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Pont Samuel-De Champlain


mtlurb

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Le 2018-12-12 à 20:57, Pylône a dit :

On voit un portique d'indication des voies sur la photo. Avec quatre voies bien entendu.

Oui j'ai hâte de voir ça. Les indicateurs de voies sont disposé également. Y'at-il encore des accotement des 2 cotés ?

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16 minutes ago, Miska said:

Oui j'ai hâte de voir ça. Les indicateurs de voies sont disposé également. Y'at-il encore des accotement des 2 cotés ?

Jusqu'à la fin de la construction du REM, les autobus auront le droit "exclusif" d'entreprendre les voies d'accotement dans chaque direction.

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Le nom du nouveau pont Champlain maintenant connu

Le nouveau pont Champlain portera finalement le nom «Samuel-de-Champlain», a appris TVA Nouvelles en primeur.   

Le ministre fédéral de l’Infrastructure, François-Philippe Champagne, doit en faire l’annonce officiellement ce mercredi matin.   

M. Champagne s’est d’ailleurs rendu sur le chantier, mardi, pour féliciter les ouvriers pour leur travail sur l’imposante structure qui relie Montréal à la Rive-Sud.   

«Les héros de l’histoire, c’est vous autres là-dedans, leur a-t-il lancé. Moi, je vous lève mon chapeau! Je vous dis merci pour tout ce que vous avez fait, les gars et les filles!»   

La construction du pont qui enjambe le fleuve Saint-Laurent est maintenant complétée et il est désormais possible de marcher d’une rive à l’autre sur la structure.

Des travaux d’asphaltage et d’étanchéité devront toutefois être réalisés avant de permettre aux véhicules de l’utiliser. Or, ces tâches ne seront pas réalisées cet hiver, puisqu’elles ne peuvent être exécutées par temps froid. L’inauguration du pont Samuel-de-Champlain devrait avoir lieu d’ici la fin du mois de juin.   

Son ouverture officielle se fera donc avec quelques mois de retard, puisque l’échéancier initial prévoyait une mise en service avant le 31 décembre 2018.    

Le ministre François-Philippe Champagne a déjà fait savoir qu’il y aura des conséquences pour le consortium Signature sur le Saint-Laurent (SSL), qui n’a pas livré le pont à la date prévue. Le montant total des amendes n’est pas encore connu. Selon le contrat initial, SSL risquait une amende de 100 000 $ par jour pour la première semaine de retard et de 400 000 $ pour chaque journée additionnelle.   

Le coût total du chantier de ce nouveau pont est évalué à 4 milliards de dollars.

https://www.journaldemontreal.com/2018/12/18/le-nom-du-nouveau-pont-champlain-maintenant-connu

Modifié par Normand Hamel
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NOUVEAU PONT CHAMPLAIN
LE DÉFI DE RELIER LES DEUX RIVES

L’écart est somme toute minime.  Depuis l’installation des deux dernières poutres-caissons complétant la structure  du pont Samuel-De Champlain, il ne reste plus que 60 centimètres de vide à combler pour relier définitivement les deux rives. Description d’une étape cruciale, où tout  le génie de l’ouvrage se met en œuvre. 
TRISTAN PÉLOQUIN ET MARTIN TREMBLAY
LA PRESSE
INSTALLATION  DES DERNIÈRES POUTRES-CAISSONS
L’étape était hautement symbolique et les ouvriers, fébriles. Le dernier segment séparant la partie Rive-Sud et la partie montréalaise de l’ouvrage a été installé dans le froid mordant et humide des nuits du début du mois de décembre. Avec une précision d’orfèvre, un grutier est venu déposer les derniers morceaux au-dessus de la Voie maritime. La série d’opérations délicates laissait peu de marge d’erreur. Aussitôt les poutres (dont certaines pèsent plus d’une centaine de tonnes métriques) mises en place, une petite armée de monteurs d’acier s’est affairée à les boulonner. « Toutes les grosses pièces du pont sont maintenant là ! », se félicite l’ingénieur Daniel Genest, directeur de la coordination au consortium Signature sur le Saint-Laurent (SSL). « On a fait plus de 1000 levages, dont certains étaient si complexes qu’ils devaient préalablement être approuvés par un ingénieur. Nous n’avons eu aucun incident majeur. Il faut célébrer le fait qu’on ait complété autant de levages en toute sécurité », dit-il.
EN ATTENDANT  LA JONCTION FINALE
Même si les dernières pièces sont en place et que « la structure est stable », selon M. Genest, il faudra attendre encore quelques semaines avant que la jonction finale du pont soit terminée. À l’endroit où doit se faire l’épissure, la partie montréalaise de la structure arrive pour l’instant 60 centimètres plus bas que celle qui se situe du côté Rive-Sud. « Ce différentiel est tout à fait normal et il était prévu dans les plans », assure M. Genest. C’est en grande partie le poids du tablier et de la structure qui provoque cet « affaissement » à l’extrémité du côté montréalais. Comme un accordeur de piano qui ajuste l’instrument à la perfection, les ouvriers ont commencé à tendre les haubans du pont pour faire remonter la section plus basse. 
« Les calculs sont modélisés en direct à partir du bureau de San Francisco (où se trouve la firme d’ingénierie T.Y. Lin, responsable du design du pont au sein du consortium). Les arpenteurs surveillent en permanence l’évolution. Nous sommes confiants que nous allons passer de 60 à 15 centimètres avec ces réglages, et peut-être même moins », explique l’ingénieur. Une fois au niveau, les deux parties auront encore quelques centimètres d’écart horizontal. D’épaisses plaques d’acier seront alors boulonnées entre les deux sections pour créer une épissure permanente. Cette opération se fera après le congé des Fêtes. « Ça va venir barrer le pont. Quand tu connectes cette dernière partie, toutes les sections deviennent interreliées, ça va se mettre à bouger », explique M. Genest.
AU-DESSUS  D’UNE « AUTOROUTE  À NAVIRES »
Se déroulant au-dessus de la Voie maritime du Saint-Laurent, ces dernières étapes sont parmi les plus complexes du projet. Non seulement le pylône principal de 170 mètres et les haubans devaient-ils déjà être en place pour soutenir la partie suspendue du pont, mais encore le travail devait se faire avec une circulation maritime ininterrompue sous la structure. La Voie maritime est « une véritable autoroute à navires. Ce n’était donc pas possible de lever plusieurs des pièces à partir d’une barge, ce qui aurait obstrué le chemin pour les bateaux », explique M. Genest. Cette situation a provoqué bien des maux de tête aux ingénieurs qui, pour respecter l’échéancier, ont décidé de faire construire un pylône temporaire face au pylône principal, ce qui leur a permis d’installer plusieurs voussoirs (des pièces massives de 60 mètres de large sur 12 de long) à partir de la Rive-Sud. « On a pu travailler simultanément sur deux fronts, illustre M. Genest. Ça montre l’agilité intellectuelle qu’il fallait avoir pour y arriver. » Grâce à une communication constante avec le Centre de contrôle de la Voie maritime, les travailleurs savaient environ 70 heures à l’avance quelles seraient leurs fenêtres de travail pour effectuer ces travaux.
OUVERT À LA CIRCULATION EN JUIN
Une fois la jonction terminée, il restera encore quatre paires de haubans à fixer, ainsi qu’une soixantaine de dalles de béton à installer sur le pont, ce qui devrait être terminé à la fin de février. L’asphaltage attendra au printemps, à cause de la température. L’ouverture officielle du pont, avec le début  de la circulation automobile, ira probablement au mois de juin. Mais déjà, l’intensité des travaux devrait diminuer, affirme M. Genest. « Le nombre d’ouvriers devrait passer de 1600 à environ 700 après les Fêtes, explique-t-il. Nous sommes en phase de réduction. Mon œil d’ingénieur voit surtout tout ce qu’il reste encore à faire, mais symboliquement, c’est vrai que nous avons franchi une étape importante », estime-t-il.

