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Pont Samuel-De Champlain


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https://www.newswire.ca/fr/news-releases/atteinte-dun-important-jalon-dans-les-travaux-de-construction-du-pont-samuel-de-champlain-703123011.html

Atteinte d'un important jalon dans les travaux de construction du pont Samuel-De Champlain English


SOURCE

Infrastructure Canada

09:21 ET

 


Le ministre Champagne annonce le nouveau nom du pont et visite le chantier

MONTRÉAL, le 19 déc. 2018 /CNW/ - Les infrastructures de transport efficaces et durables sont essentielles pour bâtir des collectivités fortes et inclusives. Ces projets améliorent la qualité de vie des Canadiens en réduisant la durée des déplacements et en appuyant la création de bons emplois pour la classe moyenne et ceux qui travaillent fort pour en faire partie.

 

Aujourd'hui, l'honorable François-Philippe Champagne, ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, a visité le chantier du pont Samuel-De Champlain, qui porte depuis peu ce nouveau nom et qui est l'un des plus vastes projets d'infrastructure en Amérique du Nord. Il a profité de l'occasion pour remercier les travailleurs qui ont atteint une importante étape des travaux de construction dans le cadre de ce projet d'envergure. Maintenant les derniers segments en place, la structure du pont est pratiquement terminée et couvre la totalité des 3,4 kilomètres entre la Rive-Sud et Montréal.

Le ministre a également profité de l'occasion pour annoncer que cette structure de calibre mondial portera le nom de pont Samuel-De Champlain. Cette nouvelle appellation suit l'exemple des autres ponts à Montréal, qui portent le nom complet des personnages historiques qu'ils honorent. Samuel‑De Champlain est une importante figure historique du Canada, du Québec et de la région de Montréal; ses activités d'exploration et de cartographie ont été essentielles à l'édification du Canada. Cette décision fait suite à des consultations menées plus tôt cette année auprès des intervenants et du public.

Le ministre Champagne a également souligné l'achèvement récent, par la société Les Ponts Jacques‑Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI), de la mise en œuvre de toutes les mesures prévues dans le plan de renforcement visant à assurer un service sécuritaire et ininterrompu sur le pont Champlain actuel jusqu'à l'ouverture à la circulation du pont Samuel-De Champlain.  

Le pont Samuel-De Champlain assurera des déplacements quotidiens continus, sécuritaires et efficaces aux navetteurs et aux touristes, en plus de favoriser des échanges commerciaux internationaux de l'ordre de plusieurs millions de dollars. Cet investissement fédéral dans les infrastructures permet de mettre en place un passage moderne et durable entre Montréal et la Rive-Sud. Avec une durée de vie prévue de 125 ans, le nouveau pont et le corridor routier connexe créent des milliers d'emplois bien rémunérés qui favorisent la croissance de la classe moyenne et la création de nouveaux débouchés économiques.

Citation

« C'est un privilège de marcher avec des travailleurs fiers et dévoués sur le tablier du pont qui établira bientôt un nouveau lien entre Montréal et la Rive-Sud. Cette étape charnière du projet confirme que nous nous dirigeons vers une ouverture à la circulation au plus tard en juin 2019. La construction du nouveau pont Samuel-De Champlain constitue l'un des plus grands chantiers en Amérique du Nord et l'un des plus modernes sur le plan du génie et de l'intégration urbaine. »

L'honorable François-Philippe Champagne, ministre de l'Infrastructure et des Collectivités

Faits en bref 

  • Le pont Samuel-De Champlain sera ouvert à la circulation au plus tard le 30 juin 2019, sans que ne soient faits des compromis sur la santé et la sécurité des travailleurs ni sur la qualité des travaux, et tout en assurant une saine gestion des fonds publics et en respectant les modalités du contrat.
  • Samuel-De Champlain est un explorateur et cartographe d'origine française qui a voyagé pour la première fois au Canada en 1603. Jusqu'à sa mort en 1635, c'était une figure clé de la fondation de la Nouvelle-France.
  • Après sa première visite au Canada, il a publié l'une des premières cartes connues du fleuve Saint‑Laurent ainsi qu'un récit de son voyage. Il est également reconnu pour avoir fondé la Ville de Québec, en 1608.
  • Le pont Champlain actuel est sécuritaire, et il est surveillé étroitement en temps réel. La société Les Ponts Jacques-Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI) gère le pont avec vigilance pour en assurer la sécurité grâce à la mise en œuvre de mesures de renforcement, à des inspections régulières et à une surveillance continue.

