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Bombardier : actualités


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Bombardier de retour dans le S&P/TSX

À peine un peu plus d’un an après avoir été éjectés du principal indice de la Bourse de Toronto, MTY et Bombardier effectuent un retour au sein du S&P/TSX.

Richard Dufour

Ils seront officiellement réintégrés le 20 septembre, a fait savoir S&P Dow Jones Indices en fin de journée vendredi. 

Bombardier et MTY avaient été expulsés en juin l’année dernière. Bombardier avait alors également été supprimé de l’indice S&P/TSX 60. 

La réinsertion de Bombardier et de MTY dans le S&P/TSX pouvait être anticipée étant donné le redressement boursier observé au cours des derniers mois. 

Après avoir amorcé l’année à 48 cents, l’action du fabricant montréalais de jets d’affaires a monté jusqu’à 1,95 $ cette semaine, son plus haut niveau depuis le mois de janvier l’année dernière. Au cours actuel, la capitalisation boursière de Bombardier approche le cap des cinq milliards à Toronto.

Au moment d’être éjecté de l’indice S&P/TSX le 22 juin 2020, l’action de Bombardier valait 47 cents. Mais le titre avait par la suite glissé jusqu’à 27 cents en novembre dernier avant d’entreprendre son ascension. 

L’action de Bombardier a gagné 1 % vendredi pour clôturer à 1,93 $ à Toronto. 

Critères précis 

S&P Dow Jones Indices tient compte de critères précis, notamment du cours de l’action et de la capitalisation boursière, avant d’annoncer un rééquilibrage. 

Pour faire partie du principal indice de la Bourse de Toronto, un titre doit notamment avoir une capitalisation boursière de plus de 0,04 % de la capitalisation totale du TSX et se négocier à une valeur supérieure à 1 $ l’action. 

De son côté, l’action de MTY a gagné 1 % vendredi pour clôturer à 69,13 $ à Toronto. À ce niveau, le titre donne une capitalisation boursière de 1,7 milliard au franchiseur montréalais. La valeur de l’action avait cependant glissé jusqu’à 14 $ en mars l’an passé, ce qui avait temporairement ramené la capitalisation boursière à environ 350 millions.

Être évincé d’un indice peut avoir un impact sur la valeur d’un titre puisque ça peut provoquer des transactions de vente de la part d’investisseurs qui ajustent leurs positions. D’importantes sommes investies sur les marchés le sont par l’entremise de fonds indiciels qui reproduisent des indices en détenant les titres qui les composent. 

Faire partie de grands indices boursiers revêt de l’importance, ne serait-ce que pour le prestige qui y est associé, ainsi que la visibilité et la reconnaissance. 

La porte-parole de Bombardier, Jessica McDonald, avait toutefois affirmé à La Presse l’été dernier que les fonds indiciels représentaient un faible pourcentage des détenteurs d’actions de catégorie B de Bombardier. 

Le rééquilibrage trimestriel annoncé vendredi par S&P Dow Jones Indices touche aussi d’autres grandes entreprises canadiennes. Telus International, Birchcliff Energy, Docebo, Well Health Technologies, Converge Technologies Solutions et K92 Mining sont aussi ajoutés à l’indice S&P/TSX, tandis que Trillium Therapeutics est éjecté.

https://www.lapresse.ca/affaires/marches/2021-09-04/mty-et-bombardier-de-retour-dans-le-s-p-tsx.php

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  • 2 semaines plus tard...
  • Administrateur

La Presse

Jets d’affaires

Un Challenger 350 amélioré pour Bombardier

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Bombardier ajoutera une version améliorée du Challenger à sa famille de produits. Sur la photo, un Challenger 350 sur la ligne d’assemblage à Dorval.

JULIEN ARSENAULT

LA PRESSE

Il y aura du nouveau dans le catalogue de Bombardier, exclusivement recentrée dans le créneau des jets d’affaires depuis le début de l’année, a pu confirmer La Presse. C’est dans la famille Challenger que l’avionneur procédera à sa prochaine cure de rajeunissement dans l’espoir d’élargir son bassin de clients.

