Aller au contenu

Autoroute 19


mtlurb

Messages recommendés

Le 2021-05-07 à 10:38, danny12345 a dit :

Il y a quelques années l'administration Codère à évoqué de transformer Papineau et De Lorimier en sens uniques, un peu comne comme Saint-Laurent et Clark/Saint-Urbain plus au sud.  Je crois que cela aiderait à la fluidité, en maintenant le même nombre de voies, puisque cela facilite les virages à gauche. 

Sinon, comme d'autres l'ont évoqué, interdire tous les virages à gauche sur les grands axes à double-sens serait bien.  Jean-Talon souffre aussi de congestion systématique causée par les voitures qui tournent à gauche (en attente des voitures en sens inverse) et à droite (traversées des piétons).  L'intersection Jean-Talon / Papineau est horrible à cet égard.

Saint-Denis interdit déjà les virages à gauche, on devrait faire de même à beaucoup d'autres endroits.

Sauf que dans le cas qui nous intéresse (Papineau Nord, A-19), l'option sens unique ne colle pas, De L'Orimier n'existe pas a cet endroit.

Il n'y a pas que St-Denis qui interdise les virages à gauche. Il y a aussi Papineau (sauf exceptions), Pie-IX, Christophe-Colomb, et sûrement d'autres...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 33 minutes, TurboLed a dit :

Sauf que dans le cas qui nous intéresse (Papineau Nord, A-19), l'option sens unique ne colle pas, De L'Orimier n'existe pas a cet endroit.

Il n'y a pas que St-Denis qui interdise les virages à gauche. Il y a aussi Papineau (sauf exceptions), Pie-IX, Christophe-Colomb, et sûrement d'autres...

"De Lorimier n'existe pas à cet endroit" ?  -- Voyons donc, j'ai habité tout près à l'est dans mon enfance, et la rue existe toujours aujourd'hui.  C'est même l'une des rares qui passent sous la voie ferrée entre Port-Royal et Charland.  Par contre, elle est interrompue à la rue Champdoré: derrière en direction sud c'est l'ancienne carrière transformée en parc; elle ne reprend son cours qu'à partir de Crémazie.  (On pourrait également dire, avec justesse, que la rue De Lorimier commence à la rue Notre-Dame, et poursuit son cours vers le nord).

Ceci dit, la rue De Lorimier dans ce quartier est beaucoup trop étroite pour en faire une artère de transit, et de toute façon, je maintiens fermement que la Ville de Montréal ne cherche nullement à accroître la capacité routière à l'entrée nord/sortie sud du pont Papineau (-Leblanc).

J'ai vu un argument à l'effet que la configuration actuelle du côté de Montréal contribuait à créer de la congestion (et donc de la pollution atmosphérique).  Fort bien, mais des aménagements qui favoriseraient une plus grande fluidité auraient aussi pour effet d'encourager encore plus d'automobilistes à emprunter cette artère;  pensez bien que l'impact ne se ferait pas uniquement sentir aux approches, mais se répandrait aussi sur une bonne partie du territoire montréalais de l'autre côté de la Métropolitaine, en commençant par Villeray/la Petite Patrie.  

Similairement, j'ai toujours estimé que les travaux sur le boulevard Pie-IX aux approches du pont homonyme, en commençant par la démolition du viaduc sur Henri-Bourassa surplombant Pie-IX et son remplacement par une intersection à niveau,  poursuivaient le même objectif de réduire l'afflux de véhicules en provenance de Laval (et au-delà).  La construction du pont Olivier-Charbonneau dans l'axe du prolongement réalisé de l'A-25 (autrement dit le raccordement de deux tronçons de ladite autoroute) pouvait servir d'argument pour réduire le transit sur les deux ponts (Papineau et Pie-IX) en amont (plus à l'ouest).  

Dans mes écrits précédents sur le sujet du prolongement de l'A-19 entre Laval et Bois-des-Filion (A-640), j'ai fait valoir que cela contribuerait à faciliter les déplacements entre ces deux points, et je le pense encore.  L'impact sur Montréal devrait être minime, puisqu'on n'augmente pas la capacité à la sortie du pont en direction de Montréal.  De plus en plus, ceux qui voudront "entrer" à Montréal le feront par TEC.  En même temps, les déplacements à l'intérieur des banlieues continueront de dépendre pour une bien plus grande part de l'automobile individuelle, à cause de la dispersion géographique des points d'origine et de destination.  

