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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

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9 hours ago, jp_mtl said:

Il faut évidemment un minimum raisonnable de grandeur sinon ce n'est pas sain, mais sinon pas d'accord avec l'idée que plus petit équivaut nécessairement à une moins bonne qualité de vie. Quand on vit seul, je ne vois pas une si grande différence entre un petit studio bien aménagé et disons un condo de 600 pieds carrés avec une seule chambre. Plus on a de l'espace, plus on dépense et on entrepose des objets, mais est-ce que ce sont vraiment des choses dont on a besoin?

Pour l'avoir vécu, un studio ça ne te permet pas d'avoir des invités ou des amis qui peuvent coucher sur le divan chez vous, ça limite beaucoup l'aspect social d'avoir un condo.  Pour moi la grandeur c'est important pour le social. Mon loft à Montréal je n'ai que 7 place assise, ça ne fait pas de gros banquets...

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Chose intéressante reprise de SSP.  On blâme beaucoup l'immigration à Vancouver pour les coûts, mais les charges de la ville pour le développement est d'environ 220 256$$ incluant tous les permis et taxes, et ça, pour un condo de 700pi2 au coût de 840 000$. Les frais de l'ARTM sont ridiculement bas pour le REM, à Vancouver on parle de 330-425$ de taxes pour le transport collectif par pi2 (!).  Pour une maison moyenne, c'est 644k$ en frais de toutes sortes.

https://www.vancourier.com/real-estate/taxes-fees-make-up-26-of-new-vancouver-condo-cost-1.23317340

 

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Il y a 13 heures, jp_mtl a dit :

Il faut évidemment un minimum raisonnable de grandeur sinon ce n'est pas sain, mais sinon pas d'accord avec l'idée que plus petit équivaut nécessairement à une moins bonne qualité de vie. Quand on vit seul, je ne vois pas une si grande différence entre un petit studio bien aménagé et disons un condo de 600 pieds carrés avec une seule chambre. Plus on a de l'espace, plus on dépense et on entrepose des objets, mais est-ce que ce sont vraiment des choses dont on a besoin?

 

Il y a 3 heures, p_xavier a dit :

Pour l'avoir vécu, un studio ça ne te permet pas d'avoir des invités ou des amis qui peuvent coucher sur le divan chez vous, ça limite beaucoup l'aspect social d'avoir un condo.  Pour moi la grandeur c'est important pour le social. Mon loft à Montréal je n'ai que 7 place assise, ça ne fait pas de gros banquets...

Reconnaissons d'abord que le pourcentage des ménages (households) ne comptant qu'une seule personne est très élevé.  On pourrait présumer que de tels "ménages" n'ont besoin que de peu d'espace.  Pourtant, quand on consulte les statistiques (les plus récentes), on s'étonnera peut--être de découvrir que plusieurs occupent des maisons!  Selon les données du recensement de 2016, il y a 14 millions de logements au Canada, dont 4 millions sont occupés par des personnes seules;  ces 4 millions de logements comprennent 1,3 millions de maisons individuelles plus 350,000 jumelées ou en rangée. Le reste se trouve dans des appartements de superficie variable --ce qui inclut évidemment des très petits.  

Ce que ces chiffres ne disent pas, ce sont les circonstances particulières de ces personnes vivant seules.  La plus importante selon moi est l'âge.  Il y a sûrement une corrélation entre l'âge, le revenu et la richesse accumulée.  Mais les moyens financiers n'expliquent pas tout.  Le mode de vie associé à l'âge est très important, car cela détermine largement le besoin d'espace; un jeune travaille beaucoup et sort beaucoup (restaurants, loisirs/spectacles/sports etc); sa vie se passe à l'extérieur du logement, nécessaire pour dormir et entreposer ses quelques effets personnels; même le petit déjeuner peut être pris à l'extérieur.  A l'autre extrême, une personne retraitée sortira beaucoup moins, mais pourra s'adonner à des activités comme la lecture/l'étude/la recherche, la musique, la peinture, l'artisanat, le conditionnement physique, etc., qui se pratiquent plus aisément quand on dispose de pièces dédiées à chacune d'elles.  Il se peut aussi que cette personne aime recevoir parents et amis pour des "banquets".  Puis entre ces deux extrêmes, on retrouve tous ceux dont l'activité professionnelle se déroule principalement à la maison, ce qui peut nécessiter beaucoup d'espace pour les livres/documents/tables à dessin/ordinateurs en plus d'une salle/bureau pour recevoir les clients.  Et encore une fois, si la personne aime recevoir parents et amis, elle a besoin d"une grande salle à dîner, et peut-être d'une cuisine "de chef".

