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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

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Il y a 15 heures, Né entre les rapides a dit :

Cela aurait certes le mérite d'être simple.  Mais ça laisserait à chacun le soin (ou le fardeau) de déterniner si c'est une nouvelle positive ou négative.  Que vaut un nombre dans l'absolu?

 

C'est vrai que "les terrains sont rares et chers".  Mais je serais surpris d'apprendre que ce facteur vient soudainement d'apparaître.  Que dirait-on si le nombre de mises en chantier s'élevait dans les prochains mois?  -- Que les terrains ne sont désormais plus rares ou chers?

Non, mais c'est plus difficile de rentabiliser l'investissement si ton prix d'achat est plus élevé. (conversion d'une maison unifamiliale en bloc à logements multiples) La capacité de payer des gens et la logique de prix vont faire en sorte que le paiement maximal moyen mensuel qu'une personne ou qu'un couple va vouloir payer est limité. Sur Centris, à L-D-R, les condo de plus de 1000 pi² sont rendus à près de 400k$. Donc, si tu habites en appart dans un plus de 1000 pi² et que ton logement coûte disons 850-900$/mois, le condo va coûter plus que le double mensuellement, et ce avec 10% down sans compter les taxes municipales et tout le reste.

C'est ce genre de hausse de prix qui pousse les gens vers les banlieues externes.

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  • 4 semaines plus tard...

06:00 25 février 2020

Par: Emmanuel DelacourMétro

Flambée de l’immobilier de luxe à Montréal

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2423164/immobilier-luxe-a-montreal/

Il n’y a pas qu’à Toronto et Vancouver que les gens ont des goûts de luxe en immobilier, alors qu’une étude de marché démontre que les manoirs et les fastes condos de la région du Grand Montréal connaissent la plus forte croissance des prix du pays.

Selon les observations de Royal LePage, la métropole québécoise a affiché une appréciation de 8,5% pour les maisons de luxe l’an dernier, tandis que la hausse a été de 8,3% pour les copropriétés haut de gamme.

Ainsi, le prix médian des maisons de luxe est passé de 1 708 093$ à 1 853 513$ entre février 2019 et janvier 2020, tandis que les appartements de luxe ont cru de 1 301 846$ à 1 409 262$ durant la même période.

Les copropriétés de luxe de la région du Grand Toronto connaissent aussi des gains de prix importants (7%), alors que dans l’ouest du Canada, les grandes régions de Vancouver et de Calgary ont vu les prix des propriétés de luxe déclinés par rapport à l’année précédente.

Une rareté qui gonfle les prix

À Montréal, l’inventaire limité dans des quartiers très prisés explique principalement cette importante augmentation du prix des propriétés.

«C’est certain qu’on sent un fort momentum. Bien que les quartiers d’Outremont et de Westmount sont encore surreprésentés sur les marchés immobiliers de luxe, il y a une lancée ailleurs, comme sur le Plateau, à Rosemont et même à Villeray, où on a récemment vendu une propriété de 2 M$. Ça ne se voyait pas il y a cinq ans», souligne Tristan P. Bournot, courtier immobilier chez Royal LePage.

La flambée des prix s’expliquerait en partie par l’offre restreinte du marché haut de gamme. Les acheteurs potentiels, craignant de ne pas trouver une résidence leur convenant une fois la leur vendue, hésitent à vendre.

Et la tendance ne semble pas prête à s’essouffler puisque selon les estimations de Royal LePage, au cours des 12 prochains mois, le prix médian d’une maison luxueuse devrait connaître une hausse de 5,5% , à 1 955 000$, tandis que celui d’une copropriété haut de gamme devrait grimper de 5%, à 1 480 000$.

Il s’agit de la 11e année consécutive de croissance du marché des maisons et des copropriétés de luxe à Montréal, confirme M. Bournot.

Pour la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ), la popularité des propriétés haut de gamme signifie que l’économie de la province va bien.

«C’est signe qu’il y a une mobilité chez les acheteurs, puisque ceux-ci ont désormais les moyens de passer à l’immobilier de luxe, ce qui permet ensuite de libérer le marché plus abordable. C’est une simple question d’offre et de demande, car les gens achètent selon leurs revenus », rappelle Hans Brouillette, directeur des affaires publiques à la CORPIQ.

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Il y a 5 heures, acpnc a dit :

Flambée de l’immobilier de luxe à Montréal

(titre de l'article complet cité par acpnc dans le précédent message)

La tendance est incontestable.  Les raisons invoquées pour expliquer le phénomène ont toutes une part de vérité.

