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Nouvelle Maison Radio-Canada - 8 étages (2020)


loulou123

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y 'ont pas besoins de couper quoi que ce soit, 1500-2000 logements a 300k chaque en moyenne ca fait deja 450 millions a 600 millions achetés par des particuliers, un hôtel a 100 million par un autre promoteur (disons) et le reste en espaces commercial...

 

on parlait pas sérieusement de couper le salaire des vedettes - c'était juste une joke

 

T'as raison Malek, le projet est tout à fait viable économiquement. En fait ça ne semble même être que profitable: en tout et partout ils ne font surtout que vendre du terrain à d'autres organismes, publiques ou privés. Quant à la potentielle peau neuve de l'édifice hexagonal, ça ne peut être qu'un bon investissement de fond publique si ça embellie notre ville, et surtout ce coin!

 

Bref, c'est super rock n roll et j'ai hâte de voir ça

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  • 1 mois plus tard...

Le projet résidentiel de Radio-Canada compromos par l'autoroute Notre-Dame

 

Bruno Bisson

 

La Presse

 

Le projet de modernisation de la rue Notre-Dame, dans l'est de Montréal, compromet la réalisation d'un vaste complexe résidentiel, qui pourrait compter jusqu'à 2000 logements, sur les terrains voisins de la tour de Radio-Canada, à l'est du centre-ville.

 

En vertu des plans du projet routier rendus publics récemment par la Ville de Montréal et le ministère des Transports du Québec (MTQ), les vastes terrains de stationnement de Radio-Canada seront désormais bordés au sud par une tranchée autoroutière de 10 mètres de profondeur par 40 mètres de largeur.

 

De plus, si le projet routier de 750 millions se réalise tel que projeté, ces immenses terrains, promis à un ambitieux développement immobilier, seront traversés par une bretelle autoroutière, dont la construction est prévue à hauteur de la rue Panet, juste au sud de la tour de Radio-Canada.

 

Lors d'un entretien avec La Presse, Vianney Bélanger, président de la firme COPRIM qui a réalisé les plans d'aménagement du projet Radio-Canada, s'est dit «sidéré» en prenant connaissance des détails du projet routier, proposé par la Ville et le MTQ.

 

«On attendait un boulevard urbain. C'est l'autoroute Décarie. C'est sûr que notre projet est compromis «, a déploré M. Bélanger.

 

Pour sa part, le porte-parole de la division immobilière de Radio- Canada, M. Ronald Prud'homme, s'est fait plus conciliant, en saluant la grande ouverture d'esprit des professionnels de la Ville et du MTQ, tout en reconnaissant que des changements majeurs seront nécessaires pour faire cohabiter une autoroute en tranchée avec un projet de développement résidentiel.

 

«Présentement, illustre Ronald Prud'homme, la tour de Radio- Canada est un peu comme une île, au centre d'une mer d'asphalte. On dirait qu'elle est toute seule, sans liens avec les environs. Le projet résidentiel voulait changer cela.»

 

«En développant nos terrains de stationnement, nous voulions créer des liens avec le quartier environnant par des sentiers piétonniers, ou en prolongeant des rues locales, dans les sens est-ouest et nordsud. Mais là, au sud de la Tour, on aboutit sur le vide. C'est sûr que... ce n'est pas ce qu'on avait prévu», ajoute-t-il, prudemment.

 

Au-delà de l'impact particulier que ce projet autoroutier aura sur les projets immobiliers de Radio-Canada, Vianney Bélanger met en cause le «jugement» de la Ville de Montréal et les motivations du ministère des Transports «pour faire entrer une autoroute à huit voies de largeur en plein milieu du centreville.

 

Il n'y a plus personne, dans le monde entier, qui fait ça. Cela relève d'un urbanisme du siècle passé!»

 

«On vit maintenant au XXI e siècle, poursuit-il, et dans notre siècle, ce sont les transports en commun qu'on doit privilégier pour favoriser les déplacements. Ce projet-là va transformer la trame urbaine, dans le sud et dans l'est du centre-ville, à un point tel qu'il faut se demander si quelqu'un va encore avoir envie d'y habiter.»

 

La surprise de Radio-Canada de ses consultants devant l'ampleur de ce projet routier fait écho à de nombreux autres commentaires de professionnels de l'aménagement urbain ou routier, entendus au cours des consultations publiques des deux dernières semaines, au cours desquelles ont été rendues publiques les grandes lignes du projet, mis au point dans le plus grand secret depuis trois ans.

 

Selon les plans et esquisses présentés par le MTQ et la Ville de Montréal, la rue Notre-Dame, une artère dysfonctionnelle de l'est de la métropole à quatre voies de circulation, où circulent jusqu'à 75 000 véhicules par jour, deviendra un hybride de boulevard et d'autoroute, à huit voies de largeur, pouvant accommoder jusqu'à 50% de véhicules supplémentaires, d'ici 2014.

 

Le projet s'étend sur neuf kilomètres, entre le centre-ville et l'autoroute 25, dans l'est de Montréal. Dans sa partie la plus l'ouest, le projet routier prévoit un prolongement de l'autorouteVille-Marie (A-720) actuelle sur plusieurs kilomètres, vers l'est, soit de la rue Amherst en plein centreville, jusqu'à l'avenue Delorimier, aux pieds du pont Jacques-Cartier.

 

Dans cette portion du projet routier qui longe les terrains de Radio- Canada, le projet proposé n'aurait rien d'un boulevard urbain.

 

L'autoroute Ville-Marie étant aménagée en tranchée et partiellement en tunnel, son prolongement serait aussi, logiquement, construit en tranchée.

 

Dans sa portion située à l'est du pont Jacques-Cartier, le projet routier sera construit au niveau du sol et empruntera certaines caractéristiques de boulevard, le long des quartiers limitrophes de Sainte-Marie, Hochelaga-Maisonneuve et de Mercier.

 

Depuis la semaine dernière, le projet a toutefois subi de dures attaques de la Direction de la santé publique de Montréal, qui l'a jugé inacceptable «, et de la députée d'Hochelaga-Maisonneuve, Louise Harel, qui a remis en question l'utilité d'élargir la rue actuelle à huit voies, au lieu de seulement six.

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Déjà, Mr Prud'homme affirme :

"Il n'y a plus personne, dans le monde entier, qui fait ça. Cela relève d'un urbanisme du siècle passé!»

 

«On vit maintenant au XXI e siècle, poursuit-il, et dans notre siècle, ce sont les transports en commun qu'on doit privilégier pour favoriser les déplacements. Ce projet-là va transformer la trame urbaine, dans le sud et dans l'est du centre-ville, à un point tel qu'il faut se demander si quelqu'un va encore avoir envie d'y habiter.»

 

Il a un peu raison. Les urbanistes du monde entier pourront vous dire que ce n'est plaus la tendance -du moins en Occident- de prjeter la construction de nouveau autoroute mais là n'est pas lq qauestion.

Pour ce qui est de ceci : "Ce projet-là va transformer la trame urbaine, dans le sud et dans l'est du centre-ville..., je ne savais pas que le complexe de Radio-Canada se trouvait au centre-ville.

Pour ma part, je suis surpris qu'il n'y ait pas plus de tunnels dans ce projet. Je réalise que cela coûterais beaucoup plus cher mais pourquoi pas ? Cela réduirait tellement l'impact de ce boulevard urbain, de la même manière que l'Autoroute Ville-marie sous le centre-ville !!

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