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Ah et pour la page 50 de ton livre, on parle de "speeding" dans le sens de excès de vitesse, et non de la vitesse en tant que telle. Il mentionne bien que pour une chaussée flexible (asphalte), les excès de vitesse ne sont pas importants. C'est ce que je dis depuis tantôt, une charge appliquée très rapidement ne produit aucun fluage, donc aucune déformation et dégradation à long terme. La même charge, appliqué de façon statique, va entrainer une très grande déformation et des dommages irréversibles.

 

Par pour rien que les chaussées où il y a du trafic matin et soir sont passablement plus endommagée que les autoroutes de région, pour un DJMA (Débit journalier moyen annuel) équivalent!

 

Exactement!

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Comment le dispositif fonctionne, avec la transmission? Par GPS? Branché sur l'électronique de la voiture?

 

J'aurais beaucoup plus a craindre pour ma vie privée (le gouvernement va venir a savoir tes habitudes de conduite, où tu va...) que bien d'autres facteurs.

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Bon voilà des résultats intéressants et tous frais sur l'effet de la vitesse et la création de bosses sur la chaussée asphaltée:

 

Physics Of Bumpy Roads: What Makes Roads Ripple Like A Washboard?

 

 

Lyon washboard road experiment, featuring a wheel rolling over a bed of sand, creating ripples. (Credit: Stephen Morris)

 

ScienceDaily (July 9, 2009) — Just about any road with a loose surface — sand or gravel or snow — develops ripples that make driving a very shaky experience. A team of physicists from Canada, France and the United Kingdom have recreated this "washboard" phenomenon in the lab with surprising results: ripples appear even when the springy suspension of the car and the rolling shape of the wheel are eliminated. The discovery may smooth the way to designing improved suspension systems that eliminate the bumpy ride.

 

"The hopping of the wheel over the ripples turns out to be mathematically similar to skipping a stone over water," says University of Toronto physicist, Stephen Morris, a member of the research team.

 

"To understand the washboard road effect, we tried to find the simplest instance of it, he explains. We built lab experiments in which we replaced the wheel with a suspension rolling over a road with a simple inclined plow blade, without any spring or suspension, dragging over a bed of dry sand. Ripples appear when the plow moves above a certain threshold speed."

 

"We analyzed this threshold speed theoretically and found a connection to the physics of stone skipping. A skipping stone needs to go above a specific speed in order to develop enough force to be thrown off the surface of the water. A washboarding plow is quite similar; the main difference is that the sandy surface "remembers" its shape on later passes of the blade, amplifying the effect."

 

Washboard road is familiar to drivers of back country roads the world over but also appears in some other surprising places in nature and technology. Just about any time a malleable surface is acted upon by a sideways force, you will get ripples. Washboard road is analogous to the little ripples that form on wind- or water-driven sand at the beach, and to the moguls which develop on ski hills. Motocross bikes and snowmobiles also make ripples. Washboard can also cause tiny bumps on steel railway tracks and even the read head in a hard disk can sometimes hop along the surface of the disk to make a washboard pattern.

 

In addition to Morris, the research collaboration includes lead author Anne-Florence Bitbol and Nicolas Taberlet of Ecole Normale Superieure in Lyon and Jim McElwaine of the University of Cambridge. Experiments were done in Cambridge and Lyon and results published in Physical Review E on June 26, 2009.

 

Adapted from materials provided by University of Toronto.

 

 

MLA

University of Toronto (2009, July 9). Physics Of Bumpy Roads: What Makes Roads Ripple Like A Washboard?. ScienceDaily. Retrieved July 9, 2009, from http://www.sciencedaily.com /releases/2009/07/090707131834.htm

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  • 10 années plus tard...

Taxer les kilomètres, plutôt que l’essence

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

L’idée de remplacer la taxe sur l’essence par une taxe kilométrique fédère des acteurs de plusieurs horizons : des experts en transports, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le Conseil du patronat du Québec, CAA-Québec…

Taxer les automobilistes selon les kilomètres parcourus, plutôt qu’à la pompe ? L’idée fait du chemin au Québec, où de plus en plus de voix s’élèvent pour demander au gouvernement de remplacer la taxe sur l’essence par une taxe kilométrique.

