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Oslo : Akershus University Hospital, Norway Wednesday 08 Oct 2008


LindbergMTL

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Technology and patient experience are key in €1billion design

After 9 years in the making, the Akershus University Hospital near Oslo, Norway has opened. Designed and constructed by C. F. Møller Architects, it has a total area of 137,000 sq m and cost €1 billion to construct. During construction, from 1 March 2004, to 1 October 2008, some 1,400 people from 37 different nations contributed over 6.2 million man-hours erecting the new ‘super hospital’. The large-scale building will serve the 340,000 inhabitants from surrounding municipalities and boasts space for 50,000 in-patients with 4,600 staff members, including 426 doctors.

 

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The vision was to create something economical, innovative and a place people can relax and be at ease. Klavs Hyttel, partner in C. F. Møller Architects and lead architect of the project commented, “The concept of security should encompass both efficiency, technology and the familiar patterns of the daily routine. It is through this balancing act that we have created the architectural attitude of the building."

 

The building differs in form throughout, yet notions of light and the outside environment are a common factor linking the assorted areas. Achieved through a glass covered main entrance, brightness is promoted throughout the main artery of the building. Coupled with the overriding use of wood as a key component in the structure. Adding colour and inspiring recovery, a €2.3 million art programme is in place mixing work from fresh and established Scandinavian artists.

 

Contrasting with the organic materials in use are the advanced technological incorporations: Doctors can order medicine via PC which is then automatically dispatched to the patient; robotic un-manned trucks deliver bed linen and each patient bed comes with a TV, telephone and internet access. These futuristic practises give patients a more relaxed stay and increase the contact time they receive whilst enhancing the efficiency of such an institution.

 

David Shiavone

Reporter

 

http://www.worldarchitecturenews.com/index.php?fuseaction=wanappln.projectview&upload_id=10465

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Une question se pose : si nous forumeurs sommes capables de trouver des articles sur internet informant sur les progrès en conceptions d'hôpitaux à travers le monde on peut supposer que les fonctionnaires du ministère de la santé du Québec ont les mêmes ressources. Alors, depuis le temps ils ont donc les ressources nécéssaires pour définir précisémment l'excellence à laquelle on devrait souhaiter accéder dans le design du CHUM, non ?

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Yara, j'espère aussi qu'ils sont au courant des effets bénéfiques d'un environnement verdoyant et naturel sur la guérison...

 

 

JARDINS DANS LES HÔPITAUX : LES BIENFAITS POUR LA SANTÉ

 

...

 

Ces dernières années, la communauté médicale a pris de plus en plus conscience du besoin de créer des environnements qui soient tout autant fonctionnels et hygiéniques qu’agréables et relaxants. Cette prise de conscience trouve surtout son origine dans les importants progrès réalisés dans la science de la médecine qui allie le corps et l’esprit. Bon nombre de recherches ont à présent démontré que le stress et d’autres facteurs psychologiques peuvent avoir d’importantes répercussions sur la santé des patients. Cette réalité implique qu’avant de dresser les plans de nouveaux hôpitaux, il faut donner la priorité aux besoins psychologiques et émotionnels des patients tout autant qu’aux questions traditionnelles, comme l’exposition aux risques d’infection et la fonctionnalité, (Ulrich, 2001). Par conséquent, les conditions ou expériences dont les chercheurs ont prouvé qu’elles étaient relaxantes et bénéfiques pour la santé, comme les distractions agréables et relaxantes et le soutien social, doivent devenir autant de considérations importantes lors de la création de nouveaux ensembles de soins de santé. Le fait que des données scientifiques, disponibles en quantité limitée mais croissante, démontrent que la possibilité d’admirer des jardins peut réduire ostensiblement le stress des patients et améliorer leur santé a joué un rôle déterminant dans l’important regain d’intérêt sur le plan international pour la présence de jardins dans les hôpitaux et autres établissements de soins de santé.

 

Importance des résultats cliniques

Partout, les gestionnaires des établissements de soins de santé subissent de fortes pressions en faveur d’une maîtrise et d’une réduction des coûts alliée à une amélioration de la qualité des soins. Devant faire face à des impératifs comme le financement de nouvelles technologies médicales coûteuses, les gestionnaires pourraient considérer les jardins comme un élément souhaitable sans être essentiel. Pour convaincre la communauté médicale d’y allouer la priorité et les ressources nécessaires, il faut généralement apporter la preuve crédible que les jardins ou les plantes produisent des avantages tout en étant rentables par rapport aux alternatives, dont l’absence de plantes et jardins.

