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15 idées pour un Québec fort

 

Les « lucides ne vont pas assez loin, affirme Daniel Audet, ex-conseiller de Boisclair et de Landry. Sa recette pour redresser l’économie est celle dont bien des gens rêvent, mais que personne n’ose dire tout haut !

 

par Daniel Audet

publié dans L'actualité du 15 octobre 2007

 

Ancien délégué général du Québec à Londres, l’auteur est revenu en politique en juin 2006, comme conseiller spécial du chef du Parti québécois, André Boisclair. Dans les années 1990, il a pratiqué le droit au cabinet Lapointe Rosenstein, a été directeur de cabinet du vice-premier ministre Bernard Landry, puis est devenu vice-président de Vidéotron, en 1997. Avant de replonger dans l’univers politique, il a dirigé le Cabinet de relations publiques National à Montréal. Il est maintenant premier vice-président du Conseil du patronat du Québec. Daniel Audet signe cet essai à titre personnel.

 

J’ai fait de la politique pendant 30 ans. D’abord au sein du Parti libéral, du Québec et du Canada. Ensuite au Parti québécois et au Bloc québécois. Je connais de nombreux élus ou ex-élus, des dirigeants politiques de tous les gouvernements, certains étant de mes amis. Mes relations dans le monde des affaires et les médias sont du même niveau. Je pourrais presque en dire autant des milieux syndicaux, communautaires et caritatifs. De mes conversations avec les représentants de cette élite québécoise, j’ai acquis la conviction que le Québec est prêt pour son big-bang !

 

Depuis des années, nombre de leaders s’entendent en privé sur des solutions aux problèmes du Québec. Toutefois, quand vient le temps de les proposer publiquement, la plupart battent en retraite. Il est vrai qu’au tribunal populaire des médias plusieurs ont été jugés coupables de crime contre l’humanité... Par exemple, quand Lucien Bouchard a émis une évidence sur le déficit de travail des Québécois, on l’a cloué au pilori. On a diabolisé des projets de façon irrationnelle et dogmatique. Le projet du Cirque du Soleil à Pointe-Saint-Charles ? Une hérésie !

 

L’investissement d’un milliard de Rabaska à Québec ? Un génocide assuré ! Le CHUM à la cour de triage d’Outremont ? Un complot de Power Corporation ! Si vous osez dire publiquement que vous soutenez une de ces initiatives, vous êtes un vendu, un conspirateur ou un fou. Toute discussion est écartée d’emblée.

 

En ce qui concerne les propositions de réformes de l’État, ce n’est guère mieux. J’entendais récemment à la radio un journaliste s’offusquer du fait que l’on ose même soulever la question de la privatisation d’Hydro-Québec. Il ne faut pas s’étonner, dans un tel contexte, qu’un leader politique y pense à deux fois avant de lancer une idée courageuse… Il est urgent de mettre fin à cette démocratie du bâillon !

 

Le fruit des réformes est mûr. Le 26 mars dernier, les électeurs eux-mêmes ont exprimé leur ras-le-bol à une classe politique trop prudente. Nous avons une occasion en or, d’ici les prochaines élections générales, de prouver que les Québécois ne sont pas nés pour un « p’tit pain ». Le Québec peut et doit réaliser son miracle économique. Il en a le génie et les ressources. Le Parti québécois, qu’on taxait de droitisme sous André Boisclair, a recueilli 28,4 % des suffrages. La soi-disant conservatrice Action démocratique du Québec a mérité la confiance de 30,8 % des électeurs. Le Parti libéral, qu’on accuse de néolibéralisme depuis des années, a remporté la palme avec 33,1 % des voix exprimées. Le centre de gravité politique s’est déplacé, prenons-en acte !

 

Personne ne propose de dénaturer notre culture nationale. Toutefois, le Québec a besoin de grandes entreprises mobilisatrices et de réformes qui le rendront plus productif et plus attractif à l’échelle mondiale. Après 40 ans d’investissement dans le domaine social, il est temps que le Québec investisse dans la création de richesse, la productivité et l’esthétique. Il faut susciter une rumeur positive sur le Québec, en faire un point chaud mondial. Nous en avons le talent. Les leaders des trois grandes formations politiques en auront-ils l’audace ? Demandons-leur !

