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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

Messages recommendés

il y a 28 minutes, Rocco a dit :

Wow la dernière fois qu'il y a eu autant de mises en chantier, les gens dansaient sur Touch Me de Samantha Fox dans les discothèques. Ayoye!

C'est une façon comme une autre de passer un message.🙂  Mais ça comporte souvent un danger.  Considérons l'argument rocambolesque suivant: en rétrospective, ces danses auraient eu l'effet inattendu et inexplicable de faire baisser les mises en chantier dans les 30 années suivantes, en dépit de l'augmentation de la population. 🤕   

Evidemment, il y a des moyens plus sérieux d'expliquer le niveau exceptionnellement élevé des mises en chantier en 2021.  Mais si on continuait dans la veine de ta remarque, juste pour le plaisir, à quel phénomène d'actualité attribuerais-tu la performance de 2021?  -- Pas aux masques j'espère!😷

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il y a 29 minutes, Né entre les rapides a dit :

C'est une façon comme une autre de passer un message.🙂  Mais ça comporte souvent un danger.  Considérons l'argument rocambolesque suivant: en rétrospective, ces danses auraient eu l'effet inattendu et inexplicable de faire baisser les mises en chantier dans les 30 années suivantes, en dépit de l'augmentation de la population. 🤕   

Evidemment, il y a des moyens plus sérieux d'expliquer le niveau exceptionnellement élevé des mises en chantier en 2021.  Mais si on continuait dans la veine de ta remarque, juste pour le plaisir, à quel phénomène d'actualité attribuerais-tu la performance de 2021?  -- Pas aux masques j'espère!😷

Au phénomène de la frénésie pré-remontage de taux hypothécaires combiné au fait que les gens ont rien à faire de leurs journées vu que les restos, bars, discothèques et gyms sont fermés, donc ils passent le plus clair de leur temps sur Centris. Sans oublier l'indubitable "puisque les autres le font, faisons-le": "Heille Roger, Ginette et Maurice se sont acheté un beau condo, on devrait s'en acheter un nous avec".... 

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il y a 1 minute, Rocco a dit :

Au phénomène de la frénésie pré-remontage de taux hypothécaires combiné au fait que les gens ont rien à faire de leurs journées vu que les restos, bars, discothèques et gyms sont fermés, donc ils passent le plus clair de leur temps sur Centris.

Ah!  Voila une explication plus sérieuse.  Mais j'avoue que je n'aurais pas détesté une autre explication empreinte de l'humour le plus fou.  C'est tellement plus "sucré", on y prend goût!

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  • 3 semaines plus tard...

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-02-08/valerie-plante-veut-faire-la-paix-avec-les-promoteurs-immobiliers.php

 

Valérie Plante veut faire la paix avec les promoteurs immobiliers

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Valérie Plante, mairesse de Montréal

Après des mois de tensions, Valérie Plante veut rebâtir les ponts avec les grands promoteurs immobiliers de Montréal en doublant le nombre de ménages admissibles à son programme d’aide financière à l’achat.

Publié à 5h00

PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARDLA PRESSE

Dans un discours devant l’industrie, ce mardi, la mairesse tentera de les convaincre de mettre la main à la pâte afin qu’ils contribuent à livrer les 60 000 logements abordables qu’elle a promis aux Montréalais, a appris La Presse.

Première main tendue de Mme Plante : Montréal augmentera le nombre de ménages admissibles au programme d’appui à l’acquisition résidentielle (PAAR), qui verse jusqu’à 15 000 $ aux familles qui achètent une première propriété à Montréal. L’administration augmentera de façon importante le prix d’achat maximal pour être admissible jusqu’à 725 000 $ pour un logement existant (en hausse de 15 %) et jusqu’à 610 000 $ pour un logement neuf au centre-ville (en hausse de 35 %).

« Selon les estimations, les ajustements effectués au PAAR feront en sorte d’en doubler le nombre annuel de demandes potentielles par rapport à l’année 2021. Le budget des programmes en habitation peut absorber ces nouvelles demandes », indique un document municipal obtenu par La Presse.

Près de 7000 ménages ont profité de ce programme depuis 2018.

En plus d’inciter les familles à rester à Montréal – et particulièrement au centre-ville, où elles jouissent de davantage de subventions –, le programme cherche à stimuler la construction résidentielle. De telles subventions augmentent le bassin d’acheteurs potentiels et plaisent donc aux développeurs.

