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Lettre: Les Plaines de la honte

 

par Yves Beauchemin, Écrivain Le 30 janvier 2008

 

Le Devoir, édition du samedi 31 janvier et du dimanche 01 février 2009

 

Ces fameuses Plaines, qui font pourtant partie de la terre ferme, sont en train de me donner le mal de mer. Devant cette reconstitution qu'on veut faire de la bataille qui a entraîné la défaite de mon peuple il y a 250 ans, je me sens comme un Noir américain à qui on annoncerait le projet d'organiser une mise en scène de l'assassinat de Martin Luther King.

 

Mais Régis Labeaume, le phosphorescent maire de Québec, ne voit pas les choses du même oeil. Avec sa légendaire finesse d'esprit, il qualifie tout ce débat de «radotage» et nous invite à changer de sujet. Et que ça saute! Faut penser aux touristes, bon sang! Ces célébrations vont en attirer des milliers!

 

Pour remplir leurs restaurants et faire marcher leurs boutiques à souvenirs (made in China), il y a des gens à Québec qui seraient prêts, ma foi, à se rouler dans la boue ou à se baigner dans une fosse à purin. Après tout, comme le disait Charlie Brown, dans la vie, il n'y a pas que l'argent qui compte -- il y a aussi les chèques! L'histoire et ses enseignements? On s'en fout. Le 400e de Québec? Une machine à piastres! Tout le monde dépense, tout le monde s'amuse. Le bon peuple aime ça de même.

 

Parlant de peuple, on finit par croire que si personne à Ottawa, au sein du gouvernement Charest ou à l'Hôtel de Ville de Québec n'a pensé un seul instant que l'idée même de commémorer la bataille des Plaines d'Abraham pouvait blesser le peuple québécois, c'est tout simplement parce que pour Ottawa, pour le gouvernement Charest ou pour le maire de Québec, le peuple en question n'existe tout simplement pas.

 

S'il reste une graine de bon sens dans la tête de ces politiciens (et je pense avant tout à ceux d'Ottawa, car il s'agit d'un projet fédéral), ils contremanderont cette fête provocatrice. Sinon... on verra ce qu'on verra. Et j'y serai.

 

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La controverse autour de la bataille des Plaines d'Abraham - Jeux de guerre

 

Par Denis de Belleval, L'auteur a été ministre dans le gouvernement Lévesque, puis p.-d.g de Ports Canada et de Via Rail, directeur général de la Ville de Québec et délégué général du Québec à Bruxelles. Il poursuit présentement des études de doctorat.

 

Le Devoir édition du samedi 31 janvier et du dimanche 01 février 2009

 

Marx (Karl, pas Groucho) a écrit que l'histoire se répète: elle commence par une tragédie et se reproduit sous forme de farce.

 

Commençons par le côté comédie, puisque c'est de cela qu'il s'agit: l'histoire-spectacle, la pseudo-reconstitution historique d'une scène de bataille. Pour ses amateurs, elle est un passe-temps, une occasion de s'amuser, voire une forme de loisir culturel. Son côté morbide (on mime des drames) est gommé par les règles du genre, elle se veut divertissement innocent, pas tragédie grecque, pique-nique convivial, pas lourde démonstration chargée de sens. Ce qui la rend acceptable et populaire, c'est justement la perte de sens des événements rappelés. La condition de son succès, c'est son caractère soi-disant non controversé et apolitique.

 

À la rigueur, son innocuité dépend d'une réconciliation profonde ou simulée avec les conséquences des faits illustrés chez ceux de ses spectateurs qui en sont les héritiers directs, pour autant évidemment qu'ils soient conscients de cet héritage et qu'ils l'assument. Je dis «à la rigueur», car pour plusieurs, même l'apaisement des mauvais souvenirs ne saurait justifier de telles démonstrations dont, au surplus, l'aspect mercantile n'échappe à personne. Par exemple, on imagine difficilement les Français et les Allemands prendre plaisir à pareilles mises en scène. Leur réconciliation symbolisée par de Gaulle et Adenauer, agenouillés ensemble dans la cathédrale de Reims, puis par Mitterrand et Kohl, main dans la main, se recueillant sur le champ de bataille de Verdun, constitue pour leurs peuples une réparation sacrée, éternellement à l'abri des sacrilèges.

