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ErickMontreal

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D'après moi, il y a deux problème. Premièrement, vu qu'on a pas de déductible à payer (style assurance d'auto lors d'un accident), les gens ne se gênes pas de remplir les urgences parce que c'est gratuit. Deuxièmement, vu qu'il n'y a pas d'intérêt à plaire sa clientèle pour qu'elle reviennent comme dans une business, les employés de l'hopital sont moins motivés et servent moins bien leur clients.

 

 

Ce sont deux bons points. Un déductible réduirait les visites inutiles à l'urgence. Pour le deuxième point, d'après moi, ce n'est pas tant les employés que les directions des hôpitaux qui auraient besoin d'être motivées. L'absence de compétition (qui empêche les clients d'aller voir ailleurs) fait en sorte que les directions d'hôpitaux n'on pas réellement intérêts à améliorer leur service et à devenir plus efficace. Un commerce inefficace risque de fermer, un hôpital inefficace demande plus d'argent au gouvernement.

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Membres prolifiques

Ce sont deux bons points. Un déductible réduirait les visites inutiles à l'urgence. Pour le deuxième point, d'après moi, ce n'est pas tant les employés que les directions des hôpitaux qui auraient besoin d'être motivées. L'absence de compétition (qui empêche les clients d'aller voir ailleurs) fait en sorte que les directions d'hôpitaux n'on pas réellement intérêts à améliorer leur service et à devenir plus efficace. Un commerce inefficace risque de fermer, un hôpital inefficace demande plus d'argent au gouvernement.

 

En plein dans le mille! Et comme on voit dans les statistiques de l'article, les dernières années ont voit que des cadres sont engagé presque 2 fois plus que des nouveaux docteurs. Ridicule! L'ajout de cadre augmente la lourdeur de la bureaucratie au lieu d'engagé les vrais producteurs (les docteurs.

 

Ayant déjà travaillé pour un gouvernement, j'ai vu les patrons multipliés les effectifs sans arrêt. Il parlait constamment de comment ils avaient doublé la taille du département comme si c'était une bonne chose. Et ce, sans vraiment avoir plus de projets. Et avec tout ce beau monde qui sont nouvellement dans le département et qui font de bons pions, et bien, il faut les garder, donc on leur donne permanence à vie, ce qui biensur va à l'encontre de toute forme de motivation professionnelle. Une fois la permanence reçu, en autant que tu violes pas la voisine, t'es correcte pour la vie, pas besoin de travailler fort pour garder ta job, ta job est assuré et ton syndicat est là pour défendre ta lâcheté.

 

Dans le privé, il y a toujours une certaine menace de perdre son emploi donc c'est un incitatif de performer, innover, arriver en temps, être respectueux, etc. Quand la business fait pas d'argent, tu arranges le problème sinon tu meurs (ou, dans le cas des amis du gouvernement, tel que AIG, GM, Bombardier, tu recois des bailouts/subventions). Ça me semble tellement logique mais il y en a plein de monde qui semble pas comprendre.

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Ayant déjà travaillé pour un gouvernement, j'ai vu les patrons multipliés les effectifs sans arrêt. Il parlait constamment de comment ils avaient doublé la taille du département comme si c'était une bonne chose. Et ce, sans vraiment avoir plus de projets. Et avec tout ce beau monde qui sont nouvellement dans le département et qui font de bons pions, et bien, il faut les garder, donc on leur donne permanence à vie, ce qui biensur va à l'encontre de toute forme de motivation professionnelle. Une fois la permanence reçu, en autant que tu violes pas la voisine, t'es correcte pour la vie, pas besoin de travailler fort pour garder ta job, ta job est assuré et ton syndicat est là pour défendre ta lâcheté.

 

Je peux à 100% confirmer ce qu'il dit, ayant déjà aussi travaillé dans le gouvernement... (et ils m'apellent souvent encore pour une embauche):rolleyes: :rolleyes:

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Un autre éditorial intéressant sur notre système de santé par Nathalie Elgrably.