 

Il convient d’insister ici sur le fait que la plupart des gestionnaires et surtout des médecins considèrent que les preuves apportées par des recherches basées sur des résultats cliniques fournissent la base la plus appropriée et la plus convaincante pour déterminer si un traitement ou un service médical particulier (dans ce cas la présence d’un jardin ou de plantes) est médicalement bénéfique et financièrement acceptable (Ulrich, 1999, 2002).

 

Les résultats cliniques sont nombreux et variés, mais la plupart d’entre eux portent sur des mesures de l’état de santé du patient ou sur des indicateurs de qualité des soins. Parmi ces mesures, on relève (1) des signes cliniques et des mesures médicales observables, (2) des mesures subjectives comme la satisfaction ressentie, et (3) des mesures économiques (Ulrich, 2002).

· Les indicateurs cliniques sont des signes et des symptômes observables liés à l’état de santé des patients (par exemple la durée du séjour, la tension artérielle, la prise d’antalgiques)

· Les déclarations des patients et du personnel (par exemple les formulaires d’évaluation des patients par rapport aux services de soins, la satisfaction du personnel par rapport aux conditions de travail)

· Les données économiques (par exemple le coût des soins, les frais de recrutement et d’engagement liés à la rotation du personnel)

Par le passé, les résultats cliniques et économiques avaient toujours pesé le plus lourd dans les décisions, mais ces dernières années, les retombées des traitements ou services sur la satisfaction du patient ont gagné en importance car les prestataires de soins aux Etats-Unis et en Europe sont confrontés à des pressions croissantes en faveur de services plus orientés vers le client ou le patient.

 

LES EFFETS RELAXANTS PROCURÉS PAR LA VUE D’ÉLÉMENTS ISSUS DE LA NATURE

 

 

Plusieurs enquêtes menées auprès de groupes de non-patients (par exemple des étudiants universitaires) et de patients ont toutes démontré que le simple fait de regarder un environnement dominé par de la verdure, des fleurs ou de l’eau – par opposition à des scènes de constructions sans nature (chambres, bâtiments, villes) – contribue sensiblement à réduire le stress (voir Ulrich, 1999 pour une étude comparée de résultats). Quelques enquêtes tentent de prouver que le fait de regarder des agencements agrémentés de plantes ou d’autres éléments naturels pendant quelques minutes peut encourager un rétablissement tangible, même chez des patients hospitalisés qui sont très stressés.

 

Bon nombre de preuves confirment que les effets bénéfiques des scènes de nature se manifestent dans un délai de seulement trois à cinq minutes, sous la forme d’une combinaison de changements psychologiques/émotionnels et physiologiques. Pour ce qui est de la première catégorie de changements (psychologiques/émotionnels), de nombreuses représentations de végétation ou jardins augmentent les niveaux de sentiments positifs (sensation agréable, calme) et réduisent les émotions négatives comme la crainte, l’angoisse et la tristesse. Certaines scènes de nature réussissent à susciter l’intérêt et l’attention et offrent dès lors des distractions agréables susceptibles de réduire les idées stressantes. Quant aux manifestations physiologiques de réduction du stress, des recherches cliniques et de laboratoire ont démontré que le fait d’observer la nature peut produire un apaisement considérable en moins de cinq minutes, comme le démontrent des changements positifs par exemple de tension artérielle, d’activité cardiaque, de tension musculaire et d’activité électrique du cerveau (Ulrich, 1981; Ulrich et al., 1991).

