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Les employeurs belges lancent leur plan d'action pour Bruxelles

 

 

Les employeurs du pays ont lancé leur "Business Route 2018 for Metropolitan Brussels", qui vise, via une série de projets, à donner une nouvelle impulsion à Bruxelles et à sa grande périphérie. Si la capitale détient la "palme d'or" de la productivité en Europe, elle subit une croissance au ralenti et peu d'emplois nets y sont créés.

(Belga) - Les employeurs du pays, représentés par la FEB (national), le BECI (Bruxelles), l'UWE (Wallonie) et le Voka (Flandre), ont lancé, mercredi, leur "Business Route 2018 for Metropolitan Brussels", un plan d'action pour Bruxelles et son hinterland, visant à hisser la capitale au top des plus prospères métropoles d'Europe.

 

Ce plan a été mis en place par le monde des entreprises qui souhaite via une série de projets, donner une nouvelle impulsion à Bruxelles et à sa grande périphérie (hinterland).

 

Selon les employeurs, Bruxelles et la région comprenant Hal-Vilvorde et une partie du Brabant wallon, représentent 30% de l'activité économique brute du pays. "Bruxelles est l'une des régions les plus productives d'Europe, mais elle perd du terrain face à d'autres métropoles européennes. Le chômage y est dramatiquement élevé principalement chez les personnes peu diplômées", a expliqué Emmanuel Van Innis de l'association bruxelloise Beci.

 

Les entrepreneurs ont comparé Bruxelles à 14 grandes métropoles européennes et ont relevé ses points forts mais surtout ses points faibles qu'ils s'engagent à corriger.

 

Bruxelles détient ainsi la "palme d'or" de la productivité en Europe. Mais à côté de ce point fort, la capitale subit une croissance au ralenti et peu d'emplois nets y sont créés. Grâce à la présence de l'UE et de l'OTAN, Bruxelles n'en demeure pas moins une capitale européenne incontournable aux multiples potentiels que souhaitent renforcer et dynamiser les employeurs. Ces derniers ont donc décidé de proposer plusieurs axes de développement: accentuer le rôle de Bruxelles comme capitale de l'Europe et siège de l'OTAN, développer des niches de croissance (services financiers, ICT, logistique...), attirer les talents et rendre la ville plus accueillante pour le tourisme et les hommes d'affaires.

 

Les organisations patronales ont illustré leurs propos par plusieurs exemples concrets qui pourraient renforcer Bruxelles comme la création d'un vaste stade pouvant servir à des événements sportifs ou culturels, le lancement de projets architecturaux audacieux, ... Côté financier, Bruxelles enregistre une forte croissance et pourrait devenir un pôle européen. Dans le domaine des soins de santé, Bruxelles qui dispose de nombreux hôpitaux universitaires peut aussi séduire des patients étrangers.

 

"La crise actuelle doit être un moment de réflexion et d'ambition pour jeter les bases d'un avenir solide. Après tout, n'est-ce pas pendant les années de guerre que les forces vives ont préparé les bases de ce qui est considéré comme le miracle de la reconstruction belge? ", a souligné M. Van Innis.

 

Plus de 180 chefs d'entreprise bruxellois participent au projet et le soutiennent. Au début 2009, les employeurs mettront en place une structure permanente pour coordonner le projet.

 

A noter aussi que c'est l'ensemble du patronat belge qui se ligue pour développer le rôle de Bruxelles. Ils entendent s'investir et collaborer au-delà des diverses frontières linguistiques et administratives. "Bruxelles est essentielle pour la Wallonie. Dix pc des travailleurs wallons vont déjà travailler dans la capitale et beaucoup d'entreprises ont des liens avec Bruxelles", a expliqué Eric Domb, président de l'UWE et patron de Paradisio.

 

"Il faut notamment renforcer la collaboration entre universités et entreprises, améliorer la collaboration dans la recherche, attirer les talents mais aussi les former et renforcer le tourisme à Bruxelles, qui a un potentiel sous-exploité", a-t-il poursuivi.

