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Charest veut « ouvrir les horizons »

 

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11 août

 

 

 

 

070812charest-congres-jeunes_n.jpg

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a fait le point sur les projets de son gouvernement pour les mois à venir, dimanche, après s'être adressé aux jeunes militants libéraux réunis en congrès à La Pocatière.

M. Charest a brièvement abordé les thèmes centraux de ce congrès, soit l'identité nationale et l'environnement, avant de concentrer son discours sur le développement économique.

 

Le premier ministre Charest a rappelé l'importance du libre-échange pour le Québec, malgré les difficultés rencontrées dans son application, comme par exemple lors de la crise du bois d'oeuvre. Il a énuméré quatre projets prometteurs qu'entend mener à terme son gouvernement:

  • Participer au développement d'un accord commercial transatlantique Canada-Union européenne;
  • Mener à terme la négociation d'une entente de reconnaissance des compétences professionnelles avec la France;
  • Parvenir d'ici 2009 à un accord interprovincial sur la mobilité de la main-d'oeuvre, tel que convenu au Conseil de la fédération;
  • Conclure une entente directe avec l'Ontario de « libre-échange sur l'environnement et le développement durable ».

Jean Charest s'est montré particulièrement optimiste quant à une rapide conclusion d'une entente avec la France qui facilitera la mobilité de la main-d'oeuvre, notamment en ce qui concerne les professionnels de la santé.

 

Les négociations, qui commenceront en septembre, déboucheront, souligne-t-il, sur une première historique, puisque jamais une telle entente n'a été conclue entre une province et un État.

 

Le premier ministre Charest a tenu à préciser que ces négociations sont possibles dans le régime fédéral puisque ces questions de reconnaissance des diplômes sont de compétence provinciale.

 

Des attaques contre Dumont

070614dumont-assemblee_n.jpg Mario Dumont

 

Au sujet de l'identité nationale, M. Charest a affirmé que le Québec devait avoir une identité assez forte pour s'ouvrir au monde extérieur. Il a expliqué qu'il n'était pas d'accord avec une affirmation du chef de l'opposition officielle, Mario Dumont, faite à La Presse, selon laquelle le Québec ne peut accueillir davantage d'immigrants qu'il ne le fait à l'heure actuelle. Il estime que l'ADQ est le parti du repli sur soi et accuse son chef de vouloir isoler le Québec.

 

Par ailleurs, un ancien président de la commission jeunesse, Christian Ouellet, qui a déjà collaboré avec Mario Dumont lorsque ce dernier était membre du PLQ, a qualifié le chef adéquiste de « dictateur ».

 

Jean Charest a refusé de reprendre ce terme, mais a expliqué que M. Dumont exerçait un contrôle très strict sur ses députés, et que l'on n'entendait pas souvent ces derniers se prononcer sur la place publique.

Le premier ministre a rappelé que le député adéquiste de Berthier, François Benjamin, a déclaré récemment qu'il était souverainiste, et que d'autres adéquistes l'étaient également. « M. Dumont ne pourra pas empêcher ces contradictions de remonter à la surface », a lancé M. Charest.

 

Enfin, le premier ministre a ajouté que les propositions des jeunes libéraux en matière d'environnement et d'identité allaient faire l'objet de débats au sein du parti.

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  • Administrateur

Moi je suis d'accord pour plus d'immigrants si on arrete de les niaiser... imaginez, des immigrants francais, diplomes en medicine et incapable de pratiquer ici... devinez ou ils partent? directement chez nos competiteurs: Ontario.

 

BRAVO!

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Il faut remercier Big T, il a trouvé cet article sur cyberpresse.ca

 

Le nombre d'immigrants pourrait augmenter de 30% d'ici trois ans

 

Y a-t-il trop d'immigrants au Québec? C'est la question que notre collègue Patrick Lagacé a posé au chef adéquiste Mario Dumont lors d'un dîner. Sa réponse, publiée dans nos pages dimanche, a fait irruption dans le débat politique et suscité la controverse.

 

 

Les spécialistes et les organismes qui oeuvrent sur le terrain s'étonnent des propos du chef adéquiste, d'autant plus que le nombre d'immigrants a toutes les chances d'augmenter encore dans les prochaines années si on se fie à un document de consultation du ministère de l'Immigration du Québec.

 

Quoi qu'en pense Mario Dumont, la population immigrante va probablement continuer d'augmenter au Québec: selon les scénarios actuellement soumis à la consultation par le ministère de l'Immigration, le nombre d'immigrants admis en territoire québécois pourrait augmenter de 30%.

 

En plein mois de juillet, le Ministère a lancé sa traditionnelle consultation triennale sur les niveaux d'immigration. Cinq scénarios sont sur la table: une baisse du nombre d'immigrants, une stabilisation au niveau actuel, soit autour de 45 000 personnes par an, ou alors, une augmentation, qui pourrait être faible, moyenne ou importante.

