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Le Québec serait assis sur des milliards liquides


ErickMontreal

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Nous ne sommes déjà pas les plus avisés lorsqu'il s'agit de consommer intelligeamment.

 

Justement, pourquoi ne ferions nous pas des efforts collectivement afin de reduire notre consommation d'eau (ainsi que les investissement pour arreter la perte dans les réseaux de distributions - Montreal perd environ 40% de son eau traitée dans des fuites des conduites d'eau potable - afin de prendre cette capacité libérée et la vendre soit aux américains ou a tout autre preneur.

 

Un peu comme on fait avec l'électricité, et qu'hydro-Québec essaie de nous faire comprendre avec en partie ses hausses de tarifs, l'énergie économisée ici peut etre vendu aux USA la ou ils en besoin, et ou elle est plus rentable pour nous.

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Membres prolifiques

Je suis complètement d'accord avec Eau-Secours. L'eau est une ressource naturelle ques les États-Uniens ont épuisé allègrement et maintenant il faudrait qu'on leur vende la nôtre. Nous ne sommes déjà pas les plus avisés lorsqu'il s'agit de consommer intelligeamment.

J'espère que les canadiens et les Québécois seront mieux inspirés que certains d'entre vous et que l'Institut Économique de Montréal.

 

C'est ce que je trouve plate de ton attitude (et celles des granolas en général...je ne te traite pas de granola ici!!) C'est un non catégorique sans même regarder les chiffres et voir comment on pourrais réduire notre consommation et réduire le gaspillage que nous faisons. Si c'est possible, de réduire notre consommation, pourquoi ne pas vendre l'excédent et faire un peu de cash(que nous avons grandement besoins)???

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Bref, apprenons à mieux consommer et ensuite, vendons à des gaspilleurs notoires.Ça n,a aucun sens.

Il faudrait dire aux États-Uniens pour citer une fable connue : "Vous chantiez ? Eh bien dansez maintenant !!

Ne t'en fais pas Habsfan : tu peux me traitez de granola. Venant de toi, je considérerai cela comme un compliment. ;)

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Critics dump on water study

Quebec could reap royalties: think tank

 

ROBERT GIBBENS, Freelance

Published: 1 hour ago

 

The Montreal Economic Institute's dive into a 40-year controversy over bulk water exports ran into a tide of skepticism yesterday.

 

Marcel Boyer, chief economist of the Montreal think tank, made public a 31-page study that claims Quebec could earn royalties of $6.5 billion annually on fresh water exports, or five time the dividend currently paid by Hydro-Québec to the government. That's if it charged a 10-per-cent royalty on exports of one-tenth of the province's annual "renewable" resource of one trillion cubic metres of "blue gold."

 

"Large-scale exports of fresh water would be a wealth-creating idea for Quebec and all of Canada ... it's urgent to look seriously at developing our blue gold."

 

The negative reaction came swiftly yesterday.

 

"Canada's precious fresh water resource belongs to the people and cannot be bundled and privatized at the whim of government and corporate interests," said Joe Cressy, campaign co-ordinator at Ottawa's Polaris Institute, a non-profit organization committed to social well-being.

 

"Water is a fundamental human right and any attempt to divert or export it, whether to the U.S. or Saudi Arabia, must defer to what's in the broad Canadian public interest," he added. "In a pre-election cycle there's great pressure from corporations to allow the export of fresh water. If Quebec went ahead, other provinces would have to follow."

 

The Harper government has promised not to allow exports, said Francis Scarpaleggia, MP for Lac St. Louis and the Liberals' critic on water issues. He has tabled a private member's bill to prevent large-scale transfers of water within Canada and prevent diversion to the U.S.

 

"The MEI study coming out now is extremely disturbing," he said in an interview. "My bill was intended as a safety measure before a water crisis blows up. I'll bring it back if there's an election. But 90 per cent of Canada's fresh water is under provincial control and that complicates things."

 

Boyer said in an interview the launch of the study was not related to the election climate in Canada and the U.S. nor to presidential candidate Barack Obama's threat to re-write the North Atlantic Free Trade Agreement.

 

"We began the study months ago and it is a follow-up to the one we did last year on the privatization of Hydro-Québec. We don't really know how much fresh water we have or whether exporting it would make economic sense, but we've got to think about it and be ready if the issue comes to the boil further down the road."

 

He said the think tank, backed by a bevy of prominent Quebec businesspeople, is asking the provincial government to set up a special fact-finding committee to look at all the issues. "They are politically charged, of course, and I don't see the government acting at present."

 

He said the cost of seawater desalination will ultimately decide the commercial value of fresh water, along with the cost of installing the infrastructure needed for diversion or export overseas.

 

Environment Canada warned last December the country's water reserves are not as plentiful as once believed because of population growth, global warming and widespread pollution.

 

"I think the MEI is trying to spur an ideological debate between right and left with the issue of commercializing fresh water, alongside the controversy over private healthcare," said Karel Mayrand, the David Suzuki Foundation's Quebec director. "Water must be above politics and exports would pose grave environmental risks."