 

Ce qui nous amène à parler de l'histoire, de sa version primordiale tragique, celle de la guerre de Sept Ans ou de la «French and Indian War», selon les Américains, les vrais vainqueurs de cette guerre qui mettait fin à l'empire qui s'étendait de Québec à La Nouvelle-Orléans et qui faisait obstacle à leur expansion vers l'Ouest. Les «Canadiens» vécurent alors les malheurs de toutes les vraies guerres: villages et ville de Québec incendiés et bombardés, champs en culture détruits, bétail volé, meurtres, viols, pillage et famine. On connaît le sort funeste réservé ensuite aux alliés amérindiens, aussi bien dans ce qui allait devenir le Canada que les États-Unis.

 

Quant aux soldats des deux côtés, ils ne ressemblaient pas aux joyeux lurons qui se présenteront sur les Plaines en 2009. Ils faisaient office de chair à canon, souffraient de dysenterie et d'autres maladies, étaient mal nourris et leurs mauvais vêtements grouillaient de vermine. Leurs officiers ne les tenaient pas en haute estime: Wolfe a écrit sur ses fantassins que

 

«leur mort ne serait pas une grande perte» de toute façon.

 

L'affrontement final n'eut rien non plus de commun avec le joli feu d'artifice auquel les badauds assisteront l'été prochain. Ces hommes avaient peur et devaient faire des efforts surhumains pour vaincre leur panique et retenir leurs excréments. Plus que la mort instantanée, ils craignaient les blessures et les affres d'une agonie quasi certaine.

 

Après la Conquête (ou l'Abandon, c'est selon), les Anglais, qui étaient devenus experts en la matière, avaient d'abord songé à déporter les «Canadiens». Puis, face à la menace américaine, ils firent des concessions pour s'assurer de la neutralité des habitants. Ces bonnes dispositions ne durèrent pas. L'afflux des loyalistes américains mit en présence deux peuples, dont l'un était bien décidé à assurer son hégémonie. Dans ce but, il utilisa tous les moyens: parfois l'intervention armée et les châtiments, souvent les lois répressives, sa domination sur les institutions représentatives, enfin.

 

L'histoire revient nous hanter

 

Mais à quoi bon ces réminiscences amères qui risquent de porter une ombre maléfique sur les réjouissances bon enfant de l'été prochain? Le passé est le passé et nous avons surmonté toutes ces adversités. Le Québec est une société avancée, confiante dans son avenir, libérée de ses fantômes et de ses lubies, capable de détachement devant des événements comme ceux de 1759 qui, au fond, ne nous concernent que médiocrement. Après tout (comme s'il s'agissait d'un match de hockey), ce sont les «Français qui en ont mangé toute une...», pas nous!

 

Hélas, trois fois hélas! L'histoire, la vraie, revient nous hanter parce que nous ne l'avons pas vraiment exorcisée.

 

Certains parmi nous (je parle des Québécois, les «Canadiens français» bien sûr, notre ancien-nouveau vocable, soit dit sans malice) refusent de souffrir du syndrome de Stockholm, de sublimer leur histoire ou de l'enjoliver sous les oripeaux de la bonne entente. On peut le déplorer, d'autant plus que l'exemple récent du passage d'un président à un autre aux États-Unis nous a donné le spectacle d'une nation unie autour de ses mythes fondateurs et de sa Constitution, ce qui ne peut qu'éveiller chez nous l'appétit d'une même condition. Mais cela ne nous est pas donné. Nous restons un peuple divisé sur l'interprétation de notre histoire et sur les voies de notre avenir. Nous sommes aussi perpétuellement en situation de guerre froide avec les maîtres de l'État canadien et ceux-ci nous le rendent bien.

 

À vrai dire, fédéralistes et souverainistes sont d'accord malgré tout sur ce simple constat: la lutte continue, inexorable et incertaine, pour le maintien de ce que nous considérons comme notre patrimoine et notre identité. Le démontre l'adoption récente d'une résolution unanime de l'Assemblée nationale contre les dernières initiatives du gouvernement fédéral en matière de régulation des marchés financiers et des changements à la formule de péréquation. Il ne se passe pas un mois ou une semaine sans qu'un de nos ministres lève le ton à l'encontre du «fédéralisme dominateur».