L'autre élément déterminant c'est le milieu: urbain, rural, banlieue.  Dans une grande ville, l'espace est plus coûteux, ce qui fait qu'on est très motivé à optimiser l'usage de l'espace, et même à le sacrifier au profit d'alternatives (comme le restaurant et les chambres d'hôtels pour les invités, les salles de gym,  etc.); à l'inverse, en milieu rural, il n'y a guère d'alternative à la petite maison.  Quant à la maison de banlieue, c'est un "choix" qui n'en est peut-être pas tellement un qui soit délibéré, mais plutôt une conséquence d'une séparation, d'un divorce ou d'un décès.  Une personne choisit de rester --pour un temps.

Dans un marché immobilier dynamique, il est facile de changer de type de logement (d'un micro à un moyen/grand logement à une maison puis à l'inverse), au gré de l'évolution de nos besoins.  Cependant, chaque changement (déménagement, et s'il y a lieu vente/rachat) comporte des coûts.  Au début de notre vie d'adulte,  les changements radicaux risquent d'être plus fréquents: il vaut peut-être mieux alors de louer --ça facilite la mobilité.

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il y a une heure, p_xavier a dit :

Chose intéressante reprise de SSP.  On blâme beaucoup l'immigration à Vancouver pour les coûts, mais les charges de la ville pour le développement est d'environ 220 256$$ incluant tous les permis et taxes, et ça, pour un condo de 700pi2 au coût de 840 000$. Les frais de l'ARTM sont ridiculement bas pour le REM, à Vancouver on parle de 330-425$ de taxes pour le transport collectif par pi2 (!).  Pour une maison moyenne, c'est 644k$ en frais de toutes sortes.

https://www.vancourier.com/real-estate/taxes-fees-make-up-26-of-new-vancouver-condo-cost-1.23317340

 

Ouais, j'avais un peu conscience de cet état de fait, sans connaître les "chiffres exacts".  Ce que j'aimerais faire remarquer (et qui est absent de l'article cité) est que ces charges ont pour effet de hausser le prix d'équilibre (=le prix de vente) de toutes les habitations, pas seulement celles qui sont maintenant soumises aux dites charges.  En d'autres termes, elles profitent aux propriétaires existants (=gain de capital potentiel).

Cependant, une analyse plus approfondie devrait aussi  pouvoir examiner la question suivante: qu'adviendrait-il si les charges étaient abolies?  Serait-il correct de prétendre que les prix baisseraient d'autant?  -- Je ne crois pas, et voici pourquoi: posons que les coûts de construction (donc à l'exclusion des terrains et des charges) sont indépendants du niveau de ces dernières.  Le prix de vente (p) sur le marché est composé des éléments suivants: w) terrain + x) construction +y) charges +z) profit (variable selon les conditions du marché, mais au moins suffisant pour encourager de nouvelles constructions).   

Evidemment, le niveau de la demande (D) dépend  du prix (p).  Il me semble raisonnable de penser qu'à Vancouver, l'actuel point d'équilibre* entre l'offre (O) et la demande (D) résulte en une pénurie.  Si  p diminuait parce que y) était supprimé (=0), le volume (quantité) d'offre et de demande au point d'équilibre augmenterait: la pénurie s'estomperait (un peu ou beaucoup, ça dépend).  Mais (et c'est là le point de cette discussion),  est-ce que p baisserait autant?  En d'autres mots, ne serait-ce pas une "belle occasion" pour augmenter w et z?  En effet, il suffirait que la variation (positive) de w+z soit légèrement inférieure à la baisse (ou l'abolition complète) de y pour fournir une certaine baisse de p qui plairait à "tout le monde" (Une façon de parler, car dans les faits, plusieurs s'attendraient à ce que la baisse corresponde exactement à la suppression de w.  

