Aller au contenu

Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

Messages recommendés

Le 2021-12-26 à 06:53, acpnc a dit :

Montréal s’apprête à mettre les mauvais propriétaires au pas

 

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

La Ville de Montréal tentera de mettre au pas les mauvais propriétaires au cours de la prochaine année en instaurant une certification obligatoire de « propriétaire responsable » pour tous les immeubles de six ou huit logements et plus ainsi qu’un registre de tous les baux signés sur son territoire.

La Ville de Montréal tentera de mettre au pas les mauvais propriétaires au cours de la prochaine année en instaurant une certification obligatoire de « propriétaire responsable » pour tous les immeubles de six logements et plus ainsi qu’un registre de tous les baux signés sur son territoire.

Publié le 26 décembre 2021 à 5h00

https://www.lapresse.ca/actualites/2021-12-26/montreal-s-apprete-a-mettre-les-mauvais-proprietaires-au-pas.php

Isabelle Ducas La Presse

Ces mesures avaient été promises en campagne électorale par la mairesse Valérie Plante, qui avait même précisé qu’elles seraient déposées dans les 100 premiers jours de son mandat.

Au départ, la certification obligatoire devait viser les propriétés de huit logements et plus, mais on songe maintenant à l’étendre à tous les immeubles de six logements et plus, révèle Benoit Dorais, responsable des questions d’habitation au comité exécutif.

Les propriétaires de plex n’auront donc pas à obtenir cette certification.

Les statistiques nous montrent que c’est dans les plus gros immeubles qu’on constate une problématique, qu’il y a des propriétaires récalcitrants et négligents.

Benoit Dorais, responsable des questions d’habitation

 

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Benoit Dorais, responsable des questions d’habitation au comité exécutif de la ville de Montréal

L’administration municipale espère ainsi réduire le nombre de logements insalubres et mal entretenus.

Le fonctionnement du système de certification est en cours d’élaboration. Il obligera vraisemblablement les propriétaires à faire inspecter leurs immeubles par des professionnels, qui confirmeront que tous les systèmes (électricité, plomberie, etc.) sont en bon état et que les appartements sont exempts de moisissures, par exemple.

Si l’immeuble est conforme, la certification sera valide pour cinq ans. Dans le cas contraire, le propriétaire aura un an pour réaliser les travaux requis.

Tous les baux dans un registre

On se penche aussi sur la façon de mettre en place le registre des baux, qui obligera tous les propriétaires, sans exception, à transmettre à la Ville chaque bail signé pour qu’il puisse être consulté par le public. Le but est de permettre aux nouveaux locataires de connaître le loyer qui était payé par les anciens occupants d’un logement.

Les projets de certification et de registre des baux devraient être déposés au conseil municipal en février. Ils feront ensuite l’objet de consultations publiques, explique Benoit Dorais.

En attendant, la Ville de Montréal a lancé une campagne pour informer les locataires de leurs droits en cas de tentative d’éviction par leur propriétaire. Dans certaines circonstances bien précises, un propriétaire peut demander à un locataire de partir, mais il n’a pas tous les droits, fait remarquer M. Dorais.

« La majorité des propriétaires font les choses correctement, mais il y en a qui s’essaient. »

Le problème il est là:   Le prix des loyers devraient rester le même entre anciens et nouveaux locataires....sauf que si le dernier locataire à été le même pendant 30 ans, il payent souvent beaucoup moins que le prix du marché:  Je connais des gens qui payent encore 400 a 500$ par mois pour un 3 ou 4 et demi a courte distance d'une station de metro quand le prix du marché est plutôt 1500$.  Donc ce sont les propriétaires qui ont accordés un bon prix pendant toutes ces années qui seront pénalisés.    Tu est aussi bien de laisser le logement "vacant"  ou occupé par un membre de ta famille tant qu'a le loué pour une bouché de pain.    Les logements qui sont occupés depuis longtemps par le même locataire sont plus souvent qu'autrement loué a perte.   Je pense que les propriétaires ont tout a fait le droit de loué leurs logement au prix du marché lorsqu'un/une locataire quitte après plusieures années.... Ils ont déja assez subventionné les "freeloaders"  qui ont sous-payés pendant des années voir des décennies.    

