Jump to content
publicité

Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

Recommended Posts

  • Administrator

lol... 

 

La valeur des permis de bâtir baisse de 13,9% au Canada en juin

La valeur des permis de bâtir baisse de 13,9% au Canada en juin

Quelque 11 des 13 provinces et territoires du Canada ont été témoin d’une baisse de la valeur des permis de bâtir. La valeur a augmenté au Nunavut et à l’Île-du-Prince-Édouard. (Photo: Christinne Muschi La Presse Canadienne)

La valeur totale des permis de bâtir au Canada a fortement diminué pour s’établir à 9,9 milliards de dollars (G$) en juin, une baisse de 13,9% par rapport au mois précédent, a indiqué lundi Statistique Canada.

La valeur totale s’était élevée à 11,5 milliards $ en mai et à 13,2 milliards $ en avril.

Au Québec, la valeur totale des permis de bâtir a également reculé de 13,9% pour atteindre 2,0G$ entre mai et juin. Il y a eu des baisses tant sur les plans résidentiel que non résidentiel. Pour la première catégorie, la valeur totale s’élève à 1,4G$ dans la province, une chute de 4,4%. Pour l’aspect non résidentiel, la diminution est de 29,1% et le total est de 615,9 millions de dollars (M$).

Au Canada, les intentions de construction dans le secteur résidentiel ont chuté de 7,3G$ à 6,5G$, une diminution de 11,5%.

Pour le secteur non résidentiel, la valeur totale a chuté de 18,1%, passant de 4,24G$ à 3,5G$.

Quelque 11 des 13 provinces et territoires du Canada ont été témoin d’une baisse de la valeur des permis de bâtir. La valeur a augmenté au Nunavut et à l’Île-du-Prince-Édouard.

Dans les Maritimes, la valeur totale des permis de bâtir a baissé de 24,8% en juin au Nouveau-Brunswick par rapport à mai pour atteindre 140,8M$. La chute a été de 12,3% en Nouvelle-Écosse à 270,3M$ et de 4,2% à 58,3M$ à Terre-Neuve-et-Labrador. À l’Île-du-Prince-Édouard, les intentions de construction ont augmenté de 95,6% à 100,5M$.

https://www.lesaffaires.com/mes-finances/immobilier-residentiel/la-valeur-des-permis-de-batir-baisse-de-139-au-canada-en-juin/

image.jpeg

  • Thanks 1
Link to comment
Share on other sites

publicité
  • Administrator

Je crois que depuis que ce forum existe les administrations successives de Laval, mais surtout l'actuelle commettent une grave erreur en bloquant tous les projets sur les terres agricoles.

L'idée de base est bonne de préserver les terres agricoles, mais sa mise en application est pas cohésive au niveau métropolitain. 

Au lieu de développer le territoire métropolitain de manière continue et cohérente, il fait un énorme saut de crapaud pour continuer dans des banlieues encore plus distante comme Terrebonne, Repentigny, Assomption, Mascouche, Charlemagne, etc etc... Tout ceci engendre plus de pollution pour ces déplacements générées par dogmatisme.

Et là je ne parle même pas que l'agriculture moderne est beaucoup plus performante que jadis, nous sommes capables de produire 10x et bientôt 30x plus de récolte avec la même superficie de terrain... en-a-t-on vraiment besoin de ces terres agricoles dans des villes comme Laval?

 

Une réforme du zonage agricole améliorerait l’abordabilité du logement au Québec

Point montrant comment le dézonage des terres agricoles à Laval permettrait la construction d’au moins 70 000 logements

En lien avec cette publication

Ce Point a été préparé par Gabriel Giguère, analyste senior en politiques publiques à l’IEDM, en collaboration avec Shal Marriott, analyste en politiques publiques à l’IEDM. La Collection Réglementation de l’IEDM vise à examiner les conséquences souvent imprévues pour les individus et les entreprises de diverses lois et dispositions réglementaires qui s’écartent de leurs objectifs déclarés.