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 2021-05-09 à 01:07, Né entre les rapides a dit :

"De Lorimier n'existe pas à cet endroit" ?  -- Voyons donc, j'ai habité tout près à l'est dans mon enfance, et la rue existe toujours aujourd'hui.  C'est même l'une des rares qui passent sous la voie ferrée entre Port-Royal et Charland.  Par contre, elle est interrompue à la rue Champdoré: derrière en direction sud c'est l'ancienne carrière transformée en parc; elle ne reprend son cours qu'à partir de Crémazie.  (On pourrait également dire, avec justesse, que la rue De Lorimier commence à la rue Notre-Dame, et poursuit son cours vers le nord).

Ok d'accord, mais on s'entend que cette rue à cet endroit aurait pu s'appeler n'importe quoi d'autre. En passant, je remarque qu'il y a meme des rues St-Hubert et Berri au nord du Pont-Viau à Laval, et leur emplacement est douteux et pas vraiment aligné avec Montréal.

Mais si la volonté de Coderre concernait vraiment de convertir Papineau/De Lorimier en sens unique seulement au nord de l'ancienne carrière, oubliez mon commentaire. Ce que je voulais dire c'est que la véritable rue De Lorimier meurt dans un parking de Canadian Tire.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 2021-05-10 à 14:32, TurboLed a dit :

Mais si la volonté de Coderre concernait vraiment de convertir Papineau/De Lorimier en sens unique seulement au nord de l'ancienne carrière, oubliez mon commentaire. Ce que je voulais dire c'est que la véritable rue De Lorimier meurt dans un parking de Canadian Tire.

Tu voulais peut-être dire "...convertir Papineau/DeLorimier en sens unique seulement au sud de l'ancienne carrière".  Dans ce cas, on s'entend que ça ne change rien à la capacité routière à la sortie sud/entrée nord du pont Papineau.  

Pour ceux qui tiendraient mordicus à augmenter ladite capacité, il y aurait d'autres moyens que l'élargissement de l'avenue Papineau ou de l'introduction d'un sens unique sur une rue parallèle à proximité.  Il s'agirait de construire un échangeur souterrain sur le site de l'actuelle intersection Henri-Bourassa/Papineau, dans le but de diffuser davantage de véhicules sur H-B dans les deux directions, permettant à des artères nord-sud comme Christophe-Colomb à l'ouest et Saint-Michel à l'est d'accueillir une plus grande part du fardeau.  C'est toutefois une "option" que je rejèterais d'emblée: d'abord elle serait très coûteuse, et surtout, elle irait à l'encontre de l'objectif de réduction du nombre d'automobiles entrant à Montréal.  

Je persiste donc à souhaiter le maintien du statu quo quant à la configuration des lieux; l'unique changement que je verrais est l'introduction d'une voie réservée aux autobus dans les deux directions sur le pont.  Je ne pense pas que cela affecterait sensiblement la capacité routière (en direction sud en tout cas), parce que le véritable goulot d'étranglement est l'intersection H-B/Papineau: deux voies par direction auraient amplement suffi quand le pont a été conçu, si on avait "su" ou prévu que la capacité du côté de Montréal resterait toujours limitée.  A l'heure actuelle, on a un pont surdimensionné: aussi bien en profiter pour y insérer une voie réservée.      

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, Né entre les rapides a dit :

...deux voies par direction auraient amplement suffi quand le pont a été conçu, si on avait "su" ou prévu que la capacité du côté de Montréal resterait toujours limitée.  A l'heure actuelle, on a un pont surdimensionné: aussi bien en profiter pour y insérer une voie réservée.      

On sait qu'à l'origine l'autoroute 19 devait relier la 640 (et même plus au nord) au Pont Jacques-Cartier, par contre, je n'ai jamais vu d'esquisse ou d'image de l'idée initiale. Quelqu'un sait c'était quoi le plan pour les parties déjà bâties à l'époque? Exemple: entre H-B et le viaduc ferroviaire. L'expropriation?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On 2021-05-08 at 11:12 PM, TurboLed said:

Sauf que dans le cas qui nous intéresse (Papineau Nord, A-19), l'option sens unique ne colle pas, De L'Orimier n'existe pas a cet endroit.

Il n'y a pas que St-Denis qui interdise les virages à gauche. Il y a aussi Papineau (sauf exceptions), Pie-IX, Christophe-Colomb, et sûrement d'autres...