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, ça coute cher a dit :

Le problème il est là:   Le prix des loyers devraient rester le même entre anciens et nouveaux locataires....sauf que si le dernier locataire à été le même pendant 30 ans, il payent souvent beaucoup moins que le prix du marché:  Je connais des gens qui payent encore 400 a 500$ par mois pour un 3 ou 4 et demi a courte distance d'une station de metro quand le prix du marché est plutôt 1500$.  Donc ce sont les propriétaires qui ont accordés un bon prix pendant toutes ces années qui seront pénalisés.    Tu est aussi bien de laisser le logement "vacant"  ou occupé par un membre de ta famille tant qu'a le loué pour une bouché de pain.    Les logements qui sont occupés depuis longtemps par le même locataire sont plus souvent qu'autrement loué a perte.   Je pense que les propriétaires ont tout a fait le droit de loué leurs logement au prix du marché lorsqu'un/une locataire quitte après plusieures années.... Ils ont déja assez subventionné les "freeloaders"  qui ont sous-payés pendant des années voir des décennies.    

Si un bon locataire habite un logement durant plusieurs années et qu'il paie honorablement son dû à chaque mois, tout en acceptant les hausses normales de loyer, je ne vois pas où est le problème. Entendu que le propriétaire peut augmenter son prix selon des critères pré-établis s'il fait des améliorations reconnues par le Tribunal Administratif du Logement. Autrement à chaque année une hausse est recommandée selon l'inflation réelle et supposée négociée de bonne foi entre proprio et locataire. (À noter que cette hausse peut dépasser celle recommandé sans qu'il y ait contestation, si le locataire la juge raisonnable).

Ce n'est surtout pas vrai que ces locataires deviennent avec le temps des "freeloaders" puisque le logement au Québec est un droit et non une commodité. C'est l'usage qui est loué et non un bien en tant que tel. D'un autre côté le propriétaire s'enrichit indéniablement avec la hausse de l'évaluation municipale, qui fera qu'il vendra après toutes ces années à un prix nettement supérieur à son achat initial, (profit substantiel) sans avoir dépensé une fortune équivalente pour son entretien ou en taxes foncières. 

C'est d'ailleurs pour cela que l'on a institué le TAL (ancienne régie des loyers) afin de gérer le parc de logements locatifs et s'assurer de protéger les droits de chacun à l'abri des caprices du marché, dont le mouvement peut devenir grandement spéculatif au détriment d'une clientèle dont le pouvoir d'achat diminuerait inversement toute proportion gardée.

Autrement cela voudrait dire que le proprio gagnerait toujours sur les deux fronts (hausse de loyer basée strictement sur le marché et appréciation de la valeur de son bien). C'est bien beau vouloir s'enrichir sur tous les plans, mais dans ce cas le locataire deviendrait en quelque sorte de plus en plus vulnérable, avec une proportion toujours plus grande de son budget accordé au logement et qui croitrait beaucoup plus vite que l'inflation annuelle. Car ici c'est la capacité de payer de centaines de milliers de locataires qui diminuerait dangereusement, parce que les revenus moyens sont loin de suivre la même courbe.

Bien sûr le système n'est pas parfait, mais avec les années il a prouvé sa nécessité pour assurer une certaine équité et justice dans une ville de locataires majoritaires qu'est Montréal. Quant aux proprios ils ont une bien plus grande liberté d'actions, ils peuvent aussi choisir un autre véhicule de placement s'ils jugent celui là insatisfaisant.

Je reviens avec un principe incontournable dans une société progressiste et solidaire, où on doit toujours protéger en priorité les plus vulnérables.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 36 minutes, ça coute cher a dit :

Le problème il est là:   Le prix des loyers devraient rester le même entre anciens et nouveaux locataires....sauf que si le dernier locataire à été le même pendant 30 ans, il payent souvent beaucoup moins que le prix du marché:  Je connais des gens qui payent encore 400 a 500$ par mois pour un 3 ou 4 et demi a courte distance d'une station de metro quand le prix du marché est plutôt 1500$.  Donc ce sont les propriétaires qui ont accordés un bon prix pendant toutes ces années qui seront pénalisés.    Tu est aussi bien de laisser le logement "vacant"  ou occupé par un membre de ta famille tant qu'a le loué pour une bouché de pain.    Les logements qui sont occupés depuis longtemps par le même locataire sont plus souvent qu'autrement loué a perte.   Je pense que les propriétaires ont tout a fait le droit de loué leurs logement au prix du marché lorsqu'un/une locataire quitte après plusieures années.... Ils ont déja assez subventionné les "freeloaders"  qui ont sous-payés pendant des années voir des décennies.    

