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Montréal perd un éminent chercheur

 

Mise à jour le lundi 4 mai 2009 à 19 h 32

 

Un chercheur réputé de l'Université de Montréal annonce qu'il poursuivra sa carrière aux États-Unis.

 

Le Dr Rafick-Pierre Sékaly, qui est bien connu au pays pour ses travaux sur le sida, se dit mécontent des récentes compressions du gouvernement Harper dans la recherche scientifique au Canada.

 

M. Sékaly a accepté le poste de directeur scientifique d'un institut de recherche de Floride, le Vaccine and Gene Therapy Institute. Il amènera avec lui une partie de son équipe de recherche, soit une vingtaine de chercheurs.

 

Le Dr Sékaly maintiendra toutefois certaines activités de laboratoire à l'Université de Montréal.

 

L'occasion d'une vie

 

Outre son insatisfaction en matière de financement au Canada, Rafick-Pierre Sékaly affirme que ce déménagement aux États-Unis constitue pour lui et son équipe une occasion unique.

 

Il a déclaré au quotidien Globe & Mail que sa décision a en partie été motivée par les nouvelles possibilités offertes aux jeunes chercheurs de talent de son équipe. « Ils commencent leur carrière et sont inquiets de leur avenir ici », a expliqué M. Sékaly.

 

Selon lui, les jeunes scientifiques auront de meilleures perspectives d'avenir aux États-Unis, où le président Barack Obama a prévu dans son plan de relance économique une somme de 10 milliards de dollars pour la recherche médicale. Avec son nouveau poste en Floride, le chercheur s'attend d'ailleurs à doubler son budget de recherche actuel.

 

Dans le budget fédéral de janvier, des coupes de 147,9 millions de dollars en trois ans ont été annoncées pour les trois agences qui répartissent les fonds de recherche pour les universités. En mars, un groupe de scientifiques a signé une lettre au premier ministre Harper pour protester contre ces coupes.

 

Malgré le contexte actuel, le chercheur qui a quitté le Liban pour le Canada en 1986 dit que le pays lui a donné beaucoup. « Je ne serais pas où je suis aujourd'hui sans le soutien du Canada », a-t-il déclaré au Globe & Mail.

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Je note qu'il ne part pas à cause du risque de référendum ni du taux d'imposition au Québec.

 

Je crois que ce qu'un chercheur veut, c'est de pouvoir faire de la recherche et une bonne qualité de vie.

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