À l’occasion d’un évènement prévu mardi, dans ses installations situées à Dorval, la multinationale québécoise dévoilera une version améliorée du Challenger 350 — un de ses meilleurs vendeurs — où les principaux changements devraient avoir été apportés à la cabine.

Lundi, Bombardier n’a pas commenté ces informations, également diffusées par l’agence Reuters. Les Challenger sont assemblés au Québec, où s’effectue également leur finition intérieure.

« C’est un cycle d’environ sept ans pour un rafraîchissement de la plateforme alors il fallait s’y attendre », a estimé l’analyste Chris Murray, de la firme ATB Capital, au cours d’un entretien téléphonique.

Au cours de la dernière décennie, c’est surtout la famille Global, dans le créneau des avions de plus grande taille, qui avait bénéficié des investissements du côté des jets d’affaires.

Le Global 7500, le nouveau porte-étendard de Bombardier avec un prix catalogue d’environ 73 millions US est livré depuis la fin de 2018. Quelques mois auparavant, l’entreprise avait dévoilé deux nouveaux modèles, les Global 5500 et 6500. Les ailes, des systèmes avioniques ainsi que des cabines avaient été complètement modifiés.

Dans un contexte où le rebond de l’aviation d’affaires a été beaucoup plus prononcé depuis le début de la pandémie de COVID-19, Bombardier aura un autre produit à offrir dans le segment des jets intermédiaires, où des concurrents comme Textron, avec son nouveau Cessna Citation Longitude, et Embraer rivalisent.

« Le Challenger est un bon produit, a estimé M. Murray. Mais les concurrents arrivent avec de nouvelles options et il était temps pour Bombardier d’effectuer cet investissement. »

À améliorer

La dernière annonce du constructeur de jets d’affaires concernant la famille Challenger 300 remonte à 2013, lorsque le Challenger 350, qui peut transporter jusqu’à 10 personnes et dont le prix catalogue est d’environ 27 millions US, avait été dévoilé. On retrouve environ 1800 appareils de la gamme Challenger dans le monde.

La Presse n’a pas été en mesure d’obtenir tous les détails entourant les améliorations qui seront apportées au Challenger 350. Selon Reuters, l’intérieur devrait s’inspirer en partie d’éléments du Global 7500, comme un système de contrôle de puissance automatisé. On ignore pour le moment le prix de ce nouveau Challenger et le moment de son entrée en service.

« C’est toujours une bonne idée de rafraîchir un produit, mais ce n’était peut-être pas l’endroit où Bombardier devrait se concentrer », a pour sa part estimé Richard Aboulafia, du Teal Group.

L’analyste américain a plutôt hâte de voir ce que l’avionneur fera de son modèle Challenger 650, équipé de moteurs qui datent de « plusieurs décennies » et qui devient plus vieux de « jour en jour ».

« C’est probablement le plus vieil appareil du genre encore en production », a souligné M. Aboulafia, qui se demande ce qu’il adviendra du Challenger 650 sans de nouveaux investissements.

Marché favorable

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les ultrariches se sont tournés vers les jets d’affaires pour se déplacer, ce qui stimule les ventes. Puisque bon nombre de compagnies aériennes ont réduit leurs services, les voyageurs mieux nantis ont aussi fait appel aux exploitants qui louent des appareils à l’heure.

« Jusqu’à présent, l’activité dans l’aviation d’affaires devrait éclipser le volume enregistré en 2019, l’année où le marché a finalement dépassé les niveaux records enregistrés en 2008 », soulignait la firme WingX, dans un rapport publié à la fin août.

En dépit des inquiétudes liées à la recrudescence des cas d’infection à la COVID-19 en raison du variant Delta, WingX estime que c’est plutôt le manque d’appareils disponibles qui pourrait constituer le principal obstacle du marché de l’aviation d’affaires.