 

En vertu des scénarios d'augmentation, le nombre d'immigrants au Québec pourrait passer à 50 000, 55 000, ou alors 60 000 personnes. En 2006, le Québec a reçu 44 686 immigrants. Le dernier scénario ferait donc grimper les admissions en territoire québécois de près du tiers.

 

Seuls les scénarios d'augmentation de l'immigration permettraient de maintenir à long terme la population québécoise. «Le volume d'admission de 50 000 par année, combiné à un indice de fécondité de 1,55, ferait en sorte que la population du Québec continuerait de croître jusqu'en 2051, pour diminuer lentement par la suite. Avec 60 000 admissions par année, la croissance de la population totale se poursuivrait au-delà de 2051», établit le document de consultation du Ministère.

 

Le Québec peut-il soutenir une telle augmentation du nombre d'immigrants? La plupart des spécialistes acquiescent sans hésitation. «C'est parfaitement viable. L'Ontario, par exemple, a un taux d'immigration infiniment plus élevé que le nôtre, dit le sociologue Jean Renaud, spécialisé dans les questions d'immigration. Ça me semble étrange de vouloir freiner ça alors qu'on a plus besoin que jamais de l'immigration.»

 

Mais on a vu en fin de semaine que le chef adéquiste, lui, est plus circonspect. Son porte-parole en matière d'immigration, Sébastien Proulx, a volé à sa défense hier. «Ce que M. Dumont a dit, c'est qu'il faut être capable de faire une bonne intégration. Actuellement, avec les ressources qu'on a, il faut s'assurer qu'on peut le faire. Personne ne veut mettre un frein à l'immigration ou ériger un mur autour du Québec», dit-il.

 

Donc l'ADQ augmenterait les fonds consacrés à l'intégration des immigrants? Sébastien Proulx refuse de réponse. «On verra. Il faut s'assurer de faire une saine intégration», se borne-t-il à dire.

 

Néanmoins, les propos de Mario Dumont ont fait réagir tant les spécialistes de l'immigration que les groupes qui s'emploient, sur le terrain, à intégrer les nouveaux venus. Freiner l'immigration, «c'est une position non seulement absurde, mais aussi suicidaire pour la société québécoise», tranche Marie McAndrew, titulaire de la chaire en relations ethniques de l'Université de Montréal.

 

«On a un besoin absolument essentiel de l'immigration. Les régions ont besoin de l'immigration», dit-elle. D'ailleurs, l'intégration des immigrants au Québec «se passe très bien», croit-elle. «Si on fait exception des 10% les plus religieux, on ne peut pas dire qu'on a une crise de l'intégration au Québec.»

 

À l'Institut interculturel de Montréal, on est également un peu agacé des propos de Mario Dumont. «Ces propos, en soi, ne m'inquiètent pas. C'est une question légitime. Mais pourquoi la pose-t-on? Est-ce par réel souci de cohésion sociale ou parce qu'on se sent menacé?» se demande Agusti Nicolau-Coll, directeur adjoint de l'organisme.

 

«Il y a des débats sociaux à faire avant de dire que c'est l'immigration qui pose problème. Le Québec doit faire ces débats pour en arriver à une société plus harmonieuse», estime Samia Bouzourène, de Présence musulmane.

 

«Ce qui est un peu gênant, c'est que l'immigration est toujours vue comme un problème. La vision qu'on a, c'est que l'immigration, en soi, c'est mauvais. Alors que l'immigration, c'est normal!» ajoute François Crépeau, spécialiste en droit de l'immigration à l'Université de Montréal.

 

Cependant, sur le terrain, les organismes estiment que Mario Dumont a bien raison de souligner l'insuffisance des fonds alloués à l'intégration des nouveaux arrivants.

 

«Pour en arriver à faire les choses correctement, ça va prendre un investissement important», déclare Rivka Augenfeld, présidente sortante de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes, qui rassemble 130 groupes qui s'occupent de francisation et d'intégration.

 

Les dépenses reliées à l'immigration au gouvernement du Québec, qui se chiffrent à 130 millions, n'ont pas bougé depuis 2003. Cependant, plaide le porte-parole du ministère, Claude Fradette, des rationalisations dans les dépenses administratives ont fait passer le montant des services directs à la population de 95 à 103 millions. D'ici à 2010, les dépenses des organismes connaîtront également une hausse de 15%, ajoute-t-il.

 

Cependant, plusieurs groupes se questionnent sur ces budgets, compte tenu de l'ampleur des fonds transférés par le fédéral au Québec pour l'intégration des immigrants, qui tournent autour de 200 millions «et augmentent chaque année», souligne Rivka Augenfeld. «Où va cet argent?» se demande-t-elle. «L'argent va au fonds consolidé. C'est le ministre des Finances qui le distribue», répond Claude Fradette.

