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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

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IMMOBILIER
LE CONDO, NOUVELLE CIBLE DES INVESTISSEURS

Ils sont tout nouveaux, pas très grands et chers. Mais ils sont très recherchés. De nouveaux rapports d’experts le confirment, les condos au centre-ville de Montréal sont de plus en plus prisés des investisseurs.

COPROPRIÉTÉS
LES INVESTISSEURS ACCOURENT AU CENTRE-VILLE
ANDRÉ DUBUC
LA PRESSE

Des tours de 45, 50, voire 55 étages qui se bousculent dans le paysage. Des prix de vente au pied carré qui dépassent les 800 $. Des acheteurs qui attendent sous la pluie pour acquérir des unités les jours de lancement. Des projets qui se vendent au complet avec peu ou pas de publicité… Pas de doute, la copropriété à Montréal est devenue un marché d’investisseurs.

C’est ce qu’affirme sans hésiter Gilles Ouellet, un consultant en marketing immobilier qui roule sa bosse depuis près de quatre décennies.

Des clients lui ont commandé récemment une étude de marché exhaustive pour comprendre ce qui se passait avec le marché du condo au centre-ville, où les succès des Tours des Canadiens, de L’Avenue et du Roccabella ont marqué les esprits.

Au cours des mois de mars et avril, M. Ouellet a passé au crible huit projets d’envergure actuellement en vente au centre-ville. Nous avons pu consulter les rapports produits par sa firme, qui font une quinzaine de pages par projet. Il a aussi analysé un projet dans le quartier Angus et un dernier à Laval-sur-le-Lac.

« Ce n’est pas vraiment le marché local qui fait vivre le centre-ville. C’est le marché des investisseurs », soutient le président de Groupe Solutions, marketing immobilier.

« Les investisseurs étrangers se sont lancés sur Montréal après avoir été évincés de Toronto et de Vancouver [à la suite des surtaxes sur les achats de non-résidants]. Des investisseurs locaux ont aussi compris qu’il était possible de faire de l’argent en immobilier même en restant petit. » 

— Gilles Ouellet, président de Groupe Solutions, marketing immobilier

Il attribue la force de cette vague d’acheteurs locaux à la popularité des clubs immobiliers au Québec.

Les investisseurs peuvent louer leurs unités à court terme par le truchement d’Airbnb, comme à la Tour des Canadiens, ou en les louant à long terme, notamment aux nombreux étudiants étrangers fréquentant les établissements du centre-ville. « Montréal est devenu un centre universitaire d’envergure mondiale », souligne M. Ouellet.

Le classement 2018 QS Best Student Cities (QS Quacquarelli Symonds) place Montréal au quatrième rang des meilleures villes universitaires parmi 489 candidats à travers le monde, se félicitait l’organisme Montréal International fin mai. Montréal accueille 33 000 étudiants internationaux.

Adepte de la théorie des cycles immobiliers, M. Ouellet prévoit que d’autres tours sortiront de terre au centre-ville jusqu’autour de 2025.

DES INVESTISSEURS ÉTRANGERS BIEN PRÉSENTS

M. Ouellet n’est pas le seul observateur à avoir constaté l’engouement des investisseurs. Vincent Shirley, directeur, services-conseils, développement immobilier et terrain, au Groupe Altus, nomme l’arrivée des investisseurs hors Québec dans le marché comme la donnée qui a tout changé.

« Ce qui a fait exploser la demande de condos dans les 18 derniers mois, c’est clairement un ajout d’intérêt qui provient d’investisseurs du reste du Canada et étrangers, dont des Chinois qui accèdent à Montréal plus facilement grâce aux vols directs. » 

— Vincent Shirley, directeur au Groupe Altus

Altus scrute à la loupe le marché du condo neuf au centre-ville. Il effectue aussi des études de marché pour les promoteurs.

« Est-ce qu’on aurait conseillé à un promoteur, il y a 18 mois, de considérer les investisseurs hors Québec dans son bassin d’acheteurs potentiels ? Absolument pas. Aujourd’hui ? se demande M. Shirley. Ça fait clairement partie de la stratégie de vente. »

Cette nouvelle réalité, si elle devait persister, continuerait d’avoir des effets sur la dynamique de marché. « Près de la moitié des nouvelles unités dans les grands complexes en construction sont soit des studios ou des logements de une chambre, comptant moins de 600 pieds carrés », fait remarquer M. Shirley.

« Il n’y a personne qui veut vivre dans aussi petit, sauf si on est locataire et qu’on sait qu’on va y rester un an ou deux », renchérit M. Ouellet.

