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Prix du pétrole d'ici 2012


Maelstrom

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La fin du monde (tel qu'on le connaît) est proche

 

(Montréal) Jeff Rubin, en plus d'être l'un des économistes le plus en vue au pays, est un rebelle, comme le confirme sa récente démission de la CIBC, après 20 ans de service. La raison: la publication d'un livre sur l'imminence du prochain choc pétrolier, que la banque refusait de cautionner. Entrevue autour d'une prédiction... qui ne laissera personne indifférent.

 

Les vacances en Europe, les vins australiens, les fraises en hiver, vous devrez bientôt faire une croix sur ces petits plaisirs ainsi que sur vos longs trajets quotidiens en automobile, si l'on se fie à l'ancien économiste en chef de la CIBC, Jeff Rubin.

 

Celui qui avait prédit, contre vents et scepticisme, la hausse spectaculaire du prix du pétrole l'an dernier, prévoit cette fois que le baril s'échangera à plus de 200$ d'ici un peu plus d'un an. Si ce n'est plus tôt.

 

Résultat: le prix de l'essence dépassera les 2$ le litre, nos habitudes quotidiennes seront complètement bouleversées... et la mondialisation ne sera plus qu'histoire ancienne, conclut-il dans un livre coup-de-poing publié ces jours-ci, Why Your World Is About to Get a Whole Lot Smaller.

 

«Aujourd'hui, en plein milieu de la pire crise des 60 dernières années, le baril s'échange à un peu plus de 60$... Pas besoin d'un diplôme en économie pour imaginer combien il coûtera quand la récession sera finie, quand les gens retrouveront un emploi, quand ils recommenceront à conduire...»

 

À combien, justement? À 100$ dans les 12 mois suivant une relance économique, puis à 200$ d'ici 2012, estime-t-il.

 

Certes, la prédiction peut faire sourciller, venant d'un homme reconnu pour sa flamboyance et ses opinions tranchées. Mais elle est partagée par d'autres experts qui croient comme lui que la crise financière, qui se traduit actuellement par une baisse des investissements pétroliers, prépare le terrain pour de «futures brusques hausses des prix», selon les mots du numéro deux du Fonds monétaire international (FMI), John Lipsky.

 

Alors qu'ils dépassaient les 147$ en juillet dernier, qu'ils ont chuté à un peu plus de 32$ en décembre, les cours du pétrole dépassent aujourd'hui les 60$. «Il y a quatre ou cinq ans, observe Jeff Rubin, un tel prix aurait été considéré comme un record de tous les temps. Aujourd'hui, rien de plus normal...»

 

La fin du pétrole

 

Jeff Rubin est un disciple de la théorie du pic pétrolier (la production mondiale de pétrole atteindra son apogée puis amorcera un inévitable déclin) depuis un voyage en Irlande, en 2000. Il a alors discuté avec l'auteur de l'essai The Coming Oil Crisis, le géologue Colin Campbell, une rencontre qui ne l'a pas autant convaincu de l'épuisement du pétrole... que de l'épuisement du pétrole bon marché.

 

Or tout, souligne-t-il, de notre alimentation à notre lieu de résidence en passant par nos loisirs de tous les jours, est basé, précisément, sur le pétrole abordable.

 

«La raison pour laquelle l'économie mondiale a mis tous ses oeufs dans le même panier est simple, écrit-il dans son essai, il n'existe pas d'autre panier.»

 

D'où sa prédiction: l'économie s'apprête à vivre un choc historique, qui nous ramènera collectivement là où nous étions dans les années 60.

 

«Le monde sera de plus en plus petit, explique-t-il. Nous nous rapprocherons de nos communautés. Les identités régionales redeviendront importantes. Les industries du passé renaîtront de leurs cendres. L'économie de service sera remplacée par une économie de manufactures, de production.»

 

Le pétrole sera si cher, ajoute-t-il, que les cargos cesseront de faire l'aller-retour vers la Chine, les gens se rapprocheront de leur lieu de travail, ils quitteront les couronnes pour la ville, ils n'auront plus les moyens de traverser l'océan ni de consommer des poissons provenant de Norvège, etc.