 

Un traitement de chien

Le Journal de Montréal, p. 29 / Nathalie Elgrably-Lévy, 13 août 2009

 

Dans ma chronique de la semaine dernière, j'attirais l'attention sur le système de santé britannique, car il nous renseigne sur l'ampleur du rationnement des soins que nous pourrions subir si, à l'instar du Royaume-Uni, nous préservons notre médecine étatisée. Or, même si les pronostics sont terrifiants, certains affirment que nous n'avons rien à craindre, que le système britannique est un cas extrême auquel nous n'arriverons jamais.

 

Or, rien n'est moins sûr. Cette semaine encore, on nous annonce que les hôpitaux fermeront 800 lits de soins de longue durée. Combien de mauvaises nouvelles nous faudra-t-il avant d'admettre que nous nous enfonçons chaque jour davantage dans les sables mouvants du rationnement des soins? Quel martyre les patients devront-ils subir, et combien de vies devront être sacrifiées pour que l'on comprenne que notre modèle est insoutenable?

 

Malgré tout, on nous dit que le monopole public doit être préservé, car la santé n'étant pas un bien comme les autres, on ne peut s'en remettre au marché. Mais cette affirmation est-elle fondée?

 

N'est-ce pas au marché que nous devons les médicaments, les pansements, les chaises roulantes, les lits d'hôpitaux, les prothèses auditives, les lunettes, etc? Les pharmacies ouvertes 24 heures par jour ne sont-elles pas le produit du secteur privé? Et n'est-ce pas lui qui conçoit et fabrique tout l'équipement médical, du stéthoscope le plus rudimentaire jusqu'à l'appareil de radiothérapie ultrasophistiqué? Or, s'il repousse chaque fois les limites de la technologie pour nous offrir des équipements toujours plus performants, pourquoi serait-il incapable de dispenser efficacement des soins médicaux? N'est-ce pas également ce même secteur qui nous fournit la nourriture de manière tout à fait convenable? Pourtant, ne constitue-t-elle pas une forme de soin de santé dans la mesure où elle est indispensable à notre survie?

 

Certes, l'appât du gain motive l'entrepreneur. Et après? Qu'importe qu'une clinique fasse des profits, l'important n'est-il pas d'être soigné vite et bien, et de sauver des vies? Il suffit de quelques jours pour subir une chirurgie de la cataracte en clinique privée alors qu'un hôpital impose plusieurs mois d'attente. Aujourd'hui, les traitements de correction de l'œil et les chirurgies esthétiques sont plus abordables et plus accessibles qu'elles ne l'ont jamais été. Nous pouvons choisir notre dentiste et la date de notre rendez-vous. Pourquoi n'en serait-il pas ainsi pour les soins médicaux?

 

Alors qu'un hôpital impose des délais d'attente de 10, 20 et 50 semaines pour passer un test de résonnance magnétique, subir une chirurgie de la hanche, ou encore une neurochirurgie, la revue Maclean's nous apprenait récemment qu'on peut obtenir ce type de soins en quelques heures à peine à condition d'être … un chien, et de se présenter chez le vétérinaire! Est-il donc justifié de diaboliser la médecine privée alors qu'elle réussit à donner un nouveau sens à l'expression «un traitement de chien»!

 

Le marché n'est pas parfait, c'est indéniable, mais rien ne justifie la hantise que nous éprouvons à son égard. En revanche, l'État est responsable de l'entretien des routes et des réseaux d'aqueducs, et nous voyons les résultats. Il perd nos épargnes, gère l'argent de nos impôts de manière plus que douteuse, s'endette de manière compulsive, et peine à offrir des places en garderies et des logements sociaux. Et il faudrait lui faire aveuglement confiance en matière de soins de santé uniquement parce que le profit est un concept tabou!?!

 

Notre système de santé est malade. Tristement, rien ne changera tant que notre haine du profit l'emportera sur notre amour de la vie!

 

Nathalie Elgrably-Lévy est économiste senior à l'Institut économique de Montréal.

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Nouvelles du jour:

 

source: http://www.nationalpost.com/news/story.html?id=1905981

 

Canadian doctors open to private health care

Janet French, Canwest News Service

Published: Tuesday, August 18, 2009

 

SASKATOON -- After heated debate about the slippery slope of pursuing private health care, Canadian doctors voted Tuesday to push governments to look more closely at allowing competition for public health dollars.

