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Des subprimes à la crise financière

 

AFP

Édition du mercredi 01 octobre 2008

 

Paris -- Voici les grandes étapes de la crise financière qui a éclaté début 2007 aux États-Unis et qui commence à toucher l'Europe.

 

- Février 2007: les défauts de paiements sur les crédits subprimes (des crédit hypothécaires consentis à des emprunteurs peu solides) se multiplient aux États-Unis et provoquent les premières faillites d'établissements bancaires spécialisés.

 

- Août: les places boursières chutent face aux risques de propagation de la crise, les banques centrales interviennent pour soutenir le marché des liquidités

 

- Octobre/décembre. Plusieurs grandes banques annoncent d'importantes dépréciations d'actifs liées aux subprimes.

 

- 22 janvier 2008: la banque centrale américaine (Fed) baisse son taux directeur de trois quarts de point à 3,5 %, une mesure d'une ampleur exceptionnelle. Il sera progressivement abaissé à 2 % entre janvier et la fin avril.

 

- 17 février: la banque Northern Rock est nationalisée par le gouvernement britannique.

 

- 11 mars: les banques centrales conjuguent de nouveau leurs efforts pour soulager le marché du crédit.

 

- 16 mars: JPMorgan Chase annonce le rachat de la banque d'affaires américaine Bear Stearns à un prix bradé et avec l'aide financière de la Fed.

 

- 7 septembre: le Trésor américain met les géants du crédit hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae sous tutelle, le temps pour eux de restructurer leurs finances, en garantissant leur dette à hauteur de 200 milliards.

 

- 15 septembre: la banque d'affaires Lehman Brothers dépose son bilan tandis que l'une des principales banques américaines, Bank of America, annonce le rachat d'une autre banque d'affaires de Wall Street, Merrill Lynch.

 

Dix banques internationales mettent en place un fonds de liquidités de 70 milliards pour faire face à leurs besoins les plus urgents alors que les banques centrales ouvrent les vannes du crédit. Cela n'empêche pas un fort recul des Bourses mondiales.

 

- 16 septembre: la Fed et le gouvernement nationalisent de facto l'assureur AIG (American International Group), menacé de faillite, en lui apportant une aide de 85 milliards de dollars en échange de 79,9 % de son capital.

 

- 17 septembre: les Bourses mondiales continuent de chuter et le crédit se tarit dans le système financier. Les banques centrales multiplient les opérations pour apporter des liquidités aux institutions financières.

 

- 18 septembre: la banque britannique Lloyd TSB rachète sa concurrente HBOS menacée de faillite. Les autorités américaines annoncent qu'elles préparent un plan d'un montant de 700 milliards pour débarrasser les banques de leurs actifs invendables.

 

- 19 septembre: le président américain George W. Bush lance un appel à «agir immédiatement» sur le plan de sauvetage des banques pour éviter une aggravation de la crise aux États-Unis.

 

- 23 septembre: Les débats de l'assemblée générale des Nations Unies à New York sont dominés par la crise financière. Les marchés financiers redoublent d'inquiétude face aux atermoiements autour du plan américain.

 

- 26 septembre: le cours de Bourse du groupe de banque et d'assurance belgo-néerlandais Fortis s'effondre en raison de doutes sur sa solvabilité. Aux États-Unis, la banque JPMorgan prend le contrôle de sa concurrente Washington Mutual avec l'aide des autorités fédérales.

 

- 28 septembre: Le plan de sauvetage américain fait l'objet d'un accord au Congrès. En Europe, Fortis est renflouée par les autorités belges, néerlandaises et luxembourgeoises. En Grande-Bretagne, la banque Bradford and Bingley est nationalisée.

 

- 29 septembre: La Chambre des représentants américaine rejette le plan de sauvetage. Wall Street dégringole. Auparavant dans la journée, les places européennes avaient également baissé très fortement alors que les taux interbancaires continuaient de grimper empêchant les banques de se refinancer.

 

Avant le rejet du plan, la banque américaine Citigroup avait annoncé qu'elle prenait le contrôle de sa concurrente Wachovia avec l'aide des autorités fédérales. Au Brésil, les cotations sont suspendues alors que la Bourse perd plus de 10 %.

 

Puis l'État et les régions belges sont tombés d'accord en soirée lundi pour augmenter le capital de la banque franco-belge Dexia, menacée par la crise financière, au lendemain de la nationalisation en catastrophe du bancassureur belgo-néerlandais Fortis.

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