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Membres prolifiques

Même si je suis d'accord avec M Audet, il ne dit pas grand chose dans son article. Il ne propose rien de concret. je rêve au jour ou le Québec pourra vivre son Boom économique(Un peu comme l'Irlande a fait) mais tant et aussi longtemps que les Québecois auront cette mentalitée de colonisé/défaitiste/"né pour un p'tit pain", nous n'avancerons pas plus vite. Nous resterons toujours une des provinces pauvres du Canada.

 

Ce qui me déçois le plus dans cette histoire c'est qu'il y a beaucoup trop de Québecois qui pensent que tout est rose, et qu'on devrait continuer à s'endetter par dessus la tête. Je comprends qu'une dette peut être une bonne chose, mais pas quand cette dette nous empêche de réaliser certains projets car nous n'avons plus assez d'argent après avoir payer 8 milliards de $ par année juste pour financer cette dette....je crois que nous avons un sérieux problème.

 

Anyways, si ce n'était pas de ce Message Board, je n'aurais probablement jamais entendu parler de cet article, et c'est ce qui va sûrement arriver, il va passer inapperçue dans le médias québecois!

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Je suis d'accord. Il existe plein d'endroits dans le monde qui sont le symbole d'une réussite économique. Tu cites correctement l'Irlande. Pourquoi ne pas s'inspirer de ces "success stories" ?

Il est étonnant de voir que malgré une morosité quasiment endémique que l'économie de Montréal soit tout de même relativement performante.

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  • Administrateur

Et l'Estonie??? C'est incroyable leur petite histoire, pays très pauvre comparé à nous, il se relève d'une façon notable! (ok ils ne nous touchent pas, mais ils ont faits beaucoup de chemin!)

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J'ai finalement réussis à trouver une copie du Livre de Jane Jacobs sur la situation du Québec (A Question of Separatism) qui date de 1980. Le livre est vieux, mais il est encore bon. Dedans elle compare notre situation à celle de la Norvège au début du dernier siècle. LA Norvège faisait partie de la Suède jusqu'en 1905(je crois) et ils ont réussit à avoir leur indépendance sans coup militaire et sans guerre. Il faudrait peut être les immiter?

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Il est étonnant de voir que malgré une morosité quasiment endémique que l'économie de Montréal soit tout de même relativement performante.

 

Tu as raison. Et c'est justement la preuve que la Région Métropolitaine de Montréal est le moteur économique de la Province. Et malgrés celà, gouvernement après gouvernement négligent la Métropole au profits des votes (qui valent plus politiquement parlant) en région.

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  • Administrateur

L'économie de Montréal va très bien selon moi puisque les secteurs dont on veut que Montréal soit à l'avant garde, perfomment très bien.

 

Ce que je veux dire, c'est que oui tous les secteurs ensembles nous mènent à une croissance des secteurs sous la moyenne canadienne... mais cela prends en compte de secteur tel que la manufacture et le tourisme dont on sait bien ne représente pas vraiment des secteurs d'avenir et ou il y a des emplois biens payants.

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LA Norvège faisait partie de la Suède jusqu'en 1905(je crois) et ils ont réussit à avoir leur indépendance sans coup militaire et sans guerre. Il faudrait peut être les immiter?

 

Faut pas oublier qu'en 1905 des poucières de la la Russie a connu la révolution de 1905. Des manifestation sanglante et des mutinerie chez les militaires. C'était une époque propice a ces mouvements.

 

Mais ici c'est différent, avec les techniques modernes il est assez aisé de falcifier les résultats d'un vote et de détourner de l'argent. Aussi la Norvège avait déja été un pays souverain en même temps que la Suède. Ici le pays a été créé dans le but de nous assimiler et de nous mettre a l'esclavage. On ne peut donc pas comparer les deux situations.

 

Le meilleur exemple de nation ayant été dans ce genre de problème et qui s'en est sorti est l'Irlande. Au début l'état libre puis pendant les troubles la république est proclamé. Tout de même il on encore un problème a règler a cause de la partition de leur territoire qui a menné a une guerre civile encore plus meurtrière que celle d'indépendance.

