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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


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On ne peut pas s’imaginer qu’on va pouvoir maintenir une ville à trois étages à la grandeur de la métropole. […] Si on ne densifie pas notre ville, l’alternative, c’est l’étalement urbain

No brainer.

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Le Grand Montréal devrait accueillir 320 000 nouveaux ménages d’ici 2031

Si on présume une moyenne de 2 personnes par ménage (estimation conservatrice, plutôt entre 2 et 3), on arrive facilement à un Mtl métropolitain de plus de 5 millions d'habitants d'ici une dizaine d'années.

 

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12 hours ago, acpnc said:

5 décembre 2019

Par: Zacharie Goudreault

Logements: des promoteurs veulent plus de construction en hauteur

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2403685/logements-des-promoteurs-veulent-plus-de-construction-en-hauteur/

Alors que la métropole manque de logements locatifs, des promoteurs pressent la Ville de Montréal de procéder à des changements réglementaires afin de faciliter la construction d’immeubles en hauteur dans les quartiers centraux.

Le Grand Montréal devrait accueillir 320 000 nouveaux ménages d’ici 2031, selon des données de la Communauté métropolitaine de Montréal.

«On ne peut pas s’imaginer qu’on va pouvoir maintenir une ville à trois étages à la grandeur de la métropole. […] Si on ne densifie pas notre ville, l’alternative, c’est l’étalement urbain», évoque la coprésidente du promoteur immobilier Groupe Prével, Laurence Vincent, en entrevue à Métro. 

Cette dernière a pris part mercredi à un événement dédié à l’évolution du marché de l’habitation dans la région métropolitaine tenu au Palais des congrès de Montréal. Des experts de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) y ont notamment présenté les résultats d’un nouveau rapport sur l’avenir du marché immobilier de la région métropolitaine.

Forte demande

L’an dernier, 11 000 appartements locatifs ont été mis en chantier dans le Grand Montréal, un record en 30 ans pour la région. Ce nombre sera d’ailleurs encore plus élevé cette année, selon les prévisions de la SCHL.

Or, la demande continuera d’être plus forte que l’offre dans les prochaines années. Cette situation est notamment attribuable au vieillissement de la population, les personnes de 75 ans et plus ayant tendance à retourner vers le marché locatif.

«Ce n’est pas un phénomène qui est nouveau, mais c’est l’ampleur du phénomène qui est différente maintenant», soulève l’économiste Lukas Jasmin-Tucci, de la SCHL.

Selon la SCHL, la croissance annuelle du nombre de locataires dans la région métropolitaine devrait ainsi passer d’une moyenne annuelle de 4 550 nouveaux ménages entre 2011 et 2016 à 10 050 entre 2016 et 2021.

La société d’État envisage par ailleurs que le taux d’inoccupation des logements, qui aurait atteint un taux aussi bas que 1,4% cette année dans la région, demeurera faible dans les prochaines années.

«On va battre encore cette année des records de logements locatifs. Mais encore cette année, on a un très faible taux de logements disponibles. Il y a beaucoup de familles qui quittent pour aller ailleurs.» -Joanie Fontaine, économiste à la la firme JLR Solutions foncières.

Des obstacles réglementaires

Afin de répondre à cette demande croissante, plusieurs promoteurs rêvent de pouvoir emboîter le pas à Toronto en permettant davantage la construction de logements en hauteur dans la métropole québécoise. Or, plusieurs quartiers centraux limitent la hauteur maximale des bâtiments à 12,5 mètres, soit l’équivalent de trois étages. À l’opposée, le coeur du centre-ville peut accueillir des immeubles de plus de 200 mètres.

«Ce qu’on a en ce moment, c’est une rareté de terrains. Donc, la solution passe par une révision du règlement d’urbanisme», a souligné Mélanie Robitaille, qui est vice-présidente de la firme immobilière Rachel Julien.

La construction en hauteur ne doit toutefois pas se faire au détriment du patrimoine, prévient le directeur général d’Héritage Montréal, Dinu Bumbaru.

