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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

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il y a 29 minutes, Né entre les rapides a dit :

C'est une façon comme une autre de passer un message.🙂  Mais ça comporte souvent un danger.  Considérons l'argument rocambolesque suivant: en rétrospective, ces danses auraient eu l'effet inattendu et inexplicable de faire baisser les mises en chantier dans les 30 années suivantes, en dépit de l'augmentation de la population. 🤕   

Evidemment, il y a des moyens plus sérieux d'expliquer le niveau exceptionnellement élevé des mises en chantier en 2021.  Mais si on continuait dans la veine de ta remarque, juste pour le plaisir, à quel phénomène d'actualité attribuerais-tu la performance de 2021?  -- Pas aux masques j'espère!😷

Au phénomène de la frénésie pré-remontage de taux hypothécaires combiné au fait que les gens ont rien à faire de leurs journées vu que les restos, bars, discothèques et gyms sont fermés, donc ils passent le plus clair de leur temps sur Centris. Sans oublier l'indubitable "puisque les autres le font, faisons-le": "Heille Roger, Ginette et Maurice se sont acheté un beau condo, on devrait s'en acheter un nous avec".... 

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il y a 1 minute, Rocco a dit :

Au phénomène de la frénésie pré-remontage de taux hypothécaires combiné au fait que les gens ont rien à faire de leurs journées vu que les restos, bars, discothèques et gyms sont fermés, donc ils passent le plus clair de leur temps sur Centris.

Ah!  Voila une explication plus sérieuse.  Mais j'avoue que je n'aurais pas détesté une autre explication empreinte de l'humour le plus fou.  C'est tellement plus "sucré", on y prend goût!

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  • 3 months later...

Nouveaux logements HD Immobilier répond présent

 

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Thomas Dufour, jeune promoteur immobilier, Groupe HD Immobilier

Les prix des logements s’envolent parce qu’il manque de logements pour toutes sortes de raisons. Qu’à cela ne tienne, une toute nouvelle société immobilière se prépare à bâtir prochainement 1000 unités résidentielles dans l’île de Montréal.

Publié hier à 9h00

https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2022-04-27/nouveaux-logements/hd-immobilier-repond-present.php

André Dubuc La Presse

Fondé à la fin de 2020, en pleine pandémie, Groupe HD Immobilier est l’union de deux « ex » : Thomas Dufour, 34 ans, ancien de Cogir et de Devimco, et Jean-Philippe Hébert, 41 ans, ex d’Ivanhoé Cambridge et de Cogir.

Devimco et Cogir figurent parmi les grands promoteurs de la région métropolitaine. Ivanhoé Cambridge est le bras immobilier de la Caisse de dépôt et placement.

« Nous avons 1000 unités résidentielles en développement à différents stades et 3000 autres dans le pipeline dans l’île de Montréal », dit M. Dufour au cours d’une entrevue donnée à ses bureaux situés au Nordelec, dans le quartier Pointe-Saint-Charles.

Malgré son jeune âge, Groupe HD dit avoir recueilli depuis sa fondation 60 millions de dollars auprès d’investisseurs privés fortunés du Québec et avoir conclu des partenariats avec Claridge, Omnia et Kastello, entre autres. Il aurait aussi obtenu 275 millions par le truchement de financements bancaires.

Par unités « en développement », M. Dufour parle d’unités en attente d’autorisation de zonage ou en prévente. Par unités « dans le pipeline », le jeune promoteur parle de projets pour lesquels les terrains sont sous option ou font l’objet de vérifications préalables à l’achat (revue diligente).

Entrepreneur

Un bleuet, Thomas Dufour a étudié à HEC Montréal. À la fois comptable agréé (CPA) et analyste financier (CFA), il a rencontré son associé quand les deux étaient vice-présidents chez Cogir. M. Hébert s’occupait du développement et lui travaillait aux finances et à l’investissement.

« Je voulais aller à mon compte depuis longtemps, fait-il savoir. J’ai vu aller de grands promoteurs comme Serge Goulet et Mathieu Duguay. Ce sont des modèles. Avec Jean-Philippe, on s’est dit : on se lance », confie celui dont la conjointe attend leur troisième enfant.

MM. Dufour et Hébert veulent assembler d’ici la fin de 2023 une équipe de 12 personnes, comme des ingénieurs et des comptables. Les premières embauches se feront au cours des prochains mois.