Besoin de collaboration

Valérie Plante prendra la parole dans le cadre d’un évènement organisé par l’Institut du développement urbain (IDU), l’organisation qui représente les promoteurs immobiliers.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

La Ville de Montréal espère voir naître un écoquartier sur le site de l’ancien hippodrome Blue Bonnets.

C’est que la mairesse a besoin d’eux si elle souhaite remplir la promesse phare de sa dernière élection : démarrer un grand chantier qui verrait 60 000 logements abordables sortir de terre à Montréal. Son administration veut notamment développer les terrains de l’ancien hippodrome Blue Bonnets ou de l’ex-cour de voirie de Louvain Est. La Ville peut favoriser le développement, mais elle ne construit jamais elle-même d’immeubles résidentiels.

« Nous devons nous y prendre intelligemment si nous voulons que ces logements soient offerts aux familles et à la classe moyenne, qui en ont cruellement besoin, et éviter qu’ils n’atterrissent entre les mains de gens plus fortunés, comme l’a permis le programme en place sous les administrations précédentes, déclarait la mairesse Plante en campagne électorale. Nous savons que la déréglementation du marché ne fonctionne pas et qu’il faut plutôt donner un coup de pouce au marché. »

Tensions

Depuis plusieurs mois, les relations sont difficiles entre l’administration municipale et l’industrie immobilière.

Mme Plante a fait adopter l’an dernier un règlement municipal « sur la métropole mixte » (RMM) qui force les promoteurs à inclure 20 % de logement social, 20 % de logement abordable et 20 % de logement familial dans tous leurs nouveaux projets résidentiels.

« Laisser le marché fonctionner tout seul, clairement, ça n’a pas fonctionné », avait-elle affirmé juste avant l’adoption du règlement. « On a fait nos devoirs, on a fait des compromis, mais là, il est le temps d’agir. […] Les familles qui ont de la misère à se payer leur logement même s’ils ont tous les deux un bon salaire, c’est eux, la classe moyenne. C’est eux qui ont besoin de se loger, c’est eux qui ont besoin de nous. »

Cette initiative a fait rager l’industrie, qui fait valoir qu’un encadrement aussi strict découragera la construction à Montréal et favorisera l’exil vers les banlieues. Les coûts associés à ces logements imposés par la Ville seront transférés aux autres acheteurs, affirme l’industrie.

« Proposer, comme le fait le règlement, de hausser encore davantage les prix est incohérent et contre-productif », avait déploré Jean-Marc Fournier, porte-parole de l’industrie, dans une lettre ouverte. « On propose une mesure réglementaire pour atteindre des objectifs sociaux qui relèvent normalement de la responsabilité des gouvernements supérieurs. À notre avis, il y a d’autres moyens qui peuvent être envisagés pour atteindre la même finalité en évitant que Montréal ne se tire dans le pied en poussant davantage les familles vers les banlieues. »

La campagne électorale municipale de l’automne dernier a aussi cristallisé une certaine opposition entre les promoteurs immobiliers et Valérie Plante. Cette dernière a ardemment défendu son RMM ainsi que l’interdiction de construire des gratte-ciel plus élevés que le mont Royal au centre-ville. Son équipe a fait valoir que Denis Coderre – qui a travaillé pour le géant de l’immobilier COGIR – était à la solde de l’industrie./

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Il y a 13 heures, swansongtoo a dit :

Première main tendue de Mme Plante : Montréal augmentera le nombre de ménages admissibles au programme d’appui à l’acquisition résidentielle (PAAR), qui verse jusqu’à 15 000 $ aux familles qui achètent une première propriété à Montréal. L’administration augmentera de façon importante le prix d’achat maximal pour être admissible jusqu’à 725 000 $ pour un logement existant (en hausse de 15 %) et jusqu’à 610 000 $ pour un logement neuf au centre-ville (en hausse de 35 %).

« Selon les estimations, les ajustements effectués au PAAR feront en sorte d’en doubler le nombre annuel de demandes potentielles par rapport à l’année 2021. Le budget des programmes en habitation peut absorber ces nouvelles demandes », indique un document municipal obtenu par La Presse.

