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Congédiement de l'AMT: le chef de Projet Montréal débouté


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Congédiement de l'AMT: le chef de Projet Montréal débouté

Martin Croteau

 

La Presse

 

Le chef du parti Projet Montréal, Richard Bergeron, a été débouté dans sa tentative de faire annuler son congédiement par l'Agence métropolitaine de transport (AMT). La Commission des normes du travail a jugé cette semaine qu'il s'était placé en situation de conflit d'intérêts en cumulant les charges d'élu et d'employé d'un organisme public.

 

Dans une décision rendue lundi, la juge Arlette Berger donne raison à l'AMT. Elle soutenait que les positions politiques de M. Bergeron étaient incompatibles avec l'exercice de ses fonctions au sein de l'organisme, qui exploite les trains de banlieue, terminus et stationnements incitatifs du Grand Montréal. «La Commission est d'avis qu'il existe une situation potentielle et apparente de conflit d'intérêts entre les fonctions exercées par le plaignant à l'AMT et sa charge d'élu municipal et de chef de parti politique», peut-on lire dans le jugement.

 

Militant de longue date pour les transports en commun, Richard Bergeron s'est fait connaître en publiant Le livre noir de l'automobile. Il a été embauché en 2000 par l'AMT comme responsable des analyses stratégiques.

 

Frustré par la tiédeur des élus à améliorer les transports collectifs, il a fondé son propre parti lors des élections municipales de 2005. Le 1er décembre, au terme d'un dépouillement judiciaire, il a été assermenté comme conseiller dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

 

Le directeur général de l'AMT, Joël Gauthier, a rencontré M. Bergeron quelques jours plus tard pour l'aviser que ses nouvelles fonctions étaient incompatibles avec ses anciennes. Il lui a proposé un congé sans solde pour la durée de son mandat, une offre qu'il a refusée. Le 20 janvier 2006, l'AMT a cessé de le rémunérer. Moins d'un mois plus tard, Bergeron s'est plaint à la Commission des normes du travail.

 

Richard Bergeron s'est dit «très surpris» par la décision de la Commission, qu'il songe à porter en appel. Selon lui, son cas n'est pas pire que ceux d'autres élus municipaux. Il cite en exemple le maire de l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, Michael Applebaum, qui siège aussi au Conseil consultatif d'urbanisme, en plus d'exercer le métier d'agent immobilier. Ou encore Michel Labrecque, conseiller de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, qui préside Montréal en lumière, un organisme subventionné par la Ville de Montréal. L'AMT n'a pas commenté la décision.

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