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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


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https://journalmetro.com/actualites/montreal/2411531/logement-apres-une-annee-record-en-2019-un-ralentissement-de-construction-est-a-prevoir-a-montreal/

Logement: après une année record, un ralentissement de la construction est à prévoir

Journal Métro
Zacharie Goudreault

Le Québec a fracassé un record de construction l’an dernier dans le domaine du logement locatif, notamment grâce à Montréal. Le nombre de mises en chantier pourrait toutefois ralentir cette année, bien que les besoins des locataires demeurent criants.

Les promoteurs immobiliers ont entamé la construction d’environ 24 000 unités dans la province l’an dernier, un record depuis 1987 pour le logement locatif. De ce nombre, 13 000 sont situés dans le Grand Montréal, selon des données de l’Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec (APCHQ) publiées lundi.

Les logements locatifs ont représenté 52% des 25 112 mises en chantier l’an dernier sur le marché résidentiel de la région métropolitaine. De ce nombre, on compte environ 2000 nouveaux appartements en résidences pour aînés.

Malgré ces mises en chantier, la demande continue d’être plus forte que l’offre sur le marché locatif. Le taux d’inoccupation des appartements locatifs pourrait d’ailleurs avoir chuté aussi bas que 1,4% à Montréal, selon des prévisions de la SCHL émises l’automne dernier. Selon Paul Cardinal, directeur du service économique de l’APCHQ, les prix élevés demandés pour les condos et autres propriétés expliqueraient en partie cette situation.

«L’abordabilité, qui s’est dégradée dans les dernières années sur le marché de l’immobilier, peut faire en sorte que certains ménages vont avoir tendance à rester plus longtemps sur le marché locatif», analyse-t-il.

Une pression aussi forte sur les logements locatifs n’augure rien de bon, selon le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).

«On s’attend à ce que la période des déménagements soit aussi difficile que l’année passée», soulève la porte-parole du FRAPRU, Véronique Laflamme. 

«Les logements locatifs neufs qui sont construits ne sont généralement pas d’une taille suffisante et sont trop dispendieux.» -Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU

Ralentissement à prévoir

Le secteur résidentiel montréalais, qui est responsable de plus de la moitié des mises en chantier l’an dernier, pourrait d’ailleurs connaître un ralentissement en 2020. Déjà, en novembre dernier, la région a accusé une baisse de 27% de la construction d’unités de logement par rapport au même mois l’année précédente, malgré le record.

Ce pourcentage grimpe à 47% pour décembre, d’après de récentes données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Ainsi, 1551 logements ont été mis en construction dans la région métropolitaine en décembre 2019, contre 2906 en décembre 2018.

«Le potentiel de croissance est plus limité [en 2020], mais ça devrait rester dans des volumes assez importants pour la région de Montréal», évoque l’analyste Francis Cortellino, de la SCHL.

Manque de terrains

Le dernier rôle d’évaluation foncière, qui entre en vigueur ce mois-ci, fait état d’une hausse moyenne de la valeur des propriétés de 13,7% dans l’agglomération de Montréal. Les terrains libres sont par ailleurs de plus en plus rares dans la métropole.

«Une des discussions que j’ai avec les promoteurs, c’est que les terrains sont rares et sont coûteux», souligne M. Cortellino. Cette situation expliquerait en partie pourquoi de nombreux Montréalais, notamment des familles avec de jeunes enfants, quittent Montréal pour aller s’établir en banlieue, où le coût des logements est inférieur. 

Le règlement pour une métropole mixte de la Ville, qui prévoit de rehausser les seuils minimaux de logements sociaux, familiaux et abordables dans les projets immobiliers dès 2021, pourrait aussi affecter le marché résidentiel de Montréal. Un récent rapport de la firme JLR Solutions foncières affirme d’ailleurs que celui-ci pourrait «faire diminuer le nombre de chantiers vu les coûts supplémentaires» pour les promoteurs. 

«Il n’y a pas de critères établis à savoir qui aura le droit de louer ou d’acheter une unité abordable dans le nouveau règlement. Il y a donc forcément des gens qui vont acheter des logements dans la catégorie abordable pour les revendre ensuite plus cher en fonction des prix du marché», soulève pour sa part Paul Cardinal, de l’APCHQ. Selon lui, ce règlement pourrait ainsi contribuer à la spéculation immobilière. 

De nombreux groupes communautaires, pour leur part, ont réclamé en consultation publique que ce règlement soit bonifié. Certains demandent notamment que le seuil de logements sociaux prévu dans celui-ci passe de 20 à 40%.

«On espère que le règlement [pour une métropole mixte] va être bonifié et qu’enfin, les promoteurs vont être encadrés», a réagi Véronique Laflamme.