A la base, le "problème" découle du fait qu'une frange importante de la population ne dispose pas de revenus suffisants pour supporter un loyer correspondant aux coûts actuels de construction de nouveaux logements.

 Normalement, les loyers dans les logements existants devraient être à des niveaux comparables (compte tenu de possibles différence de qualité) à ceux des nouveaux.  Or les limitations imposées aux hausses de loyer ont creusé avec le temps un écart considérable entre le prix des premiers et celui des seconds.  Les occupants de longue date bénéficient donc d'un avantage substantiel par rapport aux nouveaux arrivants (qui comprennent non seulement les immigrants internationaux, mais aussi ceux en provenance des autres régions/provinces ainsi que la cohorte des nouveaux ménages locaux). Cela constitue aussi un puissant incitatif à rester dans le même logement (au loyer contrôlé) même quand des changements de circonstances (par exemple le départ des enfants) dicterait de déménager ailleurs.

 Pour les propriétaires des logements occupés par des locataires de longue date, dont les loyers peuvent être augmentés seulement en fonction des coûts directement imputables (approximativement), cela équivaut à geler à toutes fins pratiques la valeur de l'investissement.  Cette conclusion peut sembler étonnante, voire même erronée,  quand on observe  la hausse fulgurante de la valeur marchande des plex.  Voici comment j'explique cette apparente contradiction: 1) La baisse des taux d'intérêts a fait augmenter la valeur actualisée des flux de trésorerie découlant des loyers perçus, même quand ceux-ci sont demeurés (relativement) stables; autrement dit, un investisseur peut payer un prix "fort" pour un actif (le logement locatif) parce que  son coût de capital (l'intérêt payé) est moindre. 2) L'acheteur qui prévoit occuper un des logements du plex compare son coût net avec celui d'une unifamiliale ou d'un condo: même si le revenu tiré de la location d'un autre logement est modeste, son coût net se compare favorablement, à cause du prix élevé desdits  condos ou unifamiliales en ville (assez rares au centre). 3) Des acheteurs comptent loger des membres de leurs familles dans les autres logements du plex: le coût total par unité demeure comparativement raisonnable. Et 4) L'observation des récentes prises de valeur des plex leur donne à penser que la hausse se poursuivra (un argument sans doute utilisé par les vendeurs).

Je reviens à un point important évoqué dans mon précédent* message:  sil la société considère que le logement est un "droit", et non pas un bien (plutôt un service dans le cas de la location), à qui en incombe la responsabilité?  -- A la société, par le biais de l'Etat, ou bien aux propriétaires de logements?  Pourquoi ceux-ci, à titre d'investisseurs, devraient-ils assumer cette responsabilité à eux seuls?  -- Il y a une réponse "morale", puis une réponse "pratique".  Laissez-moi élaborer sur la seconde: combler l'écart entre les prix (loyers) qui prévaudraient sur un marché totalement "libre", et le prix moyen composé principalement d'un stock de logements à prix contrôlé (et dans une petite proportion par les prix des nouveaux logements non contrôlés), serait substantiel, pour ne pas dire énorme.  Tout gouvernement souhaite éviter cette voie très coûteuse.  En lieu et place, il préfère intervenir à la marge, ce qui veut dire: subventionner par divers moyens la construction de nouveaux logements, en espérant répondre suffisamment à la demande pour des logements à prix abordables.  Est-ce une solution durable  -- tout dépend notamment de la croissance démographique et de la demande totale de logements que cela implique.  Il s'agit de maintenir un équilibre, même s'il est fragile, en attendant "mieux".   

* Ce message contient aussi des remarques importantes portant sur les différences entre le marché montréalais et celui de la plupart des villes comparables,

il y a une heure, ça coute cher a dit :

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 57 minutes, acpnc a dit :

Si un bon locataire habite un logement durant plusieurs années et qu'il paie honorablement son dû à chaque mois, tout en acceptant les hausses normales de loyer, je ne vois pas où est le problème. Entendu que le propriétaire peut augmenter son prix selon des critères pré-établis s'il fait des améliorations reconnues par le Tribunal Administratif du Logement. Autrement à chaque année une hausse est recommandée selon l'inflation réelle et supposée négociée de bonne foi entre proprio et locataire. (À noter que cette hausse peut dépasser celle recommandé sans qu'il y ait contestation, si le locataire la juge raisonnable).

