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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

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Existe-t-il un sticky ou un fil pour ce sujet récurrent?

 

Je ne sais jamais ou les poster (discussions, actualité,ressources...).

 

Il y a un catégorie pour la politique, mais pas pour l'économie et ou l'immobilier résidentiel et bureaux...

 

 

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201205/08/01-4523403-folie-du-condo-a-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS10

 

 

(Montréal) Des grues à Brossard, à Griffintown, à Rosemont... La frénésie du condo ne se dément pas dans le Grand Montréal, au point où les mises en chantier ont explosé de 84% le mois dernier.

 

> Suivez Maxime Bergeron sur Twitter

 

Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), 1544 copropriétés ont été entamées en avril, comparativement à 838 un an plus tôt. La hausse atteint 75% dans l'île de Montréal... et 366% sur la Rive-Sud!

 

«On a eu quelques gros projets en avril, ce qui a fait augmenter les mises en chantier de copropriétés, a indiqué David Lan, analyste à la SCHL. Ça illustre un état de hautes variations dans ce genre de construction.»

 

Cet important rebond survient après un début d'année plus tranquille dans le secteur du condo neuf. David Lan s'attend d'ailleurs à ce que les mises en chantier de copropriétés descendent «sous la barre des 10 000» pour l'ensemble de 2012, loin du record de 12 781 enregistré l'an dernier dans le Grand Montréal.

 

«Lumière jaune»

 

Il reste que la construction de condos affiche une hausse cumulative de 27% depuis le début de l'année à Montréal, malgré la baisse des trois premiers mois. Un bond qui devrait allumer «une lumière jaune sur le tableau de bord», croit Marc Pinsonneault, économiste principal à la Banque Nationale.

 

«Ça m'inquiète: à un moment donné, va-t-on arriver dans une surconstruction?, a-t-il dit à La Presse Affaires. Est-ce que ça va se traduire par des copropriétés que les constructeurs ne sont pas capables d'écouler? C'est ça qui m'inquiète.»

 

L'avalanche de nouveaux projets annoncés au cours des dernières semaines laisse en outre présager de fortes mises en chantier d'ici la fin de 2012. Seulement en avril, l'arrondissement de Ville-Marie a annoncé d'un coup 10 nouveaux complexes immobiliers totalisant 1600 condos. Sans compter les dizaines d'autres qui sont sur les planches à dessin aux quatre coins de la ville...

 

Quoi qu'il en soit, David Lan, de la SCHL, ne s'inquiète pas de la frénésie actuelle. L'écoulement des condos neufs est même en hausse, souligne-t-il. Il s'en est ainsi vendu 1587 pendant le premier trimestre dans la région métropolitaine, comparativement à 1299 à la même période l'an dernier.

 

«Il n'y a pas trop d'inquiétudes dans le marché de Montréal, en fait, parce que les projets continuent à se vendre facilement», a fait valoir M. Lan.

 

La ville canadienne qui soulève le plus de crainte quant à une surconstruction est Toronto. Les économistes se montrent de plus en plus inquiets devant l'orgie de projets qui a cours dans la Ville reine. Derek Holt, de la Banque Scotia, a évoqué hier le risque de créer une «ville fantôme» en raison du fort taux de condos neufs inhabités.

 

À l'échelle nationale, le Québec a mené le bal de la plus forte hausse des mises en chantier en avril avec 55 000 en rythme annualisé, un gain de 56,5% sur un an. L'Ontario suit avec 95 400, en hausse de 12,2%. Le nombre total de mises en chantier a été de 244 900 au Canada en rythme annualisé.

 

Revente

 

Et qu'en est-il du marché de la revente? La métropole a battu quelques records à cet égard le mois dernier, selon les données publiées hier par la Chambre immobilière du Grand Montréal. Le nombre de transactions a grimpé de 16% sur un an dans la région métropolitaine, le 11e mois consécutif de hausse.

 

Le prix médian s'est élevé à 272 000$ pour les unifamiliales (+3%), 223 950$ pour les condos (+2%) et 412 000$ pour les immeubles de deux à cinq logements (+6%). Le nombre d'inscriptions en vigueur est par ailleurs 10% plus élevé qu'à pareille date l'an dernier, avec près de 29 000 propriétés affichées sur le réseau inter-agences (MLS).

Modifié par IluvMTL
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Je suis sur le point de regrouper ces fils sous un sticky comme je l'ai fait pour les jeux vidéos, pour le bureau, pour les sciences de la vie, pour bombardier, SNC, couche-tard et autres.