«On ne voudrait pas que le boulevard René-Lévesque crée une barrière qui empêche de voir le mont Royal», illustre-t-il. Selon lui, la Ville doit s’assurer de se doter d’«outils réglementaires» afin d’assurer que le développement immobilier montréalais respecte la protection du patrimoine.

«Quand la densification n’est pas réfléchie, elle peut créer des problèmes de spéculation foncière et de gentrification», soulève pour sa part le président de l’Ordre des architectes du Québec, Pierre Corriveau. Afin de bien encadrer la densification, la Ville doit entre autres s’assurer de réserver des terrains pour la réalisation d’espaces verts et l’aménagement de «services», comme des écoles, estime-t-il.

Interpellée par Métro, l’attachée de presse du comité exécutif, Laurence Houde-Roy, assure que la Ville tiendra prochainement des consultations publiques dans le cadre de la révision de son plan d’urbanisme «au cours desquelles tous les acteurs pourront se prononcer».

Locaux commerciaux

Afin de répondre aux besoins du marché immobilier, la Ville pourrait aussi se montrer plus «flexible» dans la conversion de locaux commerciaux en logements.

«S’il y a beaucoup de locaux vacants à Montréal et qu’au même moment, on manque de place pour des logements, il faudrait permettre aux propriétaires qui le désirent de pouvoir les convertir à des fins résidentielles», affirme le directeur des affaires publiques à la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec, Hans Brouillette.

Selon des données de la Ville, le taux de vacance moyen des commerces sur les artères de la métropole s’élevait à 15% en juillet dernier. Une consultation publique aura d’ailleurs lieu en janvier afin de trouver des solutions à ce phénomène.

«On ne voudrait pas que le boulevard René-Lévesque crée une barrière qui empêche de voir le mont Royal», illustre-t-il. Selon lui, la Ville doit s’assurer de se doter d’«outils réglementaires» afin d’assurer que le développement immobilier montréalais respecte la protection du patrimoine.

De toute evidence il ne magasine pas au Costco PSC avec un regard vers le nord.  

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Tu ne pourras jamais forcer les gens à habiter à Montréal même si les logements sont à moitié prix. Même si les 3 étages deviennent 6 étages, la majorité des gens qui quittent l'île le font pour des raisons qui sont autres que le prix de l'immobilier. Et même si les logements sur l'île étaient à moitié prix, imagine alors le prix des maisons en banlieue, un vrai rabais, les gens quitteraient quand même. Je sais pas combien de fois on le répète mais les gens veulent des maisons, si possible unifamiliales. Les gens veulent aussi la tranquillité et le peu d'action que la banlieue leur procure. Ici on entend souvent du monde dire qui se passe rien en banlieue et que c'est mort et tout, et bien c'est justement une des raisons du pourquoi les gens quittent pour la banlieue. Les familles se forment et vivent dans leur cocon familial et c'est ça qu'ils souhaitent. Il suffit d'une baisse du marché immobilier dans le Grand Montréal et vous allez voir de plus en plus de gens se construire en banlieue.

Avec la dernière statistique disant que la majorité des nouveaux emplois depuis 20 ans se trouvent en banlieue, il fait de moins en moins de sens pour une personne de décider d'habiter dans le core si son emplois n'est pas justement au centre-ville. Griffintown est un quartier pour les gens du centre-ville, mais la population n'est pas de 30,000 non plus.

Entre 2008-2018, les 4 régions administratives entourant l'île de Montréal ont créé environ 50,000 emplois de plus.

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Il y a 4 heures, MtlMan a dit :

 

No brainer.

Si on présume une moyenne de 2 personnes par ménage (estimation conservatrice, plutôt entre 2 et 3), on arrive facilement à un Mtl métropolitain de plus de 5 millions d'habitants d'ici une dizaine d'années.