Près de 7000 ménages ont profité de ce programme depuis 2018.

En plus d’inciter les familles à rester à Montréal – et particulièrement au centre-ville, où elles jouissent de davantage de subventions –, le programme cherche à stimuler la construction résidentielle. De telles subventions augmentent le bassin d’acheteurs potentiels et plaisent donc aux développeurs.

(ci-dessus un extrait de l'article cité)

Faisant une honnête tentative pour réagir favorablement à cette annonce, j'ai voulu calculer (c'est très simple) l'effet d'un élargissement de l'admissibilité au programme (le PAAR).  Pour une propriété d'un prix de 725,000 $, une subvention de 15,000 $ représente 2% du total; pour une à 610,000 $, c'est 2,5%.  J'ai peine à croire que l'élasticité-prix de la demande soit telle que la baisse du prix net pour les acheteurs suffirait à faire "doubler le nombre annuel de demandes potentielles par rapport à l'année 2021".  Pour ma part, l'effet sera marginal, impossible à distinguer des autres variables qui d'une année à l'autre déterminent le niveau effectif de la demande.  

Par ailleurs, ça va de soi que des "subventions (...) plaisent (...) aux développeurs".   Ultimement, ceux-ci continueront de prendre leurs décisions de construire (quoi et à quel prix "net") en fonction de la demande et de leurs coûts.  

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Il y a 16 heures, swansongtoo a dit :

En plus d’inciter les familles à rester à Montréal – et particulièrement au centre-ville, où elles jouissent de davantage de subventions –, le programme cherche à stimuler la construction résidentielle. De telles subventions augmentent le bassin d’acheteurs potentiels et plaisent donc aux développeurs.

Est-ce réaliste de vouloir absolument et particulièrement garder les familles au centre-ville ?

Ne serait-on pas mieux de laisser le centre-ville au marché et se concentrer sur les quartiers périphériques pour les familles? 

Je pense ici à Rosemont, NDG, Verdun, Pointe-Saint-Charles, le futur Blue Bonnets, Hochelaga...et éventuellement La salle, Lachine etc.  Non seulement ces quartiers sont moins cher que le centre-ville, ils sont aussi mieux adaptés, selon moi, à la vie de famille.

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  • Administrateur
Il y a 9 heures, steve_36 a dit :

Est-ce réaliste de vouloir absolument et particulièrement garder les familles au centre-ville ?

Ne serait-on pas mieux de laisser le centre-ville au marché et se concentrer sur les quartiers périphériques pour les familles? 

Je pense ici à Rosemont, NDG, Verdun, Pointe-Saint-Charles, le futur Blue Bonnets, Hochelaga...et éventuellement La salle, Lachine etc.  Non seulement ces quartiers sont moins cher que le centre-ville, ils sont aussi mieux adaptés, selon moi, à la vie de famille.

C'est une fantaisie du parti au pouvoir... c'est comme ceux qui veulent recréer la campagne en ville.

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Il y a 21 heures, steve_36 a dit :

Est-ce réaliste de vouloir absolument et particulièrement garder les familles au centre-ville ?

Ne serait-on pas mieux de laisser le centre-ville au marché et se concentrer sur les quartiers périphériques pour les familles? 

Je pense ici à Rosemont, NDG, Verdun, Pointe-Saint-Charles, le futur Blue Bonnets, Hochelaga...et éventuellement La salle, Lachine etc.  Non seulement ces quartiers sont moins cher que le centre-ville, ils sont aussi mieux adaptés, selon moi, à la vie de famille.

Il s'agirait de redéfinir le "centre", certainement d'y inclure les quartiers que tu mentionnes (que j'appelle "péricentraux"), ainsi que d'autres quartiers qui, quoique un peu plus éloignés, exhibent des caractéristiques urbaines comparables, notamment en termes de densité et d'accès au TEC.  Le centre des affaires proprement dit me semble en effet peu accueillant pour les familles.  

Il y a 12 heures, mtlurb a dit :

C'est une fantaisie du parti au pouvoir... c'est comme ceux qui veulent recréer la campagne en ville.