Autre conséquence : des prix de vente atteignent des niveaux rarement vus. 

« On a vu une assez forte progression de prix dans le neuf depuis un an, un an et demi », convient Vincent Shirley, qui ne s’avance pas à la quantifier toutefois.

Prochain immeuble d’envergure devant voir le jour au centre-ville, la Tour Centra comptera 45 étages hors sol et proposera 680 unités. La taille restreinte des logements et l’abondance et la qualité des aires communes poussent le prix moyen au pied carré au-delà des 700 $. Chez Humaniti, un projet à vocation multiple dans le Quartier international, le prix moyen au pied carré approche les 1000 $.

« Je fixerais le prix acceptable pour les propriétaires-occupants locaux pour un produit de catégorie supérieure autour de 500 $ le pied carré », répond Gilles Ouellet, à qui on a posé la question. Pour un condo de deux chambres de 1000 pieds carrés, ça donne un prix de vente d’un demi-million.

Poussée de nouveaux gratte-ciel

Avant les Tours des Canadiens, les gratte-ciel à Montréal étaient essentiellement des immeubles de bureaux. Aujourd’hui, les tours récentes qui approchent ou dépassent les 50 étages sont des tours de condos ou bien des projets mixtes avec une forte composante résidentielle comme L’Avenue, dans le voisinage du Centre Bell.

On a fait la queue

Le jeudi 26 avril dernier, Humaniti organisait une soirée VIP pour marquer le début des ventes de condos de son projet où l’unité type de 850 pieds carrés se vend autour de 800 000 $, incluant le garage et les taxes. L’événement se déroulait à 17 h au parquet de l’édifice Jacques-Parizeau, place Jean-Paul-Riopelle. Les premiers acheteurs se sont mis en ligne à 7 h 30 le matin sous la pluie. Quelque 75 unités sur 157 ont été vendues dans la soirée.

Un lancement au Club St-James

Les promoteurs du YUL, Groupe Brivia, ont lancé le projet de NEST Condos (87 unités réparties en 11 étages) auprès du public et des courtiers immobiliers le 13 juin au Club St-James. Une semaine plus tard, un bulldozer s’activait sur le lot de la rue Crescent devant accueillir le NEST, laissant présager un début rapide des travaux. « À Toronto, où l’on voit des projets qui se vendent à 60 % au moment du lancement, des promoteurs mettent moins d’argent dans des bureaux de vente clinquants, et plus de moyens sont orientés vers les courtiers », explique Vincent Shirley.

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HAUSSES DE PRIX À PRÉVOIR
ANDRÉ DUBUC
LA PRESSE

L’enthousiasme des investisseurs, s’il devait persister, va créer un déséquilibre entre la demande et l’offre pour les condos au centre-ville, prévient un spécialiste du Groupe Altus. Dans un tel scénario, l’inflation des prix ira en s’accélérant.

LA DEMANDE POURSUIT SON ERRE D’ALLER

Après un quatrième trimestre 2017 record, le centre-ville a continué sur sa lancée au premier trimestre 2018 avec 971 ventes de condos neufs contre 700 au même trimestre en 2017, en hausse de 40 %. Les chiffres sont tirés du plus récent Aperçu du marché de la copropriété, préparé par le Groupe Altus.

LES STOCKS FONDENT

Unités construites et invendues au centre-ville : 60 (-54 % en un an)

Source : Groupe Altus

PRESQUE À SEC

« La conjoncture qui est en train d’arriver est que la demande va dépasser la capacité de l’offre en termes de produits neufs. Dans Griffintown, pratiquement tous les condos sont vendus. Ailleurs au centre-ville, l’inventaire déjà construit, neuf et disponible est soldé. Le stock en construction est presque tout vendu. Quand de nouvelles tours arrivent sur le marché, le pourcentage de ventes au lancement explose. On arrive avec le même principe que Toronto avec des lancements qui vont chercher 60, 80, 90 % de ventes pendant le trimestre de lancement. » 

— Vincent Shirley, directeur, service-conseils, développement immobilier et terrain, Groupe Altus

CONDOS EXISTANTS : À L’AVANTAGE DES VENDEURS D’ICI PEU

Après avoir favorisé les acheteurs ces dernières années, le marché du condo existant au centre-ville est devenu équilibré au premier trimestre. C’est fort possible que le marché bascule en faveur des vendeurs avant longtemps, convient Paul Cardinal, directeur du service d’analyse à la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ), puisque le marché connaît une grosse progression depuis le début de 2018.