 

Il est possible que la population atteigne 5 millions, mais je ne m'appuierais pas sur une prévision de croissance du nombre de ménages pour le faire.  Le nombre moyen de personnes par ménage a diminué considérablement depuis deux générations, et cette tendance peut se poursuivre encore un peu.  Par contre, les prévisions du nombre de ménage sont importantes parce qu'elles déterminent largement le nombre de logements requis.  Si on considère les 60 dernières années, on voit que le nombre de logements a augmenté nettement plus rapidement (en%) que la population totale; des quartiers montréalais ont vu leur population diminuer même si le nombre de logements a quelque peu augmenté sur le territoire correspondant.

Il y a 2 heures, vivreenrégion a dit :

Tu ne pourras jamais forcer les gens à habiter à Montréal même si les logements sont à moitié prix. Même si les 3 étages deviennent 6 étages, la majorité des gens qui quittent l'île le font pour des raisons qui sont autres que le prix de l'immobilier. Et même si les logements sur l'île étaient à moitié prix, imagine alors le prix des maisons en banlieue, un vrai rabais, les gens quitteraient quand même. Je sais pas combien de fois on le répète mais les gens veulent des maisons, si possible unifamiliales. Les gens veulent aussi la tranquillité et le peu d'action que la banlieue leur procure. Ici on entend souvent du monde dire qui se passe rien en banlieue et que c'est mort et tout, et bien c'est justement une des raisons du pourquoi les gens quittent pour la banlieue. Les familles se forment et vivent dans leur cocon familial et c'est ça qu'ils souhaitent. Il suffit d'une baisse du marché immobilier dans le Grand Montréal et vous allez voir de plus en plus de gens se construire en banlieue.

Avec la dernière statistique disant que la majorité des nouveaux emplois depuis 20 ans se trouvent en banlieue, il fait de moins en moins de sens pour une personne de décider d'habiter dans le core si son emplois n'est pas justement au centre-ville. Griffintown est un quartier pour les gens du centre-ville, mais la population n'est pas de 30,000 non plus.

Entre 2008-2018, les 4 régions administratives entourant l'île de Montréal ont créé environ 50,000 emplois de plus.

C'est une bonne chose que le nombre d'emplois hors de l'Île ait augmenté autant, car cela diminue la pression véhiculaire en direction de celle-ci.  Malgré cela, le nombre d'emploi à Montréal continue de dépasser largement la population active y habitant: ce sont des banlieusards par centaines de milliers qui comblent la différence.  (Il y a aussi des Montréalais qui travaillent en banlieue, mais ils sont moins nombreux).

Quant à la préférence entre la ville et la banlieue, je pense que cela dépend beaucoup de la situation familiale.  Pour les fins de la discussion, supposons, comme tu le fais, que la grande majorité des familles avec enfants préfèrent les attributs de la banlieue, et que cette préférence se maintiendra dans l'avenir.  La question qui se pose alors est la suivante: aura-t-on besoin de beaucoup plus de maisons unifamiliales qu'il n'en existe présentement?  Je pose la question parce que je m'attends à ce que les maisons unifamiliales acquises dans les années 1950, 60, 70 et même 80 seront délaissés par leurs occupants originaux, pour raison d'âge.  Le processus est évidemment déjà amorcé, mais il devrait s'accélérer, ne serait-ce qu'à cause de la taille de la cohorte des boomers.  Toutes ces maisons reviendront sur le marché, prêtes à accueillir les jeunes familles avec enfants.  Cela devrait pouvoir combler une grande partie de la nouvelle demande.  Le secteur de la rénovation résidentielle a de très beaux jours devant lui, surtout si la possibilité  de construire du neuf sur des terres vierges est limité!

