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Rachat de permis de calèches: un ménage d'un demi-million


Malek

Calèches: bon débarras?  

38 members have voted

  1. 1. Calèches: bon débarras?

    • Oui enfin...
      15
    • Qu'ils restent limités à 20...
      13
    • Non, j'aime ça les calèches
      10


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Rachat de permis de calèches: un ménage d'un demi-million

 

Rachat de permis de calèches: un ménage d\'un demi-million

 

Depuis deux ans, le nombre de permis d'exploitation de calèches est passé de 47 à 27.

Photo: David Boily, La Presse

 

 

Martin Croteau

La Presse

 

La réduction du nombre de calèches dans le Vieux-Montréal a coûté un demi-million aux contribuables de la Ville, et la facture augmentera. La Ville a payé en moyenne 25 000$ pour racheter des permis qu'elle avait accordés gratuitement aux exploitants. Et elle veut en racheter d'autres.

 

L'administration Tremblay et l'arrondissement de Ville-Marie ont commencé à serrer la bride aux cochers il y a deux ans. Résidants et commerçants s'étaient plaints du fait que des calèches étaient laissées à l'abandon par leurs propriétaires. Des automobilistes ont dénoncé la conduite erratique de certains cochers dans les rues du quartier touristique. Et plusieurs de ces petits entrepreneurs étaient acculés à la faillite.«Ils n'étaient pas rentables, explique le responsable du dossier au comité exécutif, Alan DeSousa. Il y avait trop de permis pour une clientèle limitée.»

 

La Ville a donc adopté une série de règles pour encadrer l'exploitation des calèches et a commencé à racheter des permis d'exploitation afin d'en réduire le nombre. Depuis deux ans, leur nombre est ainsi passé de 47 à 27.

 

«Les cochers qui restent pourront faire plus d'argent, explique M. DeSousa. Avec cet argent, ils pourront investir pour s'assurer que leur calèche est bien entretenue.»

 

Le rachat des permis, qui avaient été délivrés gratuitement à leurs titulaires, a coûté jusqu'ici 490 000$, une moyenne de 24 500$ par permis.

 

Plus cher

 

Si elle s'en tient à son plan initial, la Ville rachètera encore sept permis pour ne conserver que 20 calèches dans les rues du Vieux-Montréal. Cela veut dire que la facture pourrait grimper encore, d'autant plus que les derniers permis à éliminer coûteront plus cher.

 

«Il y a moins de permis sur le marché, donc les gens demandent plus pour se retirer», dit Alan DeSousa. La Ville a d'ailleurs refusé d'en racheter parce que leur propriétaire demandait trop cher.

 

Les autorités espèrent compenser le rachat des permis en augmentant les frais pour ceux qui conservent le leur. Les exploitants doivent maintenant payer 120$ par année pour leur permis, et 450$ pour chaque calèche qu'ils exploitent. En multipliant ces sommes par 27 (le nombre de permis encore en vigueur), on obtient près de 15 500$, presque 10 000$ de moins que le prix de rachat d'un permis.

 

La politique municipale ne fait pas l'affaire de certains cochers rencontrés hier. Denis Murray, par exemple, estime qu'il n'y a maintenant plus assez de calèches pour répondre à la demande. Des touristes attendent parfois longtemps avant de trouver une place.

 

«La bonne solution aurait été de permettre à ceux qui étaient mal pris de vendre leur permis à ceux qui ont du succès et qui veulent continuer», renchérit un propriétaire de calèche, qui a demandé à rester anonyme. À la place, ils ont satisfait les braillards qui ne faisaient pas d'argent mais qui ne faisaient peut-être pas les bonnes choses non plus.»

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Des automobilistes ont dénoncé la conduite erratique de certains cochers dans les rues du quartier touristique.

Je suis dans le Vieux-Montréal pratiquement tous les jours avec des touristes pendant la saison touristique. Je pourrais vous raconter une effraction au code de la route par ses caléchiers pour chaque jour que je passe dans ce quartier. Les caléchiers font des virage en U n'importe où, prennent les rues en sens inverses, ne respectent pas les feux de circulation, ne respectent pas les piétons. Je me rappelle d'un exemple où j'étais sur la rue Saint-Jacques au coin de Saint-Pierre sur un feu vert avec un groupe de touriste et qu'un caléchier ait entrepris un virage à gauche sur Saint-Pierre alors que nous étions déjà en train de traverser : eh bien il ne s'est pas arrêté. Il a continué, il nous fonçait dessus. Alors qu'on lui disait de faire attention il nous a tout simplement dit qu'un cheval ça ne s'arrête pas comme ça !! Wow !! Comment expliquer alors que les chevaux sont arrêtés quand ils attendent des clients à la Place d'Armes ?