 

As part of a plan to create a "blueprint" to transform this country's health-care system, the Canadian Medical Association approved a resolution to implore governments and health authorities to "examine internal market mechanisms, which could include a role for the private sector, in the delivery of publicly funded health care in Canada."

 

"The vast majority of Canadian doctors believe there is an urgent need to fix Canada's health care system," outgoing association president Robert Ouellet said later at a news conference at the organization's annual convention, which is being held in Saskatoon this year.

 

"The physicians of Canada are serving notice that we are tired of the dogmatic, ineffective and faux public/private debate continually derailing any and all attempts to build a health-care system that serves patients."

 

Doctors speaking in favour of the resolution Tuesday said "competition" should be invited into health care.

 

"Competition is not a negative thing," said Dr. Tim Nicholas of Aurora, Ont., speaking in favour of the motion. "Competition is good."

 

"Competition" is already happening in Ontario, where hospitals are rated based on how their patients fare, he said.

 

He said more competition will help create more access in a system that often leaves patients waiting.

 

Dr. Ouellet said "competition" doesn't just mean providers battling for dollars -- it could also mean publishing information such as hospital infection rates to see how institutions measure up.

 

B.C doctor Victor Dirnfeld told delegates they shouldn't confuse the idea of competition for public health dollars with the introduction of private care.

 

"What I see is the fear of the dirty word, ‘private,' " he said. "We already have extensive private involvement in the publicly funded system.

 

"Let's not confuse, and let's not contaminate the discussion on this proposal with the fear and anger of the private system."

 

Doctors should be "at the forefront" of setting direction for what kind of competition is appropriate in health care, since it's happening anyways, Dr. Bill Anderson of Alberta said.

 

Canadian Doctors for Medicare, however, are concerned decisions may be made without debate by association members.

 

"This isn't, as far as we can see, going to be done in a transparent way," said Dr. Robert Wollard, vice-chair of Canadian Doctors for Medicare, a group dedicated to advocating for the public health-care system.

 

While the motion passed with 85% approval, several doctors at the annual convention also spoke against it, saying competition could jeopardize the quality of care patients receive.

 

Several doctors cited Britain's experience with the introduction of some private health-care providers, which has prompted the British Medical Association to mount a campaign against such competition for public health dollars.

 

Another doctor argued competition could pit one hospital against the next, eliminating chances for the kind collaboration that has been shown to improve patient care, such as the life-saving Cardiac Care Network of Ontario.

 

An additional concern was that patients would begin to be seen as "commodities," not humans, in a competitive system.

 

Dr. Claudette Chase of Thunder Bay, Ont., said patients are becoming suspicious of doctors and the medical association for considering private care as an option.

 

"I know from the public they already question our values as we move closer and closer to private care," she said.

 

The discussion among delegates is the organization's attempt to create what it calls a "blueprint for health transformation."

 

In a background document, the association says many other countries have undergone meaningful health-care reform, but that Canada -- despite repeated promises from federal and provincial politicians -- has yet to budge after nearly a decade of talk.

 

The blueprint won't be the first document the association has produced to prompt health-care reform -- since 2002, it has authored five other reports prescribing change.

 

When asked what it is about the blueprint that will finally prod politicians into action, Dr. Ouellet said that change has already begun. He pointed to Alberta Health Services CEO Stephen Duckett, who recently said the province would move from a model of block funding to paying hospitals according to the number of patients served and procedures performed.

 

Dr. Ouellet said the medical association will take resolutions passed at this and last year's general council meetings to develop a policy, which the organization's board will review come the fall.

 

Delegates also voted for the association to develop a discussion paper on other countries' experiences with "pay-for-performance" family medicine -- when governments provide doctors or clinics bonuses for patients' positive outcomes.

 

Other health-care reform motions passed Tuesday included a move to lobby governments to develop stringent requirements within the year to protect patients' privacy and personal health information. Doctors are also asking governments to consider their teaching duties when allotting time in operating rooms.

 

Many of the ideas up for discussion came from an association study of health-care models in England, Denmark, the Netherlands, Belgium and France.

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