 

«Aussi, au cours des 10 prochaines années, pas moins de 20% des voitures devraient disparaître des routes, prédit-il. Regardez l'autoroute Décarie et imaginez la disparition d'une auto sur cinq... La question se posera alors: y aura-t-il suffisamment d'autobus pour accueillir tous ces gens?»

 

Cela dit, Jeff Rubin ne croit pas que tout cela soit une mauvaise nouvelle en soi. Nos vies seront plus simples, mais aussi plus ancrées dans leur milieu, dans leur environnement. Elles ressembleront, en fait, à la vie des Européens, illustre-t-il, qui roulent depuis longtemps avec de petites voitures, résident dans d'étroits logements et se déplacent en train.

 

Ajoutons à cela les bénéfices qui accompagneront à son avis ce bouleversement, que ce soit le retour des usines et des manufactures au Canada, la renaissance de l'industrie de l'acier ou le renouveau agricole.

 

«En fait, les contrecoups, ce sont davantage les populations du Sud qui les vivront, en raison de la fin des exportations. Quand l'Occident se serre la ceinture, il étrangle habituellement les pays du tiers-monde», observe-t-il.

 

 

 

On s'en sauvera pas!

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Membres prolifiques

:eek: Je ne suis pas impressionné par ces affirmations spectaculaires, basées sur la peur, qui ne me convainquent pas du tout. Un prix du pétrole aussi élevé relancerait la crise avec encore plus d'accuité et il retomberait comme au début de la crise actuelle, personne ne pouvant plus payer.

 

Bien sûr qu'il faut absolument s'affranchir du pétrole parce qu'il y a des fous qui veulent étouffer le monde par leur incroyable cupidité et pour eux le temps presse. Contrairement à la loi de l'offre et la demande, les prix montent quand la demande diminue? Si la technologie continue ses avancées on aura de moins en moins besoin de cette source d'énergie, de toute façon trop polluante, et effectivement le temps presse pour s'en libérer pour toutes sortes de bonne raisons.

 

Rien ne justifie économiquement une hausse démesurée si ce n'est la spéculation et ce ne serait que le mauvais scénario déjà joué honteusement l'année dernière. Du pétrole il y en a en quantité industrielle, les sables bitumineux en sont une des importantes ressources notamment, et il y a d'autres gisements qui dorment un peu partout sur la planète qui attendent d'être exploités, dont plusieurs dans le Golfe du St-Laurent.

 

Le problème ne se situe donc pas là, mais dans la relation de dépendance que nos économies ont dangereusement développé durant des décennies. Notre insouciance nous a rejoint et maintenant il faut accélérer le pas pour ne pas être arnaqué à nouveau par des profiteurs qui sentent bien la fin de cet ère que personne ne regrettera.

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Rien ne justifie économiquement une hausse démesurée si ce n'est la spéculation et ce ne serait que le mauvais scénario déjà joué honteusement l'année dernière. Du pétrole il y en a en quantité industrielle, les sables bitumineux en sont une des importantes ressources notamment, et il y a d'autres gisements qui dorment un peu partout sur la planète qui attendent d'être exploités, dont plusieurs dans le Golfe du St-Laurent.

 

Que tu le veuilles ou non, la demande augmente bel et bien et l'offre diminue.

 

On se dirige possiblement vers une des pires récessions jamais connues. LE VRAI choc pétrolier.

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^ Il y a pas un film sur ça (2012) cet été?

 

 

 

 

 

 

Ouch, on peut se consoller que Montréal a une longueur d'avance sur les autres villes nord-américaines au niveau de l'étalement urbain et que la ville bénificiera de ce retour au centre de la ville.

 

Montréal-centre est pas mal dense en termes nord-américains, mais la région de Montréal est pas moins dans le trou que les autres en ce qui concerne l'étalement urbain...

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  • 2 semaines plus tard...
On s'en sauvera pas!

La fin du monde (tel qu'on le connaît) est proche

 

(Montréal) Jeff Rubin, en plus d'être l'un des économistes le plus en vue au pays, est un rebelle, comme le confirme sa récente démission de la CIBC, après 20 ans de service. La raison: la publication d'un livre sur l'imminence du prochain choc pétrolier, que la banque refusait de cautionner. Entrevue autour d'une prédiction... qui ne laissera personne indifférent.