Les détenteurs des terrains et les bâtisseurs (pas identiques aux promoteurs immobiliers, qui eux peuvent être les deux à la fois) ne se comporteront pas nécessairement de la même façon.  Ça dépend de l'état de la concurrence: oligopole ou concurrence quasi-parfaite?  Ça dépend aussi de la fiscalité: les gains de capital ne sont pas taxés comme les profits d'exploitation.  Mais il y a plus encore: même si par bonheur les prix étaient baissés intégralement à hauteur de l'abolition (ou diminution) des charges,  il se pourrait que la capacité de l'industrie à s'adapter (produire davantage) soit limitée, du moins à court terme. 

Finalement, une autre (encore!) question se pose: si les charges sont abolies (ou diminuées substantiellement), d'où proviendrait le manque à gagner?  Car après tout, ces charges ne sont pas des "punitions", elles constituent une source de financement pour des fins collectives comme l'amélioration du TEC.  Les sources alternatives devraient inévitablement provenir du trésor public (= taxes); la seule différence serait que le fardeau serait supporté par une base plus large.  On en arrive donc à une question d'équité (justice).    

* Aussi bien dire dans ce cas qu'il y a déséquilibre!  Il y a un besoin qui n'est pas comblé, parce que le prix excède la capacité de payer.

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https://www.newswire.ca/fr/news-releases/avez-vous-les-moyens-de-vous-procurer-une-copropriete-dans-les-plus-grandes-villes-du-canada-royal-lepage-dresse-un-portrait-du-prix-au-pied-carre-822079474.html

Avez-vous les moyens de vous procurer une copropriété dans les plus grandes villes du Canada? Royal LePage dresse un portrait du prix au pied carré 

 

NOUVELLES FOURNIES PAR

Royal LePage 

Août 28, 2019, 06:00 ET

  • Le prix au pied carré d'une copropriété dans la région du Grand Toronto a augmenté de 9,1 % d'une année sur l'autre pour atteindre 743 $
  • Le prix au pied carré d'une copropriété dans le Grand Ottawa a connu l'appréciation la plus rapide parmi les plus grands marchés canadiens grimpant de 17,9 % d'une année sur l'autre pour atteindre 395 $
  • Le prix d'une copropriété au pied carré dans la région du Grand Montréal a observé une hausse dans les deux chiffres d'une année à l'autre augmentant de 10,3 % pour atteindre 362 $
  • Le Grand Vancouver est la région où le prix au pied carré d'une copropriété a reculé le plus parmi les marchés analysés d'une année sur l'autre, diminuant de 8,3 % pour atteindre 764 $
  • Le prix au pied carré d'une copropriété dans le Grand Calgary a glissé de 6,7 % d'une année sur l'autre pour atteindre 313 $

TORONTO, le 28 août 2019 /CNW/ - Selon Royal LePage, le prix médian au pied carré des appartements en copropriété vendus dans la région du Grand Toronto ont grimpé de 9,1 % d'une année sur l'autre pour atteindre 743 $ le pied carré1. Pendant ce temps, la correction immobilière s'est poursuivie sur le marché du Grand Vancouver, où le prix au pied carré des copropriétés a chuté de 8,3 % pour atteindre 764 $.

