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Maisons de luxe sur l'île de Montréal - Sur le marché à 500 000 $ et plus...


loulou123

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Samedi 19 mai 2007(Le Devoir) Des ventes plus nombreuses que l'an dernier, mais plus lentes.Alors que le marché de l'immobilier aux États-Unis a connu récemment une diminution du nombre de transactions et une baisse des prix, la situation est différente de ce côté-ci de la frontière. Selon des acteurs du milieu, le marché de la revente des maisons de luxe se porte bien actuellement sur l'île de Montréal.

Le marché de la revente des maisons unifamiliales de luxe se porte bien actuellement, selon la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM), faisant référence aux résidences de 500 000 $ et plus. Le nombre de ventes de maisons de cette catégorie sur l'île de Montréal a augmenté de 22 % entre le premier trimestre de 2006 et le premier trimestre de 2007, fait valoir le chef de la direction de la CIGM, Michel Beauséjour. Le délai moyen de vente a toutefois augmenté.

 

Selon les chiffres de la CIGM, 203 résidences de 500 000 $ et plus ont été vendues sur l'île de Montréal lors du premier trimestre de 2007, comparativement à 166 durant le premier trimestre de l'année précédente. «C'est une augmentation significative», affirme M. Beauséjour.

 

La CIGM estime que le marché de la revente des résidences de 500 000 $ et plus est actuellement en équilibre sur l'île de Montréal. Elle considère un marché en équilibre quand le nombre de vendeurs pour un acheteur varie entre huit et douze.

 

Le délai moyen de vente des maisons de 500 000 $ et plus sur l'île de Montréal a par ailleurs augmenté par rapport à l'an dernier. Il était de 82 jours durant le premier trimestre de 2007, comparativement à 69 jours lors du premier trimestre de 2006.

 

Outremont, Mont-Royal et Westmount

 

Le marché des maisons de luxe «va très bien» actuellement, affirme Charlotte Michaud, agent immobilier affilié au Groupe Sutton à Outremont, en faisant référence aux maisons de 800 000 $ et plus dans ce quartier de Montréal.

 

«Présentement, c'est-à-dire depuis un mois ou maximum deux mois, je dirais que cela va aussi bien qu'en 2004, qui avait été une année record pour bien du monde», dit-elle. Des maisons d'un million de dollars et plus ont été vendues récemment en quelques semaines, mentionne-t-elle.

 

Selon la CIGM, dix maisons de 800 000 $ et plus ont été vendues à Outremont lors du premier trimestre de 2007.

 

L'agent immobilier Georges Bardagi de RE/MAX affirme pour sa part que le marché des maisons de luxe se porte très bien actuellement à Outremont et dans la ville de Mont-Royal, également située sur l'île de Montréal. «On voit un plus grand nombre de ventes [que l'an dernier] et une accélération [sic] des prix», affirme-t-il. Les prix augmentent toutefois «beaucoup plus faiblement qu'en 2002-2003», dit-il.

 

Selon M. Bardagi, le délai de vente moyen est en outre un peu plus long que durant ces années. «Cela prend plus de temps, mais c'est un peu normal, les prix sont beaucoup plus élevés aussi qu'ils étaient en 2002-2003», affirme l'agent immobilier.

 

Selon la CIGM, lors du premier trimestre de 2007, 45 maisons de 500 000 $ et plus ont été vendues à Westmount -- une municipalité cossue également située sur l'île de Montréal --, 24 dans la ville de Mont-Royal et 17 à Outremont. Le nombre de ventes de maisons de 500 000 $ et plus a augmenté à Westmount et à Outremont par rapport au premier trimestre

 

de 2006 (respectivement 39 et 13 ventes). Il était relativement stable pour la ville de Mont-Royal, où il y a eu 24 ventes dans cette catégorie durant le premier trimestre de 2007, une de moins qu'à la même période l'an dernier.

 

Le délai moyen de vente des maisons de 500 000 $ et plus a toutefois augmenté durant cette période. Selon les données de la CIGM, il est ainsi passé de 67 à 87 jours à Westmount, de 63 à 121 jours à Mont-Royal et de 52 à 66 jours à Outremont.

Banlieue

 

En banlieue de Montréal, le marché des maisons de 500 000 $ et plus est actuellement favorable aux acheteurs, affirme la CIGM. Le nombre peu élevé de transactions dans cette catégorie fait en sorte qu'il est plus difficile d'observer des tendances par rapport à l'an dernier seulement sur l'île de Montréal.