Liens connexes

Pour en savoir plus sur le projet du nouveau pont Champlain : http://www.infrastructure.gc.ca/nbsl-npsl/index-fra.html et http://www.nouveauchamplain.ca/

Pour en savoir plus sur la construction de la partie à haubans du pont : http://www.nouveauchamplain.ca/2018/11/le-pont-a-haubans-lelement-signature-du-nouveau-pont/

Conclusion de la consultation auprès des intervenants et du public canadien sur le choix du nom du nouveau pont http://www.infrastructure.gc.ca/nbsl-npsl/name-nom-eng.html

Twitter : @INFC_fra 
Site Web : Infrastructure Canada

SOURCE Infrastructure Canada

rt.gif?NewsItemId=C1420&Transmission_Id=

Renseignements : Ann-Clara Vaillancourt, Attachée de presse, Cabinet du ministre des Infrastructures et des Collectivités, Tél. : 613-697-3778; Infrastructure Canada, 613-960-9251, Sans frais : 1-877-250-7154, Courriel : media@infc.gc.ca

Liens Connexes

http://www.infrastructure.gc.ca/

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Il faudrait écrire le nom comme il faut dans le titre du fil, soit avec un d minuscule et un trait d'union aussi entre "de" et "Champlain". À mon avis, il est mal écrit dans La Presse, mais écrit correctement dans le JdM.

Modifié par jerry
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7 minutes ago, jerry said:

Il faudrait écrire le nom comme il faut dans le titre du fil, soit avec un d minuscule et un trait d'union aussi entre "de" et "Champlain".

C'est écrit ceci partout dans le communique. Semble qu'on ne sépare pas De Champlain.

Quote

Le ministre a également profité de l'occasion pour annoncer que cette structure de calibre mondial portera le nom de pont Samuel-De Champlain

 

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L’été dernier, j’écrivais qu’il était illogique que le futur pont garde le même nom et qu’on devrait saisir l’occasion pour le rebaptiser et réparer une erreur linguistique. Cela me valut une volée de bois vert (« Je dis Pont Jacques-Cartier car il s'appelle Pont Jacques-Cartier. Je dis boulevard Robert-Bourassa car il s'appelle boulevard Robert-Bourassa. Je dis Pont Champlain car il s'appelle Pont Champlain. Y'en a vraiment qui cherchent les bibittes partout. »). Je suis content ce matin de voir que je ne suis pas quelqu’un qui cherche des bibittes partout. Et que mon argument n’avait rien de farfelu. C’est fou comme le bon sens met parfois beaucoup de temps à prévaloir.

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https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201812/18/01-5208553-nouveau-pont-champlain-le-defi-de-relier-les-deux-rives.php

EXCLUSIF

Publié le 19 décembre 2018 à 05h00 | Mis à jour à 10h32

 

Nouveau pont Champlain: le défi de relier les deux rives

TRISTAN PÉLOQUIN, MARTIN TREMBLAY
La Presse

 

L'écart est somme toute minime. Depuis l'installation des deux dernières poutres-caissons complétant la structure du pont Samuel-De Champlain, il ne reste plus que 60 centimètres de vide à combler pour relier définitivement les deux rives. Description d'une étape cruciale, où tout le génie de l'ouvrage se met en oeuvre.

Installation des dernières poutres-caissons

 

L'étape était hautement symbolique et les ouvriers, fébriles. Le dernier segment séparant la partie Rive-Sud et la partie montréalaise de l'ouvrage a été installé dans le froid mordant et humide des nuits du début du mois de décembre. Avec une précision d'orfèvre, un grutier est venu déposer les derniers morceaux au-dessus de la voie maritime. La série d'opérations délicates laissait peu de marge d'erreur. Aussitôt les poutres (dont certaines pèsent plus d'une centaine de tonnes métriques) mises en place, une petite armée de monteurs d'acier s'est affairée à les boulonner. « Toutes les grosses pièces du pont sont maintenant là ! », se félicite l'ingénieur Daniel Genest, directeur de la coordination au consortium Signature sur le Saint-Laurent (SSL). « On a fait plus de 1000 levages, dont certains étaient si complexes qu'ils devaient préalablement être approuvés par un ingénieur. Nous n'avons eu aucun incident majeur. Il faut célébrer le fait qu'on ait complété autant de levages en toute sécurité », dit-il.