« Dans les plus grandes villes canadiennes, des jeunes acheteurs à la recherche de prix abordables et des baby-boomers désireux de vivre dans des propriétés qui n'exigent pas d'entretien, ont mis la main sur des copropriétés. Sans surprise, cette forte demande a poussé à la hausse le prix au pied carré, à l'exception de Vancouver et Calgary, affirme Phil Soper, président et chef de la direction, Royal LePage. Les acheteurs, et principalement ceux qui cherchent des propriétés d'entrée de gamme, s'adaptent en achetant des plus petites unités. »

En examinant cette fois l'ensemble des types de propriétés (agrégat) dans les régions élargies analysées, le prix au pied carré des propriétés dans la région du Grand Ottawa a connu la plus forte hausse au pays par rapport à l'année précédente (9,6 %), suivie de la région du Grand Montréal (5,9 %). Le prix au pied carré dans la région du Grand Toronto a augmenté de 2,0 %, stimulé par un bond de 6,1 % à Toronto même. Les marchés immobiliers résidentiels des régions du Grand Vancouver et du Grand Calgary ont affiché quant à elles les plus importantes baisses du prix de l'agrégat au pied carré, diminuant de 11,3 % et de 6,2 % respectivement.

_____________________

Les données collectées comprennent des transactions sur le marché de la revente et des nouvelles constructions entre le 1er janvier et le 31 juillet 2019, comparativement à la même période en 2018. Données fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles.

Le prix au pied carré dans la ville de Vancouver demeure le plus élevé au pays, et ce, malgré une correction récente des prix sur le marché immobilier de la région. Les acquéreurs de propriétés peuvent s'attendre à payer 1 044 $ du pied carré pour un appartement en copropriété et 1 279 $ du pied carré pour une maison détachée unifamiliale.  

Parmi tous les marchés étudiés, à la seule exception de la ville de Vancouver, le prix médian au pied carré pour les appartements en copropriété est plus élevé comparativement aux maisons unifamiliales détachées.

« Tandis que les unités de copropriétés sont plus petites, elles façonnent le présent et le futur de nos communautés et présentent des opportunités de développement pour répondre au besoin grandissant de logements tout en correspondant aux attentes de style de vie des acheteurs », poursuit M. Soper.

Tandis que le prix médian au pied carré des copropriétés est bien plus élevé dans la ville de Vancouvercomparativement à celle de Toronto, le prix médian au pied carré dans les régions élargies n'a avantagé les acheteurs de la région du Grand Toronto que de 21 $ du pied carré. Toutefois, les acheteurs d'appartements en copropriété du Grand Vancouver ont acheté 62 pieds carrés de plus que ceux de la région du Grand Toronto.

À 313 $ du pied carré, le Grand Calgary constitue le marché de la copropriété le plus abordable de toutes les régions étudiées.

« Les appartements en copropriété de Calgary offrent la plus grande valeur dans les principaux marchés canadiens, dit Phil Soper. Ce n'est pas surprenant que la ville s'est prévalue le quatrième rang du classement de The Economist parmi les villes les plus agréables à vivre au monde. » ²

_________________________

2 The Economist, 2018 index of global liveability

 

SURVOL PAR RÉGION

Région du Grand Toronto

Au cours des sept premiers mois de l'année, le prix médian au pied carré d'un appartement en copropriété dans la ville de Toronto a connu une croissance importante, augmentant de 9,1 % comparativement à la même période l'an dernier pour se chiffrer à 743 $, tandis que le prix au pied carré d'une maison détachée unifamiliale a observé une hausse modeste de 1,0 % d'une année sur l'autre pour atteindre 486 $.

« L'inventaire restreint engendre une hausse des prix au pied carré dans la région du Grand Toronto, surtout pour ce qui est des résidences d'entrée de gamme comme les copropriétés. Bien que les maisons détachées retiennent davantage de valeur au pied carré, les appartements en copropriété sont plus abordables pour les premiers acheteurs dans la région, étant donné leur plus petite superficie habitable et l'offre plus élevée sur le marché », explique Tom Storey, courtier immobilier de l'agence Royal LePage Signature Realty.