Publié le 11 novembre 2019 à 6h00

https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/201911/10/01-5249217-taxer-les-kilometres-plutot-que-lessence.php

Gabriel Béland
La Presse

La mesure fédère des acteurs de plusieurs horizons : des experts en transports, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), le Conseil du patronat du Québec (CPQ), CAA-Québec…

Mais cette mesure « d’écofiscalité » implique des défis techniques et soulève des questions sur la protection de la vie privée.

« Ça fait longtemps qu’on le voit venir. Le temps est arrivé. On doit se préparer », prévient en entrevue Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce.

La CCMM, le CPQ et CAA-Québec vantent la taxe kilométrique dans des mémoires qu’ils viennent de remettre au gouvernement. Le ministère des Transports mène en ce moment une réflexion sur le financement de la mobilité durable.

Comme son nom l’indique, la taxe kilométrique fait payer les automobilistes selon le nombre de kilomètres qu’ils parcourent. Bruxelles, capitale belge, réfléchit à la pertinence de l’instaurer. Là-bas, cette taxe pourrait même être modulée selon la taille du véhicule ou l’heure à laquelle il circule.

Taxer les voitures électriques

Les tenants de la taxe kilométrique font valoir que la taxe sur l’essence, qui aide à financer les transports en commun, n’a pas d’avenir. Hydro-Québec prévoit d’ici 2027 l’ajout de 380 000 véhicules entièrement électriques sur les routes québécoises. Ce sont autant de bolides qui échapperont à la taxe sur l’essence.

« La taxe sur le carburant, on le sait très bien, si on y réfléchit, que sur 5 ans, 10 ans, la source va se tarir à un moment donné, fait remarquer Michel Leblanc. Et ça va créer d’énormes iniquités où les voitures électriques vont utiliser le réseau routier, contribuer à la congestion, mais seront exemptées de leur contribution. »

Les tenants de la taxe kilométrique ne suggèrent donc pas nécessairement d’augmenter la charge fiscale des automobilistes. La taxe kilométrique pourrait simplement servir à remplacer celle sur l’essence.

Mais pour la Chambre, le concept d’utilisateur-payeur doit valoir même pour les voitures électriques. La congestion routière a coûté 4,2 milliards à l’économie montréalaise en 2018, évalue-t-elle. Il faut donc réviser les outils fiscaux pour « changer les comportements ».

Elle appelle le gouvernement à mettre en place cette taxe kilométrique dans la région montréalaise d’ici 2024. L’idée d’une ceinture de péage autour de la métropole n’est pas la bonne, selon la Chambre, car elle nuirait à l’attractivité du centre-ville.

« Le caractère modulable [de la taxe kilométrique] permet une tarification dynamique en fonction des zones parcourues, du type de véhicule, de l’heure de la journée, de l’intensité de la congestion et du nombre de passagers », écrit la Chambre de commerce dans son rapport. « Ce levier de financement est efficace et permet d’atteindre des cibles de réduction de la congestion routière. »

Prudence au gouvernement

Invité à réagir, le gouvernement se montre prudent, mais reconnaît le problème. « Effectivement, avec l’électrification des transports, la taxe sur l’essence produit de moins en moins de revenus pour financer la mobilité », explique Florence Plourde, attachée de presse du ministre des Transports, François Bonnardel.

Voilà pourquoi le gouvernement a entamé une réflexion sur l’avenir du financement des transports en commun, note Mme Plourde. Les conclusions sont attendues l’automne prochain.

Le bureau du ministre Bonnardel indique par ailleurs que le gouvernement « s’est engagé à ne pas augmenter le fardeau fiscal global des contribuables au-delà de l’inflation ».

Pour l’instant, les automobilistes financent 5 % des dépenses en transports en commun.

Caméras ou transpondeurs ?

La taxe kilométrique implique des défis techniques, en plus d’enjeux d’acceptabilité sociale. Au moins deux méthodes existent pour comptabiliser les kilomètres parcourus par les automobilistes.

L’une d’elles consiste à quadriller les routes de caméras aptes à lire les plaques d’immatriculation. L’autre prévoit la présence d’un transpondeur – cette petite puce souvent installée sur le pare-brise – dans toutes les voitures.

La mise en place éventuelle de ces solutions n’est pas encore chiffrée. Mais ces deux méthodes sont réalistes et faisables, assure Catherine Morency, titulaire de la Chaire Mobilité de Polytechnique Montréal.