La Ville devrait faire passer des cours de conduite avant d'autoriser une personne à conduire une calèche.

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Sans compter les calèches qui prennent toute la largeur de la rue, quand il y a en masse de place pour laisser passer les autos... les gens s'impatiennent et klaxonnent, le calèchier envoi chier.

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Sans compter les calèches qui prennent toute la largeur de la rue, quand il y a en masse de place pour laisser passer les autos... les gens s'impatiennent et klaxonnent, le calèchier envoi chier.

J'ai un petit peu moins de difficulté avec ça. Depuis que je travaille dans le tourisme j'ai réalisé qu'il y a plein de personnes dont les rues de la ville sont un instrument de travail : les chauffeurs de bus et de cars, les chauffeurs de taxi, les caléchiers, les livreurs à vélo, etc...

Nous devrions tous être un peu plus patients avec ceux dont les rues de la ville sont leur lieu de travail quotidien -à chaque minute du jour et de la nuit.

C'est lorsqu'ils abusent de ce droit de partager cet espace avec le reste des citoyens de la ville que j'ai de la difficulté.

N'oublions pas que le client du caléchier est un touriste qui en principe s'attend à vivre une expérience agréable et pas du tout stressante. Si les Montréalais s'impatientent, c'est foutu. Ce que je veux dire ici c'est que lorsqu'un automobiliste traverse le Vieux-Montréal, il doit s'attendre à croiser des calèches !!

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  • 7 years later...

DERNIÈRE HEURE

Publié le 18 mai 2016 à 09h26 | Mis à jour à 10h09

Les calèches interdites à Montréal cet été

Pierre-André NormandinPIERRE-ANDRÉ NORMANDIN

La Presse

 

La Ville de Montréal interdira les calèches cet été à Montréal, le temps de réviser les règles en place. Les 24 attelages détenant un permis ne pourront plus circuler à partir de mardi dans les rues du Vieux-Montréal cet été, une perspective qui inquiète au plus haut point les propriétaires de chevaux.

 

Le maire Denis Coderre a annoncé ce matin un moratoire d'un an. « Il faut protéger les chevaux », a-t-il dit. Montréal profitera de cette pause pour réécrire l'ensemble des règles en place. Les nouvelles règles seront adoptées au printemps 2017.

 

« Je n'étais pas satisfait de la façon dont les choses fonctionnaient. La meilleure façon est de repartir à zéro », a indiqué le maire.

 

Présentement, 24 calèches étaient autorisées à circuler. Leur nombre tombera à zéro cet été en vertu d'une ordonnance à paraître sous peu. Les cochers et propriétaires de calèches seront remboursés pour leur permis qu'ils avaient déjà acheté en 2016, soit 550 $ par calèche et 120 $ par cocher.

 

« On va professionnaliser la fonction de cocher. On va établir un centre d'interprétation [du cheval] et une écurie comme il se doit pour assurer les conditions optimales pour les chevaux », a dit le maire.

 

Montréal ne semble pas vouloir définitivement tourner le dos aux calèches puisque le maire a indiqué que celles-ci font partie de l'identité de la Ville. Il en avait toutefois assez des tristes histoires qui sortaient sur le traitement de ces animaux.

 

« On va prendre le temps de s'assurer d'avoir une vraie politique du cheval à Montréal. Les chevaux font partie prenante de l'identité de notre ville. Il faut protéger les chevaux et s'assurer que ça se fasse comme il faut. »

 

« Je fais quoi de mes chevaux ? »Cette nouvelle a pris par surprise les propriétaires de chevaux. Judy Walden, qui possède une calèche et deux chevaux, trouve cette décision injuste. « J'ai l'impression qu'on fait payer à tous les propriétaires pour les problèmes causés par un seul cocher. Si un taxi est impliqué dans un accident, on n'interdit pas à tous les taxis de rouler », s'indigne-t-elle.

 

Mme Walden se demande ce qu'il adviendra de ses bêtes, celle-ci disant ne pas avoir les moyens de les nourrir si elle est privée de revenus. « Comment je vais travailler si je n'ai pas de permis ? On va faire quoi avec les chevaux ? Au printemps, on est tous pauvres parce qu'on n'a pas fait d'argent l'hiver. Comment on garde les chevaux s'ils ne travaillent pas ? Ils vont aller à l'abattoir ? On vient de m'enlever mon gagne-pain, mon travail et la vie de mes chevaux », se désole Judy Walden.

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S'ils veulent interdire les calèches, qu'ils aient le courage de le faire. En faisant un moratoire, on espère que les propriétaires de calèches fassent faillite et que le problème se règle de lui même.

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