Des politiques en matière de protection des terres agricoles sont en vigueur depuis longtemps au Québec, notamment le zonage de certaines terres à des fins exclusivement agricoles et le rejet des demandes en faveur de toute autre activité de développement sur ces terres. En 2023, la province a entamé une série de consultations sur la question, dans le but d’introduire plus de flexibilité quant à l’utilisation des terres agricoles(1). Ainsi, des projets de développement résidentiel pourraient voir le jour et les agriculteurs pourraient choisir ce qu’ils veulent faire des terres qu’ils possèdent lorsque l’exploitation n’est plus rentable.

Le zonage agricole limite le développement résidentiel

Depuis 1978, le gouvernement du Québec autorise (et encourage fortement) les municipalités à adopter des politiques en matière de zonage agricole, lesquelles définissent l’utilisation de certaines parcelles de terrain pour des activités telles que l’agriculture ou les parcs(2). Ces politiques limitent les possibilités de construction et d’utilisation des terrains par les promoteurs. Les données semblent indiquer que le zonage agricole à proximité des agglomérations urbaines peut réduire la valeur des terres(3). Ainsi, il est impossible d’envisager des projets de développement commercial ou résidentiel dans ces zones, alors que ces projets pourraient contribuer à résoudre la crise d’abordabilité du logement que connaissent nos villes.

Bien qu’il soit possible de reclassifier des terres agricoles au Québec, cela reste difficile et implique souvent le zonage agricole d’autres terres en contrepartie. De 2020 à 2023, sur l’ensemble des demandes de zonage agricole, 95 % de la superficie totale a été approuvée, soit 50,01 km2. En revanche, parmi les demandes visant à exclure des terres du zonage agricole, une superficie de seulement 7,43 km2 a été approuvée, ce qui représente à peine 37 % de la surface totale concernée(4). La proportion des terres réservées à un usage agricole a donc augmenté, réduisant ainsi la superficie disponible pour le développement résidentiel et autre.

La proportion nettement plus importante de terres récemment zonées agricoles que de terres récemment exclues du zonage agricole, tant en termes absolus que relatifs, témoigne d’une réticence générale à modifier le zonage des terres agricoles à des fins de développement résidentiel, même dans le contexte d’une forte demande en logements. L’augmentation de la superficie des terres agricoles, qui limite l’espace disponible pour la construction de logements, est particulièrement importante dans les zones à proximité des grandes municipalités, où la demande est forte et l’offre limitée.

Les terres agricoles à Laval

L’exemple de la ville de Laval est particulièrement intéressant, puisqu’il s’agit de la deuxième agglomération la plus peuplée de la région métropolitaine de Montréal. La ville compte également un grand nombre de terres agricoles, lesquelles couvrent près de 30 % de son territoire (70,5 km2)(5). La pénurie de logements est une préoccupation importante à Laval, ce qui suggère qu’une partie de ces terres agricoles pourrait être utilisée pour la construction de nouveaux logements.

En prenant la densité actuelle de 2574 habitants par km2 à Laval (laquelle exclue les terres agricoles) et en l’appliquant aux terres actuellement zonées agricoles, il serait possible d’accueillir quelque 181 000 Lavallois de plus si ces terres étaient « dézonées »(6), ce qui représenterait une augmentation de 40 % de la population actuelle (voir la Figure 1). Sur la base de la taille moyenne des ménages lavallois selon le dernier recensement, soit 2,57 personnes, cela représente plus de 70 000 logements additionnels(7).

figure1lepoint102024_fr.jpg

Un tel dézonage pourrait permettre à un nombre encore plus grand de ménages de vivre à Laval en autorisant une plus forte densité de nouveaux projets résidentiels. Plus de logements pourraient alors être construits sur chaque parcelle de terrain, permettant ainsi un développement résidentiel accru. Compte tenu du niveau actuel de la demande, une telle augmentation de l’offre aiderait à réduire le prix du logement dans la région.

En effet, le prix élevé des logements à Laval est dû en grande partie à une demande croissante qui n’est pas satisfaite par une augmentation suffisante de l’offre, ce qui fait de cette région administrative un lieu privilégié pour une modification ambitieuse du zonage des terres agricoles(8). Une augmentation du nombre de logements dans la municipalité permettrait de répondre à une partie de la demande émanant de ceux qui ne veulent pas vivre dans les quartiers centraux de Montréal, tout en souhaitant s’établir près de la ville.