Les stocks de propriétés à vendre couvrent 8,6 mois de demande en mai 2018, et le marché devient favorable aux vendeurs quand les stocks descendent sous la barre des 8 mois. Pour les cinq premiers mois de 2018, les ventes progressent de 4 %. Les propriétés à vendre reculent de 23 %, et le délai de vente s’est raccourci de 20 jours en un an, pour se situer à 98 jours.

À QUOI S’ATTENDRE COMME HAUSSE DE PRIX ?

Dans un tel contexte, « il est fort à parier qu’on devrait voir des progressions de prix plus musclées que ce qu’on a vu ces dernières années », soutient M. Shirley. Dans l’existant, la hausse moyenne des prix depuis 5 ans est de 10 %, soit 2 % par année. Pour les mois de janvier à mai, le prix médian des condos revendus par l’entremise du système Centris est en hausse de 9 %.

Depuis mai 2017, 1 revente de condo sur 10 au centre-ville a fait l’objet de surenchère, a constaté la FCIQ.

Cependant, M. Cardinal ne se commet pas à chiffrer l’ampleur de l’inflation à venir. « La hausse des mises en chantier depuis 2017 vient réduire l’effet de rareté qui pourrait se créer actuellement », dit-il.

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DIX RAISONS DE LA FORTE DEMANDE
ANDRÉ DUBUC
LA PRESSE

  1.  Le taux d’inoccupation des logements locatifs a recommencé à baisser.
  2. Les rendements obligataires restent faibles. L’immobilier devient attrayant.
  3. L’économie roule à plein régime, et le chômage est au plancher.
  4. Les grands de la techno (Google, Microsoft, Airbnb, Facebook) embauchent à Montréal.
  5. Absence de surtaxe ciblant les achats immobiliers par les étrangers
  6. Mise en service de vols directs avec la Chine
  7. L’effectif des universités est en croissance.
  8. Montréal est devenu un centre universitaire de calibre mondial.
  9. Les stocks de logements locatifs traditionnels ont mal vieilli.
  10. Bond spectaculaire du solde migratoire. Le Québec a gagné 65 000 personnes en 2017, solde migratoire et solde des résidents non permanents réunis.
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Citation

« Ce n’est pas vraiment le marché local qui fait vivre le centre-ville. C’est le marché des investisseurs »,

Il y a plus de chances que le Canada tombe en récession d'ici 2020 que le prix des condos à Montréal soit au même niveau qu'à Toronto. Ils viennent justement de dire que c'est le centre-ville qui attire les investisseurs, donc on parle ici d'un marché ''isolé'' en quelque sorte. Les nouvelles tours arrivent, mais ce sont les internationaux qui achètent, donc le condo sur le Plateau ne suivra pas la même courbe de croissance. Le pire c'est que ya personne qui va pleurer, la très grande majorité des gens ne veulent pas habiter dans un 500pc au 35e étage.

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il y a une heure, vivreenrégion a dit :

la très grande majorité des gens ne veulent pas habiter dans un 500pc au 35e étage.

Sans doute.  Mais pour que la demande persiste pour les habitations situées au 35 e étage et plus, il suffit qu'une «petite» minorité le désire.  Je prends toujours soin de mettre en perspective le nombre de mises en chantier par rapport au stock existant.  Or ce dernier est à Montréal à forte prédominance de structures peu élevées: la «grande majorité» ne sera pas lésée, il lui restera amplement de choix, sauf au centre-ville.

il y a 4 minutes, Normand Hamel a dit :

Surtout ceux qui vivent en région! ?

Est-ce que la capitale nationale du Québec est considérée comme étant «en région»?  Quel impact pour Le Phare?

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il y a 5 minutes, vivreenrégion a dit :

tous les Montréalais que je connais habitent dans des triplex ou duplex.

Il ne faut pas y voir une position politique. Je voulais simplement jouer avec les mots de ton appellation. D'ailleurs j'aurais dû écrire d'autant plus si on vit en région car c'est ce que j'avais en tête.

Bref, je suis bien d'accord avec toi que la majorité des Montréalais ne désirent pas vivre dans un 500pc au 35e étage. Ces tours d'habitation ont d'ailleurs en bonne partie pour clientèle les touristes de passage à Montréal ainsi que les nombreux étudiants qui fréquentent la ville.

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  • 2 semaines plus tard...

Montreal real estate undergoes a millennial-powered rental renaissance

There may be tens of thousands of new apartments in Montreal over the next few years, but they won't be your typical cheap urban flats.

