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Campus MIL - 7(?) étages


mtlurb

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Il y a 10 heures, universityst a dit :

he does not wanna kiss her!

If these two can sit there and talk it means a lot of students and teachers will likely do the same because that's what this bench was designed for. The whole place was actually designed with the same idea of creating interaction between students and faculty members. 

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Il y a 14 heures, LindbergMTL a dit :

Ce qui me frappe dans ces images, c'est l'absence totale de non-blancs.  Aucune diversité en vue.

La diversité n'est pas qu'une affaire de couleur de peau.

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La diversité c'est peut-être d'avoir quatre universités distinctes, chacune ayant ses propres traditions, ses propres forces et ses propres clientèles d'étudiants,  mais capables et désireuses de collaboration et d'échanges à tous les niveaux. 

Si les quatre universités montréalaises étaient "pareilles", ce serait comme n'en avoir qu'une seule, plus grosse, un spécimen de melting pot, l'antithèse de la diversité il me semble.

Le même principe s'applique dans une foule de sujets, par exemple:

- en gastronomie: une ville où on trouve des restaurants spécialisés dans des cuisines distinctives, ou une autre où tous les restaurants offrent une panoplie de mets de toutes origines  (très approximativement) --souvenez-vous de ces restaurants jack of all trades, master of none  annonçant "mets canadiens et chinois" (incluant la pizza et le spaghetti aussi bien sûr) qui proliféraient jadis au Québec.

- en urbanisme, des slogans comme "la campagne en ville", ou "la ville à la campagne"  --ah ah c'est curieux comme ces deux-là se ressemblent, et ne ressemblent à rien en même temps!

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Il y a 1 heure, Né entre les rapides a dit :

La diversité c'est peut-être d'avoir quatre universités distinctes

Les personnes sur ces photos n'ont pour la plupart rien à voir avec l'Université de Montréal. Il s'agit pour la plupart de dignitaires et de journalistes invités pour l'inauguration.

Les 12 photos que j'ai publiées ont été sélectionnées pour leur intérêt architectural. On peut consulter les 18 autres laissées de côté  à partir du lien que j'ai fourni dans mon post précédent. D'ailleurs sur les autres photos du même ensemble ce qui m'avait justement frappé c'est l'incroyable diversité que l'on y trouve, à l'image même de ce que Montréal est devenue.

Par ailleurs dans les pages précédentes j'avais déjà publié des photos du début de l'année académique où certaines personnes appartenant à diverses communautés culturelles apparaissent clairement. En voici quelques échantillons.   

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il y a 24 minutes, Normand Hamel a dit :

Les personnes sur ces photos n'ont pour la plupart rien à voir avec l'Université de Montréal. Il s'agit pour la plupart de dignitaires et de journalistes invités pour l'inauguration.

Les 12 photos que j'ai publiées ont été sélectionnées pour leur intérêt architectural. On peut consulter les 18 autres laissées de côté  à partir du lien que j'ai fourni dans mon post précédent. D'ailleurs sur les autres photos du même ensemble ce qui m'avait justement frappé c'est l'incroyable diversité que l'on y trouve, à l'image même de ce que Montréal est devenue.

Par ailleurs dans les pages précédentes j'avais déjà publié des photos du début de l'année académique où certaines personnes appartenant à diverses communautés culturelles apparaissent clairement. En voici quelques échantillons.   

Screen Shot 2019-10-11 at 12.29.48 AM.png

C2.jpg

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Merci!  Tes explications devraient suffire pour mettre un terme à une fausse controverse.

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  • 3 semaines plus tard...

Juste dire que la passerelle est absolument piétonne et qu'ils ont mis des signes partout pour dire aux personnes de bien vouloir descendre de leur vélo pour traverser la passerelle (chose que je ne fais pas .. Oups, mais j'y vais prudemment). En plus des deux panneaux aux entrées de la passerelle, il y a de petites affichettes collées un peu partout sur la passerelle jusqu'à la rue Thérèse-Lavoie-Rioux (en suivant le tracé bleu). C'est dommage qu'on y interdisse d'y aller en vélo..