Pour ce faire, des changements majeurs en matière de zonage devront être mis en œuvre par les décideurs publics. En contrepartie, les propriétaires d’exploitations agricoles pourront choisir ce qu’ils veulent faire de leurs terres. Bien que le dézonage ne se traduise pas nécessairement par la construction de logements, il offre aux propriétaires actuels une plus grande liberté de disposer de leur propriété à leur convenance et la possibilité d’optimiser la valeur de leurs terres au profit de l’ensemble de la communauté.

Bien que Laval soit en mesure de permettre à un plus grand nombre de résidents potentiels de trouver un logement, l’administration actuelle préfère redoubler d’efforts pour protéger les terres agricoles. Cela ne fera qu’exacerber la pénurie de logements abordables et empêchera une utilisation optimale des précieuses ressources disponibles(9).

Conclusion

Face au manque de logements abordables au Québec, il est nécessaire d’envisager de nouvelles solutions. Bon nombre d’entre elles impliqueront un assouplissement de la réglementation, notamment en ce qui concerne le dézonage des terres agricoles. Le gouvernement du Québec a tout intérêt à envisager une telle approche lors de sa révision de 2024 de la réglementation en matière de zonage agricole.

https://www.iedm.org/fr/une-reforme-du-zonage-agricole-ameliorerait-labordabilite-du-logement-au-quebec/

  • Like 3
Link to comment
Share on other sites

  • 1 month later...
  • 4 weeks later...
  • Administrator

Mises en chantier Laval et Longueuil jouent pour beaucoup, dans la RMR de Montréal

 

3299d16432723224b72fec972afefbdc.jpg

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE

L’agence nationale de l’habitation a indiqué que le nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d’habitations au Canada s’est élevé à 223 808 unités en septembre

Le rythme annuel des mises en chantier d’habitations a connu une reprise dans la région de Montréal, en septembre. Mais cette croissance est principalement attribuable aux villes de Longueuil et de Laval.

 

La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a souligné, mercredi, que le nombre réel de mises en chantier d’habitations depuis le début de l’année a augmenté de 15 % par rapport à la même période l’an dernier, dans la RMR de Montréal.

Toutefois, « la croissance des mises en chantier dans la région est ainsi principalement attribuable aux villes de Laval et de Longueuil », a fait valoir l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), dans un communiqué diffusé peu après la SCHL. Les mises en chantier dans la ville de Montréal [ont] connu une baisse de 55 % en août et de 82 % en septembre par rapport à 2023, a précisé l’Association.

En septembre 2023, Laval cumulait 738 mises en chantier depuis le début de l’année. En septembre 2024, elle en cumulait 1369, ce qui équivaut à une augmentation de 86 %. À Longueuil, cette comparaison s’est traduite par une hausse de 228 % de mises en chantier.

Au Québec

Un total de 3342 habitations ont été mises en chantier en septembre 2024 au Québec, selon la SCHL. Il s’agit d’une diminution de 10 % comparativement à septembre 2023.

« La modeste reprise observée au début de 2024 semble déjà s’essouffler, avec deux mois consécutifs de diminution des mises en chantier comparativement aux mêmes périodes l’année précédente », a expliqué l’APCHQ dans sa publication.

Toutefois, le Québec ne fait pas si mal dans le Canada.

Si le nombre réel de mises en chantier a augmenté jusqu’à présent cette année au Canada, c’est en partie grâce à la construction accrue de logements collectifs et de maisons individuelles répertoriées au Québec, a déclaré l’économiste en chef adjoint Kevin Hughes dans un communiqué.

Au Canada

La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) rapporte que le rythme annuel des mises en chantier d’habitations a augmenté de 5 % en septembre par rapport à août au pays, soulignant une certaine reprise à Montréal depuis le début de l’année par rapport au creux enregistré en 2023.

L’agence nationale de l’habitation a indiqué que le nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d’habitations au Canada s’est élevé à 223 808 unités en septembre, comparativement à 213 012 en août.

Cette augmentation est survenue alors que le nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d’habitations a augmenté de 6 % dans les centres urbains, pour atteindre 210 002 unités en septembre, contre 199 035 en août.