Ce contexte a incité Bombardier à relever ses prévisions pour l’exercice en cours. L’entreprise s’attend désormais à livrer 120 avions cette année, alors que sa fourchette antérieure oscillait entre 110 et 120 appareils. Cela devrait lui permettre de générer un chiffre d’affaires de 5,8 milliards US, en hausse de 200 millions par rapport à ce qui avait été précédemment annoncé.

À la Bourse de Toronto, lundi après-midi, l’action de catégorie B de Bombardier cotait à près de 1,91 $, en hausse de 1,5 cent, ou 0,8 %.

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Il s’agit du nombre de jets d’affaires livrés par Bombardier entre janvier et juin. La valeur est estimée à 2,78 milliards US par la General Aviation Manufacturers Association.

 

 

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  • 2 semaines plus tard...

L’investisseur avisé

Goldman Sachs recommande de nouveau Bombardier

Richard Dufour - La Presse

Dans une note envoyée jeudi à ses clients, Noah Poponak suggère dorénavant d’acheter le titre du fabricant montréalais de jets d’affaires. Sa cible de 1,15 $ passe à 2,35 $, un niveau supérieur à la cible moyenne des analystes, qui est de 1,86 $. 

Bombardier est maintenant une entreprise entièrement tournée vers le marché des avions d’affaires, où les fondamentaux apparaissent forts et où un changement structurel positif semble s’opérer avec la crise sanitaire et la forte appréciation de la richesse des individus les plus fortunés depuis deux ans, souligne-t-il. 

M. Poponak prévoit que la demande pour les vols privés continuera de croître. Il croit que le voyage d’agrément a surtout alimenté la demande jusqu’ici et que la reprise des voyages d’affaires pourrait maintenant amener cette demande à un niveau supérieur. 

« La nouvelle équipe de gestionnaires semble en mesure d’améliorer les marges et la génération de flux de trésorerie, et de rétablir l’équilibre au bilan financier », ajoute l’analyste. L’action de Bombardier a pris 7 % jeudi.

https://www.lapresse.ca/affaires/marches/2021-09-26/l-investisseur-avise/goldman-sachs-recommande-de-nouveau-bombardier.php

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  • 7 mois plus tard...

Les finances de Bombardier s’améliorent

 

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

« Nous avons décollé rapidement (en) 2022, soutenus par la bonne performance de l’année dernière et la poursuite des conditions de marché favorables », a reconnu le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, dans un communiqué.

Les finances de Bombardier prennent du mieux alors que la demande pour l’aviation d’affaires ne dérougit pas, ce qui a permis à l’entreprise de réduire sa perte ajustée au premier trimestre en plus de générer des liquidités – un indicateur surveillé de près par les investisseurs.

Publié à 6h58

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-05-05/les-finances-de-bombardier-s-ameliorent.php

Julien Arsenault La Presse

Entre janvier et mars, l’entreprise québécoise a vu son ratio de nouvelles commandes par rapport au nombre de livraisons s’établir à 2,5. Résultat : la valeur du carnet de commandes s’est appréciée de 11 % pour atteindre 13,5 milliards US.

« Nous avons décollé rapidement (en) 2022, soutenus par la bonne performance de l’année dernière et la poursuite des conditions de marché favorables », a reconnu le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, dans un communiqué.

Pour la période de trois mois ayant pris fin le 31 mars dernier, le constructeur de jets d’affaires a généré des flux de trésorerie de 173 millions US. À la même période il y a un an, l’entreprise avait puisé 405 millions US dans ses réserves.

Bombardier a livré 21 appareils au cours du trimestre, dont 12 avions à large cabine – dont les marges sont plus élevées. Malgré tout, ses revenus ont fléchi de 7 %, à 1,2 milliard US.

Abstraction faite des éléments non récurrents, la perte ajustée de l’avionneur s’est chiffrée à 69 millions US, ou 3 cents US par action, par rapport à 173 millions US, ou 7 cents US par action, au premier trimestre l’an dernier.

Les analystes sondés par la firme de données financières tablaient sur un chiffre d’affaires de 1,3 milliard US ainsi qu’une perte ajustée par action de 3 cents US.