 

Une expérience avec groupe témoin a par exemple permis de mesurer une batterie de réactions physiologiques chez 120 personnes stressées (qui n’étaient pas des patients) à qui on avait attribué au hasard une période de relaxation consistant à visionner une des six cassettes vidéo montrant soit des scènes de nature (de la végétation avec ou sans eau), soit des scènes de construction sans nature (Ulrich et al., 1991). Les résultats de quatre paramètres physiologiques enregistrés en permanence (tension artérielle, rythme cardiaque, conductibilité de la peau, tension musculaire) ont tous indiqué que le rétablissement était plus rapide et nettement plus complet lorsque les individus étaient exposés à des scènes de nature plutôt qu’à des scènes de construction. La rapidité de l’apaisement causé par la nature était manifeste puisque tous les paramètres physiologiques enregistraient d’importants changements dans un délai de trois minutes. Les données physiologiques soutenaient également l’idée que, par rapport aux constructions, la nature réduisait considérablement l’activité du système nerveux sympathique. (Une activité intense du système nerveux sympathique entraîne une mobilisation et une excitation qui requièrent beaucoup d’énergie et joue un rôle central dans la réaction au stress). De plus, les données relatives aux sensations ressenties par les personnes interrogées indiquaient que les environnements naturels produisent également un net rétablissement dans la composante psychologique du stress. Les personnes exposées à des scènes agrémentées de plantes et d’autres éléments naturels ressentaient moins de crainte et d’angoisse et partageaient des sentiments nettement plus positifs que celles confrontées à des constructions (Ulrich et al., 1991).

 

Hartig (1991) a également eu recours à des mesures physiologiques et psychologiques pour étudier l’apaisement chez des sujets non-patients qui étaient stressés après avoir conduit dans la circulation urbaine ou effectué une série de tests difficiles. Ses résultats étaient en grande partie similaires à ceux décrits ci-dessus. Plus particulièrement, les données relatives à la tension artérielle et aux émotions ressenties convergeaient vers l’idée que le rétablissement était considérablement plus intense quand les personnes observaient un environnement naturel riche en végétation plutôt qu’une scène de constructions sans nature (Hartig, 1991).

 

Nakamura et Fujii ont mené deux enquêtes au Japon (1990, 1992) pour mesurer l’activité des ondes cérébrales chez des personnes non stresséEs (des non-patients) qui observaient des plantes ou des objets artisanaux. Lors d’une première expérience fascinante, les chercheurs ont analysé l’activité du rythme alpha tandis que les sujets observaient, tour à tour : deux types de plantes en pots, l’une avec fleurs et l’autre sans (Pelargonium et Begonia), les mêmes pots sans plantes, ou un cylindre ressemblant aux pots (Nakamura et Fujii, 1990). Les résultats ont démontré que les personnes étaient le plus détendu quand elles observaient des plantes garnies de fleurs, et le plus stressé quand elles regardaient des pots sans plantes. Dans le cadre de la seconde enquête, les chercheurs ont enregistré l’électroencéphalogramme (EEG) de personnes assises à l’extérieur qui regardaient tour à tour une haie de verdure, une barrière en béton de dimensions semblables et un mélange doté d’une partie de verdure et d’une partie en béton (Nakamura et Fujii, 1992). Les données de l’EEG permettaient de conclure que la verdure produisait un effet relaxant, tandis que le béton avait une influence stressante.

 

Les bienfaits de la nature et des jardins dans des environnements de soins de santé

Les exemples d’enquêtes décrits ci-dessus, tous basés sur des groupes de non-patients, indiquent qu’une exposition visuelle, même de quelques minutes, aux plantes ou à d’autres éléments naturels peut largement contribuer à réduire le stress.

 

Il est important de souligner que des résultats largement parallèles ont été obtenus auprès de patients stressés qui étaient exposés à un décor naturel dans des environnements de soins. Une enquête menée par Heerwagen et Orians a par exemple permis d’établir que les patients d’une clinique dentaire étaient moins anxieux et moins stressés les jours où une grande fresque représentant un décor naturel était accrochée au mur de la salle d’attente que les jours où le mur était vierge (Heerwagen, 1990). Les bienfaits de cette scène de nature étaient prouvés tant par les données relatives au rythme cardiaque des patients que par les émotions qu’ils disaient ressentir.