Le nombre réel de mises en chantier d’habitations dans les centres urbains du Canada a augmenté de 2 % au cours des trois premiers trimestres de l’année, a indiqué la SCHL. La construction de 168 897 logements a commencé entre janvier et septembre de cette année, contre 165 559 pour la même période en 2023.

À Vancouver, les mises en chantier réelles ont diminué de 19 % jusqu’à présent en 2024 par rapport à 2023, qui a été une année record. À Toronto, les mises en chantier depuis le début de l’année ont diminué de 20 % par rapport à 2023, qui avait également été une année record.

« Par contre, il a diminué en Ontario et en Colombie-Britannique pour tous les types de logements. Malgré la hausse des mises en chantier d’habitations en septembre, nous demeurons bien en deçà de ce qui est nécessaire pour rétablir l’abordabilité dans les centres urbains du Canada », a-t-il ajouté.

Le nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d’habitations a aussi augmenté de 6 % dans le segment des logements collectifs, comme les appartements, les copropriétés et les maisons de ville, ainsi que de 5 % dans le segment des maisons individuelles urbaines.

La SCHL précise que la tendance sur six mois des mises en chantier d’habitations a diminué de 1,3 %, passant de 246 972 en août à 243 759 en septembre.

Avec La Presse Canadienne

https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2024-10-16/mises-en-chantier/laval-et-longueuil-jouent-pour-beaucoup-dans-la-rmr-de-montreal.php

  • Like 1
  • Thanks 1
Link to comment
Share on other sites

  • Administrator
Le 2024-07-22 à 19:25, Robert98 a dit :

Je croyais que c'était Valérie Plante le problème? Eh bien.

Donc, Laval +86%, Longueuil +228% et Montréal -82%... je pense que tu es assez bon en maths pour comprendre ces chiffres.

  • Agree 2
Link to comment
Share on other sites

Il y a 7 heures, mtlurb a dit :

Mises en chantier Laval et Longueuil jouent pour beaucoup, dans la RMR de Montréal

Publié le 16 octobre
 

3299d16432723224b72fec972afefbdc.jpg

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE

L’agence nationale de l’habitation a indiqué que le nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d’habitations au Canada s’est élevé à 223 808 unités en septembre

Le rythme annuel des mises en chantier d’habitations a connu une reprise dans la région de Montréal, en septembre. Mais cette croissance est principalement attribuable aux villes de Longueuil et de Laval.

 

La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a souligné, mercredi, que le nombre réel de mises en chantier d’habitations depuis le début de l’année a augmenté de 15 % par rapport à la même période l’an dernier, dans la RMR de Montréal.

Toutefois, « la croissance des mises en chantier dans la région est ainsi principalement attribuable aux villes de Laval et de Longueuil », a fait valoir l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), dans un communiqué diffusé peu après la SCHL. Les mises en chantier dans la ville de Montréal [ont] connu une baisse de 55 % en août et de 82 % en septembre par rapport à 2023, a précisé l’Association.

En septembre 2023, Laval cumulait 738 mises en chantier depuis le début de l’année. En septembre 2024, elle en cumulait 1369, ce qui équivaut à une augmentation de 86 %. À Longueuil, cette comparaison s’est traduite par une hausse de 228 % de mises en chantier.

Au Québec

Un total de 3342 habitations ont été mises en chantier en septembre 2024 au Québec, selon la SCHL. Il s’agit d’une diminution de 10 % comparativement à septembre 2023.

« La modeste reprise observée au début de 2024 semble déjà s’essouffler, avec deux mois consécutifs de diminution des mises en chantier comparativement aux mêmes périodes l’année précédente », a expliqué l’APCHQ dans sa publication.

Toutefois, le Québec ne fait pas si mal dans le Canada.

Si le nombre réel de mises en chantier a augmenté jusqu’à présent cette année au Canada, c’est en partie grâce à la construction accrue de logements collectifs et de maisons individuelles répertoriées au Québec, a déclaré l’économiste en chef adjoint Kevin Hughes dans un communiqué.

