans ce secteur ont plongé de plus de 50 % pendant le premier semestre de 2009, comparativement à l'an dernier. Les valeurs de ces transactions ont atteint quelque 4,9 G$ entre janvier et juin, contre 10 G$ au même moment l'an dernier. Le nombre de transactions s'est aussi effondré, passant de 2542 à 1569.

 

« L'impact de la récession mondiale sur le marché de l'immobilier commercial n'est pas encore terminé », a dit le vice-président de CB Richard Ellis, John O'Bryan.

 

Il a expliqué que ce marché est lié beaucoup plus étroitement à l'état général de l'économie, et qu'on n'y retrouve donc pas le même regain de vie que sur le marché résidentiel.

 

« Il y a une différence énorme entre les deux marchés; un semble semble complètement remis, l'autre se redresse plus lentement », a dit M. O'Bryan.

 

Il estime que l'année 2010 sera difficile pour le marché immobilier commercial aux États-Unis, en raison de la robustesse du taux de chômage et des entreprises qui cherchent encore des moyens de réduire leurs coûts.

 

Le taux d'inoccupation des espaces commerciaux a augmenté à 8,3 % au Canada au deuxième trimestre, contre 6,4 % l'an dernier.

 

L'analyste Adrienne Warren, de la Banque Scotia, a expliqué que le marché de l'immobilier commercial récupère plus lentement que d'autres secteurs, parce que les projets sont de grande envergure et qu'ils nécessitent des années et beaucoup d'argent à développer.

 

« Il faut trouver plusieurs locataires et beaucoup de financement garanti. C'est plus compliqué », a-t-elle dit.

 

Elle ajoute que bon nombre de projets lancés alors que l'économie se portait mieux sont maintenant terminés, ce qui gonfle le taux d'inoccupation dans des villes comme Calgary et Toronto. Elle s'attend à voir ces taux augmenter encore avant de redescendre.

 

Mme Warren précise toutefois que l'excédent n'est pas aussi criant que pendant les années 1980 et 1990, quand le taux d'inoccupation avoisinait les 15 %.

 

« Aujourd'hui, nous sommes plus prudents concernant la construction et les prêts », a-t-elle dit.

 

Pour sa part, la firme PriceWaterhouseCoopers estime que le Canada devra encore surmonter des « obstacles importants » avant de voir son marché de l'immobilier commercial reprendre du mieux. La firme affirme même que les conditions se font de plus en plus difficiles, notamment en raison d'un resserrement de l'accès au crédit et d'une réduction de l'intérêt des investisseurs envers les titres adossés à des hypothèques commerciales.

 

Le secteur souffre aussi de la faiblesse financière et de la croissance faible de plusieurs locataires.

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