Toutefois, l'article ne fournit pas un portrait complet, et il ne brille pas non plus par une cohérence irréprochable, à cause de la diversité des sources citées:

-  Le prix médian ne dit pas tout: en particulier, il "échappe" les données se rapportant aux propriétés (moins nombreuses) vendues à des prix beaucoup plus élevés.  C'est vrai de tous les marchés comparés (Toronto, Vancouver, etc.), mais cela suppose que la courbe de distribution est identique.  Puisque le prix moyen  échouerait lui aussi à réfléter adéquatement cet aspect, il aurait fallu aussi  recourir à une autre statistique, soit celle des résidences vendues à un prix beaucoup plus élevé, par exemple cinq millions, 10 millions, 20 millions, etc., pour capturer toutes les nuances. 

-  On fait état de l'inventaire limité, mais on omet de fournir des informations sur le nombre de nouvelles constructions dans cette gamme de prix.  Or on peut s'attendre à ce que la hausse de la demande pour des résidences de luxe ne se manifeste pas uniquement par une hausse des prix de l'immobilier existant, mais aussi par une hausse de l'offre globale, qui doit provenir en partie des nouvelles constructions, ainsi que, dans une moindre mesure, des rénovations majeures qui  font grimper considérablement la valeur marchande, dans des quartiers devenus "à la mode".  

 

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  • 2 semaines plus tard...

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/202003/05/01-5263464-le-prix-des-maisons-a-bondi-en-fevrier-dans-la-region-montrealaise.php

Quote

Le marché immobilier se réchauffe avant même l’arrivée du printemps. Le prix des maisons a bondi de 24 % sur l’île de Montréal. On n’a pas vu une aussi forte augmentation depuis plus de 15 ans.

Publié le 05 mars 2020 à 16h58

ANDRÉ DUBUC
LA PRESSE

Il s’est vendu 525 maisons sur l’île de Montréal en février 2020 à un prix médian de 571 800 $, selon les chiffres tirés de la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers appartenant à l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ). Le prix équivalent l’an dernier était de 460 000 $, un écart de 24 %.

« La dernière fois qu’on a vu une hausse de 24 % ou plus pour les maisons sur l’île, il faut remonter en avril 2004 », dit au téléphone Éric Lemieux, économiste de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ). Pour les deux premiers mois de l’année, l’inflation dans le prix des maisons se situe à 17 %.

La frénésie atteint aussi la Rive-Sud, là où le prix des maisons a bondi de 18 % au cours du deuxième mois de l’année. On a observé une hausse de cette envergure sur la Rive-Sud en octobre 2003 pour la dernière fois, selon l’APCIQ.

Dans l’ensemble de la région montréalaise, le prix des maisons a progressé de 13 % en février, les condos de 10 % et les plex, 2 à 5 logements, de 13 %.

« Un nouveau record pour le nombre de ventes lors d’un mois de février a été établi cette année, alors que l’ancien sommet qui datait de 2002 a été surpassé », souligne Julie Saucier, présidente et chef de la direction de l’APCIQ, dans un communiqué. « Les inscriptions en vigueur continuent de diminuer, et ce resserrement supplémentaire du marché en faveur des vendeurs entraîne une croissance des prix à deux chiffres dans les secteurs les plus tendus. »

Un mois ne faisant pas une tendance, il sera intéressant de surveiller si les hausses de prix de 20 % et plus se poursuivront au cours des prochains mois.

 

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16 hours ago, p_xavier said:

J'imagine que les chiffres reportés sont juste pour les ventes de maisons unifamiliales sur l'île. Une hausse globale de 24% sur une seule année est quand-même fortement problématique. Sachant que le prix des condos, plex et les loyers locatifs ne sont rarement loin derrière. On voit l'accélération d'un phénomène qui risque, en lui-même, d'accélérer l'étalement urbain dans le Grand Montréal.

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37 minutes ago, paulwillyjean said:

J'imagine que les chiffres reportés sont juste pour les ventes de maisons unifamiliales sur l'île. Une hausse globale de 24% sur une seule année est quand-même fortement problématique. Sachant que le prix des condos, plex et les loyers locatifs ne sont rarement loin derrière. On voit l'accélération d'un phénomène qui risque, en lui-même, d'accélérer l'étalement urbain dans le Grand Montréal.