 

En attendant la jonction finale

Même si les dernières pièces sont en place et que « la structure est stable », selon M. Genest, il faudra attendre encore quelques semaines avant que la jonction finale du pont soit terminée. À l'endroit où doit se faire l'épissure, la partie montréalaise de la structure arrive pour l'instant 60 centimètres plus bas que celle qui se situe du côté Rive-Sud. « Ce différentiel est tout à fait normal et il était prévu dans les plans », assure M. Genest. C'est en grande partie le poids du tablier et de la structure qui provoque cet « affaissement » à l'extrémité du côté montréalais. Comme un accordeur de piano qui ajuste l'instrument à la perfection, les ouvriers ont commencé à tendre les haubans du pont pour faire remonter la section plus basse.

 

« Les calculs sont modélisés en direct à partir du bureau de San Francisco. Les arpenteurs surveillent en permanence l'évolution. Nous sommes confiants que nous allons passer de 60 à 15 centimètres avec ces réglages, et peut-être même moins », explique l'ingénieur. Une fois au niveau, les deux parties auront encore quelques centimètres d'écart horizontal. D'épaisses plaques d'acier seront alors boulonnées entre les deux sections pour créer une épissure permanente. Cette opération se fera après le congé des Fêtes. « Ça va venir barrer le pont. Quand tu connectes cette dernière partie, toutes les sections deviennent interreliées, ça va se mettre à bouger », explique M. Genest.

Au-dessus d'une « autoroute à navires »

Se déroulant au-dessus de la Voie maritime du Saint-Laurent, ces dernières étapes sont parmi les plus complexes du projet. Non seulement le pylône principal de 170 mètres et les haubans devaient déjà être en place pour soutenir la partie suspendue du pont, mais le travail devait se faire avec une circulation maritime ininterrompue sous la structure. La Voie maritime est « une véritable autoroute à navires. Ce n'était donc pas possible de lever plusieurs des pièces à partir d'une barge, ce qui aurait obstrué le chemin pour les bateaux », explique M. Genest. Cette situation a provoqué bien des maux de tête aux ingénieurs qui, pour respecter l'échéancier, ont décidé de faire construire un pylône temporaire face au pylône principal, ce qui leur a permis d'installer plusieurs voussoirs (des pièces massives de 60 mètres de large sur 12 de long) à partir de la Rive-Sud. « On a pu travailler simultanément sur deux fronts, illustre M. Genest. Ça montre l'agilité intellectuelle qu'il fallait avoir pour y arriver. » Grâce à une communication constante avec le Centre de contrôle de la Voie maritime, les travailleurs savaient environ 70 heures à l'avance quelles seraient leurs fenêtres de travail pour effectuer ces travaux.

Ouvert à la circulation en juin

Une fois la jonction terminée, il restera encore quatre paires de haubans à fixer, ainsi qu'une soixantaine de dalles de béton à installer sur le pont, ce qui devrait être terminé à la fin de février. L'asphaltage attendra au printemps, à cause de la température. L'ouverture officielle du pont, avec le début de la circulation automobile, ira probablement au mois de juin. Mais déjà, l'intensité des travaux devrait diminuer, affirme M. Genest. « Le nombre d'ouvriers devrait passer de 1600 à environ 700 après les Fêtes, explique-t-il. Nous sommes en phase de réduction. Mon oeil d'ingénieur voit surtout tout ce qu'il reste encore à faire, mais symboliquement, c'est vrai que nous avons franchi une étape importante », estime-t-il.

***

IL S'APPELLERA « SAMUEL-DE CHAMPLAIN » 

Son baptême officiel aura lieu « au plus tard en juin 2019 », mais son nom, lui, est déjà bien arrêté : le nouveau pont s'appellera « Samuel-De Champlain », a confirmé à La Presse le ministre fédéral des Infrastructures et des Collectivités, François-Philippe Champagne.

L'ajout du prénom du fondateur de la ville de Québec au nom de la structure découle d'une grande consultation publique organisée par Ottawa en septembre dernier.