Durant la même période, le prix au pied de l'agrégat des propriétés dans la ville de Toronto a connu une hausse de 6,1 % comparativement à la même période l'an dernier pour se fixer à 782 $. En examinant par type de propriété, le prix médian au pied carré d'une maison détachée unifamiliale est demeuré relativement stable, augmentant de 1,5 % d'une année sur l'autre, tandis que le prix médian au pied carré des copropriétés de la région a fait un bond de 8,5 % pour la même période pour atteindre 839 $.

« Les milléniaux savent ce qu'ils veulent et, dans certains cas, sont prêts à payer davantage pour moins d'espace afin de vivre dans le quartier recherché. Ce comportement est parfaitement en phase avec la tendance selon laquelle l'emplacement est un critère d'achat de plus en plus important dans le marché d'aujourd'hui. »

Dans la ville de Toronto, la superficie médiane d'un appartement en copropriété était de 752 pieds carrés durant les sept premiers mois de 2019, représentant la moitié de celle d'une maison détachée unifamiliale (1 512 pi2). En se déplaçant à dans la région élargie du Grand Toronto, les acheteurs ont augmenté leur superficie habitable de seulement 4 % (783 pi2) pour un appartement en copropriété, comparativement à un gain de 32 % de plus pour une maison détachée unifamiliale (2 000 pi2).

Région du Grand Montréal

Le prix médian au pied carré d'un appartement en copropriété dans la ville de Montréal a connu une hausse au cours des sept premiers mois de 2019, augmentant de 7,9 % par rapport à l'année précédente pour se chiffrer à 433 $, tandis que celui des maisons unifamiliales montait de 6,9 % pour la même période, atteignant 313 $. Globalement, les prix au pied carré de l'agrégat des propriétés de la ville de Montréal et de la région du Grand Montréal ont connu des hausses de 8,3 % et de 5,9 % pour se chiffrer à 357 $ et 286 $ respectivement.

« Les baby-boomers en quête de plus petits espaces, les milléniaux augmentant leur pouvoir d'achat et les acheteurs étrangers plus nombreux contribuent conjointement  à une hausse continue des prix et de la demande que l'on observe depuis trois ans sur le marché du condo, explique Maxime Tardif, courtier immobilier de l'agence Royal LePage Altitude. Ajoutons à cela la faible quantité de terrains disponibles en ville : les constructeurs et promoteurs immobiliers sont tentés de tirer le maximum de chaque pied carré et, en conséquence, nous voyons apparaître des condos haut-de-gamme plus spacieux en banlieue, particulièrement aux alentours des stations de transports en communs. » 

Le prix au pied carré des copropriétés dans la région du Grand Montréal a affiché une croissance deux fois plus élevée que celui des maisons unifamiliales, augmentant de 10,3 %, contre 5,2 % dans le cas des unifamiliales.

Quoique les prix des propriétés diminuent lorsque l'on s'éloigne du centre de la ville, le taux de croissance du prix au pied carré des appartements en copropriété de la région du Grand Montréal a augmenté plus rapidement que celui de la ville même de Montréal, faisant un bond de 10,3 % (comparativement à 7,9 %).

« La périphérie de l'île devient de plus en plus attrayante pour de nombreux acquéreurs de propriété qui sont prêts à troquer un prix plus modique contre une superficie accrue, même si cela signifie plus de temps à faire la navette entre la maison et le travail, poursuit le courtier. Toutefois, avec l'expansion future du système de transport en commun de la région apportée par le REM d'ici 2021, voyager de la banlieue à la ville sera plus facile et rendra ce style de vie plus désirable », conclut-il.

Selon M. Tardif, des secteurs comme ceux de Mercier, de Maisonneuve (à l'est de Viau), d'Ahuntsic, de Lachine et de LaSalle offrent le rapport superficie/prix le plus attrayant dans la région, tandis que les quartiers du sud de l'île, y compris Verdun, ont vu leur valeur au pied carré augmenter de manière plus importante au cours des dernières années.