A l'origine, c'est probablement un égarement par rapport aux véritables intentions du parti et plus généralement des tenants du "vivre en ville".  Malheureusement, leurs programmes actuels d'encouragement entraînent un gaspillage des ressources (qui auraient plus d'effets ailleurs) en plus de créer des obstacles inutiles au développement naturel du centre des affaires et de ses environs immédiats.   A la base se trouve une réalité incontournable qu'on observe partout en Occident (et presque partout ailleurs aussi), soit la prédominance des ménages composés de une ou deux personnes, ce qui ne correspond pas à la description d'une "famille avec enfants".  Cette tendance s'est déjà puissamment manifestée dans les quartiers montréalais péricentraux, où un très grand nombre de logements naguère occupés par quatre, cinq ou six personnes ne le sont plus que par une ou deux.  Les prix élevés que ces dernières étaient et sont prêtes à payer pour habiter dans ces quartiers les ont rendus difficilement accessibles aux ménages moins fortunés, notamment ceux avec des enfants à la maison.  Néanmoins, il y reste encore du potentiel pour construire des logements destinés aux familles, à des prix plus abordables que dans le centre des affaires.  Ceci dit, au-delà d'un effort raisonnable pour attirer un nombre (forcément limité) de nouvelles familles, il faut aussi prendre acte des faits suivants: 1) le territoire de la Ville de Montréal abrite nettement moins que la moitié de la population totale de la région urbaine; 2) les adultes habitant en banlieue ont majoritairement des destinations quotidiennes situées ailleurs qu'au centre des affaires, même si c'est souvent (mais de moins en moins) dans d'autres secteurs de l'Île de Montréal, auquel cas un lieu de résidence dans le centre des affaires n'est d'aucune utilité à cet égard; et 3) l'exode des familles montréalaises vers la banlieue est en réalité la contrepartie d'un afflux encore plus grand (sauf en ces temps de pandémie) de personnes venant d'ailleurs:  Montréal ne se vide pas, elle se réorganise tout en poursuivant sa croissance démographique.  En résumé, nous ne sommes pas en face d'un cas où les "familles" seraient rejetées en périphérie tout en demeurant dépendantes du centre; autrement dit, on n'assiste pas à un drame.  Les écoles montréalaises ne sont pas vidées, ou pas davantage que dans les quartiers plus anciens des banlieues qui subissent le même phénomène de desserrement des ménages; des immeubles sont modifiés ou démolis pour faire place à leurs nouvelles vocations.

Quelques familles de plus habitant dans le centre des affaires ou dans ses environs immédiats ne parviendront pas à changer le portrait général: tout au plus auront-elles une valeur symbolique.  Par contre, des sites vacants péricentraux comme Blue Bonnets, moins chers que dans le centre, pourraient plus avantageusement être développés en ayant les familles en tête: ce ne sera pas beaucoup, mais c'est probablement le mieux que la VdeM puisse faire.  Notez que je ne considère pas que les extrémités de l'Île de Montréal  sont "centrales": elles sont autant sinon plus éloignées du centre que ne le sont plusieurs quartiers de la banlieue à l'extérieur de l'Île, et moins bien pourvues en services et en opportunités d'emplois à proximité.

Derniers points: 1) Si un objectif non-dit de la politique est d'enrayer l'étalement urbain, la cible sera ratée.  Les mesures requises pour atteindre cet objectif doivent d'abord concerner les territoires situés à l'extérieur des limites de la CMM. 2) Si l'objectif est d'offrir des logements à prix abordables pour les familles, il faut éviter les sites trop coûteux.  Un logis confortable dans un environnement agréable n'a absolument pas besoin d'être situé au centre; il suffit qu'il soit facilement accessible.     

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  • 2 mois plus tard...

Feux jaunes dans l’immobilier résidentiel

 

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

En allumant des feux jaunes dans le marché de l’immobilier résidentiel au Canada, la mise à jour des perspectives de marché par Moody’s Analytics accentue la portée de celles publiées jeudi par la SCHL.

Le marché des propriétés résidentielles dans les principales villes canadiennes est à un « tournant » et s’oriente maintenant vers des baisses de prix, prévient la firme d’analyse financière Moody’s Analytics dans la mise à jour de ses perspectives immobilières.

Publié hier à 16h46

https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2022-04-21/feux-jaunes-dans-l-immobilier-residentiel.php

Martin Vallières La Presse

Et c’est dans la région de Montréal que ce repli des prix des propriétés résidentielles pourrait être le plus marqué parmi les principaux centres urbains au Canada.

