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Je crois que la perte sèche reliée à la mise à jour des systèmes de facturation, de collecte de sous, de la gestion de ces fonds et de leur redistribution a des organismes pour des causes aléatoires va couter beaucoup plus que l'argent qui sera ramassé pour ces sacs. Et là on ne parle pas de possible pertes de ventes reliés à toutes formes de taxes...

 

Si tu connais la signification de taxe pigouvienne, tu dois aussi connître la signification de perte sèche ;)

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Membres prolifiques

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Montréal, le 28 août 2008 – S’étant engagée en février 2008 à retirer ses sacs à usage unique, la SAQ poursuit sur sa lancée positive et entame la seconde phase de son plan ambitieux. Ainsi, à compter du 2 septembre prochain, la clientèle de la SAQ désirant obtenir un sac à usage unique, qu’il soit de papier ou de plastique, devra débourser 0,05 $ (sac pour une bouteille), 0,10 $ (sac de 2 bouteilles) ou 0,15 $ (sac de 4 bouteilles). Cette nouvelle mesure de la Société vise à sensibiliser la clientèle et à lui offrir une période de transition alors que le retrait total des sacs à usage unique aura lieu en janvier 2009. L’argent ainsi recueilli sera versé à un organisme oeuvrant dans le domaine du développement durable.

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Je crois que la perte sèche reliée à la mise à jour des systèmes de facturation, de collecte de sous, de la gestion de ces fonds et de leur redistribution a des organismes pour des causes aléatoires va couter beaucoup plus que l'argent qui sera ramassé pour ces sacs. Et là on ne parle pas de possible pertes de ventes reliés à toutes formes de taxes...

 

Si tu connais la signification de taxe pigouvienne, tu dois aussi connître la signification de perte sèche ;)

 

Le gros des activités reliées à la facturation des sacs peut se faire automatiquement. On appuie sur un bouton de la caisse pour ajouter les sacs et le montant s'additionne automatiquement à la facture.

 

Cependant, tous les sacs qui se retrouvent directement à la poubelle sans avoir eu la chance d'avoir une seconde utilité après leur carrière comme sac à provision, eux, sont de véritables pertes. Ils deviennent des ressources inutiles et sortie complètement de l'économie. Tout ce qu'on retrouve dans les dépotoirs sont des ressources perdues, des matières premières que l'on utilise pas. Je ne crois pas que le Québec soit assez riche pour gaspiller autant de ressources. Si on peu éliminer ce gaspillage à la source, tant mieux. Mon problème avec le choix de la SAQ de "taxer" les sacs de plastique, c'est que c'est une diversion et qu'ils évitent de parler de leur plus gros problème environnemental, c'est à dire les bouteilles.

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Sacs payants à la SAQ : les clients réagissent bien

 

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Des sacs biodégradables sont disponibles à la SAQ. Pour les sacs réguliers, il faut cependant payer. (Photo Martin Chamberland, La Presse)

 

Catherine Handfield

La Presse

 

Les quelques sous qu'il faut désormais débourser pour avoir un sac à la Société des alcools du Québec (SAQ) ne semblent pas gêner la clientèle. Malgré tout, plus du tiers des clients observés hier par La Presse sont sortis de la succursale avec un sac en main.

 

Depuis mardi, la SAQ facture entre 5 et 15 cents pour les sacs à usage unique. La Société amorce ainsi la deuxième phase du retrait des sacs, qui disparaîtront complètement en janvier 2009.

 

«L'humeur de la clientèle est très bonne, assure la responsable des relations de presse à la SAQ, Linda Bouchard. Nous avions annoncé la mesure il y a longtemps.»

 

La Presse a observé hier après-midi 25 clients sortir de la succursale Place-d'Armes, dans le Vieux-Montréal. De ce nombre, 10 ont accepté de payer quelques sous pour pouvoir emporter leurs achats dans un sac. Mais aucun ne semblait agacé.

 

«Avoir à payer pour les sacs conscientise, a dit Judith Marineau, qui avait mis sa bouteille dans un sac réutilisable. Ça incite à apporter son sac.»

 

«Ça ne me dérange pas de payer un peu plus, a confié Richard Therrien, de Joliette, qui avait acheté un sac en plastique. De toute façon, la SAQ nous arnaque déjà avec le prix du vin, alors...»

 

Selon Linda Bouchard, le réflexe d'apporter un sac réutilisable s'installera petit à petit. «C'est une amorce de virage, il faut que les habitudes changent. L'important, c'est qu'il n'y ait pas de réticence.»

 

L'initiative permettra de diminuer de 80 millions le nombre de sacs en circulation, soit 4% de l'ensemble des sacs à usage unique au Québec. La SAQ espère provoquer un mouvement de masse dans les commerces de détail.

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