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Il y a 3 heures, vivreenrégion a dit :

Tu ne pourras jamais forcer les gens à habiter à Montréal même si les logements sont à moitié prix. Même si les 3 étages deviennent 6 étages, la majorité des gens qui quittent l'île le font pour des raisons qui sont autres que le prix de l'immobilier. Et même si les logements sur l'île étaient à moitié prix, imagine alors le prix des maisons en banlieue, un vrai rabais, les gens quitteraient quand même. Je sais pas combien de fois on le répète mais les gens veulent des maisons, si possible unifamiliales. Les gens veulent aussi la tranquillité et le peu d'action que la banlieue leur procure. Ici on entend souvent du monde dire qui se passe rien en banlieue et que c'est mort et tout, et bien c'est justement une des raisons du pourquoi les gens quittent pour la banlieue. Les familles se forment et vivent dans leur cocon familial et c'est ça qu'ils souhaitent. Il suffit d'une baisse du marché immobilier dans le Grand Montréal et vous allez voir de plus en plus de gens se construire en banlieue.

Avec la dernière statistique disant que la majorité des nouveaux emplois depuis 20 ans se trouvent en banlieue, il fait de moins en moins de sens pour une personne de décider d'habiter dans le core si son emplois n'est pas justement au centre-ville. Griffintown est un quartier pour les gens du centre-ville, mais la population n'est pas de 30,000 non plus.

Entre 2008-2018, les 4 régions administratives entourant l'île de Montréal ont créé environ 50,000 emplois de plus.

Il y a des gens qui veulent bien vivre en ville, dans un appartement ou dans un condo, et qui seront très heureux de trouver de la place au sixième ou douzième étage d'un bloc.  Qu'on construise ces logements pour eux.  Mais je suis d'accord qu'on ne forcera pas les gens à habiter dans un logement qui ne leur convient pas, surtout pas en s'imaginant qu'on va bloquer les autres types de développements et que magiquement les besoins des gens changeront (ou plus précisément qu'on les forcera à habiter dans le type de logement qu'on considère comme bien assez bon peur eux).

Les maisons unifamiliales ne disparaîtront pas simplement parce que certains n'aiment pas que d'autres aient ce mode de vie, pas plus qu'on va forcer le végétarisme à la population parce que certains sont contre qu'on mange des animaux, ou qu'on va interdire le sucre parce que c'est mauvais, etc.  Ce qu'on peut faire c'est développer des quartiers de maison unifamiliales de façon plus moderne, pas exemple avec une plus petite empreinte mais sur plus d'étages.  On peut toujours proposer des maisons de villes ou semi détachées, ça peut être une option pour plusieurs.  On peut créer des quartiers qui donnent la possibilité d'utiliser d'autres moyens de transport que la voiture (mettre des trottoirs, par exemple...).  On peut planifier les commerces et services de façons à ce qu'un maximum de la population puisse s'y rendre sans voitures si elle le désire.  On peut aussi implanter du TEC avant que les gens ne s'installent dans le quartier et développent des habitudes en fonction uniquement de la voiture (sans compter que s'il y a du TEC, les gens en tiendront compte avant de s'y installer, ça pourrait même devenir une raison de choisir ce quartier plutôt qu'un autre).  On peut aussi avoir une certaine diversité d'habitation dans le quartier, ajouter des duplex, triplex ou quelques blocs au quartier pourrait aider à le densifier un peu et à assurer la pérennité des services et permettre une plus grande fréquence au TEC.

Avis aux idéologues défenseurs de la justice sociale: j'attends vos downvotes me condamnant sans autre forme de procès avec plaisir.  Pour les personnes simplement en désaccord avec moi, débattons!

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Il y a 8 heures, Né entre les rapides a dit :

Il est possible que la population atteigne 5 millions, mais je ne m'appuierais pas sur une prévision de croissance du nombre de ménages pour le faire.  Le nombre moyen de personnes par ménage a diminué considérablement depuis deux générations, et cette tendance peut se poursuivre encore un peu. 

Bien sûr, mais, logiquement, un ménage ne peut être inférieur à 1 (je ne parle pas de moyenne), et comme des familles sont au moins 3, voire 4-5, je présume que ce sera autour de 2, 2 et quelque comme moyenne.

Mais bon, c'est vrai que des prévisions demeurent toujours hypothétiques.

