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1 hour ago, danny12345 said:

C'est nouveau pour moi que ce SRB serait à capacité jour un.  Tu peux partager des sources? merci

Les prévisions d'achalandage de l'ARTM sont estimées à environ 40 000 usagers par jour. Certaines sources parlent de 70 000 par jour. Souvent, rendu à ces niveaux d'achalandage on commence à considérer l'implantation d'un mode de transport plus lourd.

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38 minutes ago, paulwillyjean said:

Les prévisions d'achalandage de l'ARTM sont estimées à environ 40 000 usagers par jour. Certaines sources parlent de 70 000 par jour. Souvent, rendu à ces niveaux d'achalandage on commence à considérer l'implantation d'un mode de transport plus lourd.

C'est parce qu'un mode plus lourd pourrait être viable que le mode intermédiaire (SRB) sera à capacité.

De plus ces 40000 usagers proviendront de plusieurs circuits de bus EXO+STL+STM, certains provenant d'aussi loin que la rive-nord.  Jamais on n'aurait pu construire un mode lourd (SRL? métro) qui aurait pu drainer autant de territoire.  

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C'est pas juste une question de viabilité rendu là, s'en est vraiment une de capacité et de challenge d'opération. Il me semble de mémoire avoir déjà entendu l'AMT/etc. avouer que ça serait plein très rapidement parce que le projet avait trop tardé, mais c'était possiblement un expert quelconque en entrevue, remarque.

Si on fait un calcul rapide, avec un autobus articulé standard (112 passagers de capacité) chaque 5 minutes dans chaque direction pendant 20 heures par jour, on arrive à 53 760 passagers par jours. À ma connaissance, les stations ne sont pas conçues pour accueillir des bi-articulés. On comprends que les autobus vont passer un peu plus fréquemment en pointe (même si c'est difficile d'opérer avec fiabilité des bus à si petit intervalle) et que les bus seront plus remplis que leur capacité, mais je pense qu'on peut quand même convenir qu'il sera difficile d'en transporter beaucoup plus que 50 000 par jour. Et en pointe, ça va être probablement vraiment très inconfortable.

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Il y a eu cet article du Devoir paru en 2018:

Trop peu, trop tard pour les bus rapides sur Pie-IX?

 

Après avoir été sur la table pendant près d’une décennie, les travaux du projet de SRB Pie-IX débuteront finalement cet automne. Mais dix ans plus tard, s’agit-il encore du bon mode de transport ?

En optant pour un système rapide par bus (SRB) plutôt qu’un tramway sur le boulevard Pie-IX, la Ville de Montréal choisit un mode qui peinera à répondre aux besoins en transport collectif dans ce secteur de la ville, et ce, dès ses premières semaines d’activité. Plus encore, le projet a de bonnes chances, à terme, de nous coûter plus cher en frais d’exploitation, selon les experts interrogés par Le Devoir.

« C’est une occasion manquée pour Montréal, laisse tomber avec un soupir rageur Luc Gagnon, consultant en énergie, transport et changement climatique. Plus que ça, c’est trop peu, trop tard parce que, si on se fie à ce qui se fait ailleurs présentement et aux prédictions d’achalandage, ça risque de devenir rapidement ingérable. Je ne serais pas surpris qu’on nous annonce dans quelques années qu’on passe à la vitesse supérieure et qu’on met finalement en place un réseau de tramway. »

Question d’achalandage

Le projet de l’axe Pie-IX, dont la construction devrait enfin se mettre en branle à l’automne, prévoit pour le moment que 70 000 personnes emprunteront le SRB sur une base quotidienne à compter de sa mise en service en 2022. Cela équivaut, en moyenne, à près de 3000 passagers par heure. Or, selon les travaux effectués par Pierre-Léo Bourbonnais, associé de recherche et chargé de cours à Polytechnique Montréal, cela aurait été amplement suffisant pour justifier l’implantation d’un réseau de tramway dans ce secteur de la ville.