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  • 1 mois plus tard...
  • Administrateur

L’énergie du Québec Un potentiel mal connu

 

Canoë Virginie Roy

23/11/2007 19h53 e-canoe.gif

pix.gifpix.gif20071123-195303-g.jpgJean-François Samray, président et directeur général de l’Association de l’industrie électrique du Québec

© AIEQ

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Jean-François Samray, président-directeur général de l’Association de l’industrie électrique du Québec (AIEQ), affirme que la plupart des Québécois ne sont pas conscients du potentiel énergétique du Québec en matière d’énergie renouvelable. C’est pourquoi il juge son organisation essentielle afin d’informer et de bien représenter l’industrie électrique auprès de la population.

« L’électricité est un domaine très complexe. Généralement, on la sous-estime parce qu’ici, on n’en a jamais manqué. Nous n’avons qu’à brancher un appareil à une prise. Pourtant, il faut savoir que le Québec a le meilleur réseau électrique au monde. Les Québécois le tiennent malheureusement pour acquis », fait valoir M. Samray.

Ainsi, il espère que le Québec pourra, un jour, exporter son électricité. Selon Jean-François Samray, ce projet doit absolument passer par le développement du réseau. « Je crois que le ministre Claude Béchard a bien compris ce qu’il faut faire. C’est difficile de vendre quelque chose qui est mal développé », affirme M Samray faisant référence au discours du ministre lors du déjeuner-conférence dont le thème était "Le Québec et les énergies renouvelables" organisé par l’AEIQ aujourd’hui.

Selon le dirigeant de l’AIEQ, le Québec détient les connaissances et l’expertise essentielles à son rayonnement sur la scène internationale dans le domaine de l’énergie. Il est donc primordial de vendre ce potentiel. « Nous détenons la solution de plusieurs problèmes de différents pays. Les États-Unis sont un bon exemple des pays qui seraient intéressés à notre énergie », juge-t-il.

Des moyens concrets

L’AEIQ est un organisme sans but lucratif qui existe depuis 92 ans. Selon M. Samray, ses membres sont donc très bien établis et reconnus dans le milieu de l’énergie électrique. Plusieurs projets sont mis en œuvre afin de, non seulement informer la population, mais aussi conseiller les gouvernements.

« Nous faisons beaucoup de vulgarisation par internet ou avec notre magazine Choc. Ainsi, les gens peuvent mieux comprendre le domaine de l’électricité et ses enjeux. Nous participons à différentes commissions pour nous assurer de la connaissance de l’état véritable de la situation », dit-il. En effet, si le gouvernement subit souvent plusieurs pressions provenant des différents acteurs impliqués, une commission est mise en place. L’AEIQ obtient le mandat de présenter les réalités techniques devant cette commission.

Depuis, l’AEIQ dit avoir un poids certain auprès du gouvernement. Ce qui ne veut pas dire que l’association se prive de critiquer certains projets. « C’est sûr que nous représentons nos membres. Mais ils ont à cœur le développement d’un réseau qu’ils ont vu naître », dit M. Samray.

Arguant que la nécessité d’investir dans le réseau électrique est primordiale afin de maintenir l’avance du Québec dans ce domaine, l’AEIQ a donc fait valoir au gouvernement l’importance d’avoir un plan de travail échelonné dans le temps, demande qui semble avoir été entendue, selon M. Samray. « Si nous voulons de la relève en matière d’expertise, il faut présenter des projets à long terme pour donner le goût aux jeunes de s’inscrire dans ce domaine », conclut-il.

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je rêve au jour ou le Québec pourra vivre son Boom économique(Un peu comme l'Irlande a fait) mais tant et aussi longtemps que les Québecois auront cette mentalitée de colonisé/défaitiste/"né pour un p'tit pain", nous n'avancerons pas plus vite. Nous resterons toujours une des provinces pauvres du Canada.

 

La plus pauvre du Canada, non?

 

Terre-Neuve-Labrador s'est tirée de la grande pauvreté et est au début d'un gros boom "albertain" grâce au pétrole près de leurs côtes (et aussi aux métaux et à l'hydroélectrique du Labrador).

 

Leçon : le pétrole c'est l'avenir (très ironique, n'est-ce pas?)...:stirthepot: Si on en trouve un important gisement dans le nord du Québec... :greedy:

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