BRIANA TOMKINSON, SPECIAL TO THE MONTREAL GAZETTE
Updated: July 5, 2018
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Vacancy rates in the Montreal area have dropped in the past year. ALLEN MCINNIS / MONTREAL GAZETTE

A renaissance in rental construction is projected to add tens of thousands of new apartment units in the Montreal area during the next few years, and they’re not your typical cheap urban flats.

The new building trend is for higher-end — and in some cases, luxury — rentals, designed to appeal to up-and-coming young professionals and downsizing baby boomers. Many of these new projects also aren’t in the city, but in suburban areas like the South Shore.

Montreal is known across Canada for its comparatively low rents, in part because of a large supply of rental apartments and strict rent controls. Much of our rental stock, however, was built 50 years ago or more. These units may be cheap, and even charming, but they don’t have the lustre of an upscale, modern apartment.

According to the Canadian Mortgage and Housing Corporation, construction began on an average of 1,500 rental units per year between 2011 and 2014. Rental housing starts began to pick up in 2015 and 2016, more than doubling production to more than 4,000 units in each of those years.

In 2017, the number of new units under construction surged by more than 40 per cent to more than 7,500 units. The trend seems to have continued this year, with construction beginning on more than 3,500 rental units in the first five months of 2018 alone.

 

You might think this would lead to an oversupply of rental housing, but vacancy rates have dropped in the past year.

According to CMHC analyst Francis Cortellino, the vacancy rate for newer construction fell from a high of four per cent in 2015 and 2016 to less than three per cent last year.

Cortellino said a notable increase in net migration, both non-permanent residents and immigration, has helped fuel rental housing demand. There is also growing interest in the rental market from millennials and, to a much lesser extent, boomers.

After two decades of growth in the rate of home ownership among young adults, millennials are bucking the trend and renting longer.

“For the first time in 20 years in Montreal, the proportion of renters under the age of 34 has increased,” Cortellino said.

While some millennials may simply prefer to rent, Cortellino noted that rising house prices, increasing interest rates and tighter mortgage rules have increased the size of the down payments first-time buyers need to save, while also reducing the total amount they are allowed to borrow.

Despite the increase in supply, housing advocates say there remains a need for more investment in rental housing, particularly for low-income people and families.

Stéphan Corriveau, director general of the Réseau québécois des OSBL d’habitation, which advocates on behalf of Quebec’s non-profit housing organizations, said this surge in rental construction will do little to solve some of Montreal’s most pressing housing needs, including access to affordable housing.

“It’s not only a matter of gross supply. The market is more complicated than that,” Corriveau said. “The situation we’re facing now is that everything that’s added on the supply is dedicated to the upper market. We’re talking rents between $1,500 and $1,800 a month.”

Corriveau said there are about 400,000 households in the greater Montreal area living in an inadequate housing situation, whether because the landlord hasn’t kept up with building repairs, the rent is higher than they can really afford, or because they’re a large family crowding in a flat that is much too small. For-profit rental housing won’t close the gap, he said.

“For these people, and we’re talking about a lot of people, this supply has a limited impact,” he said.

https://montrealgazette.com/business/local-business/real-estate/montreal-real-estate-undergoes-a-millennial-powered-rental-renaissance

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  • 2 mois plus tard...

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1128194/ventes-immobilieres-augmentation-chambre-grand-montreal

Les ventes d'immeubles augmentent pour un 43e mois à Montréal

Publié le vendredi 5 octobre 2018 à 15 h 48
Mis à jour le 5 octobre 2018 à 17 h 17

Les ventes résidentielles de la région de Montréal ont augmenté de 8 % en septembre, par rapport au même mois l'an dernier, a indiqué vendredi la Chambre immobilière du Grand Montréal.

LA PRESSE CANADIENNE

Les 3220 transactions enregistrées représentent un sommet de neuf ans pour un mois de septembre.

La croissance de 23 % des ventes de copropriétés expliquait quasiment à elle seule la hausse du nombre de transactions pour le mois de septembre, puisque les ventes de plex de deux à cinq logements n'ont progressé que de 1 % pendant que celles de maisons unifamiliales sont restées stables.

Le prix médian des maisons unifamiliales a atteint 336 000 $, en hausse de 7 % par rapport à l'année précédente. Le prix de vente des plex de deux à cinq logements a bondi de 6 % à 504 000 $, tandis que celui des copropriétés a avancé de 4 % à 263 000 $.