 

Côté flamand, le président du Voka, Urbain Vandeurzen, a lui aussi rappelé le rôle majeur de Bruxelles pour l'économie flamande.

 

Sans se substituer aux autorités, les employeurs belges ont lancé leur plan d'action et demandent la mobilisation de tous les acteurs qu'ils soient politiques, économiques ou sociaux. "Si on ne peut plus attirer les entreprises dans ce pays et cette région (Bruxelles), on est foutu", a conclu M. Van Innis.

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”Bruxelles coûte trop cher! ”

 

Après avoir dénoncé le mal wallon, Alain Destexhe, le trublion du MR, s’attaque au mal bruxellois. Lui qui siège depuis 2004 sur les bancs du parlement de la Région capitale a pris le temps d’analyser la manière dont Bruxelles est géré. “ Très mal ” selon lui.

 

Vous utilisez le terme “ Absurdistan ” pour qualifier Bruxelles. Pourquoi?

 

Les gens ne se rendent pas compte à quel point cette ville est gérée en dépit du bon sens. On ne rend pas compte du monstre institutionnel qu’on a créé. Le mal bruxellois paralyse la décision publique. A Bruxelles, il y a trop de tout: trop de gouvernement, trop de parlement, trop de bourgmestres, trop d’échevins... On a 8 ministres, 89 parlementaires, 200 bourgmestres, échevins et présidents de CPAS... Sans oublier la Cocof, la Cocon, la Cocom... Et comme chacun veut imprimer sa marque, c’est la paralysie.

 

La faute à qui selon vous?

 

La faute à 20 ans d’échec de la politique de Charles Picqué. Cela fait 20 ans qu’on parle des mêmes problèmes et que rien ne bouge.

 

Exemples?

 

Prenez le RER. Chaque commune bloque le projet. Le RER, c’est véritablement l’Arlésienne. Et le métro: moins de 10 nouvelles stations en 20 ans. Autre exemple: l’absence d’un Palais des Congrès digne de ce nom à Bruxelles. On n’a pas non plus une seule salle de spectacles digne de ce nom. Aucune salle omnisports (type Bercy, à Paris) non plus. Que dire aussi de tous ces projets de rénovation qui n’ont jamais pu être conclus dans des délais raisonnables: Flagey, Midi, Rogier, Tour et Taxis, Quartier européen... La politique urbanistique est une faillite totale: c’est bien simple, on n’a plus jamais rien vu depuis 1958 et l’Expo universelle. Il y a de quoi se poser des tas de questions.

 

D’autres exemples, au niveau du sport et du logement?

 

Quand on voit le nombre de logements qui se construisent chaque année, le constat est vite fait. En matière sportive, l’aberration tourne autour du futur grand stade. On veut le prestige et la proximité; ce n’est pas possible. Enfin, qui peut m’expliquer pourquoi, à Bruxelles, on ne soit toujours pas parvenu à faire émerger un Zidane ou un Benzema? Les autres faillites bruxelloises portent sur le bilinguisme. À Bruxelles, il faut un enseignement bilingue dans toutes les écoles, “ punt aan de lijn ”. En matière, d’emploi, il faut démanteler ce bazar qu’est Actiris. Chaque année, cette institution qui produit 20 % de chômeurs coûte 204 millions au contribuable.

 

D’après vos calculs, la Région bruxelloise coûte 6.000 euros par an par habitant. Donnez-nous des détails...

 

Pour commencer, j’en ai marre d’entendre les politiques bruxellois se plaindre du sous-financement de Bruxelles. Quand on voit ce que la Région coûte, il y aurait déjà des économies à faire à ce niveau-là. Vous savez que chaque habitant débourse 6.000 euros par an pour la Région bruxelloise? Ce chiffre pourrait se justifier vu que c’est une grande ville. Mais quand on constate que rien que la dépense politique, c’est déjà 300 euros par an par habitant. Le Parlement bruxellois à lui seul représente une charge de 25.000.000 d’euros. Énorme pour une ville d’un million d’habitants!

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