 

Mais pour répondre à ta question : non il n'y en a pas pour le moment.

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http://www.montrealgazette.com/homes/Spike+condo+action+puzzling/6595663/story.html

 

MONTREAL - When new condo construction slowed down in Montreal during the first three months of 2012, economist Marc Pinsonneault presumed that the record-breaking housing starts of the last two years were finally subsiding.

Then the Canada Mortgage and Housing Corp. published surprising numbers for April this week, where condo starts leaped 84 per cent, year over year, in the Greater Montreal Area.

 

“I figured that builders had got the message,” said Pinsonneault, senior economist at National Bank. “But these April numbers are putting that all in question. Now we are looking at these numbers again.

 

“We must be vigilant for the next few months. If this (leap) continues, we will have condos that won’t have buyers.”

 

While economists caution that April’s starts could be an aberration – a fluke month where new condo foundations were simply built on a larger scale than usual – the numbers are thrusting Montreal into the national limelight as a housing market to watch, alongside Toronto and Vancouver

 

“I don’t know if this is a trend, but the April numbers were a big surprise,” Pinsonneault said.

 

Indeed, April condo starts for the Greater Montreal Area were so strong that they affected the results of the first few months of the year. During the first quarter of 2012, condo starts rose a modest three per cent over the same period a year earlier.

 

Include the April starts, and year-to-date numbers for Greater Montreal leap 27 per cent compared to 2011.

 

“Statistically, this may have been a bit of a blip, but the overall level is still a bit worrisome,” said Carlos Leitao, chief economist at Laurentian Bank.

 

“And what worries me and other economists are the projects that might be going up in the pipeline.”

 

CMHC and other analysts say they still believe the market for new Montreal condos will be softer in 2012 than last year, as the number of listings rises in the resale market.

 

But Montreal-area condo starts were also expected to dip in 2011. Instead, new condo construction ended up rising around 20 per cent to a record-breaking 12,681 units that year.

 

Some suspect this growth in the Montreal condo market may be partly fuelled by investors, who have played an important role in driving up demand in both the Vancouver and Toronto markets.

 

As The Gazette reported last month, interviews with brokers, developers and property managers suggest a growing number of buyers are now looking to purchase and rent condos in Montreal, where the carrying costs are comparatively lower than in Toronto or Vancouver. According to the latest data by the Greater Montreal Real Estate Board, the median price of a Montreal Island condo is $261,500.

 

One Montreal broker described how two of her clients, Vancouver-based investors from Hong Kong, are teaming up to buy two or three condo units in Old Montreal.

 

“I think it (the Montreal market) is becoming a better option in their eyes,” said Marie-Claude Palassio, a broker at McGill Immobilier. “They’re amazed at the (comparatively) low prices here.”

 

After two years of record housing starts, the number of recently completed condo units sitting empty has been slowly rising since mid-2011, analysts say.

 

“Demand is still there but there are more units that are empty,” said David Lean, a Montreal market analyst for the CMHC.

 

But while it may take longer for these condo units to be absorbed, they are still eventually being occupied, Lan noted. The current situation is far less worrisome than in 2007, when a far higher number of Montreal area condo units were sitting empty after completion, he said.

 

“If unoccupied units continue to rise while the absorption goes down then we have to be cautious,” he said. “But right now, the demand is still there.”

 

alampert@montrealgazette.com

 

Twitter: @RealDealMtl

 

 

Read more: http://www.montrealgazette.com/homes/Spike+condo+action+puzzles+observers/6595663/story.html#ixzz1uTlRDKns

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  • 2 semaines plus tard...

Résidences de luxe: les ventes bondissent à Montréal et Québec

 

Publié le 16 mai 2012 à 09h58 | Mis à jour le 16 mai 2012 à 09h58

 

Maxime Bergeron

 

La Presse Canadienne

Montréal

 

Condos de luxe dans le Plateau, néo-manoirs à Laval-sur-le-Lac, résidences de prestige à Sillery: les propriétés haut de gamme ont la cote dans la province, au point où les ventes ont grimpé de 32% à Montréal et de 50% à Québec depuis un an.

 

Dans un rapport publié hier, le groupe immobilier Re/Max fait état de «nouveaux records» dans plusieurs villes canadiennes au premier trimestre de 2012. La Vieille Capitale a même enregistré la deuxième hausse plus forte parmi les grands centres du pays, derrière Regina. Il s'est ainsi vendu 48 résidences de plus d'un demi-million de dollars à Québec, contre 32 à la même période l'an dernier.