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il y a 25 minutes, Mtloulou a dit :

Juste dire que la passerelle est absolument piétonne et qu'ils ont mis des signes partout pour dire aux personnes de bien vouloir descendre de leur vélo pour traverser la passerelle (chose que je ne fais pas .. Oups, mais j'y vais prudemment). En plus des deux panneaux aux entrées de la passerelle, il y a de petites affichettes collées un peu partout sur la passerelle jusqu'à la rue Thérèse-Lavoie-Rioux (en suivant le tracé bleu). C'est dommage qu'on y interdisse d'y aller en vélo..

C’est spécial comme choix considérant tout l’espace de stationnement à vélo et la belle piste sur Thérèse-Lavoie-Roux. Il y avait clairement la volonté d’augmenter la part de déplacements à vélo, mais ça n’est pas optimal sur ce côté du campus. Peut-être qu’ils se sont dit que la passerelle n’était pas assez large pour le partage d’usages soit sécuritaire, mais pourtant je la trouve spacieuse. J’espère au moins que la facilitation des déplacements cyclistes sera pris en compte pour le futur lien Rockland.

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  • 2 semaines plus tard...

L'impact du Campus MIL et du nouvel Outremont sur Parc-Ex

https://www.journaldemontreal.com/private/2019/11/03/la-gentrification-samene-a-parc-ex

La gentrification s’amène à Parc-Ex

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GUILLAUME CYR

Lundi, 4 novembre 2019 00:00
MISE À JOUR Lundi, 4 novembre 2019 00:00

Le nouveau complexe des sciences de l’Université de Montréal, construit pour accueillir plus de 2400 étudiants et employés, vient de s’installer en bordure du quartier Parc-Extension. Ce premier élément du Campus MIL amène dans le secteur une problématique bien connue ailleurs à Montréal : la hausse du prix des loyers, alors que plus de personnes veulent maintenant s’installer dans ce quartier modeste. 

Des dizaines de menaces d’éviction ou hausses draconiennes de loyers ont été répertoriées depuis juin 2018 par un organisme de Parc-Extension, qui a dû ajouter à son mandat la lutte contre la gentrification. 

«Avant, on se concentrait sur les logements insalubres, mais avec la montée du nombre d’évictions, on a ajouté ce nouveau volet à notre mandat», explique André Trépanier, responsable des droits des locataires au Comité d’Action de Parc-Extention (CAPE). 

L’arrivée du nouveau Campus MIL, couplée à d’autres développements dans des quartiers périphériques, a amené cette problématique dans le secteur, jusqu’alors assez peu prisé et reconnu pour ses loyers très abordables. 

En 2018, le loyer médian d’un quatre et demi dans Parc-Extension n’était que de 600$ par mois, bien en deçà de ce qu’on peut trouver ailleurs à Montréal, selon des données de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL). 

Selon une carte produite par le CAPE, le secteur près du campus MIL est l’un des plus affectés par les «rénovictions», terme employé pour décrire la situation qui survient lorsqu’un propriétaire met ses locataires à la porte sous prétexte qu’il veut rénover le logement, pour ensuite le louer à un prix plus élevé. 

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Légal 

Bien qu’elles puissent énormément bouleverser la vie des locataires, ces manœuvres d’expulsion et de reprise de logement ne sont souvent pas illégales. 

Un propriétaire a le droit de reprendre un logement pour y effectuer des travaux majeurs de rénovation, pour s’y installer ou y installer un membre de sa famille, ou encore pour changer la vocation du logement. 

Compensations 

Plusieurs règles encadrent toutefois les évictions de locataires et les reprises de logement. Les propriétaires doivent dans la plupart prévenir les locataires 6 mois à l’avance (sauf en cas de bail de courte durée), et parfois même leur donner une compensation équivalent à trois mois de loyer, en plus d’un montant pour payer les frais de déménagement. 

Le CAPE souligne qu’une bonne partie de la population n’est pas au courant de ces règles, tout particulièrement les nouveaux arrivants qui ne parlent pas toujours français ou anglais, et qui sont très nombreux à Parc-Extension. 

Lorsque questionnée à propos de l’embourgeoisement du quartier causé par la venue du campus, la porte-parole de l’Université de Montréal Geneviève O’Meara a mentionné que la construction de logements sociaux ne fait pas partie du mandat de l’établissement. L’université s’implique dans la communauté en offrant des services pédagogiques dans deux écoles du quartier, a-t-elle souligné. 