« En général et au regard des moyennes internationales, on estime qu’à partir de 2500 passages par heure, on a un achalandage assez important pour qu’une ligne de tramway ou un système léger sur rail soit mis en place, explique l’ingénieur de formation. Dans le cas de Pie-IX, l’achalandage sur les lignes d’autobus actuelles se situe déjà dans les « plages tramway », la question ne devrait donc même pas se poser. Faire un SRB, c’est malheureusement un peu du gaspillage. »

Plus encore, compte tenu de la fréquence de passages prévue sur les voies réservées, il sera très difficile, voire impossible, d’augmenter le nombre d’autobus en circulation advenant une hausse d’achalandage. De fait, à l’heure actuelle, à peine une minute — 55 secondes en heure de pointe — devrait s’écouler entre le passage de deux autobus.

393 millions

C’est le coût total du projet annoncé. Sur cette somme, près de 30 millions devraient servir à acheter de nouveaux autobus pour assurer le service.

« Le SRB ne roulera pas avant 2022 et il est déjà saturé, ironise Luc Gagnon, également chargé de cours à l’École de technologie supérieure. Et vu la fréquence élevée du service, il risque d’être très vulnérable… Il suffira qu’un bus ait du retard et on va se retrouver devant un cortège d’autobus coincés sur une voie réservée ! C’est ce qu’on a vu à Ottawa. C’est entre autres pour cette raison qu’ils ont décidé de transformer leur SRB en tram. C’est ce qui se passe à Québec, qui a longtemps tergiversé, mais qui préfère finalement le tramway au SRB. Il y aurait moyen d’apprendre des expériences des autres. »

Coût d’exploitation

Plus flexible, plus fiable et plus structurant, le tramway a pourtant bien mauvaise presse au Québec, notamment en raison de son coût d’implantation élevé. C’est toutefois manquer de vision à long terme, estime Pierre-Léo Bourbonnais de Polytechnique Montréal. Selon les calculs de son équipe, les coûts d’exploitation d’un tramway sur l’axe Pie-IX reviendraient à environ 28 ¢ par place par heure. Selon la même logique, les coûts d’exploitation estimés pour le même tracé effectué en SRB s’élèveraient à environ 37 ¢. « Le tramway coûte cher au départ, je vous le concède, mais une fois qu’il est en marche, les coûts d’exploitation sont moindres par rapport à ceux d’un service d’autobus, ne serait-ce que parce qu’on a moins de chauffeurs à payer. Et c’est encore plus vrai en Amérique du Nord, où les salaires des chauffeurs sont substantiels. »

« Il ne faut pas juste tenir compte du tracé et des rails, rajoute le chargé de cours. Il faut calculer les coûts d’exploitation, l’achat et le remplacement des véhicules, la construction des infrastructures, l’intérêt de l’emprunt du gouvernement… » Au bout de trente ans — et après avoir changé au moins deux fois de flotte d’autobus —, on parle d’une différence de 30 à 40 millions de dollars par année, souligne pour sa part Luc Gagnon qui milite depuis des années pour l’implantation d’un réseau de tramway dans l’est de la métropole.

Infrastructures flexibles

Quand on lui demande s’il avait pensé réviser le projet de SRB, le directeur exécutif responsable des relations avec les exploitants et de la gestion des infrastructures au sein de l’ARTM, Benoit Gendron, explique que son équipe a « hérité d’un projet qui était déjà amorcé ». « Quand nous sommes arrivés en place, il n’y avait plus vraiment de changements possibles, raconte-t-il. Le dossier d’opportunité avait été approuvé, des investissements avaient été faits… Il ne nous restait qu’à présenter le dossier d’affaires qui vient finaliser les plans et devis. Nous n’avons pas eu beaucoup de jeu. »