 

Bref, génération après génération, nous sommes soudés dans la récrimination et la critique du régime politique et de la Constitution que l'histoire nous a légués à notre corps défendant. Nous demeurons, sinon des vaincus, du moins des résistants, ce qui n'est pas l'état normal d'un peuple en bonne santé, bien que certains s'y complaisent.

 

«Un peuple uni jamais ne sera vaincu!», proclament les Sud-Américains. Cela suppose chez leurs dirigeants un sentiment d'une certaine grandeur, du courage et l'art du compromis rassembleur.

 

Mais revenons sur terre et à nos moutons, allons jouer aux soldats d'opérette sur les Plaines et laissons à d'autres le labeur pénible de faire l'histoire!

 

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Membres prolifiques

Après la Conquête (ou l'Abandon, c'est selon), les Anglais, qui étaient devenus experts en la matière, avaient d'abord songé à déporter les «Canadiens». Puis, face à la menace américaine, ils firent des concessions pour s'assurer de la neutralité des habitants. Ces bonnes dispositions ne durèrent pas. L'afflux des loyalistes américains mit en présence deux peuples, dont l'un était bien décidé à assurer son hégémonie. Dans ce but, il utilisa tous les moyens: parfois l'intervention armée et les châtiments, souvent les lois répressives, sa domination sur les institutions représentatives, enfin.

 

Petit passage auquel j'ajouterai cette citation de Voltaire, pour le contexte (dans Candide):

Vous savez que ces deux nations sont en guerre pour quelques arpents de neige vers le Canada, et qu'elles dépensent pour cette belle guerre beaucoup plus que tout le Canada ne vaut.

 

Je trouve juste l'analyse selon laquelle nous n'avons pas encore exorcisé cette "défaite des Français en Amérique". D'autre part, je suis heureux qu'il y aie encore des Yves Beauchemin et des Pierre Falardeau dont la couenne nationaliste est si dure qu'on puisse rappeler au Gouvernement Fédérale qu'il n'y a rien à prendre à la légère avec le Québec, et qu'ils soient ramené à l'ordre chaque fois qu'ils défoncent les limites du respect entre les deux peuples fondateurs.

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C'est probablement parce que malgré le fait que tu saches lire et écrire tu ne sembles pas être capable de comprendre le sens des mots.

Nous avons tous écrit ad nauseam sur ce site suffisament sur le sujet pour que tu puisses comprendre (ainsi que dans les journaux). Si tu ne comprends toujours pas il n'y a rien de plus que nous puissions faire !! sinon prier Saint-Jude !!

 

acpn : je ne pourrai jamais décrire et analyser ce "non-évènement" aussi bien et avec autant de lyrisme que toi. Tu devrais répondre à la Verner (cette collabo ne mérite même pas que je l'appelle Mme) dans les journaux ou lui envoyer une lettre à son bureau de député (dire qu'il y a des gens qui ont voté pour ça !! :banghead:)

Political spin is not fact.:rolleyes:

 

And please, the next time I ask a question, you will be the last person I want an answer from. So keep to yourself and get off this site you stupid hippie. You go keep believing the propaganda that Pierre Falardeau keeps spewing out of his biggoted mouth,

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:duh: La commémoration d'un événement se doit d'être inclusive pour soulever l'intérêt, elle doit avoir symbole de progrès, d'avancement et même de révolution selon le cas. On ne peut alors se permettre de festoyer pour les uns et déprimer pour les autres sans arriver à créer une atmosphère potentiellement explosive surtout quand c'est la majorité qui se sent flouée.

 

On a ici un beau cas d'espèce où la fête n'a pas du tout la même signification en devenant partiale, exclusive, en faisant des gagnants et des perdants. On ne peut comparer notamment cet événement avec la fin des grandes guerres où ces événements commémorent davantage la libération sur l'oppression et la domination de certaines groupes de nations sur d'autres. Même les perdants de ces guerres devenaient des gagnants puisqu'ils se libéraient de gouvernements dictatoriaux qui les avaient entrainés dans cette folie.

 

Le cas qui nous intéresse ici n'a pas du tout la même portée et est davantage la conséquence d'un échange de territoires entre deux empires coloniaux qui se disputaient des continents. La bataille des Plaines aurait probablement eu une issue différente si la France avait sérieusement voulu défendre sa colonie. On connait la suite...