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Il y a 11 heures, vivreenrégion a dit :



Avec la dernière statistique disant que la majorité des nouveaux emplois depuis 20 ans se trouvent en banlieue, il fait de moins en moins de sens pour une personne de décider d'habiter dans le core si son emplois n'est pas justement au centre-ville. Griffintown est un quartier pour les gens du centre-ville, mais la population n'est pas de 30,000 non plus.

Entre 2008-2018, les 4 régions administratives entourant l'île de Montréal ont créé environ 50,000 emplois de plus.

On parle du Montréal métropolitain, ce qui inclus les banlieue. 

Et tu parles comme si le centre de l'agglomération était désuet. Je ne sais si ton jupon dépasse (ton avatar), mais tu semble oublier que ledit centre continue de bâtir des habitations en hauteur à la tonne, et qu'il continue d,en manquer, et que des entreprises continuent de s'installer continuellement dans le centre, etc.

Je n'ai pas les détails des statistiques que tu évoques, mais j'aimerais une analyse poussée des types d,emplois essentiellement créés en banlieues. Quelle est la proportion d'emplois de haute valeur (haute techno, IA, Jeux vidéos, Pharma, etc. vs emplois dans des boutiques et des restos), pcq avec la hausse de la démographie en banlieue, il y a les tonnes de nouveaux centres d'achats, pis de petits restos, pis de petits espace de divertissement, etc. qui réclament de la main d'oeuvre. Ça compte pour combien dans l'ensemble des emplois de banlieue? Je ne dénigre ABSOLUMENT pas ces jobs, au contraire. MAIS, elles sont de moins e "valeur ajoutée", mettons, que les emplois de haute techno plus souvent associé à Mtl (le centre) ces temps-ci. Et comme l'offre d'emplois moins spécialisés à Mtl est plus développée depuis plus longtemps, j'ai comme un petit doigt qui me susurre à l'oreille que ce genre de jobs est créé en moins grand nombre à Mtl, forcément.

Mais, comme je dis, je ne sais, pas. Je questionne et j'aimerais savoir. Les stats plus étoffées pourraient modifier qq peu le portrait général, pas en nombre, mais en "qualité".

Qui plus est, je trouve que tu fais bcp d'opposition entre Mtl et les banlieues.

Le monde moderne n'oppose pas essentiellement ces acteurs, mais plutôt les agglomérations de classe mondiale. Mtl (avec banlieues) se bat contre Toronto (avec banlieues) ou Boston (avec banlieues) etc.

Pour ma part, les "régions" ne comprennent pas les banlieues montréalaises.

Je vis à Laval, mais je suis bcp plus "montréalais" dans mes valeurs et mes façon de vivre que "québécois" de Saguenay, ou de Québec, ou de Rimouski! Même chose pour mon frère qui vit à Saint-Hubert.

Alors, dans ce sens, non, c'est "Montréal" (métropolitain) qui est l'avenir. Bcp plus que les régions (les vraies), même si elles auront assurément un rôle non négligeable à jouer.

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Il y a 9 heures, ToxiK a dit :

Il y a des gens qui veulent bien vivre en ville, dans un appartement ou dans un condo, et qui seront très heureux de trouver de la place au sixième ou douzième étage d'un bloc.  Qu'on construise ces logements pour eux.  Mais je suis d'accord qu'on ne forcera pas les gens à habiter dans un logement qui ne leur convient pas, surtout pas en s'imaginant qu'on va bloquer les autres types de développements et que magiquement les besoins des gens changeront (ou plus précisément qu'on les forcera à habiter dans le type de logement qu'on considère comme bien assez bon peur eux).