 

«La plupart des marchés restent en grande partie équilibrés à tous les niveaux, selon une tendance de hausse de prix stable ou modeste dans le secteur de luxe, a indiqué Sylvain Dansereau, vice-président exécutif de Re/Max Québec, dans le rapport. Les niveaux d'inventaire, avec une carence importante à Montréal, à travers l'Ontario, et à Winnipeg, ont joué un rôle important sur la multiplication des offres.»

 

Dans le Grand Montréal, où le segment des résidences de prestige commence à 750 000$ selon Re/Max, quelque 261 propriétés haut de gamme ont changé de main pendant les trois premiers mois de l'année.

 

Les acheteurs ont été particulièrement actifs dans le créneau des maisons de 1 à 2 millions, «où les offres multiples sont relativement communes», note le rapport. Les secteurs de Westmount, Ville Mont-Royal, Outremont, Hampstead, le centre-ville, le Plateau Mont-Royal, Saint-Lambert, Laval-sur-le-Lac et l'Ouest-de-l'île ont enregistré le gros de l'activité.

 

Re/Max note aussi une nouvelle tendance: la démolition de maisons de 800 000$ à 900 000$ situées sur de grands lots à Ville Mont-Royal. Elles sont ensuite remplacées par des maisons neuves plus grandes évaluées entre 2 et 3 millions.

 

Dans la région métropolitaine, le condo le plus cher s'est vendu à Westmount pour 2,7 millions pendant le premier trimestre, indique Re/Max. La maison unifamiliale la plus dispendieuse a trouvé preneur dans le même quartier, pour 6,4 millions.

 

Si le marché des maisons de luxe est en général équilibré à Montréal, les vendeurs conservent un léger avantage, avance l'étude. " On s'attend donc à ce que les prix continuent leur ascension. Selon les tendances actuelles qui semblent vouloir demeurer stables, il n'y a aucun doute que le marché des demeures de prestige de Montréal battra encore des records.»

 

Ailleurs au pays

 

À l'échelle canadienne, Regina a mené le bal des plus fortes hausses dans le marché haut de gamme, avec une augmentation de 56% des transactions. Le Grand Toronto arrive au troisième rang avec un bond de 49 %, suivi de London-St. Thomas (43 %) et Kitchener-Waterloo (39 %).

 

Malgré une baisse du prix moyen des maisons de plus de 10% depuis un an, Vancouver demeure le marché le plus cher au pays, stimulé par les capitaux asiatiques. C'est là que la résidence la plus chère a été vendue cette année, une propriété de 10 700 pieds carrés qui a trouvé preneur pour 19,8 millions.

 

La valeur de revente moyenne des propriétés --tous types confondus-- s'est élevée à près de 376 000$ en avril au pays, indiquait cette semaine l'Association canadienne de l'immeuble. Il s'agit d'une hausse de 0,9% sur un an, qui aurait toutefois été de 4,9% en excluant des calculs Vancouver, où les prix sont en baisse.

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  • 5 semaines plus tard...

Bonjour,

 

J'espère poster ce message dans la bonne section, mes excuses si ce n'est pas le cas.

 

Je serai curieux de faire l'exercice de comparer les prix de vente au pied carré par secteur, et je crois que ce serait pertinent pour les gens qui magasinent.

 

Qu'en pensez-vous?

 

Au plaisir,

 

Simon

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  • 3 semaines plus tard...

http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201207/06/01-4541231-rebond-de-la-surenchere-dans-le-residentiel-a-montreal.php

 

Maxime Bergeron

LA PRESSE

(Montréal) La surenchère est encore bien présente dans le paysage immobilier montréalais. Après avoir reculé en 2011, le nombre de propriétés vendues au-delà du prix demandé a augmenté de 17% depuis le début de l'année.

 

Selon des données obtenues par La Presse Affaires, quelque 336 transactions se sont conclues par une surenchère de plus de 5000$ dans l'île de Montréal pendant les six premiers mois de cette année. Cela se compare à 287 à la même période l'an dernier.

 

Le phénomène est en hausse, mais il demeure très ciblé, fait valoir Paul Cardinal, directeur de l'analyse du marché à la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM). Il touche surtout les «plex» de deux à cinq logements situés dans les quartiers centraux de l'île. «C'est là où l'inventaire est le plus serré», a-t-il résumé.

