Aller au contenu

Messages recommendés

Le Lundi 23 Mars 2009 | Mise en ligne à 11h18

 

Guy Laliberté: il faut mettre ses culottes!

 

Nathalie Collard

 

Passage remarqué, hier soir, du patron du Cirque du soleil à l’émission Tout le monde en parle (l’entrevue avec Guy Laliberté est ici).

 

On se souvient que le nom de M. Laliberté avait circulé lorsque Montréal a tenté de sauver le Grand prix de Formule un. Non seulement avait-il choisi de passer son tour, mais on apprenait la semaine dernière qu’il n’y aurait pas de chapiteau permanent du Cirque à Montréal. Pas assez de touristes, trop risqué.

 

L’animateur de TLMP, Guy A. Lepage, en a profité pour parler un peu (mais pas suffisamment à mon goût) de Montréal. En gros, Guy Laliberté note une certaine “paresse” des instances publiques. Selon lui, elles doivent reconnaître que la créativité est une des principales ressources naturelles du Québec (des propos qui rejoignent ceux de Gilbert Rozon du festival Juste pour rire). Il a également déploré l’absence d’infrastructures qui permettent de présenter des spectacles permanents. Il a ajouté qu’il fallait mettre ses culottes, faisant sans doute allusion au manque de leadership de nos dirigeants montréalais.

 

Bref, rien de bien nouveau mais la confirmation, encore une fois, que les leaders du monde culturel québécois semblent découragés par l’inertie de nos politiciens quand vient le temps de développer une vision pour Montréal.

 

(Parlant de Montréal et de vision, Maisonneuve en direct y consacre toute son émission demain. La question qu’on vous pose: comment revitaliser Montréal? J’y serai pour tenter d’y répondre…)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Without getting political, Quebeckers are too focused on other things..we are a timid people that are too scared to think big / think grandiose / think globally.

 

We fear outside influences, we fear things outside our borders..we are too insular - especially the constituents outside Montreal that are nervous to think that there is anything that their meaningless rural town.

 

I think you got is right about being scared. However, I don't think it has anything too do about being insular; I think Quebeckers just do not have a culture of risk taking. Be it in business or in their lives in general, Quebeckers are very conservative in that sense. I realized it for myself when I moved out of the province 14 years ago. It becomes even more obvious when I go back for visits; "we" are afraid to take chances, to risk a change. Probably because "we" built a society that overall is pretty comfortable.

There might also be some remainder of Judeo-Christian philosophy guilting "us" into thinking that bigger/more/better/richer is a sin...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Without getting political, Quebeckers are too focused on other things..we are a timid people that are too scared to think big / think grandiose / think globally.

 

We fear outside influences, we fear things outside our borders..we are too insular - especially the constituents outside Montreal that are nervous to think that there is anything that their meaningless rural town.

 

I dont agree with you entirelly. Quebeckers have done a lot of big things in the past and most of them beetwen 1961 and 1980. From that moment on it starte to go downhill as far as taking chances and being more agressive.

 

In the 60's and 70's Quebec built the Hydro-Québec with it's magnificient ''Barrage'' then we had the Expo , the métro, the Montréal expos with Bronfman and then the Olympics in 76 then we elected the Parti Québécois despita warning from the Canadian goverment and it was a huge risk. Then this goverment made laws that took a lot of guts. Everything seemed possible with them.....then, in 1980, we voted no...and from that moment on something happened that is still haunting us today.

 

I dont want to be politcal here but simply bring up points to show that we as quebeckers have done great things in the past, collectively. But since the 80's it's only been indivdually. Guy Laliberté with Cirque du Soleil. Jean Coutu with the pharmacy business. Péladeau and Québécor. Angélil with Céline Dion and many others. etc...

 

All i want to say is that there is a link missing......

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

I dont agree with you entirelly.

 

C'est tout à fait vrai...

 

Il ne faut pas oublier que dans les années 60 et 70, on peut pratiquement dire qu'on était dans la même classe que Dubaï aujourd'hui, toutes proportions gardées.

 

L'expo, les olympiques, les barrages, la place bonnaventure, le stade, mais surtout, la tour du stade, les réformes sociales, le réseau d'autoroutes en pleine expension. Tout ce qu'on fesait à l'époque était ''The biggest this, the biggest that'' exactement comme à Dubaï aujourd'hui.

 

Ces années là, c'était les années de Montréal. Le monde avait les yeux tournées vers Mtl.

 

Aujourd'hui, on se demande pourquoi on est pessimistes, négatifs et déprimés. C'est pas dur à comprendre ! On voit dans quel Montréal nos parents ont vécu leur jeunesse et on voit maintenant dans quel Montréal on vie la nôtre.

 

Peut-être est-ce parce que nos parents ont justement tout eu dans leur jeunesse que maintenant que c'est à leur tour d'être à la place de ces bâtisseurs, ils ne savent plus quoi faire ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Peut-être est-ce parce que nos parents ont justement tout eu dans leur jeunesse que maintenant que c'est à leur tour d'être à la place de ces bâtisseurs, ils ne savent plus quoi faire ?

 

Excellente question!!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On partait de très loin aussi, on avait que peu d'infrastructures et les règles de gouvernances était bcp moins élaborées (i.e.:Duplessis).

 

On a tout autant de grands chantiers qui nous attendent et on a clairement tout ce qu'il faut pour rester en très bonne position sur le plan international. Sauf que les prochaines réformes, elles seront plus profondes. Il faudra se définir comme peuple, nos forces et nos faiblesses et s'enligner vers un but précis.

 

Construire du béton, c'est facile. Se définir, c'est plus dur. Mais un pays avec un peuple ingénieux et unique en plus d'être ultra compétent dans un domaine, c'est tout autant admiré!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



×
×
  • Créer...