 

Les vacances en Europe, les vins australiens, les fraises en hiver, vous devrez bientôt faire une croix sur ces petits plaisirs ainsi que sur vos longs trajets quotidiens en automobile, si l'on se fie à l'ancien économiste en chef de la CIBC, Jeff Rubin.

 

Celui qui avait prédit, contre vents et scepticisme, la hausse spectaculaire du prix du pétrole l'an dernier, prévoit cette fois que le baril s'échangera à plus de 200$ d'ici un peu plus d'un an. Si ce n'est plus tôt.

 

Résultat: le prix de l'essence dépassera les 2$ le litre, nos habitudes quotidiennes seront complètement bouleversées... et la mondialisation ne sera plus qu'histoire ancienne, conclut-il dans un livre coup-de-poing publié ces jours-ci, Why Your World Is About to Get a Whole Lot Smaller.

 

«Aujourd'hui, en plein milieu de la pire crise des 60 dernières années, le baril s'échange à un peu plus de 60$... Pas besoin d'un diplôme en économie pour imaginer combien il coûtera quand la récession sera finie, quand les gens retrouveront un emploi, quand ils recommenceront à conduire...»

 

À combien, justement? À 100$ dans les 12 mois suivant une relance économique, puis à 200$ d'ici 2012, estime-t-il.

 

Certes, la prédiction peut faire sourciller, venant d'un homme reconnu pour sa flamboyance et ses opinions tranchées. Mais elle est partagée par d'autres experts qui croient comme lui que la crise financière, qui se traduit actuellement par une baisse des investissements pétroliers, prépare le terrain pour de «futures brusques hausses des prix», selon les mots du numéro deux du Fonds monétaire international (FMI), John Lipsky.

 

Alors qu'ils dépassaient les 147$ en juillet dernier, qu'ils ont chuté à un peu plus de 32$ en décembre, les cours du pétrole dépassent aujourd'hui les 60$. «Il y a quatre ou cinq ans, observe Jeff Rubin, un tel prix aurait été considéré comme un record de tous les temps. Aujourd'hui, rien de plus normal...»

 

La fin du pétrole

 

Jeff Rubin est un disciple de la théorie du pic pétrolier (la production mondiale de pétrole atteindra son apogée puis amorcera un inévitable déclin) depuis un voyage en Irlande, en 2000. Il a alors discuté avec l'auteur de l'essai The Coming Oil Crisis, le géologue Colin Campbell, une rencontre qui ne l'a pas autant convaincu de l'épuisement du pétrole... que de l'épuisement du pétrole bon marché.

 

Or tout, souligne-t-il, de notre alimentation à notre lieu de résidence en passant par nos loisirs de tous les jours, est basé, précisément, sur le pétrole abordable.

 

«La raison pour laquelle l'économie mondiale a mis tous ses oeufs dans le même panier est simple, écrit-il dans son essai, il n'existe pas d'autre panier.»

 

D'où sa prédiction: l'économie s'apprête à vivre un choc historique, qui nous ramènera collectivement là où nous étions dans les années 60.

 

«Le monde sera de plus en plus petit, explique-t-il. Nous nous rapprocherons de nos communautés. Les identités régionales redeviendront importantes. Les industries du passé renaîtront de leurs cendres. L'économie de service sera remplacée par une économie de manufactures, de production.»

 

Le pétrole sera si cher, ajoute-t-il, que les cargos cesseront de faire l'aller-retour vers la Chine, les gens se rapprocheront de leur lieu de travail, ils quitteront les couronnes pour la ville, ils n'auront plus les moyens de traverser l'océan ni de consommer des poissons provenant de Norvège, etc.

 

«Aussi, au cours des 10 prochaines années, pas moins de 20% des voitures devraient disparaître des routes, prédit-il. Regardez l'autoroute Décarie et imaginez la disparition d'une auto sur cinq... La question se posera alors: y aura-t-il suffisamment d'autobus pour accueillir tous ces gens?»