ACTUALITÉS
IL S’APPELLERA « SAMUEL-DE CHAMPLAIN » 


TRISTAN PÉLOQUIN
LA PRESSE
Son baptême officiel aura lieu « au plus tard en juin 2019 », mais son nom, lui, est déjà bien arrêté : le nouveau pont s’appellera « Samuel-De Champlain », a confirmé à La Presse le ministre fédéral des Infrastructures et des Collectivités, François-Philippe Champagne.
L’ajout du prénom du fondateur de la ville de Québec au nom de la structure découle d’une grande consultation publique organisée par Ottawa en septembre dernier.
« Ça représente le désir des Québécois et Québécoises. Ça marque une distinction entre l’ancien et le nouveau pont. Et ça fait une belle démarcation, et ça rend les lettres de noblesse à quelqu’un qui a marqué l’histoire du Québec et du Canada », a affirmé le ministre Champagne, quelques minutes avant de se rendre lui-même sur le chantier pour y saluer les travailleurs.
VERS LE RACCORDEMENT FINAL
Encore loin d’être terminé, le nouveau pont devait à l’origine être livré au plus tard en décembre 2018 et coûter environ 2,2 milliards. Or, les retards, provoqués par plusieurs imprévus, dont une grève des grutiers l’été dernier, ont forcé une révision de l’échéancier.
Le raccordement final (voir autre texte) sera fait au retour des vacances des Fêtes. Les travaux d’asphaltage et d’imperméabilisation devront quant à eux attendre au printemps à cause du froid. 
« Je veux montrer aux Montréalais et Montréalaises que l’achèvement substantiel de la structure est complété. Les côtés nord et sud se rejoignent. »
— François-Philippe Champagne, ministre fédéral des Infrastructures et des Collectivités
« On s’était engagés à ce que cette partie soit terminée au plus tard le 21 décembre 2018. Et même s’il y a des éléments d’imperméabilisation et de pavage à finir, je pense que les gens sont d’accord pour qu’on prenne le temps de faire les choses comme il faut », dit le ministre.
L’IMPACT DES RETARDS
Jusqu’à maintenant, Ottawa a toujours refusé de chiffrer l’impact des retards, qui ont forcé l’adoption d’un rythme accéléré de travail et l’embauche de quelque 400 ouvriers supplémentaires. Le contrat prévoit des amendes de 100 000 $ par jour pour les quatre premiers jours de retard, puis de 400 000 $ pour les jours suivants, jusqu’à concurrence de 150 millions.
« S’il y a des retards, il y a des conséquences. C’est pour ça qu’on a présentement des discussions commerciales avec le constructeur », lance M. Champagne. 
« Je suis le défenseur des deniers publics, on va s’assurer que les termes du contrat sont respectés, mais dans l’ensemble, quand  on considère qu’il a fallu 1600 travailleurs, quand on regarde la nature du design,  les conditions climatiques  dans lesquelles ça se déroule, on peut s’en féliciter. »
— François-Philippe Champagne
« Ma démarche aujourd’hui, c’est aussi de dire merci aux travailleurs. C’est un ouvrage iconique, qui plaît à l’œil et qui amène le meilleur des technologies chez nous. Pour ces travailleurs et travailleuses, c’est une grande source de fierté. Ils ont été présents jour et nuit, beau temps, mauvais temps. Et quand je regarde ce qu’on a réussi avec le génie québécois et les ouvriers, je pense qu’on peut se donner une tape dans le dos », répète le ministre. 

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