Ce n'est surtout pas vrai que ces locataires deviennent avec le temps des "freeloaders" puisque le logement au Québec est un droit et non une commodité. C'est l'usage qui est loué et non un bien en tant que tel. D'un autre côté le propriétaire s'enrichit indéniablement avec la hausse de l'évaluation municipale, qui fera qu'il vendra après toutes ces années à un prix nettement supérieur à son achat initial, (profit substantiel) sans avoir dépensé une fortune équivalente pour son entretien ou en taxes foncières. 

C'est d'ailleurs pour cela que l'on a institué le TAL (ancienne régie des loyers) afin de gérer le parc de logements locatifs et s'assurer de protéger les droits de chacun à l'abri des caprices du marché, dont le mouvement peut devenir grandement spéculatif au détriment d'une clientèle dont le pouvoir d'achat diminuerait inversement toute proportion gardée.

Autrement cela voudrait dire que le proprio gagnerait toujours sur les deux fronts (hausse de loyer basée strictement sur le marché et appréciation de la valeur de son bien). C'est bien beau vouloir s'enrichir sur tous les plans, mais dans ce cas le locataire deviendrait en quelque sorte de plus en plus vulnérable, avec une proportion toujours plus grande de son budget accordé au logement et qui croitrait beaucoup plus vite que l'inflation annuelle. Car ici c'est la capacité de payer de centaines de milliers de locataires qui diminuerait dangereusement, parce que les revenus moyens sont loin de suivre la même courbe.

Bien sûr le système n'est pas parfait, mais avec les années il a prouvé sa nécessité pour assurer une certaine équité et justice dans une ville de locataires majoritaires qu'est Montréal. Quant aux proprios ils ont une bien plus grande liberté d'actions, ils peuvent aussi choisir un autre véhicule de placement s'ils jugent celui là insatisfaisant.

Je reviens avec un principe incontournable dans une société progressiste et solidaire, où on doit toujours protéger en priorité les plus vulnérables.

Premièrement, les propriétaires ne sont pas là pour opérer une oeuvre de charité.   Deuxiemement il y a très peu de profits a faire lors de la revente:  50% du gain en capital est payé en impots (sur la partie locative)  Troisièmement, comment veut tu arriver comme propriétaire quand tu dois payé a toutes les 25-30 ans des rénos majeurs comme des fenêtres ou la toiture.....et ton ou tes locataires payent des miettes.  Je donner ici comme exemple un duplex ou triplex dans un des quartier centraux payé disons 1 000 000$....le locataire du haut occupe 40% de l'immeuble....donc la partie du haut vaut 400 000$ ....juste pour couvrir l'hypothèque on parle de 1758$ par mois avec des taux historiquement bas....ceci n'inclus pas les taxes foncières ni les réparations.

  • Like 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 8 heures, ça coute cher a dit :

Premièrement, les propriétaires ne sont pas là pour opérer une oeuvre de charité.   Deuxiemement il y a très peu de profits a faire lors de la revente:  50% du gain en capital est payé en impots (sur la partie locative)  Troisièmement, comment veut tu arriver comme propriétaire quand tu dois payé a toutes les 25-30 ans des rénos majeurs comme des fenêtres ou la toiture.....et ton ou tes locataires payent des miettes.  Je donner ici comme exemple un duplex ou triplex dans un des quartier centraux payé disons 1 000 000$....le locataire du haut occupe 40% de l'immeuble....donc la partie du haut vaut 400 000$ ....juste pour couvrir l'hypothèque on parle de 1758$ par mois avec des taux historiquement bas....ceci n'inclus pas les taxes foncières ni les réparations.

D'abord, je t'invite à lire ou relire mes deux messages précédents sur ce sujet.  Je sais que ta réponse (ci-dessus) s'adressait à @acpncmais je me permets de te poser une question qui peut contribuer à remettre les choses en perspective, soit: comment expliquer alors que la valeur marchande du "duplex ou triplex dans un des quartiers centraux" a atteint 1 000 000$ ?

Tu sais que la valeur marchande correspond au consensus du marché (l'ensemble des acteurs), ce n'est pas l'opinion d'une unique personne excentrique.  Ce que dit ce niveau de prix, c'est que malgré toutes les contraintes, toutes les limitations et tous les risques encourus, des investisseurs ont considéré que c'était une "bonne affaire".  S'ils avaient pu payer moins, ils l'auraient fait; mais alors d'autres acheteurs auraient sauté sur l'occasion. 