Rien n’indique toutefois qu’un projet de tramway ne pourra jamais voir le jour sur cet important axe routier montréalais. « Entendez-moi bien, je ne suis pas en train d’annoncer une phase deux au SRB Pie-IX, insiste tout de même le directeur exécutif. Ce que je dis, c’est que les nouvelles infrastructures prévues dans le cadre du projet auront la capacité de soutenir des rails au besoin, elles seront assez flexibles pour ne pas nous limiter dans le futur. Il est encore trop tôt par contre pour savoir de quoi ce futur sera fait. »

 

LE SRB PIE-IX EN QUELQUES DATES

2002 Jugées trop dangereuses, les voies réservées situées au centre du boulevard Pie-IX depuis 1990 et où les autobus circulaient à sens contraire de la circulation sont fermées après le décès de quatre piétons (entre 1998 et 2002).

2008 Le plan de transport de la Ville de Montréal inclut un projet de voies réservées sur l’axe sur boulevard Pie-IX. Contrairement au projet précédent, les autobus y circuleront dans le sens de la circulation.

2009 Annonce officielle du projet par l’Agence métropolitaine de transport (AMT); à l’époque, les autobus doivent commencer à circuler en 2012.

2017 Création de l’Autorité régionale de transport métropolitaine (en remplacement de l’AMT); cette dernière transfère alors la gestion du projet à la Société de transport de Montréal.

2018 Début des travaux prévus annoncé par le gouvernement du Québec

2022 Entrée en service du système rapide par bus

 

LE PROJET EN BREF

11 km de voies réservées en site propre dans l’axe Pie-IX, entre le boulevard Saint-Martin à Laval et l’avenue Pierre-De Coubertin

17 stations (2 à Laval et 15 à Montréal)

Connexion avec la ligne verte du métro de Montréal (station Pie-IX) et intégration avec le futur prolongement de la ligne bleue à la hauteur de la rue Jean-Talon

Requalification des infrastructuctures municipales (mise à niveau des conduites d’eau potable et d’égouts, reconstruction de la voirie et déplacement des réseaux techniques urbains)

Réaménagement du domaine public (élargissement des trottoirs, création d’un large terre-plein central, ajout de plusieurs centaines d’arbres)

 

Source: https://www.ledevoir.com/societe/transports-urbanisme/530015/srb-pie-ix-trop-peu-trop-tard-disent-les-experts

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  • 3 semaines plus tard...
  • 4 semaines plus tard...

Nouvelle parue dans l'édition "Montréal-Nord" du Journal Métro de la semaine dernière.

Retour des travaux sur Pie-IX: des commerçants se préparent pour «le pire été»
Journal Métro  |  Montréal-Nord  |  17:03  |  2 mars 2020  |  Par:  Olivier Faucher

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Photo: Olivier Faucher - Métro Média  |  Maude Royal, propriétaire du St-Hubert du boulevard Pie-IX et présidente de l’Association des commerçants Pie-IX Montréal-Nord.

À Montréal-Nord, les commerçants du boulevard Pie-IX se préparent pour une deuxième année difficile. Alors que les travaux majeurs pour aménager le Service rapide par bus (SRB) sont sur le point de reprendre, ce sont les commerces du côté est de l’artère qui écoperont le plus en 2020.

Quelle allure aura le boulevard Pie-IX pour cette deuxième année de travaux? Pratiquement un copier-coller de ce qu’on a pu voir en 2019, mais du côté est du boulevard.

En 2019, c’est le côté ouest qui avait été complètement fermé à la circulation, perturbant fortement l’achalandage de certains commerces, comme le restaurant Dic Ann’s.

«On a vraiment été barricadé pendant 29 semaines», explique Frédéric Ouellette, propriétaire du restaurant. L’accès à ce dernier est devenu si difficile que bon nombre de clients réguliers ont conclu qu’il était fermé.

«Un client sur deux pensait ça, donc ils ne venaient pas», mentionne M. Ouellette, qui indique avoir perdu 350 000$ sur son chiffre d’affaires en 2019, l’équivalent de plus de 40%.