 

Article sur Cyberpresse

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Je suis entièrement d'accord qu'on accepte plus d'immigrants. Il était temps, et comme tu dis Malek, il faut leur donner la chance de pratiquer leurs métiers...surtout si ils sont diplômés universitaire. Il faudrait leur donner un test d'équivalence, pour qu'il puissent pratiquer.(la médecine, le droit, le génie etc.etc.etc.)

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Comment doit on diviser <<la distribution>> des immigrants en Québec?

 

2006(45,000):

 

75% pour Montréal (33,750)

25% pour la reste du province (11,250)

 

Conclusion: Trop faible. Notre province mourra de viellesse dans 50 ans.

 

Avec 60,000

 

60% pour Montréal (36,000)

30% pour la ville de Québec (18,000)

et 10% pour les régions? (6,000)

 

Conclusion: Même 60,000 n'est pas assez.

 

Avec 75,000

 

60% pour Montréal (45,000)

30% pour Q.C. (22,500)

10% pour les régions (7,500)

 

Conclusion:Beaucoup plus agréeable. L'Ontario et la Colombie-Britannique prennent environ 1% de leurs population totales chaque année en immigrants. Nous devrons faire la même chose.

 

Avec 100,000

 

60% pour Montréal (60,000)

30% pour Q.C. (30,000)

10% pour les régions (10,000)

 

Conclusion: Peut-être dans 5-10 ans, mais c'est trops pour maintenant. On doit augmenter notre nombre plus graduellement que ça. Aussi, je pense pas qu'on peu intégrer une telle nombre.

 

La ville de Québec et les régions ont surtout du rattrapage à faire. Et Montréal et la province en entier doivent prendre au moins 1% de leur population totale en immigration chaque année.

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  • Administrateur

Je lisais que 60,000 sont suffisants pour pas que la population du quebec diminue en 2051.

 

Pour ce qui est de la répartition, je suis contre tous quotas de quelques formes que ce soit... les gens s'établiront là ou il y a de l'emplois c'est tout.

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MTLskyline, Malek a raison, on ne peut pas obliger les gens à s'établir dans une ville plutôt qu'une autre.

 

Espérer voir 30% des immigrants s'établir à Québec n'est pas réaliste. Les immigrants vont ou ils ont de la famille déjà d'établie.

 

Pi anyways, des villes comme Gatineau et Sherbrooke accueillent prèsque autant(sinon plus) d'immigrants que Québec.

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MTLskyline, Malek a raison, on ne peut pas obliger les gens à s'établir dans une ville plutôt qu'une autre.

 

Espérer voir 30% des immigrants s'établir à Québec n'est pas réaliste. Les immigrants vont ou ils ont de la famille déjà d'établie.

 

Pi anyways, des villes comme Gatineau et Sherbrooke accueillent prèsque autant(sinon plus) d'immigrants que Québec.

 

 

Immigrants Settlements (2006)

 

Top 30 Canadian Urban Areas:

 

1. Toronto: 99,142

2. Montréal: 38,159

3. Vancouver: 34,915

4. Calgary: 11,762

5. Winnipeg: 7,625

6. Edmonton: 6,305

7. Ottawa: 6,271

8. Hamilton: 3,948

9. Kitchener: 3,156

10. London: 2,929

11. Windsor: 2,433

12. Halifax: 1,888

13. Québec City: 1,732

14. St. Catharines-Niagara: 1,561

15. Abbotsford: 1,382

16. Saskatoon: 1,143

17. Victoria: 1,088

18. Sherbrooke: 1,087

19. Gatineau: 1,018

20. Guelph: 768

21. Regina: 766

22. Oshawa: 744

23. Saint John: 532

24. Charlottetown: 446

25. Fredericton: 423

26. Kelowna: 396

27. Barrie: 390

28. Kingston: 331

29. Trois-Rivières: 327

30. St. John's: 307

 

(Pour Montréal se n'Est pas les même nombre, mais sa donne une bonne idée pour le reste)

Sherbrooke à une population d'environ 150 000 personnes, en 2006 on a eu environ 0.72% de la population en immigrant. Ca fait quand même une coupe d'années qu'il y a plus de 1000 immigrant par années et ils prévoient qui va en avoir encore plus dans les années à venir. Sherbrooke je pense est une des villes qui en (% population) à augmentée le plus.

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Merci pour les chifres RNR SS.

 

Pourquoi dis tu que les chiffres pour Montréal ne sont pas "les mêmes nombres"??

 

38,000 immigrants à Montréal en 2006 me semble assez précis? Pour pouvoir compétitionner avec Vancouver et Toronto, Montréal devrait attirer(idéalement) environs 60,000 nouveaux venus à chaque année. Mais disons que je serais bien satisfaits avec 50,000!

 

Esti que c'est hallucinant à Toronto! 100,000 nouveaux venus à chaque année!

 

On peux très bien voir que Québec fait dûr dans ce domaine! Elle attire moins d'immigrant que ses deux villes "soeurs" (Hamilton et Winnipeg) et attire moins de gens que des villes beaucoup plus petites qu'elle. (Kitchener, London, Windsor et halifax)

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