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Le 2020-01-09 à 10:24, Rocco a dit :

Its a liftoff for Montreal. Nothing can stop the rise as we have no banking restrictions and separatism is dead. See you Toronto prices in 10 years 👋

Je conviens qu'il est probable que les prix continueront de monter à Montréal, mais je ne suis pas convaincu qu'ils rejoindront le niveau atteint à Toronto.

- Les prix de l'immobilier à Toronto sont déjà trop élevés par rapport aux revenus, ce qui constitue un handicap qu'il ne sera pas facile de corriger.

- Il faut connaître et comprendre les causes de la montée vertigineuse des prix à Toronto (voir plus bas)*.

- A Montréal (ville et banlieue), la croissance démographique est naturellement un important facteur de la hausse de la demande ; s'y ajoutent une amélioration des conditions économiques ainsi qu'un regain de confiance dans l'avenir.  Il faudra s'attarder sur le potentiel de croissance de l'offre : si celle-ci s'avère insuffisante (pour des raisons qu'il faudra examiner et chercher à atténuer)**, la pression sur les prix sera d'autant plus grande.

*  La forte croissance démographique, propulsée par l'immigration massive, a accéléré la demande de logements, alors que l'offre fut incapable de suivre, ce qui poussa les prix à la hausse  --rien d'anormal.  Ce qui est plus grave, c'est que cette hausse continue a donné naissance à des comportements spéculatifs, i.e. des acheteurs qui normalement n'auraient pas voulu consacrer une part aussi grande de leur revenu disponible aux paiements hypothécaires le firent, comptant sur l'appréciation future de la valeur de leur propriété pour compenser (et plus) le fardeau provisoirement trop élevé des paiements.  Aussi, le mouvement à la baisse des taux d'intérêts a renforcé la capacité de payer davantage.  

** C'est la disponibilité des terrains constructibles, davantage que la capacité de l'industrie de la construction, qui est en cause.  

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Il y a 7 heures, MtlMan a dit :

Je me demande pourquoi tu ne pars pas ton propre forum : regionsURB. com?😏

Je ne crois pas que mtlurb s'adresse uniquement aux personne vivant dans les arrondissements centraux de Montréal.  Les banlieue font partie intégrante de la région.

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Il y a 17 heures, ToxiK a dit :

Je ne crois pas que mtlurb s'adresse uniquement aux personne vivant dans les arrondissements centraux de Montréal.  Les banlieue font partie intégrante de la région.

Tu as compris que je faisais de l'ironie, non?

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1474191/taux-inoccupation-appartements-locatifs-loyers-schl

Les logements locatifs toujours plus rares, toujours plus chers

La Société canadienne d'hypothèques et de logement demande la construction de plus d'immeubles à appartements locatifs.

Radio-Canada

Publié à 11 h 16

La proportion d'appartements locatifs disponibles a reculé pour une troisième année de suite, en 2019, au pays, a indiqué mercredi la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). Il est donc de plus en plus difficile de trouver un logement, ce qui fait grimper les loyers.

Le taux d'inoccupation national s’est établi à 2,2 %, son niveau le plus bas depuis 2002, alors qu’il était de 2,4 % en 2018.

La forte demande de logements locatifs a continué de dépasser la croissance de l'offre, a expliqué dans un communiqué Bob Dugan, économiste en chef de la SCHLSociété canadienne d'hypothèques et de logementSociété canadienne d'hypothèques et de logement.

Les marchés de Halifax, Toronto et Vancouver demeurent parmi les plus problématiques : les taux d'inoccupation se sont établis respectivement à 1 %, 1,1 % et 1,5 % en 2019.

La situation s’est détériorée à Montréal. Le taux d'inoccupation y a même atteint son niveau le plus bas en 15 ans, soit 1,5 %.

Les taux d'inoccupation sont demeurés stables dans la plupart des autres régions, notamment dans les principaux marchés des Prairies, soit Calgary (3,9 %), Regina (7,8 %) et Winnipeg (3,1 %).

Les faibles taux d'inoccupation observés dans les grands centres soulignent la nécessité d'accroître l'offre de logements locatifs afin d'assurer l'accès à des logements abordables.

— Bob Dugan, économiste en chef de la SCHL

Forte hausse des loyers

Cette baisse de la disponibilité des appartements locatifs s’est accompagnée d'une forte croissance des loyers, le loyer moyen des appartements de deux chambres ayant augmenté de 3,9 % entre octobre 2018 et octobre 2019. Il s'agit du rythme de croissance des loyers le plus rapide dans l'échantillon commun depuis octobre 2001.

Le loyer moyen des appartements de deux chambres a augmenté à Toronto (6,1 %), à Vancouver (4,9 %), à Halifax (3,7 %), à Montréal (3,4 %) et à Calgary (2,2 %). La hausse a ralenti à Vancouver – contrairement à ce qui a été constaté ailleurs –, mais elle y a néanmoins été supérieure à la moyenne nationale.