 

Cela dit, Jeff Rubin ne croit pas que tout cela soit une mauvaise nouvelle en soi. Nos vies seront plus simples, mais aussi plus ancrées dans leur milieu, dans leur environnement. Elles ressembleront, en fait, à la vie des Européens, illustre-t-il, qui roulent depuis longtemps avec de petites voitures, résident dans d'étroits logements et se déplacent en train.

 

Ajoutons à cela les bénéfices qui accompagneront à son avis ce bouleversement, que ce soit le retour des usines et des manufactures au Canada, la renaissance de l'industrie de l'acier ou le renouveau agricole.

 

«En fait, les contrecoups, ce sont davantage les populations du Sud qui les vivront, en raison de la fin des exportations. Quand l'Occident se serre la ceinture, il étrangle habituellement les pays du tiers-monde», observe-t-il.

 

En fesant la lecture de ce texte avec lequel je suis en accord en ce qui concerne le choc prétrolier je constate qu'il y a un manque évident de planification pour faire face à cette situation qui vas venir transformer nos modes de vie pour la classe moyenne et la classe plus défavorisé dans un premier temps.

 

Donc l'offre de service pour les transports en commun devrais allé en s'accenctuant au cours des prochaines années mais encore faudras t-il de la clairvoyance de la part des autorités politique en fonction le modèle de transport des années 60 ne répond pas aux défis que le 21 ième sciècles nous posent dès aujourd'hui!

 

Mais le Québec est particulièrement bien placé pour faire face à cette situation particulière du "choc-pétrolier" et aux défis du 21ième sciècles grace à notre "Or Bleu" qu'est notre hydro-électricité et une des meilleurs carte des vents de la planète pour produire de l'électricité par éolienne! Mais encore faut-il ne pas reproduire la même erreur qu'il c'est produit à Cap-Chat en implantant des éoliennes mal adapter à notre climat et le résultat aujourd'hui est que la plupart des éoliennes de Cap-Chat ne fonctionne pas!

 

Présentement il y a un enjeux dans l'actualité à Montréal et il se nomme l'échangeur Turcot! Voir ici deux mentalité qui ce confrontent, une des années 60 et l'autre qui en est une du 21ième sciècles!

 

A voir ici dans cette acticles de la presse:

 

Publié le 18 juin 2009 à 07h07 | Mis à jour à 07h15

 

 

Reconstruction de l'échangeur Turcot: «une logique des années 60»

 

87922.jpg

La Société de transport de Montréal et son président, Michel Labrecque. ont aligné leur position sur celle de la métropole relativement au projet de reconstruction de l'échangeur Turcot. C'est le maire Gérald Tremblay qui, quelques heures plus tôt, avait présenté le point de vue de sa ville.

 

Photo: André Tremblay, La Presse

 

 

8725.jpg Bruno Bisson, La Presse

 

Le président de la Société de transport de Montréal (STM), Michel Labrecque, a estimé mardi que le projet de reconstruction de l'échangeur Turcot s'inscrit dans «une logique des années 60», et que les propositions de transports collectifs qui y figurent sont «légères», insuffisantes et imprécises.

 

L'ancien militant et pionnier du réseau cyclable montréalais, propulsé à la présidence de la plus grosse société de transport public du Québec par le maire de Montréal, l'hiver dernier, a réclamé que le projet du ministère des Transports du Québec (MTQ) soit modifié, afin d'«inclure une solution globale de transports collectifs permanente et intégrale, sur l'ensemble de l'axe est-ouest, en lien avec le réseau routier supérieur, soit les autoroutes 10, 15, 20 et 40».

 

La STM s'aligne ainsi sur la proposition centrale du mémoire de la Ville de Montréal présenté quelques heures plus tôt par le maire Gérald Tremblay devant la commission du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), qui complète cette semaine ses consultations sur le projet routier de 1,5 milliard du MTQ.

 

Ce projet prévoit la reconstruction des quatre échangeurs qui composent le complexe Turcot dans le sud-ouest de Montréal, où transitent environ 290 000 véhicules par jour. Le MTQ a greffé à son projet autoroutier la création d'une voie réservée exclusivement aux transports collectifs, dans l'axe de l'autoroute 20, qui s'étendrait de Montréal-Ouest jusqu'aux stations de métro Saint-Henri et Lionel-Groulx, dans le sud-ouest de la ville.