 

C'est donc pour les québécois d'aujourd'hui un sentiment de double échec, d'un côté le retrait de la France et de l'autre la conquête inéluctable de l'Angleterre, ennemi juré de l'époque. En quoi alors pouvons nous trouver matière à réjouissance à moins d'être inconscient ou pire masochiste en commémorant la fin de notre liberté en étant soumis au diktat d'une autre nation.

 

Bien sûr les rapports entre français et anglais ont évolués aujourd'hui suffisamment pour que nous nous considérions maintenant davantage partenaires qu'adversaires. La révolution tranquille, par exemple, aura contribué au développement de la culture du Québec et permis en même temps aux francophones de s'affranchir entre autre du capital anglophone en créant une richesse propre au moyen d'institutions financières solides dont on peut être fier aujourd'hui.

 

Mais tout cela est arrivé par notre propre volonté, notre désir d'affirmation en dépit des obstacles sur notre chemin. La voie a été longue et laborieuse, ce fut une reconstruction et une redéfinition de notre propre identité qui à travers les générations nous a amené à créer de toutes pièces la nation québécoise telle qu'on la connait aujourd'hui.

 

Et ici on ne nous a pas fait de cadeau et cela depuis la Conquête. On continue toujours à défendre notre langue et notre culture, à arracher péniblement les budgets fédéraux nécessaires à son rayonnement local, national et international. La bataille des Plaines n'est pas terminée, elle se perpétue encore sous cette forme et il semble que le phénomène se poursuivra encore longtemps.

 

De ce point de vue j'aimerais bien alors savoir ce qui est matière à fêter sur les plaines? Poser la question c'est y répondre.

 

Laissons les politiciens se faire du capital politique en pure opportunistes, ils paieront selon leur allégeances un jour ou l'autre. Quant à nous il ne nous reste qu'une chose à faire, ignorer ce non-événement, cette commémoration sous forme d'imposture qui doit demeurer dans notre mémoire comme ce qui ne sera jamais autre chose qu'un jour triste dans notre histoire et ironiquement un symbole puissant qui met en valeur notre formidable résilience.

 

Ce n'est pas la bataille qu'il faut commémorer mais notre étonnante survivance et notre détermination à toujours être là pour les siècles à venir.

Parce que le monde a besoin de toutes les cultures pour être ce qu'il est, l'Expo 67 (Terre des Hommes), à mon avis, aura été notre plus belle revanche sur l'histoire et pourrait encore nous inspirer aujourd'hui une autre véritable raison de fêter.

Merci de donner ton opinion dans un facon respectueux.

 

Yarabundi peu apprendre beaucoup en oberservant ton comportement.

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C'est probablement parce que malgré le fait que tu saches lire et écrire tu ne sembles pas être capable de comprendre le sens des mots.

Nous avons tous écrit ad nauseam sur ce site suffisament sur le sujet pour que tu puisses comprendre (ainsi que dans les journaux). Si tu ne comprends toujours pas il n'y a rien de plus que nous puissions faire !! sinon prier Saint-Jude !!

 

Political spin is not fact.:rolleyes:

 

And please, the next time I ask a question, you will be the last person I want an answer from. So keep to yourself and get off this site you stupid hippie. You go keep believing the propaganda that Pierre Falardeau keeps spewing out of his biggoted mouth,

 

 

Come on guys, ce n`est pas un moyen de régler un contentieux ou une divergence d`opinion.

 

Je sais que chacun a son opinion bien arrêté sur le sujet et qu`il s`agit d`un sujet sensible mais si on est pas capable d`en discuter de façons civilisé ce "thread" sera fermé.

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Refighting the Plains of Abraham

 

HUGH MACINTYRE

THE WESTERN STANDARD

 

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On the 250th anniversary of the Battle of the Plains of Abraham hundreds of history nerds will gather together and re-enact the battle. It is an exciting idea for people that spend their days reading historical works or even if they just read historical fiction. It will be like living a piece of the past.

 

People from Britain, United States and Canada are all gathering to participate in this re-enactment. Some of them likely have met each other before at similar gatherings. Many of them will be making new friends and enjoying the company of people that share their hobby. It sounds like a total blast.

 

To the separatists it sounds like an insult. According to the Globe & Mail several separatist groups and commentators are up in arms about the re-enactment of the battle.

 

"You don't commemorate the defeat of a people, and you don't celebrate the defeat of a people," said Ms. Maltais...

