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Immeubles de bureaux: la crise retardera des projets


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Immeubles de bureaux: la crise retardera des projets

 

7 octobre 2008 - 07h04

 

La Presse

 

Laurier Cloutier

 

La rareté de bureaux libres au centre-ville de Montréal s'accentue et touche un record historique, mais la crise financière pourrait retarder les projets de nouvelles tours.

 

«D'ici de six à neuf mois, un projet d'immeuble de bureaux devrait tout de même être annoncé», assure à La Presse Affaires le président et chef de la direction de GVA Devencore, Jean Laurin, après son étude d'hier sur le marché canadien, où les locaux vides sont rares partout pour les locataires.

 

À Montréal, plus de 95% des bureaux sont occupés et c'est en outre la seule ville canadienne où on ne construit toujours pas d'immeuble de ce type, malgré un marché saturé à 100% au moment de sa livraison éventuelle, note Jean Laurin.

 

Des promoteurs travaillent à cinq projets de tours à Montréal, souligne-t-il. Ceux de Hines et de SITQ Immobilier, au 900, De Maisonneuve Ouest, et de Westcliff, au Square Victoria, sont bien connus dans l'industrie. Le plus récent, c'est celui de Sidev, à l'ouest du Complexe Desjardins et au sud de la rue Sainte-Catherine. Magil-Laurentienne et Canderel sont en outre sur les rangs avec des tours de jusqu'à un million de pieds carrés, près de la Place Bonaventure et du Square Phillips.

 

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La Ville de Montréal consacre aussi des efforts à la mise en valeur de secteurs comme Griffintown, le faubourg des Récollets (autoroute Bonaventure) et Chabanel, dit Jean Laurin.

 

Par contre, des «prêteurs vont analyser attentivement tout projet avant de s'embarquer dans son financement» à cause de la crise financière, reconnaît le président. «Le promoteur devra avoir de l'expérience, un emplacement de choix et des locataires sérieux», explique-t-il.

 

«Ça pourrait prendre un peu plus de temps avant de construire, mais il ne faut pas mettre toutes les institutions financières dans le même panier, ajoute Jean Laurin. Les caisses de retraite doivent investir leurs rentrées régulières de fonds.» Cela pourrait favoriser le projet de SITQ Immobilier, filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

 

Encore faut-il que les loyers éventuels soient à la hauteur des coûts de construction et de financement. Jean Laurin souligne que les loyers n'ont pas grimpé de façon radicale, malgré la rareté des bureaux, et ils ne sont pas encore tout à fait au rendez-vous, estime-t-il.

 

Après le projet dédié du Campus Bell, aucun locataire important n'a encore annoncé une expansion d'envergure de ses activités, pour justifier illico une nouvelle tour au centre-ville, dit-il. Le taux d'inoccupation de 4% à Montréal équivaut à ceux de Toronto et d'Edmonton. Dans le Vieux-Montréal et le Quartier international de Montréal, ce taux s'approche même de 2%, comme à Vancouver, Calgary et Ottawa, au grand dam des locataires.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20081007/LAINFORMER/810070843/5891/LAINFORMER01

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J'ignorai que les tours a bureau au centre-ville etaient saturé, je penssai le contraire

 

Fau suivre, p'tit gars! Les taux d'occupation sont historiquement très bas, et il est presque impossible de toruver de grands espaces contigus à louer.

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