Pour ma part, il ne s'agit pas  de dire que tout est beau tout est correct.  En fait, je suis très préoccupé par les distorsions présentes dans le marché du logement locatif.  Montréal n'est pas un cas unique, mais une chose la distingue: le parc (ou stock) de logements locatifs est largement détenu par un grand nombre de petits propriétaires, par opposition à un tout petit nombre de grands propriétaires qui sont typiquement des sociétés d'investissements.  Il y a une grande différence dans la capacité des uns et des autres à s'adapter aux politiques publiques.  Aussi, il me semble que dans la formulation desdites politiques, les intérêts des petits propriétaires ne sont pas pris en compte en priorité; on peut le déplorer, mais c'est ainsi, et je ne m'attends pas à ce que ça change.  Malgré tout, récemment les petits propriétaires ont grandement bénéficié de la baisse des taux d'intérêts faisant grimper la valeur marchande de leurs propriétés; ce fut par pure chance, parce que les motifs qui ont conduit les autorités à abaisser le loyer de l'argent n'incluaient pas explicitement (ou même consciemment) les intérêts de ces propriétaires.  Plusieurs d'entre eux ont saisi l'occasion de vendre à bon prix.  Ceux qui ne l'ont pas fait espèrent sans doute que la tendance haussière se poursuivra encore longtemps.     

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Personne ne leur demande de faire la charité, de seulement respecter les règles équitables établies et éprouvées depuis des décennies. Ces dernières fonctionnent très bien et ont nettement contribué depuis leur instauration à une plus grande justice sociale, tout en disciplinant une frange des investisseurs dont les intérêts sont clairement plus individualistes.

Or, ce sont bien davantage des entreprises privées qui gèrent des parcs d'habitations locatives, qui mettent de la pression sur le système, parce que ces dernières n'ont qu'une seule règle comptable: le plus grand profit possible à court terme.

De toute façon je défendrai toujours les droits acquis dans notre société parce qu'ils sont indéniablement à la base d'un mieux vivre collectif. C'est pour cela que je placerai toujours les valeurs humaines au sommet de mes préoccupations, bien avant les valeurs matérielles.

Ils n'est donc pas question de soumettre le logement aux dictats du marché, en ouvrant la porte à la marchandisation d'un besoin essentiel, qui garantit un logis décent et abordable au plus grand nombre. Dans ce processus c'est la ville à échelle humaine que l'on favorise, grâce à une plus grande stabilité de logement. En préservant le tissu social des quartiers, on permet de surcroit une meilleure organisation communautaire et sa pérennité dans le temps.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

3 hours ago, acpnc said:

Ils n'est donc pas question de soumettre le logement aux dictats du marché, en ouvrant la porte à la marchandisation d'un besoin essentiel, qui garantit un logis décent et abordable au plus grand nombre

Si on suivait ta logique, les prix de la nourriture, des vêtements, de l’essence, etc. ne devraient pas subir de pression à la hausse sous prétexte que ces produits sont essentiels.

essaie de demander aux investisseurs ou aux compagnies de limiter les profits, tu verrais juste que les capitaux seraient alors investis à l’étranger au détriment de notre économie

  • Like 2
  • Thanks 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, acpnc a dit :

Personne ne leur demande de faire la charité, de seulement respecter les règles équitables établies et éprouvées depuis des décennies. Ces dernières fonctionnent très bien et ont nettement contribué depuis leur instauration à une plus grande justice sociale, tout en disciplinant une frange des investisseurs dont les intérêts sont clairement plus individualistes.

Or, ce sont bien davantage des entreprises privées qui gèrent des parcs d'habitations locatives, qui mettent de la pression sur le système, parce que ces dernières n'ont qu'une seule règle comptable: le plus grand profit possible à court terme.

De toute façon je défendrai toujours les droits acquis dans notre société parce qu'ils sont indéniablement à la base d'un mieux vivre collectif. C'est pour cela que je placerai toujours les valeurs humaines au sommet de mes préoccupations, bien avant les valeurs matérielles.