 

"It's closer to vulgar propaganda than an honest interpretation of the conquest," Mr. Bourgeois said.

 

"We are probably the only people who mark defeat. It's like recalling your first spanking," Mr. Lacoursière said. The French wouldn't celebrate their defeat at Waterloo, he said.

 

They should all take a chill pill. Re-enacting a battle is not exactly the same thing as celebrating a battle. But even if it was, I still think they should shut up. This battle was perhaps the most important battle ever fought on what is now Canadian soil. To ignore the battle would be like ignoring Canada’s past, something that we already do much too often.

I ask myself, “why are they making such a big deal out of this?” The answer comes all too quickly. Separatists are experts on making a big deal out of nothing. It is their primary tool for intimidation. They hope that by raising stink about stupid stuff like this they can force any Quebecer who is proud to be Canadian into silence.

 

I truly hope that the re-enactors don’t back down and bow to separatist intimidation.

 

*historical note*

The actual importance of the Battle of the Plains of Abraham is being exaggerated. It was by no means a decisive victory. If the French navy had shown up before the English navy than New France would have survived.

 

http://westernstandard.blogs.com/shotgun/2009/01/refighting-the-plains-of-abraham.html

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Come on guys, ce n`est pas un moyen de régler un contentieux ou une divergence d`opinion.

 

Je sais que chacun a son opinion bien arrêté sur le sujet et qu`il s`agit d`un sujet sensible mais si on est pas capable d`en discuter de façons civilisé ce "thread" sera fermé.

Je pense que ca devrait etre fermé, ce thread a devenu ridicule.

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Qui devrait prendre une Chill pill?

 

Common' les gars, j'ai ouvert ce thread pour qu'on aie une discussion sérieuse sur un aspect de l'histoire qui est délicat, c'est vrai, mais qui peut nous en apprendre long sur les intentions qui nous motivent de chaque bord de nos "solitudes".

 

Un des aspects que j'aime de ce forum, c'est qu'il crée un échange entre des montréalais de toutes origines. Si des commentaires comme ceux de ACPNC (très juste en passant) peuvent aider des anglophones comme MTLskyline à comprendre ce pourquoi cet initiative de la Commission des champs de batailles peut créer une telle commotion chez les Québécois d'origine française, ben on a fait du chemin.

 

Et si on peut se comprendre juste un peu plus, et que chacun sache un peu plus ou tracer la limite du respect entre peuples, à partir de là on peut construire ensemble. C'est d'ailleurs l'histoire (récente) de cette ville.

 

Yara et MTLskyline sont tombé dans un échange d'insultes personnelles qui marque justement le discours de sourd qui nous attends si on peut pas se parler de façon posée. Je suis souverainiste à la base, mais je tient, après deux défaites référendaires, à ce qu'on donne une autre chance à une collaboration constructive entre les deux peuples fondateurs.

 

Si les démons du passé non exorcisé peuvent faire tout virer de bord, je suis d'avis qu'on ne devrait pas les ressortir. C'est des incompréhensions de la sorte qui font que les extrémistes de chaque bord en viennent à la confrontation. Il n'y a qu'a regarder la situation au moyen orient pour voir jusqu'où cette spirale de violence peut dégénérer.

 

Alors, avant qu'un modérateur n'intervienne et ferme le thread, je vous demande d'être respectueux des croyances de chacun et qu'on poursuive le débat de façon constructive.

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Qui devrait prendre une Chill pill?

 

Common' les gars, j'ai ouvert ce thread pour qu'on aie une discussion sérieuse sur un aspect de l'histoire qui est délicat, c'est vrai, mais qui peut nous en apprendre long sur les intentions qui nous motivent de chaque bord de nos "solitudes".

 

Un des aspects que j'aime de ce forum, c'est qu'il crée un échange entre des montréalais de toutes origines. Si des commentaires comme ceux de ACPNC (très juste en passant) peuvent aider des anglophones comme MTLskyline à comprendre ce pourquoi cet initiative de la Commission des champs de batailles peut créer une telle commotion chez les Québécois d'origine française, ben on a fait du chemin.

 

Et si on peut se comprendre juste un peu plus, et que chacun sache un peu plus ou tracer la limite du respect entre peuples, à partir de là on peut construire ensemble. C'est d'ailleurs l'histoire (récente) de cette ville.