Selon Moody’s Analytics, ce repli pourrait être de l’ordre de 4,6 % en baisse annualisée à la fin de 2022. Il pourrait atteindre 7,5 % en baisse annualisée des prix à la fin de 2023.

Les prix des maisons à Montréal ont montré une plus grande sensibilité à la surévaluation dans les données historiques depuis 2005. Par conséquent, ils subiront probablement une pression à la baisse comparativement à Toronto ou à Vancouver.

Extrait du rapport de Moody’s Analytics, que La Presse a obtenu

« Avec la hausse des taux et la détérioration importante de l’abordabilité des logements, le marché immobilier résidentiel au Canada a atteint un tournant », lit-on dans le rapport confectionné avec la firme torontoise Real Property Solutions (RPS), une filiale du conglomérat Brookfield Asset Management.

« Étant donné que l’endettement élevé des Canadiens les rend relativement plus sensibles aux variations des taux d’intérêt, nous nous attendons à ce que l’appréciation du prix des maisons, qui a été forte depuis deux ans, ralentisse considérablement au fil des hausses de taux d’intérêt hypothécaires », indique Moody’s Analytics.

« Nous prévoyons une brève et légère baisse des prix des logements nationaux en 2023, après quoi la croissance des prix des logements reprendra, bien qu’à un rythme nettement plus lent. »

Un hausse en léger repli

Ainsi, à l’échelle canadienne, Moody’s Analytics anticipe que la hausse des prix des propriétés résidentielles ralentira à 1,5 % en taux annualisé d’ici la fin de 2022, avant de glisser en léger repli de l’ordre de 0,6 % vers la fin de 2023.

Mais parmi les provinces les plus populeuses, c’est au Québec que le repli des prix en immobilier résidentiel pourrait s’avérer le plus marqué : de l’ordre de 3 % à la fin de l’année 2022 et aux environs de 6 % à la fin de l’année 2023.

En comparaison, en Ontario, Moody’s Analytics anticipe un ralentissement de la hausse de prix des propriétés résidentielles aux environs de 2 % à la fin 2022 – contre 17 % observée à la fin de 2021 – qui serait suivi d’un repli de l’ordre de 0,7 % en taux annualisé vers la fin de 2023.

Parmi les principales régions urbanisées au Québec, outre le repli de l’ordre de 4,6 % en 2022 et de 7 % en 2023 qui est anticipé dans la région de Montréal, seule la région de Gatineau-Ottawa pourrait subir un repli comparable : de l’ordre de 3,5 % à la fin de l’année 2022 et durant toute l’année 2023.

Dans la région de Québec, Moody’s Analytics anticipe un ralentissement de la hausse annualisée des prix des propriétés résidentielles aux environs de 2,7 % à la fin de 2022 – hausse réduite de moitié par rapport à la fin de 2021 – et à seulement 1 % vers la fin de 2023.

Société canadienne d’hypothèques et de logement

En allumant des feux jaunes dans le marché de l’immobilier résidentiel au Canada, la mise à jour des perspectives de marché par Moody’s Analytics accentue la portée de celles publiées jeudi par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Dans son rapport sur les perspectives du marché de l’habitation, la SCHL s’attend à ce que la croissance des prix s’atténue pour se rapprocher des moyennes historiques d’ici la fin de 2023 ou le début de 2024.

Mais cette croissance restera positive et les prix des propriétés résidentielles demeureront élevés, anticipe la SCHL.

Par conséquent, combiné à la hausse des taux d’intérêt, le maintien des prix élevés continuera de nuire à la capacité financière des Canadiens d’accéder à la propriété résidentielle.

Avec La Presse Canadienne

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Nouveaux logements HD Immobilier répond présent

 

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Thomas Dufour, jeune promoteur immobilier, Groupe HD Immobilier

Les prix des logements s’envolent parce qu’il manque de logements pour toutes sortes de raisons. Qu’à cela ne tienne, une toute nouvelle société immobilière se prépare à bâtir prochainement 1000 unités résidentielles dans l’île de Montréal.

Publié hier à 9h00

https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2022-04-27/nouveaux-logements/hd-immobilier-repond-present.php

André Dubuc La Presse

Fondé à la fin de 2020, en pleine pandémie, Groupe HD Immobilier est l’union de deux « ex » : Thomas Dufour, 34 ans, ancien de Cogir et de Devimco, et Jean-Philippe Hébert, 41 ans, ex d’Ivanhoé Cambridge et de Cogir.