 

L'arrondissement de Rosemont-La-Petite-Patrie a mené le bal des surenchères de plus de 5000$ depuis le début de l'année, avec 53 des transactions réalisées au-delà du prix demandé. Suivent le Plateau-Mont-Royal (40 ventes), Côte-des-Neiges-NDG (35), Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension (34) et le Sud-Ouest (21), indiquent les données fournies par la CIGM.

 

Une proportion de 3,5% de toutes les transactions réalisées depuis janvier se sont soldées par une surenchère dans l'île de Montréal, ce qui demeure inférieur au sommet atteint en 2010.

 

À ce moment, la demande refoulée pendant la crise financière, combinée à l'entrée imminente de nouvelles règles hypothécaires, avait entraîné une ruée des acheteurs sur le marché. Et, en conséquence, une explosion des offres concurrentes.

 

Acheteurs informés

 

Les courtiers joints par La Presse Affaires confirment que la surenchère est bien moins fréquente que pendant le frénétique printemps 2010.

 

Pierre Viens, de Via Capitale Mont-Royal, qualifie le ralentissement de «notable», même si le phénomène demeure présent.

 

«Je viens de vendre un beau quintuplex rue Saint-Joseph, raconte-t-il. Le prix demandé était de 1,2 million, et j'ai reçu quatre promesses dès la première journée, dont trois au-dessus du prix demandé.»

 

La propriété s'est finalement vendue 10 000$ au-delà du prix affiché, affirme M. Viens. «C'est vraiment la seule transaction du genre que j'ai eu cette année, alors qu'en 2010, j'en avais plein, et à des montants nettement au-dessus du prix demandé.»

 

Marie-Claude Palassio, courtière chez McGill Immobilier, indique pour sa part que la surenchère est devenue «rarissime» dans son secteur d'activité. Les acheteurs sont pour la plupart bien au fait du niveau des prix sur le marché, selon elle.

 

«Il y a des offres multiples oui, mais pas de ventes en haut du prix demandé, a indiqué Mme Palassio. Je crois que les acheteurs sont souvent rebutés dans ces situations. Personne ne souhaite payer significativement plus que la réelle valeur marchande d'une propriété.»

 

Marché en santé

 

Ce rebond de la surenchère, après un ralentissement en 2011, témoigne probablement d'une confiance accrue des acheteurs de maisons, selon Paul Cardinal, de la CIGM. Le marché de la revente affiche d'ailleurs une croissance soutenue depuis le début de 2012.

 

«On a enregistré des croissances tous les mois depuis le début de l'année, par rapport à 2011, a noté M. Cardinal. Les taux d'intérêt demeurent très bas, et de nombreux premiers acheteurs estiment que c'est encore le bon moment pour faire le saut de la location à la propriété.»

 

Le segment de la copropriété vient de connaître son meilleur mois de mai de tous les temps, selon les données de la CIGM. Et les ventes, toutes catégories confondues, ont augmenté de 9% de janvier à mai 2012, par rapport à la même période l'an dernier.

 

Un total de 22 052 transactions ont ainsi été conclues en cinq mois dans le Grand Montréal, pour un montant total de 6,86 milliards de dollars. Cette somme exclut les transactions conclues entre particuliers, ainsi que l'achat de propriétés neuves directement auprès des promoteurs.

 

La CIGM publie vendredi ses statistiques pour le mois de juin 2012.

 

(Île de Montréal)

 

2007 : 1,3%

 

2008 : 1,5%

 

2009 : 1,4%

 

2010 : 4,5%

 

2011 : 3,1%

 

2012 : 3,5%

 

*Données pour les mois de janvier à juin Source: CIGM

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  • 3 semaines plus tard...

http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201207/26/01-4559537-condos-risque-de-surconstruction-a-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS1

 

André Dubuc

LA PRESSE

 

(Montréal) L'annonce de nombreux projets de copropriétés à Montréal continue à faire couler beaucoup d'encre. Valeurs mobilières Banque Laurentienne (VMBL) qualifie la situation de très préoccupante, dans une analyse fouillée du marché immobilier résidentiel des grandes villes canadiennes que l'organisme a publiée hier.

«L'offre à court terme et à moyen terme est très préoccupante, écrit Marie-Claude Guillotte, économiste. Il y a un nombre important de projets en cours qui soulève des problèmes de surconstruction. Au rythme où se sont terminés les projets ces dernières années, il y aurait presque deux ans de stocks en construction, ce qui est élevé», poursuit-elle.