La présidente par intérim du conseil d'administration de la Chambre immobilière du Grand Montréal, Nathalie Bégin, a souligné que les ventes avaient maintenant augmenté pendant 43 mois consécutifs.

Les simulations de crise hypothécaires et les hausses des taux d'intérêt de la dernière année n'ont pas freiné le marché immobilier montréalais, même si les ventes ont ralenti au cours de la même période à Vancouver et à Toronto.

Les politiques fédérales et provinciales en matière de logement s'emploient à refroidir le marché de Vancouver, où les ventes d'une année à l'autre ont diminué annuellement entre février et août.

« Un marché de vendeurs »

La forte migration, la confiance des consommateurs, la croissance économique et les projets d'infrastructure publique ainsi qu'un faible taux de chômage alimentent l'essor de Montréal, a indiqué le directeur de l'analyse du marché de la Fédération des chambres immobilières du Québec, Paul Cardinal.

La hausse des taux d'intérêt pourrait amoindrir cette croissance, « mais là encore, cela a peut-être un effet contre-intuitif », a-t-il noté.

Certaines personnes ont décidé que c'était le moment – maintenant ou jamais – d'acheter une propriété, car maintenant, les taux d'intérêt augmentent et les prix continuent d'augmenter; alors si vous attendez six mois ou un an, vous allez peut-être payer encore plus.

Paul Cardinal, de la Fédération des chambres immobilières du Québec

Du côté des différents secteurs de la région montréalaise, les ventes d'habitations ont avancé de 20 % sur la Rive-Sud, de 12 % à Laval, de 8 % à Montréal et de 5 % à Vaudreuil-Soulanges. L'activité est demeurée stable dans la couronne nord, tandis qu'un repli de 14 % a été observé à Saint-Jean-sur-Richelieu.

Le nombre de nouvelles inscriptions à la vente sur le marché montréalais a diminué de 7 % par rapport à l'an dernier, tandis que le nombre d'inscriptions actives a chuté de 17 % sur un an, a précisé la Chambre immobilière du Grand Montréal.

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  • 2 semaines plus tard...

IMMOBILIER
Montréal continue de séduire les Chinois


ANDRÉ DUBUC
LA PRESSE
Les acheteurs chinois ont continué d’être actifs sur le marché immobilier montréalais en 2018, indique une étude de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) publiée ce matin.
En un an, le nombre d’investisseurs non résidents chinois a augmenté de 64,5 %, passant de 126 à 207. La période observée couvre les mois de janvier à août.
Ce pays représente dorénavant le plus fort contingent d’acheteurs étrangers dans la région montréalaise, devant les États-Unis et la France.
La popularité de Montréal auprès des Chinois est un phénomène récent, qui a commencé en 2016. Les compatriotes du président Xi Jinping représentent maintenant 30 % des acheteurs étrangers en 2018, comparativement à 20 % en 2017 et 10 % en 2016. 
Ceux-ci achètent en plus grand nombre des maisons unifamiliales que les autres étrangers et affichent une préférence pour s’installer à Montréal et dans les secteurs anglophones de l’ouest de l’île, Westmount et Mont-Royal.
D’aucuns croient que la taxe sur les achats de maisons effectués par des étrangers imposée d’abord à Vancouver puis à Toronto explique la popularité nouvelle de Montréal. La SCHL n’en est toujours pas convaincue.
« La demande immobilière provenant des non-résidents à Montréal pourrait cependant aussi être attribuable aux prix plus faibles dans la métropole que dans les autres grands centres urbains du pays, ainsi que par sa vigueur économique actuelle. »
— Extrait de l’étude de la SCHL
La SCHL insiste sur le fait que l’influence des étrangers dans le marché résidentiel demeure faible, puisque la proportion de logements achetés par des non-résidents (tous pays confondus) dans l’ensemble de la RMR de Montréal en 2018 demeure inférieure à 2 %. Cependant, dans le cas des condos au centre-ville, la proportion grimpe à 12 %.
L’organisme fédéral se base principalement, mais pas uniquement, sur l’adresse déclarée par l’acheteur sur l’acte de vente notarié pour déterminer s’il est résident canadien ou pas, confirme Francis Cortellino, analyste de marché et auteur de l’analyse. Un choix méthodologique qui a pour effet de sous-estimer l’importance des non-résidents dans le marché montréalais, à défaut d’en trouver un meilleur.
M. Cortellino et la SCHL émettent toutefois l’hypothèse que la perception publique sur l’importance des acheteurs non résidents peut provenir du fait que ces derniers sont confondus avec les immigrants d’arrivée récente.
Dans les villes de banlieue de l’île de Montréal, un acheteur sur dix est un immigrant arrivé au pays entre 2011  et 2016, estime la SCHL à partir d’une compilation spéciale des données du dernier recensement. Du lot, la moitié  sont Chinois.
« Les immigrants récents de la Chine, qui ont acheté un logement sur l’île de Montréal (sans la ville de Montréal) en 2016, représentent 4,5 % de tous les acheteurs, bien qu’ils ne représentent que 0,4 % des ménages vivant dans ce secteur. Cela représente un écart de 4 points de pourcentage par rapport à leur poids démographique, le plus important de tous les secteurs de la RMR », écrit M. Cortellino.
« Une fois de plus, cela pourrait donner l’impression que les acheteurs non résidents sont très nombreux, alors que bon nombre de ces acheteurs sont en fait des immigrants », enchaîne-t-il.