En raison du contexte d’incertitude mondial notamment provoqué par l’offensive militaire de la Russie contre l’Ukraine, M. Martel a prévenu que Bombardier se donnait « quelques mois » pour « mesurer l’incidence du contexte mondial actuel » sur son « potentiel de croissance ».

L’entreprise a présenté sa performance trimestrielle avant la tenue de son assemblée annuelle des actionnaires.

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5000

Il y a environ 5000 jets d’affaires construits par Bombardier en service à travers le monde.

Bombardier

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  • 3 semaines plus tard...

Le Global 8000 de Bombardier verra finalement le jour

 

PHOTO DENIS BALIBOUSE, REUTERS

Le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, a présenté le Global 8000 à Genève, en Suisse.

Mis de côté parce que Bombardier s’affairait à achever le jet d’affaires qui est devenu son porte-étendard, le Global 8000 verra finalement le jour, mais avec quelques modifications. L’avionneur québécois affirme qu’il s’agit de l’avion le plus rapide du créneau des appareils à large cabine.

Publié hier à 7h39

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-05-23/le-global-8000-de-bombardier-verra-finalement-le-jour.php

Julien Arsenault La Presse

Présenté lundi au salon européen de l’aviation d’affaires EBACE à Genève, en Suisse, cet avion hyper luxueux devrait entrer en service en 2025 et concurrencera les modèles G700 de Gulfstream et Falcon 10X de Dassault.

Initialement, le Global 8000 devait être plus court que le Global 7500 – l’actuel vaisseau amiral de Bombardier – et offrir une autonomie plus grande. L’intérêt ne semblait toutefois pas au rendez-vous dans le marché, ce qui a incité la multinationale à conserver une cabine plus spacieuse.

« On évaluait un avion qui volait plus loin, mais qui offrait moins d’espace », a souligné un porte-parole de Bombardier, Mark Masluch, à La Presse. « La réponse, c’est que les clients ne voulaient pas de ce compromis. »

Le Global 8000 pourra franchir 8000 milles marins (14 800 kilomètres), soit 500 de plus que son petit frère. Sa vitesse de pointe sera de Mach 0,94 (environ 1151 km/h). L’appareil pourra effectuer des liaisons directes entre des villes comme Singapour et Los Angeles ainsi que Dubaï et Houston. En comparaison, le Global 7500 offre une autonomie de 7700 milles marins (14 260 kilomètres).

C’est essentiellement grâce à l’optimisation des performances du moteur Passport, construit par General Electric, que Bombardier est en mesure d’offrir un avion à large cabine qui peut voler aussi loin. Une fois en service, le Global 8000 prendra la place du Global 7500 dans le portefeuille de Bombardier.

L’appareil présenté lundi coûte 78 millions US, soit 3 millions US de plus que le Global 7500. Il continuera d’être assemblé à Toronto et sa finition intérieure s’effectuera à Montréal.

La demande ne dérougit pas

L’aviation d’affaires a le vent dans les voiles depuis le début de la pandémie. La COVID-19 a incité les ultrariches et les mieux nantis à opter pour le transport aérien afin de se déplacer. Les constructeurs de luxueux jets accumulent les commandes et leurs carnets de commandes débordent.

« Même si des voyants signalent que l’économie [risque de ralentir], l’activité de l’aviation d’affaires continue à se maintenir au-delà des niveaux prépandémiques », souligne la firme d’analyse WingX.

À l’échelle mondiale, depuis le début du mois de mai, l’activité est en hausse de 13 % par rapport à 2019, avant la crise sanitaire. Il n’y a aucun signe de ralentissement à l’horizon, selon WingX. Bombardier a décroché 60 commandes pendant les trois premiers mois de l’année. Son ratio de nouvelles commandes par rapport aux livraisons a atteint 2,5 en date du 31 mars dernier.

L’avionneur a livré un peu plus de 100 Global 7500 depuis l’entrée en service de l’appareil, à la fin de 2018. Les propriétaires de l’avion pourront se procurer une mise à niveau afin d’accroître l’autonomie de leur jet privé.