Je ne pense pas que l’enjeu soit technologique. L’enjeu, c’est qui osera mettre ça en place. L’autre enjeu, c’est comment gérer les récalcitrants. Mais pour moi, élaborer une taxe kilométrique, ça relève de l’évidence.

Catherine Morency, titulaire de la Chaire Mobilité de Polytechnique Montréal

Les Québécois accepteraient-ils de savoir que leurs allées et venues en voiture sont comptabilisées par le gouvernement ?

« Des données embarquées, il y en a de plus en plus. On le voit avec Ajusto de Desjardins », précise Mme Morency, qui fait référence à un programme permettant d’ajuster le prix des assurances selon des données de conduite issues de GPS.

« Nos impôts sont traités à l’intérieur d’un cadre qui protège la vie privée. Ces données-là devraient être traitées dans un cadre qui protège la vie privée », fait valoir Michel Leblanc.

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Dix ans plus tard (depuis 2009) on a l'impression d'avoir fait du surplace. Cependant la réalité de la voiture électrique est vraiment en train de nous rattrapper. Ainsi l'électrification des transports et la popularité des hybrides et des tout électrique finiront par avoir raison de la politique actuelle basée sur la consommation de l'essence. On n'aura pas le choix, il faudra éventuellement prendre des décisions courageuses et c'est toute la société qui devra s'impliquer.

Justement gouverner c'est l'art d'anticiper et quoi de mieux que d'organiser un grand sommet sur les transports, où tous les acteurs du milieu apporteront leur contribution par des études sérieuses et des rapports détaillés, dans le but d'arriver à un consensus juste et équitable. Il faudra aussi choisir la technologie de contrôle la moins invasive et la plus sécuritaire au niveau de la vie privée, car on ne veut pas qu'un problème en créé automatiquement un autre.

Je ne vois donc pas un gouvernement prendre la décision seul parce qu'il aurait à en payer le prix politique. Ce qui inciterait le parti au pouvoir à repousser toujours plus loin un choix incontournable. Tandis qu'un consensus majoritaire le protégerait mieux de la vindicte populaire.

Puisque c'est à la base un choix de société qui implique tout le monde. C'est donc au moyen d'une consultation élargie et suite à une résolution commune basée sur des faits reconnus et vérifiables, que l'on pourra le mieux faire avancer le dossier. 

J'en viens à la conclusion que la question d'une taxe sur le kilométrage n'en est plus une de pertinence, mais bien plutôt de responsabilité collective et d'échéancier.   

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Le 2019-11-11 à 07:44, acpnc a dit :

Taxer les kilomètres, plutôt que l’essence

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

L’idée de remplacer la taxe sur l’essence par une taxe kilométrique fédère des acteurs de plusieurs horizons : des experts en transports, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le Conseil du patronat du Québec, CAA-Québec…

Taxer les automobilistes selon les kilomètres parcourus, plutôt qu’à la pompe ? L’idée fait du chemin au Québec, où de plus en plus de voix s’élèvent pour demander au gouvernement de remplacer la taxe sur l’essence par une taxe kilométrique.

Publié le 11 novembre 2019 à 6h00

https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/201911/10/01-5249217-taxer-les-kilometres-plutot-que-lessence.php

Gabriel Béland
La Presse

La mesure fédère des acteurs de plusieurs horizons : des experts en transports, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), le Conseil du patronat du Québec (CPQ), CAA-Québec…

Mais cette mesure « d’écofiscalité » implique des défis techniques et soulève des questions sur la protection de la vie privée.

« Ça fait longtemps qu’on le voit venir. Le temps est arrivé. On doit se préparer », prévient en entrevue Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce.

La CCMM, le CPQ et CAA-Québec vantent la taxe kilométrique dans des mémoires qu’ils viennent de remettre au gouvernement. Le ministère des Transports mène en ce moment une réflexion sur le financement de la mobilité durable.

Comme son nom l’indique, la taxe kilométrique fait payer les automobilistes selon le nombre de kilomètres qu’ils parcourent. Bruxelles, capitale belge, réfléchit à la pertinence de l’instaurer. Là-bas, cette taxe pourrait même être modulée selon la taille du véhicule ou l’heure à laquelle il circule.