Les maisons unifamiliales ne disparaîtront pas simplement parce que certains n'aiment pas que d'autres aient ce mode de vie, pas plus qu'on va forcer le végétarisme à la population parce que certains sont contre qu'on mange des animaux, ou qu'on va interdire le sucre parce que c'est mauvais, etc.  Ce qu'on peut faire c'est développer des quartiers de maison unifamiliales de façon plus moderne, pas exemple avec une plus petite empreinte mais sur plus d'étages.  On peut toujours proposer des maisons de villes ou semi détachées, ça peut être une option pour plusieurs.  On peut créer des quartiers qui donnent la possibilité d'utiliser d'autres moyens de transport que la voiture (mettre des trottoirs, par exemple...).  On peut planifier les commerces et services de façons à ce qu'un maximum de la population puisse s'y rendre sans voitures si elle le désire.  On peut aussi implanter du TEC avant que les gens ne s'installent dans le quartier et développent des habitudes en fonction uniquement de la voiture (sans compter que s'il y a du TEC, les gens en tiendront compte avant de s'y installer, ça pourrait même devenir une raison de choisir ce quartier plutôt qu'un autre).  On peut aussi avoir une certaine diversité d'habitation dans le quartier, ajouter des duplex, triplex ou quelques blocs au quartier pourrait aider à le densifier un peu et à assurer la pérennité des services et permettre une plus grande fréquence au TEC.

Avis aux idéologues défenseurs de la justice sociale: j'attends vos downvotes me condamnant sans autre forme de procès avec plaisir.  Pour les personnes simplement en désaccord avec moi, débattons!

On s’égare ou bien j’ai manqué un bout. C’est quoi le rapport avec la justice sociale?

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il y a une heure, MtlMan a dit :

On parle du Montréal métropolitain, ce qui inclus les banlieue. 

Et tu parles comme si le centre de l'agglomération était désuet. Je ne sais si ton jupon dépasse (ton avatar), mais tu semble oublier que ledit centre continue de bâtir des habitations en hauteur à la tonne, et qu'il continue d,en manquer, et que des entreprises continuent de s'installer continuellement dans le centre, etc.

Je n'ai pas les détails des statistiques que tu évoques, mais j'aimerais une analyse poussée des types d,emplois essentiellement créés en banlieues. Quelle est la proportion d'emplois de haute valeur (haute techno, IA, Jeux vidéos, Pharma, etc. vs emplois dans des boutiques et des restos), pcq avec la hausse de la démographie en banlieue, il y a les tonnes de nouveaux centres d'achats, pis de petits restos, pis de petits espace de divertissement, etc. qui réclament de la main d'oeuvre. Ça compte pour combien dans l'ensemble des emplois de banlieue? Je ne dénigre ABSOLUMENT pas ces jobs, au contraire. MAIS, elles sont de moins e "valeur ajoutée", mettons, que les emplois de haute techno plus souvent associé à Mtl (le centre) ces temps-ci. Et comme l'offre d'emplois moins spécialisés à Mtl est plus développée depuis plus longtemps, j'ai comme un petit doigt qui me susurre à l'oreille que ce genre de jobs est créé en moins grand nombre à Mtl, forcément.

Mais, comme je dis, je ne sais, pas. Je questionne et j'aimerais savoir. Les stats plus étoffées pourraient modifier qq peu le portrait général, pas en nombre, mais en "qualité".

Qui plus est, je trouve que tu fais bcp d'opposition entre Mtl et les banlieues.

Le monde moderne n'oppose pas essentiellement ces acteurs, mais plutôt les agglomérations de classe mondiale. Mtl (avec banlieues) se bat contre Toronto (avec banlieues) ou Boston (avec banlieues) etc.

Pour ma part, les "régions" ne comprennent pas les banlieues montréalaises.

Je vis à Laval, mais je suis bcp plus "montréalais" dans mes valeurs et mes façon de vivre que "québécois" de Saguenay, ou de Québec, ou de Rimouski! Même chose pour mon frère qui vit à Saint-Hubert.

Alors, dans ce sens, non, c'est "Montréal" (métropolitain) qui est l'avenir. Bcp plus que les régions (les vraies), même si elles auront assurément un rôle non négligeable à jouer.

Le commentaire de vivreenregion est trompeur. Les stats d’emploi dont il parle incluent aussi l’île de Montréal même et bien des quartiers centraux. Le centre-ville tel que défini dans ces statistiques est un territoire essentiellement délimité  par le Mont-Royal, le fleuve et les segments est et Ouest de la ligne orange.

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