De tous les marchés à l'étude, c'est Montréal et la région du Grand Montréal qui offrent la plus grande superficie habitable médiane. La superficie médiane des appartements en copropriété vendus à Montréal et dans la région du Grand Montréal durant les sept premiers mois de 2019 était de 944 pieds carrés et de 989 pieds carrés, respectivement. Cela signifie donc que les acheteurs à Montréal même obtiennent 25,5 % et 21,0 % plus de pieds carrés que les acheteurs de Toronto et Vancouver, respectivement.

Région du Grand Vancouver

Durant les sept premiers mois de l'année, le prix médian au pied carré d'un appartement en copropriété à Vancouver et dans le Grand Vancouver est devenu plus abordable, reculant de 6,3 % et de 8,3 % d'une année sur l'autre pour atteindre 1 044 $ et 764 $ du pied carré, respectivement. Cela dit, de tous les marchés étudiés, la ville de Vancouver demeure la région détenant le prix médian au pied carré le plus élevé dans le segment de la copropriété. Pourtant, malgré les récentes divergences d'appréciation des prix, l'écart entre le prix médian au pied carré d'un appartement en copropriété dans le Grand Vancouver et dans la région du Grand Toronto (764 $ et 743 $ du pied carré, respectivement) se resserre.

« Avec le ralentissement du marché du copropriété de Vancouver, les acheteurs peuvent profiter d'un changement dans le paysage immobilier résidentiel pour la première fois depuis plusieurs années. Un inventaire à la hausse a donné lieu à un marché qui frôle le seuil de la surabondance entraînant une chute importante du prix au pied carré dans cette catégorie, affirme Adil Dinani, conseiller immobilier, Royal LePage West Real Estate Services. Nous observons aussi une tendance chez les acheteurs à sortir du centre de la ville pour se rapprocher du couloir de transit, où les propriétés sont plus abordables. »

Tandis que le prix médian au pied carré d'une maison détachée unifamiliale dans la ville de Vancouver est considérablement plus élevé que celui d'un appartement en copropriété, soit, 1 279 $ pour une unifamiliale et 1 044 $ du pied carré pour une copropriété, dans le Grand Vancouver le prix médian au pied carré d'un appartement en copropriété (764$/pi2) dépasse celui d'une maison détachée unifamiliale (648 $/pi2).

« Nous prévoyons que les acheteurs sur le marché de la copropriété dans les années à venir continueront de se déplacer vers l'est où les propriétés sont plus abordables, surtout dans un contexte de bas taux d'intérêt, indique M. Dinani. En plus d'une meilleure abordabilité, plusieurs quartiers de Burnaby, dont les Tri-Cities et the Valley développent des commodités attrayantes qui n'étaient précédemment uniquement disponibles à Vancouver. »

La superficie habitable médiane d'un appartement en copropriété dans le Grand Vancouver et la ville de Vancouverdans les sept premiers mois de 2019 était de 845 et 780 pieds carrés, respectivement. Durant la même période, la superficie médiane d'une maison détachée unifamiliale dans le Grand Vancouver et la ville de Vancouver était de 1 958 et de 1 728 pieds carrés, respectivement.

Région du Grand Calgary

L'abordabilité dans les marchés de la copropriété de la ville de Calgary et du Grand Calgary a continué de s'améliorer durant les sept premiers mois de 2019 tandis que le prix médian au pied carré a reculé à 313 $ dans les deux régions, représentant une baisse de 6,8 % et de 6,7 %, respectivement. Contrastant avec les autres régions étudiées, la ville de Calgary et le Grand Calgary affichent des prix au pied carré pratiquement à égalité, les maisons détachées unifamiliales et les appartements en copropriété atteignant 310 $ et 302 $ du pied carré, respectivement.

Au cours des sept premiers mois de 2019, la superficie médiane des appartements en copropriété dans la ville de Calgary et dans le Grand Calgary était de 842 et de 850 pieds carrés, respectivement, tandis que la superficie habitable d'une maison détachée unifamiliale dans les mêmes régions étaient de 1 734 et de 1 769 pieds carrés, respectivement.