Devimco et Cogir figurent parmi les grands promoteurs de la région métropolitaine. Ivanhoé Cambridge est le bras immobilier de la Caisse de dépôt et placement.

« Nous avons 1000 unités résidentielles en développement à différents stades et 3000 autres dans le pipeline dans l’île de Montréal », dit M. Dufour au cours d’une entrevue donnée à ses bureaux situés au Nordelec, dans le quartier Pointe-Saint-Charles.

Malgré son jeune âge, Groupe HD dit avoir recueilli depuis sa fondation 60 millions de dollars auprès d’investisseurs privés fortunés du Québec et avoir conclu des partenariats avec Claridge, Omnia et Kastello, entre autres. Il aurait aussi obtenu 275 millions par le truchement de financements bancaires.

Par unités « en développement », M. Dufour parle d’unités en attente d’autorisation de zonage ou en prévente. Par unités « dans le pipeline », le jeune promoteur parle de projets pour lesquels les terrains sont sous option ou font l’objet de vérifications préalables à l’achat (revue diligente).

Entrepreneur

Un bleuet, Thomas Dufour a étudié à HEC Montréal. À la fois comptable agréé (CPA) et analyste financier (CFA), il a rencontré son associé quand les deux étaient vice-présidents chez Cogir. M. Hébert s’occupait du développement et lui travaillait aux finances et à l’investissement.

« Je voulais aller à mon compte depuis longtemps, fait-il savoir. J’ai vu aller de grands promoteurs comme Serge Goulet et Mathieu Duguay. Ce sont des modèles. Avec Jean-Philippe, on s’est dit : on se lance », confie celui dont la conjointe attend leur troisième enfant.

MM. Dufour et Hébert veulent assembler d’ici la fin de 2023 une équipe de 12 personnes, comme des ingénieurs et des comptables. Les premières embauches se feront au cours des prochains mois.

Le plan d’affaires de HD Immobilier est de construire des logements collectifs (locatifs ou en copropriété) en hauteur, en béton et en acier, principalement dans l’île de Montréal.

Un choix qui étonne quand on entend des promoteurs se plaindre de leur incapacité à faire autoriser par les villes leurs projets montrant une certaine densité. Par exemple, la Ville de Pointe-Claire a récemment opposé une fin de non-recevoir à l’égard des tours résidentielles.

« À Montréal, il y a de super beaux coins et la plupart des arrondissements sont favorables au développement quand les projets sont réfléchis et quand le promoteur a l’esprit à la bonne place », répond Thomas Dufour quand on lui pose la question sur la difficulté de construire dans la ville du règlement sur la mixité (20-20-20).

Savana sur le Parc

Comme ce sera le cas à Savana sur le Parc, premier projet d’envergure auquel participe HD Immobilier, en équipe avec Omnia Technologies et Claridge Immobilier. Il s’agit de 84 condos dans le secteur Le Triangle de l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. L’architecte est Geiger Huot. Les ventes ont été lancées à la mi-mars. La construction doit commencer à l’été pour une livraison à l’automne 2023.

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Construit sur 10 étages, Savana offre des studios et des appartements de 1, 2 et 3 chambres. Les studios se vendent 324 950 $. Il faut sortir 407 000 $ pour un quatre et demi et 523 400 $ pour un appartement de trois chambres. Les prix sont donnés avant les taxes.

Soulignons que ce projet a obtenu son permis avant l’entrée en vigueur du règlement sur la mixité qui oblige un minimum de 20 % de logements sociaux, 20 % de logements familiaux et 20 % de logements abordables dans toute nouvelle construction d’appartements.

Outre Savana, HD Immobilier travaille à un projet de 550 unités résidentielles – moitié locatif, moitié condo – près d’une station de métro dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve en compagnie de son partenaire Kastello Immobilier, entité appartenant à la famille de Richard Fortin, cofondateur d’Alimentation Couche-Tard.

En savoir plus

1556

Nombre de logements mis en chantier sur le territoire de la Ville de Montréal au 1er trimestre 2022, en baisse de 64 % en un an

source : APCHQ

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