 

Yara et MTLskyline sont tombé dans un échange d'insultes personnelles qui marque justement le discours de sourd qui nous attends si on peut pas se parler de façon posée. Je suis souverainiste à la base, mais je tient, après deux défaites référendaires, à ce qu'on donne une autre chance à une collaboration constructive entre les deux peuples fondateurs.

 

Si les démons du passé non exorcisé peuvent faire tout virer de bord, je suis d'avis qu'on ne devrait pas les ressortir. C'est des incompréhensions de la sorte qui font que les extrémistes de chaque bord en viennent à la confrontation. Il n'y a qu'a regarder la situation au moyen orient pour voir jusqu'où cette spirale de violence peut dégénérer.

 

Alors, avant qu'un modérateur n'intervienne et ferme le thread, je vous demande d'être respectueux des croyances de chacun et qu'on poursuive le débat de façon constructive.

 

:yes: Les opinions divergentes sont toujours intéressantes parce qu'elles nous permettent de faire un pas dans la direction de l'autre et mieux comprendre les différents point de vue qui sont naturellement basés sur l'expérience de chacun.

 

On ne choisit pas sa vie ni ses origines, ont les découvre à mesure que l'on grandit et que l'on s'ouvre au monde. On peut très bien assumer sa culture, ses croyances et sa langue tout en développant simultanément un esprit universel qui fera le pont entre notre histoire personnelle et le monde extérieur.

 

La variété des cultures est une richesse inestimable pour notre petite planète et toutes ont une histoire unique faite de grands événements et de souffrances ponctuelles qui ont façonné l'imaginaire des différents peuples. C'est à travers l'art, les vestiges anciens et les créations modernes que chaque culture contribue au patrimoine mondiale, propriété commune à toute l'humanité.

 

Sans nier ma propre culture et tout en défendant mes droits, j'accueille l'autre avec respect tout en demeurant perméable à certains aspects de sa culture. Ceci me permet de choisir d'intégrer librement certains éléments qui viendront à leur tour colorer mon monde d'un soupçon d'étranger et vice-versa.

 

Un exemple pertinent de ce phénomène, les anglos de Montréal, particulièrement, sont uniques et distincts du reste du Canada parce que leur culture est plus ou moins teintée du fait français propre à la ville. Idem pour les acadiens qui chevauchent deux mondes culturels dont ils sont une sorte de synthèse originale.

 

L'idée n'est pas de changer l'autre mais de comprendre et d'être compris, ceci nous permet d'élargir nos horizons tout en s'enrichissant de l'expérience d'autrui. C'était le message de Terre des Hommes, une des expositions les plus réussies de l'histoire et c'est ici à Montréal qu'elle a eu lieu en 1967.

 

Elle aura laissé une trace indélébile dans le psychisme des montréalais et des québécois en général en les consacrant citoyen du monde. Non seulement l'ouverture à l'autre n'a pas affaibli la culture québécoise mais elle la considérablement renforcé en nous redonnant confiance en nous-mêmes et en nos capacités d'apporter une contribution originale à la communauté mondiale.

 

Cette influence se fait encore sentir aujourd'hui par le biais du succès international de nombres de nos artistes en toutes disciplines. Soyons donc fier de cette ouverture en réalisant que la meilleure façon de contrer les menaces extérieurs c'est encore d'être entièrement soi-même et de l'affirmer respectueusement.

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They should all take a chill pill. Re-enacting a battle is not exactly the same thing as celebrating a battle. But even if it was, I still think they should shut up. This battle was perhaps the most important battle ever fought on what is now Canadian soil. To ignore the battle would be like ignoring Canada’s past, something that we already do much too often.

I ask myself, “why are they making such a big deal out of this?” The answer comes all too quickly. Separatists are experts on making a big deal out of nothing. It is their primary tool for intimidation. They hope that by raising stink about stupid stuff like this they can force any Quebecer who is proud to be Canadian into silence

 

I'm what you could call a soft seperatist. I even voted for the Liberals in the last provincial elections. I do not read or listen to what people like Falardeau have to say, and as a francophone Québecker, I find this "celebration" useless and insulting!

 

All this "gathering" will do is cause shit. If the people in Ottawa can't see that this will invariably cause shit, then they are of bad faith and are just doing it to cause trouble!

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