Effectivement, mon erreur.  Les double sens uniques étaient prévus entre l'A40 et Sherbrooke

https://journalmetro.com/local/villeray-st-michel-parc-extension/1042497/papineau-et-de-lorimier-bientot-a-sens-unique/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 mois plus tard...
Le 2021-09-26 à 14:47, Kolev3000 a dit :

Selon le Courrier Laval aujourd’hui, le 26 septembre…

«D’une part, il y a le parachèvement de l’autoroute 19 (entre 500 M$ et 600 M$) qui devrait commencer à l’automne 2021 pour se terminer en 2023. D’autre part, 1,5 G$ seront investis à compter de 2022 pour l’autoroute 15 à Laval et dans les Laurentides afin, entre autres, d’implanter des voies réservées pour favoriser le transport collectif et le covoiturage.»

Je viens de lire le journal en buvant mon café. J'ai presque recraché ma gorgée quand j'ai vu qu'ils vont rajouter des voies sur la A-15, mais qu'entre les 2, il y a un pont à 3 voies qui ne semble pas s'élargir.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, vivreenrégion a dit :

Je viens de lire le journal en buvant mon café. J'ai presque recraché ma gorgée quand j'ai vu qu'ils vont rajouter des voies sur la A-15, mais qu'entre les 2, il y a un pont à 3 voies qui ne semble pas s'élargir.

Il me semble que le pont Gédéon-Ouimet devra être reconstruit parce qu'il se fait vieux, indépendamment des intentions concernant des voies réservées.

Le montant de 1,5 milliard me semble disproportionné s'il ne s'agit que d'élargir des voies.

Ne manquez surtout  pas de remarquer que l'article mentionne "à compter de 2022", ce qui  n'est pas du tout la même chose que d'investir un tel montant sur une période de deux ans.  On va nous répéter les mêmes gros montants pendant des années, alors que les investissements dans l'année sont beaucoup plus modestes. -- C'est plus impressionnant, mais c'est trompeur.

Concernant la géométrie: j'abhorre les goulots d'étranglement, mais je dois constater qu'ils sont chose courante.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

Enfin.    

https://www.lapresse.ca/actualites/2021-11-19/le-prolongement-de-l-a19-lance/une-question-de-volonte-politique-dit-bonnardel.php

Le prolongement de l’A19 lancé « Une question de volonté politique », dit Bonnardel

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

À terme, l’autoroute 19 sera prolongée de l’autoroute 440 à l’autoroute 640.

« Enfin, on va commencer les travaux. » Le ministre des Transports, François Bonnardel, a lancé vendredi la phase 1 du prolongement de l’autoroute 19 entre Laval et Bois-des-Filion, espérant ainsi concrétiser un projet qui fait l’objet de discussions depuis des décennies.

Publié le 19 novembre 2021 à 13h06

HENRI OUELLETTE-VÉZINALA PRESSE

BRUNO BISSONLA PRESSE

Ce premier blitz de travaux, qui coûtera 60 millions et qui s’échelonnera jusqu’en 2023, consiste essentiellement en la construction de quatre nouveaux échangeurs sur le boulevard Dagenais Est, la rue Saint-Saëns Est, les boulevards des Laurentides/Mille-Îles et le boulevard Adolphe-Chapleau. L’échangeur de l’autoroute 640 et de la route 335 fera par ailleurs l’objet d’une réfection.

Une nouvelle chaussée sera aussi érigée entre l’axe Dagenais Est et le boulevard Industriel. « On va avoir trois voies de chaque côté, dont des voies réservées pour le transport collectif et les voitures électriques », a soulevé M. Bonnardel à ce sujet, en promettant aussi de faire une place aux piétons et aux cyclistes.

Comme prévu, un stationnement incitatif sera implanté à l’intersection nord-est des autoroutes 19 et 640, pendant qu’un nouveau pont verra le jour à l’est du pont Athanase-David, au-dessus de la rivière des Mille Îles. Des « écrans antibruit » seront enfin installés dans « différents secteurs » aux abords de l’autoroute.

Ottawa contribue à hauteur de 260 millions pour le projet dans sa globalité, dont le coût approximatif était évalué à environ 700 millions il y a quelques années. Le coût actualisé n’a pas été révélé vendredi, comme des appels d’offres sont toujours en cours.

Une question de « volonté politique » ?