Le loyer moyen des appartements de deux chambres était encore une fois le plus élevé à Vancouver (1748 $) et à Toronto (1562 $). Il est également resté supérieur à la moyenne nationale à Calgary (1305 $) et à Halifax (1202 $).

Il est toutefois demeuré relativement bas à Montréal (855 $), comme ailleurs au Québec.

La SCHLSociété canadienne d'hypothèques et de logement établit ces données en se basant sur des observations faites chaque année en octobre dans les régions urbaines de plus de 10 000 habitants pour ce qui est des immeubles construits expressément pour le marché locatif, et en septembre dans 17 grands centres pour ce qui est du marché locatif secondaire des appartements en copropriété.

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Il y a 2 heures, MtlMan a dit :

 

Tu as compris que je faisais de l'ironie, non?

Ton commentaire m'a donné l'impression d'être à mi-chemin entre l'ironie et une critique de la présence d'un commentaire possiblement jugé trop pro-banlieues.  Je suis bien heureux de voir que ce n'était que de l'ironie (ça m'aurait déçu de ta part si ça avait été le contraire :) ).

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Il y a 2 heures, ToxiK a dit :

Ton commentaire m'a donné l'impression d'être à mi-chemin entre l'ironie et une critique de la présence d'un commentaire possiblement jugé trop pro-banlieues.  Je suis bien heureux de voir que ce n'était que de l'ironie (ça m'aurait déçu de ta part si ça avait été le contraire :) ).

Attention, pour moi les banlieues, ce ne sont pas des "régions". 

Les régions, c'est en dehors du Grand Montréal, celui de 4,3 millions.

Les banlieues sont plus différentes (économiquement, démographiquement, etc.) des régions (les vraies) que du Mtl centre.

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Le 2020-01-11 à 15:30, vivreenrégion a dit :

C'est déjà trop cher à Montréal, la majorité des gens achètent plus loin, que le prix des maisons soit de 100,000k$ plus élevé dans 4-5 ans ça change pas grand chose pour la majorité du monde. Ca va juste faire grossir les banlieues de 3e et 4e couronne, et le gouvernement de la CAQ n'a pas l'intention d'instaurer une taxe kilométrique. Attendez-vous à encore plus de trafic dans les autoroutes à l'extérieur de l'île de Montréal. Pour ce qui est de l'île, et bien les gens qui vont y acheter une maison ou condo sont probablement déjà citoyens montréalais. C'est quoi la probabilité que quelqu'un de Laval vende sa maison pour en acheter une à Montréal ? yen a , mais surement pas beaucoup. Il va devoir payer plus pour moins. Je crois qu'on risque d'assister à une explosion de la démographie des banlieues à l'extérieur de Montréal-Laval-Longueuil-Brossard. Avec le REM, pourquoi une personne irait s'acheter une maison à Brossard de 550k-600k$ s'il peut en acheter une aussi grosse avec gros terrain et garage et tout pour 300k$ à Saint-Jean, Chambly ou encore à Marieville. Seulement un petit 10-15min de TEC de plus et on est à Brossard. Les Québécois n'aiment pas les condos comme à Toronto ou Vancouver, ici les gens veulent une maison. Si la CAQ amène le REM jusqu'à Chambly, ça ne fera plus beaucoup de sens d'acheter au gros prix près de Montréal, même chose sur la Rive-Nord. À Toronto ça coûte cher partout dans le GTA, même chose à Vancouver, les prix sont élevés dans le Lower Mainland. Ici la différence de prix entre Montréal et Mirabel est énorme. On a des champs à l'infini pour construire autour de Montréal, je ne vois pas l'exode vers les banlieues s'arrêter de sitôt.

Tu veut t acheter un bungalow pas cher dans le champs no problem. Par contre il ne faut pas exiger des extensions d autoroute construction de nouvelle école nouvelle ligne d hydroquebec etc.... on subventionne le bas prix de ces terrains en 3 ieme couronnne avec la construction d infrastructure necessaire. 

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Il y a 1 heure, andre md a dit :

Tu veut t acheter un bungalow pas cher dans le champs no problem. Par contre il ne faut pas exiger des extensions d autoroute construction de nouvelle école nouvelle ligne d hydroquebec etc.... on subventionne le bas prix de ces terrains en 3 ieme couronnne avec la construction d infrastructure necessaire. 

Les routes, peut-être, mais les écoles c'est autre chose.  Un grand nombre d'écoles à Montréal sont à pleine capacité et les terrains disponibles pour de nouvelles écoles sont à prix exorbitants.  Construire des écoles en banlieue revient bien souvent moins cher.  Les terrains en banlieue sont moins chers pour les maisons, mais c'est aussi vrai pour les terrains des écoles.

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