Taxer les voitures électriques

Les tenants de la taxe kilométrique font valoir que la taxe sur l’essence, qui aide à financer les transports en commun, n’a pas d’avenir. Hydro-Québec prévoit d’ici 2027 l’ajout de 380 000 véhicules entièrement électriques sur les routes québécoises. Ce sont autant de bolides qui échapperont à la taxe sur l’essence.

« La taxe sur le carburant, on le sait très bien, si on y réfléchit, que sur 5 ans, 10 ans, la source va se tarir à un moment donné, fait remarquer Michel Leblanc. Et ça va créer d’énormes iniquités où les voitures électriques vont utiliser le réseau routier, contribuer à la congestion, mais seront exemptées de leur contribution. »

Les tenants de la taxe kilométrique ne suggèrent donc pas nécessairement d’augmenter la charge fiscale des automobilistes. La taxe kilométrique pourrait simplement servir à remplacer celle sur l’essence.

Mais pour la Chambre, le concept d’utilisateur-payeur doit valoir même pour les voitures électriques. La congestion routière a coûté 4,2 milliards à l’économie montréalaise en 2018, évalue-t-elle. Il faut donc réviser les outils fiscaux pour « changer les comportements ».

Elle appelle le gouvernement à mettre en place cette taxe kilométrique dans la région montréalaise d’ici 2024. L’idée d’une ceinture de péage autour de la métropole n’est pas la bonne, selon la Chambre, car elle nuirait à l’attractivité du centre-ville.

« Le caractère modulable [de la taxe kilométrique] permet une tarification dynamique en fonction des zones parcourues, du type de véhicule, de l’heure de la journée, de l’intensité de la congestion et du nombre de passagers », écrit la Chambre de commerce dans son rapport. « Ce levier de financement est efficace et permet d’atteindre des cibles de réduction de la congestion routière. »

Prudence au gouvernement

Invité à réagir, le gouvernement se montre prudent, mais reconnaît le problème. « Effectivement, avec l’électrification des transports, la taxe sur l’essence produit de moins en moins de revenus pour financer la mobilité », explique Florence Plourde, attachée de presse du ministre des Transports, François Bonnardel.

Voilà pourquoi le gouvernement a entamé une réflexion sur l’avenir du financement des transports en commun, note Mme Plourde. Les conclusions sont attendues l’automne prochain.

Le bureau du ministre Bonnardel indique par ailleurs que le gouvernement « s’est engagé à ne pas augmenter le fardeau fiscal global des contribuables au-delà de l’inflation ».

Pour l’instant, les automobilistes financent 5 % des dépenses en transports en commun.

Caméras ou transpondeurs ?

La taxe kilométrique implique des défis techniques, en plus d’enjeux d’acceptabilité sociale. Au moins deux méthodes existent pour comptabiliser les kilomètres parcourus par les automobilistes.

L’une d’elles consiste à quadriller les routes de caméras aptes à lire les plaques d’immatriculation. L’autre prévoit la présence d’un transpondeur – cette petite puce souvent installée sur le pare-brise – dans toutes les voitures.

La mise en place éventuelle de ces solutions n’est pas encore chiffrée. Mais ces deux méthodes sont réalistes et faisables, assure Catherine Morency, titulaire de la Chaire Mobilité de Polytechnique Montréal.

Je ne pense pas que l’enjeu soit technologique. L’enjeu, c’est qui osera mettre ça en place. L’autre enjeu, c’est comment gérer les récalcitrants. Mais pour moi, élaborer une taxe kilométrique, ça relève de l’évidence.

Catherine Morency, titulaire de la Chaire Mobilité de Polytechnique Montréal

Les Québécois accepteraient-ils de savoir que leurs allées et venues en voiture sont comptabilisées par le gouvernement ?

« Des données embarquées, il y en a de plus en plus. On le voit avec Ajusto de Desjardins », précise Mme Morency, qui fait référence à un programme permettant d’ajuster le prix des assurances selon des données de conduite issues de GPS.

« Nos impôts sont traités à l’intérieur d’un cadre qui protège la vie privée. Ces données-là devraient être traitées dans un cadre qui protège la vie privée », fait valoir Michel Leblanc.

Petite distinction de la part de François Pépin, de Trajectoire Qc.  On devrait plutôt employer le terme "tarifer" (ou tarifier... les 2 se disent), que celui de "taxer", la distance (ou le kilométrage).

 

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