 

 

«La STM ne peut pas accepter le projet tel que présenté par le MTQ, a dit M. Labrecque, en conclusion de sa présentation, tard mardi soir devant le BAPE. Les propositions que nous avons, à l'heure actuelle, ne sont pas suffisamment claires et précises pour voir comment nous allons intégrer nos offres de services de transports collectifs».

 

«Est-ce que ce sont de courts secteurs? De plus longs secteurs? Si on crée, en amont et en aval, des bouchons de circulation, si nos systèmes ne sont pas capables de se déplacer efficacement de l'ouest vers le centre-ville, a-t-il dit, on n'obtiendra pas de gains réels, et on n'opérera pas de transfert modal» entre l'automobile et les transports en commun.

 

Puis, sortant de son texte, M. Labrecque s'est interrogé à haute voix sur le sérieux des propositions du MTQ en évoquant les années 60 et un film de Denys Arcand des années 70, pour exprimer le désarroi de la STM face au projet conçu par le ministère.

 

«Je vous dirais, a déclaré le président de la STM à commission du BAPE, qu'on travaille très étroitement avec le ministère des Transports du Québec parce que celui-ci a décidé, de concert avec les municipalités, d'initier un programme d'améliorations des transports collectifs. Je vous dirais que c'est comme la partie gauche - vous savez, des fois on dit que la main droite et la main gauche ne savent pas toujours ce que l'autre est en train de faire?»

 

«Dans ce cas-ci, ce qui est très particulier, c'est que le MTQ est partenaire avec des sociétés de transports collectifs dans l'amélioration de la qualité de l'offre et des services que nous offrons. Et en même temps, dans ce projet-là, on comprend que la partie droite du cerveau est plutôt dans une logique de planification autoroutière des années 60 - et je vous dirais presque du film Réjeanne Padovani, de Denys Arcand, où Mme Padovani est morte et coulée dans un pilier de l'échangeur Turcot, si vous vous souvenez de la scène finale du film.»

 

«Donc, on a une difficulté à comprendre que dans ce projet-là l'intégration réelle, concrète, précise et opérationnelle des transports collectifs légers et lourds ne soit pas faite à la hauteur de ce que le ministère est capable de faire.»

 

Navette ferroviaire et mesures temporaires

 

En plus de la création d'un réseau métropolitain de voies réservées pour les transports collectifs, déjà réclamé par la Ville de Montréal, la STM demande des améliorations substantielles pour favoriser la circulation de ses autobus, entre le sud-ouest et le centre-ville de Montréal, et la mise en service rapide d'une navette ferroviaire entre l'aéroport Montréal-Trudeau, à Dorval, et le centre-ville de la métropole.

 

«À l'heure actuelle, il y a des propositions, mais si j'avais à les qualifier, je dirais qu'elles sont «légères», a dit le président de la STM. L'intégration dans la trame autoroutière, comment nos services vont accéder à ce réseau-là, comment ils vont en ressortir? À partir du centre-ville, ou à partir des réseaux locaux? C'est pas très clair.»

 

«Aujourd'hui, a dit M. Labrecque, avant de se retirer, j'étais sur le réseau cyclable montréalais. Ça débordait de partout. Les axes cyclables étaient pleins, il y avait des cyclistes partout. Il n'y avait aucun BIXI disponible dans aucune des stations. Il y a 30 ans, quand j'ai proposé qu'on fasse un réseau cyclable, qu'on développe la Route Verte, personne n'y croyait.»

 

«Je suis convaincu qu'à l'heure actuelle, le MTQ est dans une réflexion des années 60. Si nous mettons en place des systèmes de transports efficaces et performants, il va y avoir un transfert modal, et la diminution du nombre des véhicules, dans cet axe-là, va s'opérer.»

 

Au grand dam du président de la commission, Michel Germain, qui essaie depuis le début des audiences de prévenir de telles manifestations, quelques dizaines de personnes, qui étaient encore sur place, passé 22h30, ont applaudi.

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