Ils n'est donc pas question de soumettre le logement aux dictats du marché, en ouvrant la porte à la marchandisation d'un besoin essentiel, qui garantit un logis décent et abordable au plus grand nombre. Dans ce processus c'est la ville à échelle humaine que l'on favorise, grâce à une plus grande stabilité de logement. En préservant le tissu social des quartiers, on permet de surcroit une meilleure organisation communautaire et sa pérennité dans le temps.

Va pour* la justice sociale.  C'est un peu comme "tout le monde est pour la vertu".  Mais jetons un coup d'oeil sur la réalité de l'accès au logement à prix abordable à Montréal.  D'un côté, on a certes le très grand nombre de logements locatifs soumis aux "règles équitables établies et éprouvées depuis des décennies" (citation).  Beaucoup de locataires montréalais en bénéficient; pour plusieurs d'entre eux, c'est un élément majeur contribuant à leur assurer un niveau de vie acceptable malgré des revenus modestes; mais inévitablement, des personnes aux revenus plus important en profitent aussi.  D'un autre côté, on trouve un nombre grandissant de nouveaux venus (immigrants internationaux, mais aussi en provenance des régions et bien sûr les nouveaux jeunes ménages issus de la région montréalaise), qui ont peu ou pas accès aux logements susmentionnés (parce que bien peu sont disponibles); ils sont donc forcés de recourir au "marché libre" (constitué des nouveaux logements mais aussi des logements ayant subi une cure de rénovation et laissés libres durant cette opération): les prix y sont considérablement plus élevés -- ce qui pose problème à tous ceux dont les revenus sont comparativement modestes.  En résumé, pour reprendre une expression à la mode, on a un "système à deux vitesses", qui convient bien à une fraction de la population, mais pas à l'autre.  

Dans le but de pallier à cette déficience, la collectivité déploie une gamme d'instruments -- construction de logements sociaux, règle du 20-20-20, etc.  Malheureusement,  les résultats passés n'ont pas été à la hauteur des besoins, et même des cibles plus ambitieuses n'auraient qu'un effet limité.  C'est vraisemblablement la raison pour laquelle des mesures supplémentaires sont considérées, par exemple l'instauration d'un registre des loyers, visant à contrer les augmentations abusives.  Ça pourrait "aider", mais ce n'est pas cela qui fera augmenter l'offre de logements.  

Ayant dit tout cela, je demeure convaincu qu'on ne saurait jeter à la poubelle l'ensemble des mesures coercitives et incitatives existantes, et s'en remettre au "marché libre": ce serait le chaos, et les premières victimes seraient les personnes et les ménages les plus financièrement défavorisés. J'ai toujours pensé qu'une véritable "politique du logement" devrait s'inscrire dans le cadre d'une politique sociale globale.  En attendant ce jour, on fait des efforts --à la marge.  C'est louable, mais ça sera toujours insuffisant. 

En aparté: je serais intéressé à découvrir des opinions concernant la signification et les implications d'une particularité du parc de logements locatifs montréalais, soit la grande part des plex comportant un propriétaire-occupant avec un ou deux logements locatifs, ainsi que la baisse de popularité de cette formule dans les nouvelles constructions.  

* apprenez le sens de cette expression si vous l'ignorez.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

1 hour ago, Norman said:

Si on suivait ta logique, les prix de la nourriture, des vêtements, de l’essence, etc. ne devraient pas subir de pression à la hausse sous prétexte que ces produits sont essentiels.

essaie de demander aux investisseurs ou aux compagnies de limiter les profits, tu verrais juste que les capitaux seraient alors investis à l’étranger au détriment de notre économie

Tous les produits dépendent des règles établies dans le marché par le gouvernement. Beaucoup de ces règles préviennent effectivement la hausse des prix. Par example, récement, face au prix élevé de l'essence et au refus des pays exportateurs d'augmenter leur production, plusieurs pays dont les États-Unis ont décidé d'utiliser leurs réserves pétrolières pour combattre le prix élevé. Avec la nourriture il existe aussi de nombreuses politiques et subventions qui visent à augmenter la productivité agricole et a diminuer la volatilité. 

Les tarrifs d'importation, les subventions et toutes autres régulations ont un impact sur le prix du marché. Les droits des locataires ne sont pas une sorte d'exception.

Le fait que les investisseurs cherchent toujours à maximiser les profits est justement la raison que ces règles existent. Ces règles visent à améliorer la qualité de vie des citoyens. Faudrait il banir les normes environmentales pour attirer le capital étrangé?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




×
×
  • Créer...