Le plan d’affaires de HD Immobilier est de construire des logements collectifs (locatifs ou en copropriété) en hauteur, en béton et en acier, principalement dans l’île de Montréal.

Un choix qui étonne quand on entend des promoteurs se plaindre de leur incapacité à faire autoriser par les villes leurs projets montrant une certaine densité. Par exemple, la Ville de Pointe-Claire a récemment opposé une fin de non-recevoir à l’égard des tours résidentielles.

« À Montréal, il y a de super beaux coins et la plupart des arrondissements sont favorables au développement quand les projets sont réfléchis et quand le promoteur a l’esprit à la bonne place », répond Thomas Dufour quand on lui pose la question sur la difficulté de construire dans la ville du règlement sur la mixité (20-20-20).

Savana sur le Parc

Comme ce sera le cas à Savana sur le Parc, premier projet d’envergure auquel participe HD Immobilier, en équipe avec Omnia Technologies et Claridge Immobilier. Il s’agit de 84 condos dans le secteur Le Triangle de l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. L’architecte est Geiger Huot. Les ventes ont été lancées à la mi-mars. La construction doit commencer à l’été pour une livraison à l’automne 2023.

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Construit sur 10 étages, Savana offre des studios et des appartements de 1, 2 et 3 chambres. Les studios se vendent 324 950 $. Il faut sortir 407 000 $ pour un quatre et demi et 523 400 $ pour un appartement de trois chambres. Les prix sont donnés avant les taxes.

Soulignons que ce projet a obtenu son permis avant l’entrée en vigueur du règlement sur la mixité qui oblige un minimum de 20 % de logements sociaux, 20 % de logements familiaux et 20 % de logements abordables dans toute nouvelle construction d’appartements.

Outre Savana, HD Immobilier travaille à un projet de 550 unités résidentielles – moitié locatif, moitié condo – près d’une station de métro dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve en compagnie de son partenaire Kastello Immobilier, entité appartenant à la famille de Richard Fortin, cofondateur d’Alimentation Couche-Tard.

En savoir plus

1556

Nombre de logements mis en chantier sur le territoire de la Ville de Montréal au 1er trimestre 2022, en baisse de 64 % en un an

source : APCHQ

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Serrer la vis à Airbnb

 

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

La Corporation de l’industrie touristique du Québec délivre des attestations pour les logements offerts en location sur des plateformes comme Airbnb.

Nathalie Collard La Presse

Les règles imposées à Airbnb sont plus sévères au Québec depuis trois ans, mais visiblement, ce n’est pas suffisant. Depuis quelques jours, une carte de l’île de Montréal couverte de points rouges provenant du site Inside Airbnb circule dans les réseaux sociaux. On dit que chaque point représenterait un appartement de location de courte durée. La députée de Québec solidaire Ruba Ghazal a diffusé cette carte sur Twitter pour interpeller la ministre responsable de l’Habitation, Andrée Laforest.

Publié à 5h00

https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2022-05-02/serrer-la-vis-a-airbnb.php

Impossible de vérifier chaque point sur la carte, mais une brève visite sur Airbnb suffit pour constater qu’il y a un très grand nombre de locations à court terme disponibles à Montréal. Et en pleine crise du logement, cela suscite l’indignation. D’autant que Montréal s’attend à une augmentation de 10 à 25 % du nombre de familles qui se retrouveront sans logis à compter du 1er juillet.

 

IMAGE TIRÉE DE FACEBOOK

Toutes les grandes villes du monde sont aux prises avec ce problème. C’est devenu si grave que des villes comme Barcelone et New York interdisent désormais la location à court terme de moins de 30 jours.

Depuis 2019, Revenu Québec dispose de plus de pouvoirs pour pincer les propriétaires qui utilisent Airbnb à des fins commerciales sans permis. En effet, chaque locateur doit s’inscrire et afficher son numéro de permis dans son offre de location. Les contrevenants s’exposent à des amendes allant de 2500 $ à 25 000 $. Pour l’année 2021-2022, Revenu Québec a effectué 3335 inspections, signifié 1759 constats d’infraction qui ont abouti à 919 condamnations.