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LES LOCATAIRES SOUS PRESSION 

Un résident de Parc-Extension, qui souhaite conserver son anonymat par peur de représailles de son propriétaire, habite le quartier depuis 30 ans et en a constaté l’évolution au fil des saisons. 

Dans l'immeuble où il habite, tout près du nouveau campus du MIL, deux logements ont vu leur loyer mensuel passer d’environ 600 $ à 1150$ en l’espace de deux ans, après le départ des locataires. Ils sont maintenant occupés par des étudiants. 

L’homme ajoute que depuis plusieurs années, son propriétaire a tenté de lui faire quitter le logement pour pouvoir en augmenter le loyer, sans succès. 

«Il ne peut pas me sortir vu que j'ai plus de 70 ans, mais il ne fait que le strict minimum, des réparations seulement en apparences. Par exemple, mon tuyau de renvoi d’eau a été brisé pendant une longue période sans qu’il ne fasse rien», raconte-t-il. 

La loi prévoit une protection pour les aînés à faible revenu; dans la grande majorité des cas, un propriétaire ne peut reprendre un logement ou en évincer un locataire si celui-ci ou son conjoint est âgé de 70 ans ou plus, habite le logement depuis 10 ans ou plus et a un revenu annuel qui le rend admissible à un logement à loyer modique. 

Mère monoparentale 

Mary Antico, qui demeure dans le même secteur, est mère monoparentale et n’a pas d’emploi. «Mon enfant, qui a un handicap, doit rester dans le quartier en raison des services spécialisés qui lui sont offerts», explique-t-elle. 

Au début de l’année, Mme Antico a dû quitter le logement où elle habitait depuis sept ans lorsque l’immeuble a été racheté par une nouvelle propriétaire, qui voulait y installer sa famille. Elle a réussi après beaucoup de recherche à se trouver un nouvel appartement, mais son loyer est passé de 745 $ à 1130 $ par mois, ce qui l’a obligé à jongler avec ses finances. 

Celle-ci ne voit pas d’un bon œil l’arrivée du campus MIL, et craint d’avoir à revivre un scénario qu’elle connaît trop bien. 

Avec un taux d’inoccupation de 1,9 % sur l’île de Montréal, trouver un appartement s’avère un véritable casse-tête pour de nombreux locataires.

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SEULEMENT 7 % DE LOGEMENTS SOCIAUX 

L’organisme communautaire Brique par brique ne pèse pas ses mots quand vient le temps de parler de la situation du logement dans Parc-Extension. 

«Il n’y a peut-être nulle part à Montréal présentement où l’érosion de l’abordabilité du parc locatif est aussi flagrante et rapide qu’à Parc-Extension», peut-on lire dans un rapport déposé le mois dernier par l’organisme à l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), dans le cadre d'une consultation à propos du Règlement pour une métropole mixte. 

Le parc locatif du secteur ne comprend que 7 % de logements sociaux, une proportion qui devrait être augmentée à 20 %, selon l’organisme, qui soutient que la Ville et l’Université de Montréal auraient dû mieux prévoir les impacts de l’influx de la population étudiante dans le secteur. 

Environ 44% des résidents de Parc-Extension ont un revenu sous le seuil de la pauvreté, comparativement à 24,6 % pour l’ensemble de Montréal. Des données du Comité d’Action de Parc-Extention (CAPE) démontrent que 900 ménages de Parc-Extension sont sur une liste d’attente pour un logement social. 

Brique par brique vend d'ailleurs des obligations depuis 2016 dans l’objectif de mettre en place des logements sociaux dans Parc-Extension, pour des locataires en situation précaire ou qui se sont fait évincer. 

Même si plus de 350 000 $ ont été amassés de cette façon, le directeur général Faiz Abhuani, sonne l’alarme : impossible de suivre la montée du prix des immeubles dans le quartier. 

«La vente d’obligation n’est pas assez pour couvrir la mise de fond de 50 % du prix de l’immeuble. On n’a pas de rentrée d’argent en continu, ce qui n’encourage pas les investisseurs à financer notre projet pour la construction de logements sociaux», résume-t-il. 

M. Abhuani ne veut toutefois pas baisser le bras; l’urgence est trop grande. «J’ai visité des logements pour une offre d’achat où les personnes vivaient à risque d’itinérance, ils dormaient sur le sol, sans matelas, et n’avaient même pas le strict nécessaire», déplore-t-il.

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