 

«Le marché de Montréal serait le plus à risque de subir un ralentissement plus prononcé, car la demande devrait être insuffisante pour subvenir à l'offre importante de condos neufs qui se retrouvera sur le marché d'ici les deux prochaines années», dit encore Mme Guillotte.

 

Le scénario catastrophe sera évité si les promoteurs ne lancent pas leur projet de façon spéculative, croit, pour sa part, Gilles Ouellet, président de Groupe Solutions, Marketing immobilier, un expert de la mise en marché de projets résidentiels. La construction spéculative consiste à lancer un projet de copropriétés sans avoir vendu les logements au préalable. Habituellement, dans le marché montréalais, les promoteurs lancent leur projet seulement s'ils ont vendu sur papier de 50 à 60% des logements projetés.

 

«S'il n'y a pas de construction spéculative, il n'y aura pas de surconstruction même en cas de ralentissement de la demande. Les projets annoncés ne sortiront pas de terre tout simplement. Il y aura peut-être des bureaux de vente placardés, mais il n'y aura pas de tours de condos placardées», dit-il dans un entretien à La Presse Affaires.

 

Néanmoins, deux autres facteurs viennent aggraver une situation déjà préoccupante, la tendance des permis de bâtir est repartie à la hausse récemment. Puis, le marché de la revente dans la région de Montréal ne justifie pas le niveau intense d'activité auquel on assiste dans le marché du neuf, contrairement à ce qui se passe à Toronto, par exemple.

 

À Montréal, le marché est équilibré depuis l'été 2010. Selon l'indice de Prix de maison Teranet Banque Nationale, l'un des indices les plus pertinents concernant l'évolution du prix des maisons, les prix ont augmenté de 4,4% sur un an à Montréal, en juin.

 

Dans la Ville reine, le marché de la revente reste fort actif: les ventes de condos atteignent des niveaux records. Les prix sont d'ailleurs en hausse de 9,5%, selon l'indice Teranet, largement au-dessus de la moyenne nationale.

 

Un condo sur cinq en location

 

Dans le cas du marché des condos de Montréal, un scénario envisagé serait qu'une proportion grandissante des condos à être construits aboutissent sur le marché de la location. Historiquement, le marché de la location de copropriétés est marginal à Montréal, contrairement à Toronto. Mais plusieurs facteurs militent en faveur d'un rattrapage à ce chapitre.

 

Par exemple, les logements libres dans le marché locatif traditionnel se font rares - le taux d'inoccupation a glissé à 2,5% en 2011, au moment où le resserrement des règles hypothécaires et l'ajout par la migration de plus de 30 000 personnes à Montréal nourrissent la demande de logements à louer.

 

Les condos offerts en location pourraient ainsi fort bien loger ces nouveaux arrivants. Les immigrants qui s'installent à Toronto et à Vancouver ont un revenu de 20 à 30% plus élevé que ceux qui choisissent Montréal, nous apprend VMBL. D'ailleurs, 9 immigrants sur 10 à Montréal sont locataires, mais le pourcentage baisse à 70% à Toronto et à 60% à Vancouver.

 

Le phénomène de la location de copropriété est déjà commencé, selon VMBL. Le taux d'inoccupation de condos est passé de 4,2%, en 2010, à 2,8%, un an plus tard, témoin d'une demande en croissance.

 

Actuellement, 9,3% des condos sont offerts en location dans la région de Montréal, comparativement à 22% à Toronto. Toutefois, au centre-ville de Montréal, la proportion de condos à louer s'établit à plus de 20%.

 

L'écart entre le prix d'un loyer et le coût de propriété d'un logement équivalent favorise également la location. «Les coûts de propriété demeurent 15% plus importants que les coûts de location, un niveau élevé d'un point de vue historique, ayant un impact considérable sur l'accessibilité à la propriété et favorisant la location», indique Mme Guillotte. Les loyers de condos de deux chambres, à plus de 1000$ par mois, ne connaissent aucune inflation depuis cinq ans, souligne l'économiste de VMBL.

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Évidemment, La Presse a choisi LA nouvelle disponible qui avait une vue négative sur le sujet. Pourtant, hier à l'émission Medium Large sur la Première Chaîne, les personnes interviewées ne semblaient pas inquiètes outre-mesure........

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