La Ville de Montréal a elle aussi adopté des mesures plus restrictives. Selon les arrondissements, la location à court terme est limitée à certaines rues. Des inspecteurs peuvent monter des dossiers et l’arrondissement portera plainte, mais de l’aveu du vice-président du comité exécutif de la Ville, Benoit Dorais, également maire du Sud-Ouest, le processus est long et fastidieux.

En vérité, les gouvernements ne sont pas de taille face à cette entreprise tentaculaire. Et ce n’est pas propre à la métropole. Les mêmes enjeux s’observent à Québec, Trois-Rivières, Gatineau ainsi que dans plusieurs régions de villégiature. Airbnb dérange les écosystèmes et pose toujours des défis aux élus.

Un des problèmes, c’est que les règlements ne sont pas respectés. Il suffit d’une visite sur le site Airbnb pour le constater : peu de locateurs affichent leurs numéros de permis, et on trouve des locations de courte durée partout, même dans les rues où c’est interdit. Quant aux prix, ils donnent le vertige : 200, 300, 400 $ la nuit. Et ils fluctuent, comme le font les prix de Uber un soir du Nouvel An. Un condo qui se loue 233 $ par jour dans la rue Richmond près de la rue des Bassins, dans Griffintown, en coûtera 2553 $ la nuit durant le week-end du Grand Prix de Formule 1. On est loin, très loin des intentions de départ de cette plateforme participative qui permettait à des individus d’arrondir leurs fins de mois en louant leur appartement lorsqu’ils partaient en vacances. On est face à des entreprises qui utilisent la plateforme trop souvent à l’abri de l’impôt.

Les effets néfastes d’Airbnb dans les communautés sont documentés depuis plusieurs années : nuisance pour le voisinage, détérioration de la vie de quartier, impact sur les commerces de proximité… La Presse avait publié un dossier très complet sur la question en 2018, dossier qui demeure pertinent même si certaines règles ont changé.

Lisez notre dossier « L’effet Airbnb »

Airbnb est loin d’être l’unique responsable de la crise du logement qui sévit dans nos villes, mais elle y contribue certainement en réduisant le nombre de logements disponibles sur le marché et en faisant grimper le coût des loyers. Il n’y a pas 36 000 solutions pour lutter contre ce fléau. Il faut plus d’inspecteurs sur le terrain pour prendre les locateurs sur le fait. Et il faut des amendes encore plus salées afin de décourager les propriétaires qui l’utilisent à des fins commerciales en se soustrayant aux règles.

Bien sûr, ça ne nuirait pas si les résidants disaient haut et fort qu’ils ne souhaitent plus ce type de location dans leur quartier comme l’ont fait les Barcelonais, par exemple.

La qualité de vie et la diversité de nos villes en dépendent.

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  • 3 weeks later...
  • 9 months later...

Gare aux fraudeurs qui réclament de vrais loyers

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PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Différents services de police de la province invitent les locataires à la vigilance, d’autant plus que la période de renouvellement des baux bat son plein.

(Montréal) Certains individus mal intentionnés profitent de la crise du logement qui sévit à travers la province pour s’en mettre plein les poches. En effet, des personnes en quête d’une nouvelle adresse se voient détroussées de plusieurs centaines de dollars en effectuant un dépôt pour un logement qui, soit n’existe pas, soit n’est pas réellement à louer.

Marie-Ève Martel La Presse Canadienne

Le scénario est simple : un faux propriétaire publie des annonces en ligne, sur des sites tels que Kijiji ou sur les réseaux sociaux, comme Marketplace, en proposant de louer un logement. Une fois en contact avec sa victime potentielle, il lui demande, par transfert bancaire, un dépôt représentant le premier mois de loyer, et ce, pour réserver le logement ou tout simplement pour le visiter. Aussitôt le virement effectué et le candidat locataire détroussé, le faux propriétaire s’évanouit dans la nature.

La prudence est de mise

À Granby, un individu a reçu plusieurs fois la visite impromptue de locataires potentiels pour sa maison… qui n’était pas à louer, rapportait récemment le quotidien La Voix de l’Est. Des fraudeurs avaient en effet utilisé des photos de sa résidence et même sa véritable adresse pour hameçonner des individus en quête d’un logement sur les réseaux sociaux.

Heureusement, les personnes intéressées n’avaient pas versé d’argent au propriétaire allégué des lieux avant de venir visiter l’endroit. Ce faisant, elles ont pu découvrir le pot aux roses avant d’être flouées.