Au Canada

La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) rapporte que le rythme annuel des mises en chantier d’habitations a augmenté de 5 % en septembre par rapport à août au pays, soulignant une certaine reprise à Montréal depuis le début de l’année par rapport au creux enregistré en 2023.

L’agence nationale de l’habitation a indiqué que le nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d’habitations au Canada s’est élevé à 223 808 unités en septembre, comparativement à 213 012 en août.

Cette augmentation est survenue alors que le nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d’habitations a augmenté de 6 % dans les centres urbains, pour atteindre 210 002 unités en septembre, contre 199 035 en août.

Le nombre réel de mises en chantier d’habitations dans les centres urbains du Canada a augmenté de 2 % au cours des trois premiers trimestres de l’année, a indiqué la SCHL. La construction de 168 897 logements a commencé entre janvier et septembre de cette année, contre 165 559 pour la même période en 2023.

À Vancouver, les mises en chantier réelles ont diminué de 19 % jusqu’à présent en 2024 par rapport à 2023, qui a été une année record. À Toronto, les mises en chantier depuis le début de l’année ont diminué de 20 % par rapport à 2023, qui avait également été une année record.

« Par contre, il a diminué en Ontario et en Colombie-Britannique pour tous les types de logements. Malgré la hausse des mises en chantier d’habitations en septembre, nous demeurons bien en deçà de ce qui est nécessaire pour rétablir l’abordabilité dans les centres urbains du Canada », a-t-il ajouté.

Le nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d’habitations a aussi augmenté de 6 % dans le segment des logements collectifs, comme les appartements, les copropriétés et les maisons de ville, ainsi que de 5 % dans le segment des maisons individuelles urbaines.

La SCHL précise que la tendance sur six mois des mises en chantier d’habitations a diminué de 1,3 %, passant de 246 972 en août à 243 759 en septembre.

Avec La Presse Canadienne

https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2024-10-16/mises-en-chantier/laval-et-longueuil-jouent-pour-beaucoup-dans-la-rmr-de-montreal.php

Mais qu'est-ce qui peut bien expliquer pourquoi Montréal se plante autant au niveau des mises en chantier ???

Mystère, mystère...

  • Like 1
  • Haha 1
Link to comment
Share on other sites

Tiens donc...

 

Grande entrevue – Mélanie Robitaille 

Un promoteur urbain qui vise la banlieue

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Mélanie Robitaille, directrice générale de Rachel Julien

Après avoir construit plus de 5000 logements dans les quartiers centraux de Montréal, le promoteur immobilier Rachel Julien commence maintenant à étudier des sites en banlieue. « C’est rendu très complexe de faire des projets à Montréal, on regarde des lieux à proximité des infrastructures de transport collectif, c’est un élément central à tous nos projets », explique Mélanie Robitaille, vice-présidente et directrice générale de Rachel Julien.

Publié à 0h54 Mis à jour à 7h00

Jean-Philippe DécarieLa Presse

Rachel Julien a célébré il y a deux semaines son 30e anniversaire et le président fondateur du groupe, Denis Robitaille, a profité de l’occasion pour confirmer que sa nièce Mélanie allait prendre sa place comme PDG, alors que le processus de relève est déjà amorcé depuis un certain temps.

« Je me suis jointe à Rachel Julien comme directrice des finances, il y a 15 ans, alors que le groupe s’engageait dans des projets immobiliers de plus grande envergure. Je suis rapidement devenue directrice générale et on a débuté le transfert de propriété qui va se faire sur plusieurs années », m’explique Mélanie Robitaille, dans ses bureaux de la rue Hochelaga où loge le siège social de Rachel Julien.

L’origine du nom de l’entreprise a pris racine dans le projet préféré de Denis Robitaille, soit celui de la transformation d’un hospice en immeuble à logements, situé au coin des rues Rachel et Henri-Julien.

« On a fait plusieurs changements de vocation d’immeubles, dont celui d’une église sur le boulevard Saint-Laurent, près de Saint-Zotique, qui abrite 70 condos. Maintenant, on fait surtout du multilogement comme le projet Quartier 54 dans Rosemont qui comptait 350 unités de condos ou Les Bassins du Havre dans Griffintown où on a construit 505 condos », relate l’entrepreneure.

