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Coup dur pour la revente immobilière à Montréal


ErickMontreal

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Coup dur pour la revente immobilière à Montréal

 

13 janvier 2009 - 09h43

LaPresseAffaires.com

Michel Munger

 

Le marché de la revente a fortement ralenti à Montréal en décembre mais la Chambre immobilière du Grand Montréal préfère porter ses lunettes roses.

 

La CIGM rapporte en effet que le volume de ventes a fondu de 28% à 456,6 M$ et le nombre de transactions a reculé de 29% à 1710.

 

La copropriété a été la catégorie la plus pénalisée avec des transactions en baisse de 33% à 451. Le prix médian a reculé de 2% à 192 000 $.

 

Les édifices de 2 à 5 logements, surnommés les «plex», ont tiré leur épingle du jeu avec une diminution de 23% à 269 marchés conclus. Les prix ont monté de 3% à 337 750 $.

 

«La confiance des consommateurs, qui est un facteur clé de la vigueur du marché immobilier, a été affectée récemment en raison du bombardement constant de nouvelles sur l’instabilité de l’économie», indique Michel Beauséjour, chef de la direction de la CIGM.

 

«Toutefois, poursuit-il, les Montréalais devraient être encouragés par l’ensemble des résultats de 2008, qui arrive au second rang des années les plus actives du marché immobilier à Montréal. Le marché s’est bien comporté par rapport à 2007, l’année qui a battu tous les records.»

 

Un coup d'œil sur l'ensemble de 2008 permettrait de dire que ça ne va pas trop mal car sur 12 mois, le nombre de transactions a reculé de seulement 7% à 40 916 alors que le volume a diminué de 4% à 10,6 G$.

 

Les copropriétés ont été les grandes gagnantes alors que la revente a été presque identique au record de 2007 avec 11 561 transactions. Les maisons unifamiliales ont connu un autre sort, alors que les ventes ont baissé de 10% à 24 295.

 

Toutefois, les prix médians de ces deux catégories de propriétés ont respectivement augmenté de 3% à 185 000 $ ainsi que de 6% à 227 000 $.

 

«De plus, les prix ont continué d’augmenter en 2008, ce qui est une bonne nouvelle pour les propriétaires et pour tous ceux qui ont un intérêt particulier dans le marché immobilier à Montréal», ajoute M. Beauséjour.

 

À son avis, quand on se compare, on se console. «Il suffit de regarder ce qui se passe ailleurs, comme à Vancouver, Calgary ou Toronto, où les prix et les ventes ont diminué de façon spectaculaire au cours de la dernière année, pour apprécier la vigueur du marché montréalais.»

 

Les intentions d'achat se maintiennent

 

La Chambre immobilière croit aussi que son plus récent sondage sur les intentions d'achat renferme des données encourageantes.

 

L'enquête révèle que 5,1% des ménages montréalais estiment très ou assez probable qu'ils fassent une acquisition d'ici un an et 17,2% d'ici 5 ans. Respectivement, ces chiffres s'élevaient à 6,2% et 20,4% en 2007.

 

«Ces sondages se sont révélés assez fiables au cours des dernières années, ce qui est une bonne nouvelle pour le marché immobilier montréalais. À titre d’exemple, en 2006, les intentions d’achat étaient de 9%, ce qui s’est traduit par une année exceptionnelle en 2007», précise M. Beauséjour.

 

Le sondage a été réalisé par le Groupe Multi Réso du 21 octobre au 9 novembre 2008 auprès de 1500 répondants de la région métropolitaine de Montréal.

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