 

Dans le cas des hôpitaux et autres établissements de soins, il apparaît de plus en plus clairement que les jardins sont surtout efficaces et bénéfiques pour atténuer le stress chez les patients, leurs familles et le personnel (Ulrich, 1999). Cooper-Marcus et Barnes (1995) ont utilisé une combinaison de méthodes d’observation comportementale et d’interviews pour évaluer quatre jardins d’hôpitaux situés en Californie. Ils ont établi que la réduction du stress, qui se manifeste notamment par une meilleure humeur, constituait de loin la principale catégorie de bienfaits dont pouvaient jouir presque toutes les personnes qui fréquentaient les jardins (les patients, leurs familles et le personnel). Une autre enquête récente sur un jardin dans un hôpital pédiatrique a également identifié que les principaux bienfaits du jardin pour les bénéficiaires consistaient à les rendre de meilleure humeur et moins stressés (Whitehouse et al., 2001). Cette conclusion est également étayée par des résultats convergents issus d’observations comportementales, d’interviews et de sondages. Le fait que le stress soit un problème de santé important, répandu et bien documenté dans les hôpitaux souligne à quel point il est crucial d’avoir découvert que la réduction du stress est la principale motivation à disposer de jardins dans des établissements de soins (Ulrich, 1999).

 

Des jardins d’hôpitaux bien agencés offrent non seulement un spectacle agréable et relaxant, mais contribuent aussi à réduire le stress et à améliorer les résultats cliniques par d’autres mécanismes, comme l’accès à un soutien social et à une intimité ou la possibilité d’échapper à un environnement clinique stressant (Ulrich, 1999; Cooper-Marcus et Barnes, 1995). A ce propos, Cooper-Marcus et Barnes (1995) concluent que de nombreux membres du personnel soignant utilisent les jardins comme un moyen efficace d’échapper au stress du travail et aux conditions difficiles de l’hôpital. Ils traitent également dans leur rapport le cas de patients qui ont déclaré que les jardins ont un effet relaxant notamment parce qu’ils fournissent une échappatoire positive (et un sentiment de maîtrise de soi) par rapport au stress. Un patient interviewé dans un jardin d’hôpital s’est par exemple exprimé en ces termes : « C’est un bon moyen d’échapper à ce qu’ils me font subir. Je viens ici entre les rendez-vous. Je me sens beaucoup plus calme, moins stressé » (Cooper-Marcus et Barnes, 1995, p. 27).

 

Un long papier, pour ceux qui veulent le lire au complet...

 

http://www.plants-for-people.org/fr/show.php?language=french&id=79&subject=science

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........

 

Merci Lindberg pour cet update très pertinant d'hôpitaux Intl.

 

J'aime voir qu'au niveau du design, on est dans la vague.

 

J'aime voir aussi l'article sur les effets du vert sur la maladie et voir les toits du CHUM en vert.

 

Finalement, peut-être qu'on aura réussi quelque chose de bon avec le CHUM.

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:applause: Bon texte et excellente démonstration. Je prend la liberté de résumer en disant que la santé morale est tout aussi importante que la santé physique et presque toujours déterminante dans la guérison. Les hôpitaux ont beaucoup d'expertise dans la deuxième et comprennent certainement l'importance de la première.

 

C'est un choix de société que de se donner des infrastructures idéales pour le bien-être des patients et bien sûr il y a un coup associé à ça. Je crois personnellement que la dépense, bien que pas nécessairement évidente, en vaut le coup car des ''malades'' dans un milieu inspirant guérissent généralement plus vite et nécessitent souvent moins de soins et moins longtemps.

 

Donc en bout de ligne on économiserait certainement davantage que le coup initial et ce pour toute la durée de vie de l'hôpital. Il faut alors repenser ces importantes infrastructures en intégrant le plus possible un environnement naturel accessible, des jardins intérieurs et extérieurs, afin d'ajouter un élément de qualité de vie autant pour le bien-être des patients que du personnel soignant.

 

L'hôpital représente pour plusieurs patients le dernier espoir de survie, et peut dans des cas extrêmes faire toute la différence. Quant au personnel soignant ce n'est pas seulement un milieu de travail exigeant mais aussi et surtout un milieu de vie qui se doit d'être agréable afin de les soutenir tout autant sur le plan moral.

 

Toute la société profiterait de l'aménagement esthétique et naturalisé d'hôpitaux repensés pour le bien être. Ce serait rentable au niveau de la productivité et ce serait aussi rentable au niveau du rendement en accélérant la remise sur pied des usagers.

 

Une philosophie qui va parfaitement dans l'esprit du développement durable et une révolution qu'il faut absolument mener à terme.

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