« Ça représente le désir des Québécois et Québécoises. Ça marque une distinction entre l'ancien et le nouveau pont. Et ça fait une belle démarcation, et ça rend les lettres de noblesse à quelqu'un qui a marqué l'histoire du Québec et du Canada », a affirmé le ministre Champagne, quelques minutes avant de se rendre lui-même sur le chantier pour y saluer les travailleurs.

Vers le raccordement final

Encore loin d'être terminé, le nouveau pont devait à l'origine être livré au plus tard en décembre 2018 et coûter environ 2,2 milliards. Or, les retards, provoqués par plusieurs imprévus, dont une grève des grutiers l'été dernier, ont forcé une révision de l'échéancier.

Le raccordement final (voir autre texte) sera fait au retour des vacances des Fêtes. Les travaux d'asphaltage et d'imperméabilisation devront quant à eux attendre au printemps à cause du froid. 

« Je veux montrer aux Montréalais et Montréalaises que l'achèvement substantiel de la structure est complété, insiste cependant le ministre. Les côtés nord et sud se rejoignent. »

- François-Philippe Champagne, ministre fédéral des Infrastructures et des Collectivités

« On s'était engagés à ce que cette partie soit terminée au plus tard le 21 décembre 2018. Et même s'il y a des éléments d'imperméabilisation et de pavage à finir, je pense que les gens sont d'accord pour qu'on prenne le temps de faire les choses comme il faut », dit le ministre.

L'impact des retards

Jusqu'à maintenant, Ottawa a toujours refusé de chiffrer l'impact des retards, qui ont forcé l'adoption d'un rythme accéléré de travail et l'embauche de quelque 400 ouvriers supplémentaires. Le contrat prévoit des amendes de 100 000 $ par jour pour les quatre premiers jours de retard, puis de 400 000 $ pour les jours suivants, jusqu'à concurrence de 150 millions.

« S'il y a des retards, il y a des conséquences. C'est pour ça qu'on a présentement des discussions commerciales avec le constructeur », lance M. Champagne. 

« Je suis le défenseur des deniers publics, on va s'assurer que les termes du contrat sont respectés, mais dans l'ensemble, quand on considère qu'il a fallu 1600 travailleurs, quand on regarde la nature du design, les conditions climatiques dans lesquelles ça se déroule, on peut s'en féliciter. »

- François-Philippe Champagne, ministre fédéral des Infrastructures et des Collectivités

« Ma démarche aujourd'hui, c'est aussi de dire merci aux travailleurs. C'est un ouvrage iconique, qui plaît à l'oeil et qui amène le meilleur des technologies chez nous. Pour ces travailleurs et travailleuses, c'est une grande source de fierté. Ils ont été présents jour et nuit, beau temps, mauvais temps. Et quand je regarde ce qu'on a réussi avec le génie québécois et les ouvriers, je pense qu'on peut se donner une tape dans le dos », répète le ministre. 

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il y a 35 minutes, IluvMTL a dit :

C'est écrit ceci partout dans le communique. Semble qu'on ne sépare pas De Champlain.

 

Quelques exemples sur le site de l'OQLF :
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=1298
Les noms et les adjectifs qui composent le spécifique, eux, prennent la majuscule. Les parties d’un spécifique qui comporte plus d’un élément sont liées par un trait d’union, exception faite de la particule patronymique et du patronyme (nom de famille) lui-même ainsi que des éléments d’un spécifique de langue anglaise, autre qu’un nom de personne, qui ne comporte pas de trait d’union.

 Exemples :

  • le cégep André-Laurendeau
  • le collège Saint-Charles-Garnier
  • l’école Calixa-Lavallée
  • l’école Saint-Gabriel
  • l’école Jean-De Brébeuf
  • l’école John-F.-Kennedy
  • l’école Twin Oaks


http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=1295
le centre Marcel-De La Sablonnière

Selon la Toponymie du Québec, on ne met pas de trait d'union après le « de » s'il fait parti du nom propre : http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/normes-procedures/regles-ecriture/utilisation-trait-union.html
« Les articles (le, la, l’, les, du, des) et les particules de liaison (à, de) placés en tête du spécifique ne sont pas suivis d’un trait d’union.  »

Donc, le communiqué est correct en écrivant pont Samuel-De Champlain

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