Il compte demander la compensation maximale de 30 000$ qu’offre la Ville de Montréal pour les commerces enregistrant des pertes de plus de 15% sur leurs revenus par rapport à l’année précédente.

Se préparer pour «le pire été»

Maude Royal, propriétaire du restaurant St-Hubert, situé du côté est, a déjà vu une baisse «de 15% à 25%» sur son chiffre d’affaires en 2019. «C’est une moyenne baisse, mais ce n’est pas réjouissant», considère-t-elle.

L’accès à son restaurant sera encore plus restreint en 2020. «On se prépare psychologiquement pour le pire été», dit-elle, bien qu’elle ait «espoir» que ses pertes n’empireront pas.

Quelques centaines de mètres au nord, le Centre des Viandes F. Iasenza, également du côté est du boulevard, voit les obstacles s’accumuler pour sa clientèle.

En plus d’avoir entendu plusieurs plaintes de celle-ci sur la clarté de la signalisation et sur la circulation, il a récemment appris que le stationnement pour ce commerce spécialisé sera encore plus difficile en raison d’une expropriation imposée par la Ville visant à assurer la sécurité des piétons.

«On a demandé de garder notre stationnement», dit le propriétaire Michele Digenova.

Le grossiste en viande dit enregistrer des pertes qui pourraient éventuellement le pousser à prendre des mesures draconiennes, comme le licenciement d’employés ou un déménagement pour quitter l’artère.

M. Digenova ne voit pas d’un bon œil la fermeture de son côté de la rue. «C’est sûr que s’il y a un trou en avant, je ne sais pas comment les gens vont se rendre.»

«Plus personne ne vient manger»

Le restaurant chinois Li Wah, qui partage le même stationnement partiellement exproprié, traverse des moments difficiles. «Il n’y a presque plus personne qui vient manger ici, confie le fils du propriétaire, Peter Chin. On a trois ou quatre clients par jour dans la salle à manger.»

Le restaurant, qui survit maintenant grâce à la livraison, a dû se départir de la majorité de ses serveuses et envisage de réduire ses heures d’ouverture.

Fermetures imminentes?

Selon l’Association des commerçants Pie-IX Montréal-Nord, tous les commerces ont pu survivre à la première année du chantier.

Or, pour Frédéric Ouellette du Dic Ann’s, ce ne serait qu’une question de temps avant de voir des premières fermetures sur ce boulevard. «Je m’attends à voir des commerces fermer d’ici la fin de l’été. On est un commerce solide, une chance, mais ceux qui sont le moindrement vulnérables ne survivront pas.»

Les effets de l’Association

Publicités, lumières décoratives , formations pour les commerçants : l’Association des commerçants Pie-IX Montréal-Nord reçoit 12 000$ par mois de Montréal dans le but de soutenir ses membres et de mettre de l’avant l’artère pour attirer les gens du quartier. La propriétaire du St-Hubert Maude Royal en est présidente. Elle commence à voir la pertinence de son mandat, malgré son scepticisme initial. «J’ai l’impression que ce n’est pas un coup d’épée dans l’eau. Il y a quelque chose qui émerge de ça. Ce n’est pas quantifiable, mais ça fait parler de nous. Ça crée aussi une collaboration avec les commerçants et ça aide.»

https://journalmetro.com/local/montreal-nord/2425185/retour-des-travaux-sur-pie-ix-des-commercants-se-preparent-pour-le-pire-ete/

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  • 2 semaines plus tard...

Ce nouveau bâtiment est certes en accord avec la typologie actuelle du quartier, mais il ne fait rien pour rehausser sensiblement la densité  -- ce que j'aurais espéré, à la faveur d'un futur réaménagement en hauteur des espaces sous-utilisés dans une perspective urbaine, en commençant par le centre commercial Le Boulevard tout près.  On est seulement à 4 kilomètres du Stade Olympique, pas en banlieue.

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  • 2 mois plus tard...

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