 

Ça a aussi été le cas de Catherine Patry, qui aurait pu perdre jusqu’à 2000 $ si elle n’avait pas été vigilante. Le montant représentait le premier mois de loyer et une caution pour un logement de trois chambres et de deux salles de bain qui se situait dans le quartier Fleurimont, à Sherbrooke.

Mme Patry avait été mise en contact avec une certaine Denise après avoir publié sur les réseaux sociaux un avis de recherche pour une maison où les chiens étaient acceptés.

« C’est mon fils qui vous conduira dans l’appartement le jour de la visite et la signature du bail », écrivait la propriétaire en question, qui indiquait dans un échange de courriels se trouver en Californie pour son travail. Le fils en question demeurait à Rimouski, mais était prêt à faire la route pour faire visiter le logement.

« Vous devez apprêter le virement Interac avant que mon fils quitte Rimouski pour venir vous rencontrer. […] Vous allez lui remettre les informations de sécurité lors de son arrivé [sic] à Sherbrooke », écrivait Denise, dans l’échange de courriels dont La Presse Canadienne a obtenu copie. La locatrice factice estimait que de réaliser la transaction constituait « une preuve parfaite » que Mme Patry était une personne sérieuse et honnête.

La fausse propriétaire alléguait que son fils s’était rendu à Sherbrooke la semaine précédente pour faire visiter son logement et que la personne intéressée ne s’était pas présentée. « Je ne veux pas avoir affaire à des plaisantins du net [sic] raison pour laquelle j’ai décidé de cette façon pour le paiement », avait ironiquement indiqué Denise.

Mise en garde par des amis qui trouvaient l’offre trop alléchante pour être vraie, Mme Patry a entre temps découvert que la maison était en vente et que les photos qu’elle avait reçues provenaient de la véritable annonce. Confrontée par la Sherbrookoise, Denise lui a indiqué avoir mis sa propriété sur le marché devant sa difficulté à la louer.

L’insistance de Mme Patry à vouloir lui parler au téléphone et à vouloir visiter la maison avant de verser un dépôt ont fait en sorte que Denise a rompu toute les communications avec elle. « Elle a toujours refusé de me parler de vive voix », confie la dame en entrevue.

Même si elle n’a pas perdu d’argent dans cette histoire, Mme Patry a vu sa cote de crédit affectée en sa défaveur puisqu’elle avait tenté d’obtenir un prêt pour financer le dépôt demandé. Cette histoire lui laisse un goût amer et elle a choisi de ne pas déménager.

Des vérifications s’imposent

Il n’y a donc pas que les propriétaires qui doivent vérifier les antécédents de leurs futurs locataires : l’inverse est aussi vrai.

Différents services de police de la province invitent donc les locataires à la vigilance, d’autant plus que la période de renouvellement des baux bat son plein.

Sur son site internet, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) indique que « les fraudeurs exigent de leurs victimes des dépôts d’un ou deux mois de loyer, soit des sommes de 500 $ à 1200 $, dépendamment des appartements ».

Camille Savoie, porte-parole de la Sûreté du Québec, invite les locataires à la prudence lorsqu’ils communiquent avec un éventuel propriétaire en ligne, que ce soit pour un logement ou pour la location d’une résidence secondaire comme un chalet.

« N’hésitez pas à vous renseigner sur les personnes qui placent des annonces. Sont-elles légitimes ? Louent-elles une propriété qui existe vraiment et qui est réellement disponible ? », illustre-t-elle.

La policière invite aussi les internautes à observer une certaine réserve quant au partage de leurs informations personnelles dans le cadre de transactions en ligne.

En vertu du Code civil du Québec, il est illégal pour un propriétaire d’exiger un dépôt lors de la signature d’un bail. Un locateur ne peut exiger d’avance que le paiement du premier mois de loyer. Cette information devrait mettre la puce à l’oreille de plusieurs victimes potentielles, qui pourraient alors flairer l’arnaque avant d’être flouées.

Cette dépêche a été rédigée avec l’aide financière de la Bourse de Meta et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.