 

Le nombre de ventes de maisons de 500 000 $ et plus sur la Rive-Sud était de 26 lors du premier trimestre de 2007, comparativement à 27 à la même période l'année précédente. Il était de 11 à Laval et de 23 sur la Rive-Nord durant le premier trimestre de 2007, comparativement à huit à Laval et à neuf sur la Rive-Nord durant le premier trimestre de 2006.

 

Une situation différente de celle des États-Unis

 

La situation du marché de l'immobilier dans la région de Montréal est bien différente de celle qu'on peut observer aux États-Unis, souligne Michel Beauséjour. «Il y a eu beaucoup de spéculation dans certains États comme la Californie et la Floride», mentionne-t-il. Des institutions financières ont également accordé des prêts à haut risque à des acheteurs aux États-Unis, un phénomène qu'on ne retrouve pas au Canada, ajoute-t-il.

 

Selon M. Beauséjour, le secteur immobilier dans la région de Montréal est notamment favorisé par des taux d'intérêt peu élevés, par la création d'emplois et par la confiance dans l'économie.

 

Le chef de la direction de la CIGM n'entrevoit pas de ralentissement du marché. Bien qu'il y ait moins de «frénésie» dans le marché immobilier qu'au début des années 2000, le nombre de transactions augmente tout de même, fait-il valoir.

 

Les prix sont également en hausse, mentionne-t-il. Tous types de propriétés confondus, le prix de vente moyen a augmenté de quelque 6 % par rapport à l'an dernier dans la grande région de Montréal, selon les données de la CIGM.

 

M. Beauséjour croit que les prix continueront d'augmenter. Depuis les 40 dernières années, il n'y a eu que deux périodes durant lesquelles les prix ont diminué légèrement: une première fois durant un an en 1982 et une deuxième fois pendant deux ans en 1995-1996, souligne-t-il, optimiste pour l'avenir.

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Le Journal de Montréal 23/05/2007 Excellent début d’année pour la revente de maisons de prestige à Montréal. Il s’y est vendu 56 résidences à 900 000$ ou plus. Un bond de 14% par rapport à l’année précédente.

 

Il ne manque pas d’acheteurs pour des maisons de luxe à Montréal, si on se fie aux chiffres de ventes des trois premiers mois de l’année.

 

Une étude publiée hier par Royal LePage révèle que des 56 résidences vendues au premier trimestre, environ 75% sont des maisons unifamiliales et 25% des condos.

 

«Sept résidences de plus que l’an dernier, c’est une bonne statistique. Ça démontre que le marché est en évolution», commente Suzanne Havard Grisé, agente immobilière pour Royal LePage.

 

Comme toujours, les quartiers de l’île les plus recherchés sont Westmount, Outremont et Mont-Royal. Mais en consultant le site http://www.sia.ca, on voit bien que les maisons de luxe sont construites un peu partout.

 

261 maisons de prestige à vendre

 

Au total, dans l’ensemble de l’île, on compte actuellement 357 propriétés à vendre dont le prix est de 900 000$ ou plus. De ce nombre, on compte 261 maisons de prestige et 56 condos. Ce qui n’a rien d’exceptionnel. «Ça ne m’apparaît pas comme un très grand nombre. Quand les gens cherchent, il leur faut des stocks», commente Mme Havard Grisé.

 

Selon la SCHL, le marché de la revente de maisons de 500 000$ et plus sur l’île de Montréal est équilibré (1 acheteur pour 10 vendeurs). Pour les propriétés moins cher, le marché favorise les vendeurs.

 

«On sent que les gens ont pris conscience qu’il y avait eu un essoufflement l’année dernière, ce qui fait en sorte que là, le marché (des maisons de prestige) reprend», ajoute l’agente d’immeubles.

 

Ailleurs au pays

 

D’importants bonds dans la revente de maisons de luxe ont également été observés ailleurs au pays.

 

À Vancouver, il s’est vendu, au cours des trois premiers mois de l’année, 673 maisons à 1M$ et plus (+24 ).

 

À Toronto, il s’en est vendu 434 (à 1M$ et plus). Un bond de 22%.

 

À Calgary, 130 demeures dans les sept chiffres ont changé de main (+38%). La SCHL confirme que l’année a commencé en trombe avec la vente au premier trimestre de 12 506 propriétés, ce qui représente une hausse de 10% par rapport à la même période de l’année précédente (tous prix confondus).

 

La forte croissance observée au premier trimestre devrait se poursuivre tout au long de l’année, précise l’étude de Royal LePage.

 

Les maisons unifamiliales coûtent maintenant, en moyenne, 327 611$ dans l’île de Montréal.

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  • Administrator

its ok, you can't be rich overnight. It takes long years of a good job market so people can pile up equity and bring the house market up.

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