« L'écart du prix au pied carré entre un appartement en copropriété et une maison détachée à Calgary est minime, mais la superficie habitable plus petite des copropriétés signifie un prix plus abordable. Toutefois, il ne s'agit pas uniquement d'abordabilité. Les acheteurs de copropriétés sont attirés par le minimum d'entretien et les commodités que ce type de propriété offre, dit Dawn Maser, courtier immobilier, Royal LePage Benchmark. Pour le quatrième mois d'affilée, l'inventaire dans le segment de la copropriété a reculé comparativement à l'année précédente. C'est bon signe et cela pourrait bien vouloir dire que le marché de la copropriété tend à se stabiliser. »

Mme Maser ajoute le quartier de Seton possède des commodités attrayantes pour les premiers acheteurs.

Région du Grand Ottawa

Le prix au pied carré d'un appartement en copropriété dans le Grand Ottawa a connu la plus forte hausse dans les régions étudiées, tous types de propriétés confondus, faisant un bond de 17,9 % par rapport à l'année précédente pour se chiffrer à 395 $. En comparaison, le prix médian au pied carré d'une maison détachée unifamiliale dans le Grand Ottawa a augmenté de 8,5 % d'une année sur l'autre pour atteindre 265 $.

« L'inventaire continue d'être très bas sur le marché immobilier d'Ottawa, autant pour les copropriétés que pour les maisons détachées, ce qui contribue à la hausse des prix. La demande demeure quant à elle élevée et les propriétés se vendent rapidement, note Kent Browne, dirigeant-propriétaire de l'agence Royal LePage TEAM Realty. Nous observons une grande activité dans le quartiers du sud et de l'ouest d'Ottawa, dont les résidents travaillent dans les centres militaires et technologiques à proximité. »

À l'image de la région élargie, la ville d'Ottawa a connu une appréciation saine dans les deux segments de marché. Durant les sept premiers mois de l'année, le prix médian au pied carré d'un appartement en copropriété a crû de 4,2 % d'une année sur l'autre pour atteindre 444 $, tandis que celui d'une maison détachée unifamiliale a augmenté de 6,8 % durant la même période pour atteindre 282 $.

La superficie habitable médiane d'un appartement en copropriété et d'une maison détachée unifamiliale dans la ville d'Ottawa était de 889 et de 1 942 pieds carrés, respectivement, durant les sept premiers mois de 2019. Dans la région élargie, la superficie médiane des appartements en copropriété et des maisons unifamiliales était de 909 et de 1 761 pieds carrés, respectivement.

Données sur les prix au pied carré par région

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Superficie des propriétés

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Pour faire changement, je me suis intéressé non pas aux comparaisons entre les villes pour chacun des indices, mais aux écarts comparatifs entre chacune des villes et sa propre région élargie, définie dans le texte sous l'appellation  "Grand" (comme dans "Grand Montréal").  Ce faisant, un élément d'information qui est absent du rapport cité se trouvera ajouté. 

J'avoue ne pas être surpris des résultats, qui illustrent toutefois des différences intéressantes qui méritent des explications. 

1)  Prix au pied carré: toutes les villes ont un point en commun: elles sont plus chères que les zones périphériques.  L'écart est toutefois minime pour Calgary, alors qu'il est le plus élevé à Vancouver.

2)  Superficie des maisons unifamiliales détachées: plus grande dans les zones périphétiques de Toronto et Vancouver que dans la ville centre, au contraire de Montréal et Ottawa.  Encore une fois, l'écart pour Calgary est minime.

3) Superficie des apartements en copropriété: pas de différence significative nulle part.

Tentatives d'explication:

1) Les avantages liés à la centralité entraînent une plus forte demande en permanence, ce qui se traduit par des prix plus élevés, notamment pour les terrains sur lesquels reposent les bâtiments.  Pas de surprise sur ce point.  Ce qu'on remarque, c'est qu'à Calgary l'écart est minime;  l'explication qui vient à l'esprit est que la Ville de Calgary regroupe une part beaucoup plus élevée de la population totale de sa grande région; c'est pratiquement une identité.  Une analyse plus fine pour Calgary nécessiterait qu'on distingue ses secteurs centraux de ceux qui sont plus éloignés même s'ils font partie de la ville.  A l'opposé, la Ville de Vancouver regroupe seulement un quart de la population totale, sur un dixième de la superficie: le potentiel de contraste y est donc beaucoup plus élevé, ce que réflète bien la réalité.