 
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Immobilier: l’interdiction d’achat pour les étrangers n’a pas affecté Montréal

 
maison-baie-durfc3a9-4.jpg?resize=1051%2Photo: Rob Amyot/TC Media

Firme de courtiers immobiliers, agents et Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), tous s’accordent pour dire que la Loi fédérale qui interdit depuis janvier l’achat de propriété par des investisseurs étrangers n’influence pas le marché montréalais et ne serait pas à l’origine du ralentissement du marché immobilier. Les taux d’intérêt un peu trop élevés seraient plutôt la source de la douche froide qui frappe le secteur actuellement.

Nick Fiasche évolue dans le domaine de l’immobilier depuis 48 ans et a déjà été vice-président de la Chambre immobilière de l’est de Montréal. Il est aujourd’hui vice-président ventes Résidentiel Commercial et propriétaire de l’Équipe Nancy Forlini Re/Max Solutions, dans l’est de Montréal.

«J’ai connu les changements et les fluctuations du marché depuis ces années-là, avec des taux d’intérêt autour de 19 ou 20%, la grande récession des années 1990, etc.», rappelle-t-il en entrevue avec Métro.

Il fait remarquer que ce sont «quelques agents qui avaient une niche et qui vendaient aux acheteurs étrangers» qui sont plus affectés par la nouvelle législation.

La situation actuelle n’est pas liée forcément aux investisseurs d’ailleurs. Ce n’est pas partout que cela fonctionne; dans l’Ouest canadien, oui, car ces acheteurs étrangers sont plus orientés vers cette région au Canada, ainsi que dans l’ouest du grand Montréal.

Nick Fiasche, vice-président ventes Résidentiel Commercial et propriétaire de l’Équipe Nancy Forlini Re/Max Solutions

Dans l’ouest, l’entrée en vigueur de la loi peut avoir eu un effet sur la vente de quelques agents qui avaient un marché de niche, selon M. Fiasche. Dans l’est, ce dernier estime à 2 ou 3% la proportion du marché de l’immobilier qui est affectée.

Les propos de M. Fiasche rejoignent ceux de l’APCIQ, émis dans un communiqué diffusé le 6 mars. «Le marché de Québec est moins exposé à la baisse de dynamisme des investisseurs, moins nombreux, et à la législation visant à exclure des acheteurs étrangers entrée en vigueur au 1er janvier», y constate Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ.

Pour lui, l’effet de la hausse majeure des taux d’intérêt – entre 4,5 et 5% – commence à se faire sentir à Québec, au même titre que la plupart des autres marchés de la province. Comme Nick Fiasche, M. Brant évoque un début de «normalisation de l’activité après plusieurs débuts d’année qui ont enregistré des niveaux de ventes exceptionnels».

L’application de la loi fédérale est venue réduire la compétition sur le marché des ventes des maisons aux enchères, avec des étrangers aisés qui proposaient plus que la valeur réelle des demeures. Cela a fait en sorte qu’il y a aujourd’hui plus de maisons sur le marché.

nicola-nick-fiasche-194412-sm.jpg?resize Nick Fiasche Photo: Gracieuseté

Ce qui arrive, c’est que la personne pense que sa maison coûte plus cher,  le vendeur est encore en haut et l’acheteur se dit qu’on va attendre que cela baisse.

Nick Fiasche, vice-président ventes Résidentiel Commercial et propriétaire de l’Équipe Nancy Forlini Re/Max Solutions

Rappelons que la RMR (Région métropolitaine de recensement) de Montréal a enregistré 2996 ventes résidentielles sur son territoire au cours du mois de février 2023, soit 32% de moins qu’en février 2022.

Une vente perdue, mais un marché positif

L’agent immobilier Ange M. Bruno, courtier immobilier résidentiel de Sutton synergie, a perdu une vente qui pourrait lui rapporter près de 20 000$ en raison de l’entrée en vigueur de la loi fédérale. Son client, à statut d’étranger, voulait vendre sa résidence pour une plus grosse.

Mais l’agent – qui fait surtout affaire avec les communautés culturelles, qui sont plus acheteuses que vendeuses – ne s’en plaint pas. «Le marché est bon pour moi, dit M. Bruno. La quantité de transactions a augmenté, les acheteurs des communautés immigrantes achètent plus, j’ai moins de compétition, mon travail est plus simple.»

De plus, il n’y a de moins en moins de de prospecteurs, c’est-à-dire des gens avec de grosses sommes qui font des promesses d’achat pour ensuite vendre les promesses, souligne-t-il.

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