Dans le monde politique, des discussions entourant le prolongement de l’autoroute 19, sur la couronne nord, ont lieu depuis les années 60. « Certaines personnes ici en parlent depuis avant même ma naissance », a d’ailleurs ironisé vendredi le nouveau maire de Laval, Stéphane Boyer, âgé de 33 ans.

Plusieurs gouvernements ont en effet promis de concrétiser ce projet à travers l’histoire, sans que cela n’ait jamais réellement lieu. « C’est une question de volonté politique », a répondu vendredi le ministre Bonnardel, en assurant que cette fois sera la bonne.

De l’ancienne ministre libérale des Transports Julie Boulet, en 2007, au premier ministre Jean Charest en 2010, au ministre péquiste Sylvain Gaudreault en 2013 en passant par le premier ministre Philippe Couillard en 2018, « tout le monde un jour a annoncé une première pelletée de terre », a reconnu M. Bonnardel.

J’avais dit à mes équipes que le jour où on ferait un point de presse pour annoncer le début des travaux, il y aurait une pépine dans la cour. Et c’est ce qu’on voit aujourd’hui : il y a des tracteurs, il y a des travailleurs sur le chantier. On commence. 

François Bonnardel, ministre des Transports

Reste que plusieurs considérations s’imposent. Déjà en 2015, le Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE) avait invité le ministère des Transports (MTQ) à revoir son projet. « Tout en reconnaissant l’urgence d’agir, une analyse comparative plus approfondie est requise entre les scénarios d’autoroute à deux voies ou de boulevards urbains, y compris celui avec carrefours plans et échangeurs », y expliquait notamment l’organisme.

À l’époque, le projet de prolongement qui avait été autorisé par le gouvernement Couillard était toutefois identique, ou presque, au projet original que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) avait repoussé, en demandant à Québec de retourner faire ses devoirs.

Cette fois, François Bonnardel promet que le chantier sera « carboneutre ». « On veut vraiment arriver à l’indice GES zéro, donc on va planter énormément d’arbres pour compenser les pertes de milieux humides qu’il pourrait y avoir sur les différents travaux », a-t-il assuré.

AUTOROUTE 19 : TRONÇON PAR TRONÇON

Début des années 60 : Premiers travaux sur l’autoroute 19. À l’origine, le projet doit relier le boulevard Taschereau, sur la Rive-Sud, à la ville de Saint-Jérôme, dans les Laurentides.

1970 : Le premier tronçon de l’A19, dont le pont Papineau-Leblanc, jusqu’au boulevard Henri-Bourassa à Montréal, est ouvert.

1973 : Le gouvernement du Québec exproprie toute une partie du centre-ville de Bois-des-Filion et des terrains à Laval pour prolonger l’autoroute. Cette blessure est toujours vive dans l’histoire de la ville, 45 ans plus tard.

1976 : L’autoroute 19 se rend jusqu’à l’autoroute 440 à Laval.

1989 : On procède à de nombreux réaménagements ponctuels sur la route 335 pour répondre à la demande automobile toujours croissante.

2004 : Le cinquième tronçon, jusqu’au boulevard Dagenais, est ouvert.

2008 : Un sixième tronçon s’ajoute entre l’autoroute 640 et le boulevard Adolphe-Chapleau (route 344) à Bois-des-Filion. La route 335 est élargie à quatre voies.

2010 : Québec relance le projet de parachèvement de l’autoroute 19 jusqu’à Bois-des-Filion.

2014 : Des consultations du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) révèlent des réserves importantes face au projet.

Janvier 2015 : Le BAPE conclut à la nécessité d’une intervention du ministère des Transports (MTQ) dans le corridor de l’autoroute, mais recommande une nouvelle étude comparative de scénarios d’autoroutes et de boulevard urbain.

Août 2015 : Le MTQ annonce par communiqué qu’il procède à une analyse sur la faisabilité d’un boulevard urbain dans le cadre du projet de parachèvement de l’autoroute 19.

2017 : L’évaluation environnementale du projet par le ministère de l’Environnement est suspendue, à la demande du MTQ. Le dossier est « réactivé » en avril 2018.

26 mai 2018 : Le ministère de l’Environnement recommande la réalisation du projet d’autoroute à quatre voies avec voies réservées aux transports en commun.

3 juillet 2018 : Le gouvernement libéral de Philippe Couillard adopte un décret de réalisation pour le parachèvement de l’autoroute.

 

  • Like 1
  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Créer...