2) C'est le cas de Montréal et d'Ottawa qui peut paraître le plus surprenant,  jusqu'à ce qu'on se rende compte que les limites de ces deux villes (dans le cas de Montréal: présumément l'ensemble de l'Île de Montréal) renferment les secteurs les plus aisés de la région (mais aussi les moins aisés); les maisons unifamiliales détachées sont relativement plus rares que dans la périphérie, mais elles sont (logiquement) plus vastes.  (En périphérie, on trouve aussi de grandes maisons unifamiliales détachées, mais encore plus de petites maisons dont l'attrait réside justement dans leur bas prix.  La médiane se retrouve inévitablement parmi cette catégorie).

3) Dans ce cas (comme dans les deux précédents), il faut se rappeller que les données se rapportent à la médiane; peu importe alors qu'il y ait aussi de très petites et de très grandes unités (si on prenait la moyenne au lieu de la médiane, on réfléterait la réalité différemment; en particulier, l'existence des micro-condos au coeur des villes se ferait sentir).  Cette mise au point étant faite, la donnée qui ressort est que la majorité des condos sont d'une taille comparable sans égard à leur localisation.  Ce sont leurs prix qui varient considérablement.  Mais puisqu'on parle de taille, il y a peut-être une signification inhérente à cette forme d'habitation: ce serait qu'elle s'adresse très majoritairement  à un groupe spécifique de ménages, ceux qui comptent une ou deux personnes.  Pour en savoir davantage, il faudrait connaître la distribution (statistique) de ces unités en fonction de leur taille, et des données correspondantes pour le nombre de personne.

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  • 1 mois plus tard...

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201910/04/01-5244129-hausse-de-14-des-ventes-de-maisons-a-montreal.php

Hausse de 14 % des ventes de maisons à Montréal

(Montréal) Les ventes de propriétés immobilières dans la région de Montréal ont grimpé de 14 % en septembre par rapport à l’an dernier, alors que les prix ont progressé pour toutes les catégories de logements, a indiqué vendredi l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).

Publié le 04 octobre 2019 à 17h33
LA PRESSE CANADIENNE

En tout, 3659 ventes résidentielles ont été conclues le mois dernier, un record pour un mois de septembre, a précisé l’APCIQ.

La croissance du nombre de transactions a été de 31 % dans la région de Saint-Jean-sur-Richelieu, tandis que les régions de la Rive-Nord et de Vaudreuil-Soulanges ont vu des hausses de 25 % et 22 % respectivement.

Les ventes ont aussi avancé de 15 % sur la Rive-Sud, de 9 % sur l’île de Montréal et de 7 % à Laval.

Le prix médian des maisons unifamiliales a augmenté de 6 % pour atteindre 354 990 $, tandis que celui des copropriétés a augmenté de 10 % à 290 000 $.

L’association a précisé que septembre était le troisième mois consécutif à enregistrer une croissance de plus de 10 % des transactions, ce qui ne s’était pas produit depuis 2003.

Les ventes de copropriétés et de maisons unifamiliales ont progressé de 15 %, tandis que celles d’immeubles de deux à cinq logements (plex) ont avancé de 11 %.

Le nombre de maisons inscrites à la vente a diminué pour un 48e mois consécutif, pour s’établir à 16 830, soit une baisse de 21 % par rapport à l’an dernier. Il s’agissait en outre de la plus forte baisse enregistrée pour un mois de septembre depuis 2000.

L’association a précisé que le délai de vente moyen pour une maison unifamiliale était de 62 jours, soit 15 jours de moins que l’an dernier, alors que les copropriétés se vendaient en moyenne en 76 jours, soit 22 jours plus vite que l’an dernier.

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