En savoir plus

5000

Aux quatre coins du monde, il y a plus de 5000 jets d’affaires construits par Bombardier en service.

SOURCE : BOMBARDIER

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  • 3 mois plus tard...
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Bombardier à nouveau en quête de contrats militaires

Sylvain Larocque

Mercredi, 7 septembre 2022 00:00

Vingt ans après la vente de ses activités militaires, Bombardier se réintéresse au secteur de la défense, y voyant des revenus potentiels d’un milliard de dollars américains par an.

• À lire aussi: Bombardier: Éric Martel croit que le Québec doit recevoir plus d’immigrants

«Aujourd’hui, ce n’est qu’une fraction [de nos revenus], nous vendons 3, 4, 5 ou 6 avions [militaires] par année, mais nous entrevoyons que cela pourrait croître significativement pour atteindre, je ne sais pas, peut-être 1 milliard $ US. Et rêvons, cela pourrait être encore plus gros», a déclaré hier le PDG de Bombardier, Éric Martel, lors d’une conférence tenue à Montréal.

Le dirigeant a expliqué qu’avec la miniaturisation de l’équipement électronique, il est de plus en plus facile de transformer des avions d’affaires en appareils de surveillance, de commandement aéroporté ou de télécommunications.

«Les gens s’aperçoivent qu’ils n’ont plus besoin du gros Boeing pour mettre ça [...] et en plus, nos avions peuvent voler plus longtemps», a expliqué M. Martel.

Nouvelle division Défense

En avril, Bombardier a annoncé l’établissement d’une division «Défense» à Wichita, au Kansas. C’est là que l’entreprise convertit des avions d’affaires Challenger et Global en appareils militaires.

«C’est un morceau important dans notre puzzle», a insisté Éric Martel.

«C’est devenu une opportunité qu’on doit saisir, a-t-il ajouté. [...] C’est très prometteur. On a beaucoup de discussions et c’est sûr que les tensions géopolitiques actuelles ont accéléré les choses. Les gens sont intéressés à travailler avec nous.»

M. Martel a noté que depuis février, l’armée américaine utilise un avion Challenger dans la cadre de la guerre en Ukraine. L’appareil, modifié par la firme américaine Leidos, surveille la frontière ouest du pays. 

Pour sa part, le Global de Bombardier sert de plateforme pour deux autres appareils militaires : le Battlefield Airborne Communications Node de l’armée de l’air américaine et le GlobalEye, développé par la firme suédoise Saab.

https://www.journaldemontreal.com/2022/09/07/a-nouveau-en-quete-de-contrats-militaires

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  • 1 année plus tard...
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Un « manque d’intégrité », dénonce Bombardier
Publié le 27 octobre 2023 à 05:00

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

L’Aviation royale canadienne doit remplacer ses CP-140 Aurora.

Remplacement d’avions militaires par Ottawa

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Un « manque d’intégrité » dans la fonction publique fédérale favorise indûment Boeing au détriment de Bombardier, accuse l’avionneur québécois. Son président et chef de la direction, Éric Martel, incite les élus à remettre en question le travail de certains hauts fonctionnaires dans le dossier du remplacement des avions de patrouille maritime.

JULIEN ARSENAULT
La Presse

« On a seulement entendu des excuses à ce jour, affirme M. Martel, en entrevue téléphonique. Je pense que maintenant, le boulot des politiciens, c’est de poser des questions sur l’intégrité du processus. Il y a un manque de transparence. Je vais même dire qu’il manque d’intégrité. »

Téléchargez gratuitement

Boeing semble bien positionnée afin d’obtenir un contrat de gré à gré pour jusqu’à 16 appareils afin de remplacer les CP-140 Aurora vieillissants de l’Aviation royale canadienne (ARC) – un contrat pouvant atteindre 9 milliards. Ce dossier a pris une tournure politique. Depuis des mois, Bombardier, qui s’est associée à l’antenne canadienne de General Dynamics, multiplie les efforts pour convaincre Ottawa d’opter pour un appel d’offres.