Cette information est dans l'article. 

Dans l’ensemble de la région montréalaise, le prix des maisons a progressé de 13 % en février, les condos de 10 % et les plex, 2 à 5 logements, de 13 %.

Anecdote Mon voisin avait mis en vente son loft de 900pi2 pour 699k$.  Il m'a dit qu'il va retirer son annonce pour demander 50k$ de plus.  

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39 minutes ago, p_xavier said:

Cette information est dans l'article. 

Dans l’ensemble de la région montréalaise, le prix des maisons a progressé de 13 % en février, les condos de 10 % et les plex, 2 à 5 logements, de 13 %.

Anecdote Mon voisin avait mis en vente son loft de 900pi2 pour 699k$.  Il m'a dit qu'il va retirer son annonce pour demander 50k$ de plus.  

Completement fou les prix.  Quand je compare avec les annés 90 lorsque les prix baissaient. 

Si on tombe en recession ca va faire mal. 

J ai vue les degats de l'immobilier exuberant en Espagne. 

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13 minutes ago, andre md said:

Completement fou les prix.  Quand je compare avec les annés 90 lorsque les prix baissaient. 

Si on tombe en recession ca va faire mal. 

J ai vue les degats de l'immobilier exuberant en Espagne. 

Je ne crois pas qu'il va y avoir une baisse drastique des prix.  Les gens ne vendront tout simplement pas.  L'immigration au Québec c'est pour des emplois de hauts niveaux donc à hauts salaires, il ne se construit pas assez de logements et il n'y a pas assez d'habitations en vente, donc flambée de prix. Mais les gens qui sont déjà propriétaires n'ont pas à subir ces hausses de prix.

 

Pensons aussi au nouveau réglement 20/20/20 qui prévoit une hausse de quelques points de pourcentage des prix l'an prochain.

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  • 2 mois plus tard...
On 2020-03-06 at 11:33 AM, p_xavier said:

Je ne crois pas qu'il va y avoir une baisse drastique des prix.  Les gens ne vendront tout simplement pas.  L'immigration au Québec c'est pour des emplois de hauts niveaux donc à hauts salaires, il ne se construit pas assez de logements et il n'y a pas assez d'habitations en vente, donc flambée de prix. Mais les gens qui sont déjà propriétaires n'ont pas à subir ces hausses de prix.

 

Pensons aussi au nouveau réglement 20/20/20 qui prévoit une hausse de quelques points de pourcentage des prix l'an prochain.

  

23 hours ago, Feanaro said:

Pour le moment, l'économie est encore sous respirateur artificiel avec les aides dont la PCU, les subventions salariales aux entreprises, etc. Lorsque ces programmes seront terminés et que beaucoup de ménages se seront endettés dans la deuxième moitié de l'année, que se passera-t-il? Cela sera l'heure de vérité pour le marché immobilier... En espérant ne pas être un oiseau de malheur!

Je pense que l'on pourra réellement sentir les impacts de la crise une fois que toutes les mesures de soutien du gouvernement arriveront à échéance. Le gouvernement injecte beaucoup d'argent pour artificiellement permettre une stabilité économique. 

La crise immobilière ne se produit pas actuellement parce que les gens reçoivent une aide importante et que les banques ont reporté le paiement des hypothèques, si demandé. Donc personne ne met sa propriété en vente. Par contre, dans 8 mois, qu'est-ce qui arrivera lorsqu'il faudra payer l'hypothèque et que le salaire est moins élevé qu'avant la crise parce que des contrats sont annulés, les exportations ralenties, etc?

C'est quand même incroyable de savoir que les promoteurs de nouveau projet demandent le même prix pour leurs unités et que les gens continuent d'acheter en plein crise, en pleine incertitude. Je suis investisseur immobilier et croyez moi, j'aimerais que ça continue de monter parce que ça voudrait dire que mes propriétés actuelles vont être très rentables. Par contre, le manque de prudence et l'aveuglement des premiers acheteurs est parfois inquiétante. 

Encore hier une belle propriété sur laquelle j'ai fait une offre conservatrice s'est vendue en offres multiples avec 8 acheteurs impliqués. Ça s'est terminé au-delà du prix demandé. Peut-être que je me trompe évidemment.

Mais si le COVID ne ralentit pas la hausse des prix, ça veut dire que rien ne pourra arrêter cela.

Modifié par Invesco
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  • 1 mois plus tard...

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