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Publié le 24 octobre 2018 à 06h51 | Mis à jour à 06h51

Les ventes de condos neufs à Montréal bondissent de 50%

Le marché du condo neuf continue de se... (Photo David Boily, Archives La Presse)

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Le marché du condo neuf continue de se porter à merveille dans la région de Montréal.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

André Dubuc
ANDRÉ DUBUC
La Presse

Le marché du condo neuf continue de se porter à merveille dans la région de Montréal, en attendant de savoir jusqu'où monteront les taux d'intérêt.

Les achats dans la région métropolitaine de recensement (RMR) ont bondi de 46 % au deuxième trimestre 2018 par rapport à la même période l'an dernier, ont observé les experts en développement immobilier du Groupe Altus, qui suivent le marché du neuf chaque trimestre. Il s'est vendu 2347 condos neufs dans la RMR de Montréal entre les mois d'avril et de juin 2018.

« La métropole traverse un moment d'effervescence à bien des égards. La présence accrue d'acheteurs étrangers, les lancements de projet qui se succèdent et le marché de la revente qui donne globalement l'avantage aux vendeurs sont toutes des preuves de la force du marché », écrit l'auteur de la plus récente étude, Vincent Shirley, directeur, services-conseils, développement immobilier et terrain chez Altus.

HAUSSE DANS LE SUD, BAISSE DANS LE NORD

Quand on regarde la dynamique par sous-secteur géographique, on constate que les ventes ont presque triplé en un an sur la Rive-Sud. Les 376 ventes du deuxième trimestre en 2018 fracassent même l'ancien record de 246 ventes enregistrées au quatrième trimestre l'an dernier.

Les meilleurs vendeurs ont été les projets Magellan Condos phase 2 de Devimco, dans le quartier Solar à Brossard, Lum Pur Fleuve phase 2 de Pur Immobilia, à Brossard également, et Quartier Victoria phase 3 de Trigone, à Saint-Lambert.

Pour leur part, le centre-ville et le reste de l'île affichent une croissance de volume de 44 % et 31 % respectivement en un an. Avec 1047 ventes au centre-ville et 769 ventes pour le reste de l'île, il s'agit de leur meilleur résultat pour un deuxième trimestre.

En revanche, les territoires de Laval et de la couronne nord ont connu une baisse de volume par rapport à l'an dernier.

Globalement, 77 % des unités offertes sur le marché (unités mises en vente, unités en construction et unités construites) sont déjà vendues, une hausse de 5 % comparativement au même trimestre l'an dernier.

L'OFFRE SUIT LA DEMANDE

L'inventaire des logements construits et invendus ne cesse de rétrécir. Toutefois, l'inventaire des unités en construction et toujours invendues a augmenté de 10 % dans le reste de l'île de Montréal et de 15 % au centre-ville, « en raison du grand nombre de projets qui performent bien au lancement et dont on débute rapidement la construction », écrit Altus.

Près de 3000 nouvelles unités, réparties en 26 projets, ont été mises sur le marché dans la RMR de Montréal ce trimestre. « C'est plus du double du nombre de nouvelles unités mises en marché l'an dernier à la même période et ça constitue un nouveau record trimestriel », souligne Altus.

Les lancements les plus marquants ont été les projets Centra phase 4, dans le secteur du Centre Bell (680 unités), Charlotte, dans Griffintown (251 unités), Magellan phase 2, à Brossard (246 unités), MaryRobert phase 2, dans Griffintown (243 unités), et Evolo MYX, dans le secteur Pointe-Nord de L'Île-des-Soeurs (196 unités).

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