La multinationale québécoise souhaite avoir la chance de plaider sa cause.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Éric Martel est président et chef de la direction de Bombardier.

« Je ne demande pas la charité. Si on gagne, on gagne, si on perd, on perd. Il y aura probablement d’autres concurrents et c’est correct. C’est même sain pour les contribuables. »

— Éric Martel, PDG de Bombardier

Une surprise

Bombardier et General Dynamics sont particulièrement échaudées depuis le passage de hauts fonctionnaires fédéraux, le 17 octobre dernier, devant le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires. Devant des élus, le sous-ministre adjoint, approvisionnement et défense, Simon Page, avait justifié le préjugé favorable d’Ottawa envers Boeing en expliquant que l’on suivait la recommandation d’une firme américaine.

Selon ce haut fonctionnaire, Avascent a conclu qu’il n’y avait rien d’autre que le P-8A Poseidon de Boeing pour remplacer les vieux CP-140. C’était la première fois que l’avionneur québécois et son partenaire entendaient parler du mandat d’Avascent. Ils affirment ne jamais avoir eu l’occasion de plaider leur cause auprès de cette firme.

« C’est inexplicable que des bureaucrates puissent faire une recommandation sans n’avoir posé aucune question à l’industrie, déplore M. Martel. C’est inacceptable. J’ai demandé aux politiciens : “Est-ce que la décision a été prise ?” Ils me disent non, mais clairement, j’entends les hauts fonctionnaires en train de vendre le P-8. Ça devient embêtant. »

Le président de Bombardier et le vice-président et directeur général de General Dynamics Mission Systems-Canada, Joel Houde, ont exprimé leurs doléances dans une lettre datée du 23 octobre dernier envoyée au ministre fédéral des Services publics et de l’Approvisionnement, Jean-Yves Duclos.

Dans cette missive, que La Presse a pu consulter, ils remettent également en question l’intégrité du processus en soulignant que le travail des hauts fonctionnaires « présente les signes d’une tentative délibérée visant à orchestrer un résultat particulier sans analyse appropriée ni vérification raisonnable de la part d’experts ».

Bombardier et son partenaire attendent toujours des explications de M. Duclos.

Dans une déclaration envoyée par courriel, jeudi, le cabinet du ministre a indiqué que les « discussions au sujet du remplacement de la flotte des avions de surveillance militaires » se poursuivaient et qu’« aucune décision définitive » n’avait été prise.

Le dossier des avions de patrouille maritime s’était brièvement invité aux Communes, mercredi, pendant la période des questions. À deux reprises, le député bloquiste Simon-Pierre Savard-Tremblay avait demandé au ministre si un appel d’offres serait lancé. M. Duclos n’a pas répondu, soulignant plutôt l’importance de l’industrie aéronautique au pays.

Deux versions

Le ministère de la Défense estime que l’appareil de Boeing, qui s’apparente à la famille d’avions commerciaux 737, est le seul à pouvoir répondre aux exigences canadiennes.

Bombardier souhaite proposer une version militarisée de son jet privé Global 6500. Assemblé en Ontario, l’avion serait équipé des systèmes et capteurs conçus par General Dynamics. Le hic : l’appareil n’existe pas encore et doit être considérablement modifié afin de pouvoir transporter et larguer des torpilles, contrairement au P-8A construit par l’avionneur américain. Il est aussi plus petit.

PHOTO TIRÉE DU SITE DE BOMBARDIER

Bombardier veut proposer une version militarisée de son jet d’affaires Global 6500.

Le Poseidon est déjà en service chez les « Five Eyes », une alliance de services de renseignement dont fait partie le Canada. Cependant, l’appareil a connu des ratés en ce qui a trait à son taux de disponibilité ces dernières années. Faute de nouvelles commandes, Boeing pourrait aussi cesser d’assembler le P-8A après 2025. Pendant ce temps, « trois ou quatre pays » s’intéressent à l’avion de patrouille imaginé par Bombardier, avance M. Martel.

« Je ne peux pas dire qui », a-t-il répondu, interrogé sur l’identité des pays en question.