Chaque projet immobilier doit être desservi par du transport collectif et de plus en plus, Rachel Julien privilégie les projets résidentiels mixtes qui comprennent des appartements locatifs, des condos et des commerces de proximité, comme une épicerie ou une pharmacie.

Mais c’est devenu compliqué de faire du développement immobilier à Montréal, c’est long, chaque arrondissement a ses propres façons de faire. C’est pourquoi on commence à regarder du côté de Longueuil, Brossard et Candiac. On veut des sites qui sont accessibles par transport collectif. Idéalement, il faudrait limiter l’utilisation de l’auto à l’autopartage.

 Mélanie Robitalle, PDG de Rachel Julien, qui vient travailler tous les matins en vélo

Au centre-ville de Montréal, les espaces commerciaux des projets immobiliers peinent à trouver preneur. Dans son complexe Laurent et Clark, qui compte 350 condos dans le Quartier des spectacles, Rachel Julien a deux locaux commerciaux qui sont occupés, mais trois autres qui sont toujours disponibles, dont un qui serait un lieu idéal pour un restaurateur.

« Depuis la COVID, le centre-ville s’est beaucoup dévitalisé. Les commerçants veulent être sûrs d’avoir des clients avant d’investir », souligne Mélanie Robitaille.

Gros projet en marche

Le groupe Rachel Julien est présentement pleinement engagé dans la construction du projet Canoë rue Hochelaga, situé là où se trouvait le gymnase Pro Gym, où allaient s’entraîner régulièrement des Hells Angels, juste en face d’un poste de police. Le site est à 500 mètres des stations de métro Pie-IX et Viau.

« On a fait l’acquisition du terrain en 2019 et on va construire près de 1000 unités, avec dans une première phase des appartements locatifs abordables qui vont être disponibles en juillet alors qu’on commencera la construction des condos.

« C’est important de s’attaquer à la construction de logements locatifs pour libérer le parc existant. On a besoin de logements abordables à Montréal », constate la directrice générale.

Outre les 1000 logements qui vont être construits dans des édifices de 6 à 10 étages, le projet Canoë va abriter une épicerie de 60 000 pieds carrés, un CPE pouvant accueillir 80 enfants et une pharmacie.

Si les coûts de construction se sont stabilisés après avoir été fortement poussés à la hausse en raison de la COVID-19, la pénurie de main-d’œuvre et la flambée des prix des matériaux, il n’en reste pas moins que le projet Canoë va coûter 40 % plus cher que s’il avait été lancé dès 2019.

En plus du projet Canoë, Rachel Julien développe simultanément un autre projet résidentiel mixte à proximité du Centre universitaire de santé McGill dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, le projet Station C, près du métro Vendôme. On parle ici de la construction de près de 290 logements locatifs qui doit démarrer au printemps.

Contrairement à de nombreux développeurs immobiliers, le groupe Rachel Julien finance lui-même tous les travaux de ses projets et n’a pas de partenaire comme le Fonds de solidarité FTQ, ce qui exige une discipline financière très stricte.

Ce qui tombe bien puisque la directrice générale et prochaine PDG de Rachel Julien est diplômée en actuariat et a commencé sa carrière dans la gestion de risques chez Desjardins.

Le groupe Rachel Julien est propriétaire de 150 de ses logements locatifs et prévoit hausser ce nombre à 700 avec les 210 logements locatifs du projet Canoë, qui seront livrés en juillet prochain, et les 289 logements du projet Station C, qui vont être terminés en juillet 2027.

 

https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2024-10-22/grande-entrevue-melanie-robitaille/un-promoteur-urbain-qui-vise-la-banlieue.php

  • Like 1
  • Thanks 1
Link to comment
Share on other sites

  • Administrator

Une autre bonne nouvelle aujourd'hui pour le secteur résidentiel, une baisse de 0.5% du taux directeur... ce qui laisse envisager une tendance dans la bonne direction pour le démarrage de chantiers ... LÀ OÙ C'EST POSSIBLE DE LE FAIRE.

 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2114415/taux-directeur-banque-canada-octobre-2024

  • Agree 3
Link to comment
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Reply to this topic...

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


publicité


×
×
  • Create New...