« C’est public que [la Corée du Sud] a des problèmes avec leurs appareils et qu’elle ne pense pas prendre d’autres P-8 pour les remplacer par autre chose. Je vous laisse deviner quelle est l’autre chose qu’ils considèrent. »

— Éric Martel, PDG de Bombardier

Le gouvernement Trudeau devra trancher rapidement entre un contrat de gré à gré ou un appel d’offres. Le 27 juin dernier, le gouvernement américain avait autorisé la vente de P-8A au Canada pour 5,9 milliards US. Selon les informations disponibles sur le site du département américain de la Défense, ces modalités sont généralement en vigueur pour 85 jours ouvrables. Jeudi, on en était au 86e jour depuis l’annonce de Washington.

L’HISTOIRE JUSQU’ICI

Juin 2022

Boeing confirme son intérêt pour le remplacement des CP-140.

Décembre 2022

Bombardier se manifeste à son tour.

Mars 2023

Ottawa demande un prix pour 16 P-8A.

Mai 2023

Bombardier s’allie avec General Dynamics pour convaincre Ottawa.

Juin 2023

Washington approuve une possible vente de Poseidon au Canada.

EN SAVOIR PLUS

2030
Début attendu des livraisons des nouveaux avions de surveillance militaire. C’est aussi l’année où les CP-140 Aurora doivent commencer à être mis au rancart.
SOURCE : GOUVERNEMENT DU CANADA

https://apple.news/AG40rgF7qTTic1OvZe3aLGw

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Bombardier au troisième trimestre | Une demande qui se maintient et des résultats qui dépassent les attentes

Julien Arsenault La Presse

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PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE, ARCHIVES LA PRESSE

Malgré une perte nette de 37 millions US, ou 47 cents US par action, Bombardier a vu ses revenus croître de 28 %, à 1,9 milliard US.

Bombardier a livré davantage de jets privés au troisième trimestre, mais doit appuyer sur l’accélérateur d’ici la fin de l’année pour atteindre sa cible d’au moins 138 appareils. La cadence devrait même augmenter en 2024, laisse entendre l’avionneur québécois.

La multinationale a dépassé les attentes des analystes pendant les mois de juillet, août et septembre, où elle a également été capable de décrocher suffisamment de commandes pour maintenir son carnet au niveau des derniers trimestres.

Malgré une perte nette de 37 millions US, ou 47 cents US par action, Bombardier a vu ses revenus croître de 28 %, à 1,9 milliard US. L’entreprise a remis 31 avions des familles Challenger et Global à des clients, soit six de plus par rapport à la même période il y a un an. Il faudra livrer 56 avions d’affaires au quatrième trimestre pour atteindre son objectif.

« Nous sommes en bonne voie d’atteindre nos objectifs pour 2023 et de hausser davantage à l’avenir notre nombre de livraisons », a souligné le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, dans un communiqué, sans offrir de cible.

L’avionneur a affiché un ratio de nouvelles commandes par rapport au nombre de livraisons de 1,1. Cela a permis à son carnet de commandes de demeurer relativement stable, à environ 15 milliards US.

Abstraction faite des éléments non récurrents, Bombardier a affiché un profit ajusté de 80 millions US, ou 73 cents US par action. Cette performance trimestrielle a surpassé les attentes des analystes sondés par la firme de données Refinitiv, qui anticipaient un chiffre d’affaires de 1,8 milliard US ainsi qu’un bénéfice ajusté par action de 46 cents US.

« Quand nous avons remodelé Bombardier, nous voulions bâtir une entreprise résiliente générant de bons résultats sur les marchés, a souligné M. Martel. Aujourd’hui, nos résultats démontrent que nous y sommes arrivés. »

Malgré les craintes de récession, l’aviation d’affaires, un secteur généralement vulnérable aux aléas de l’économie, semble garder le cap. En octobre, le niveau d’activité était légèrement supérieur à celui observé en 2022 et 17 % plus élevé par rapport au niveau d’avant la pandémie.

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