 

gibbens1@gmail.com

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Bref, apprenons à mieux consommer et ensuite, vendons à des gaspilleurs notoires.Ça n,a aucun sens.

 

On s'en fou ce qu'ils feront avec l'eau, ils l'auront payé cher, et ils pourront faire ce qu'ils veulent avec! Le but c'est de le VENDRE et faire de l'argent, comme ça ont pourra réduire notre dette et améliorer nos chances de voir le québec devenir souverain dans le futur!

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Malheureusement l'eau coûte cher à transporter, ça m'étonnerait qu'il soit jamais rentable de faire parvenir notre eau aux endroits qui en ont besoin qui sont situées beaucoup trop loin du Québec. L'eau est une ressource naturelle autant que les arbres et le fer, je ne vois pas ce qui choque les gens à ce qu'on vende notre eau.

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Pour réduire notre consommation comme vous le dites si facilement, il faut mettre des compteurs et faire payer les gens. C'est la seule manière de faire comprendre au gens que ça coute quelque chose......

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Pour réduire notre consommation comme vous le dites si facilement, il faut mettre des compteurs et faire payer les gens. C'est la seule manière de faire comprendre au gens que ça coute quelque chose......

 

Ça et faire en sorte d'avoir un prix croissant pour chaque litre d'eau supplémentaire consommé (pas nécessairement au litre près, mais vous voyez ce que je veux dire). Ainsi, le premier litre d'eau économisé sera celui qui aurait couter le plus cher à l'utilisateur.

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  • 2 semaines plus tard...

Rien n'est fait pour freiner l'appétit des Québécois pour l'eau, déplore l'opposition

 

François Cardinal

La Presse

 

Les Québécois ont beau être d'irréductibles gaspilleurs d'eau, rien n'est prévu pour réduire leur appétit dans le projet de loi du gouvernement Charest sur la protection de cette ressource, dénoncent les partis de l'opposition.

 

Pour donner du muscle à cette pièce législative, l'Action démocratique propose l'adoption d'une «réglementation» limitant la consommation individuelle d'eau avec l'interdiction, par exemple, de nettoyer son entrée asphaltée à l'aide d'un tuyau d'arrosage.

 

Le Parti québécois, pour sa part, demande l'insertion d'une «stratégie québécoise d'économie de l'eau potable», similaire à celle d'Hydro-Québec en matière d'efficacité énergétique.

 

En marge du premier jour de la commission parlementaire sur le projet de loi 92, qui vise à «affirmer le caractère collectif des ressources en eau et à renforcer leur protection», les députés de l'opposition ont déploré l'absence de mesures concrètes destinées aux citoyens.

 

Dévoilé en juin dernier, le projet de loi 92 vise essentiellement à encadrer les gros utilisateurs d'eau (plus de 75 000 litres d'eau par jour), tout en donnant de nouveaux outils à l'État pour intervenir en cas de préjudice écologique.

 

En entrevue avec La Presse, le critique adéquiste Normand Roy s'est dit d'accord avec le principe du projet de loi, tout en nourrissant de grandes réserves sur sa réelle portée. «En Afrique, on consomme 12 litres par jour, tandis qu'ici, c'est 400 litres! Pour être logique, il faudrait donc s'attaquer à certains comportements. On ne peut tolérer que des gens nettoient leur asphalte avec de l'eau de la Ville ou arrosent leur gazon quatre fois par semaine.»

 

Son de cloche similaire du côté péquiste, où le critique Denis Trottier rappelle que les Québécois sont parmi les plus gros consommateurs d'eau de la planète. «Les gens n'ont tout simplement pas l'impression de gaspiller, d'où l'importance d'avoir un paquet de mesures visant à renverser la tendance», a-t-il indiqué.

 

Exemple éloquent de ce problème: le volume des réservoirs de toilettes. «Ce sont possiblement les plus gros au monde, observe M. Trottier. En Europe, ils ont besoin d'une tasse d'eau pour faire le même travail. Pourquoi donc ne pas avoir des mesures financières incitatives pour favoriser l'achat de produits à faible consommation?»

Exportation massive

 

Par ailleurs, M. Trottier a demandé à la ministre de l'Environnement, Line Beauchamp, de préciser un peu plus son projet de loi pour empêcher, une fois pour toutes, l'exportation massive de l'eau en vrac.

 

N'est-ce pas déjà prévu dans le document? «Peut-être, mais avec les libéraux, on ne sait jamais. La ministre se veut rassurante, mais compte tenu de certaines déclarations passées, nous avons de vive inquiétudes», a répondu le député péquiste en faisant référence à la suggestion de la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, de confier la gestion de l'eau au privé.

 

La sortie récente de l'Institut économique de Montréal, qui soutient que le Québec pourrait toucher plus de 6 milliards de dollars par année s'il exportait 10% de son eau douce renouvelable, n'a fait qu'aviver un peu plus les craintes du Parti québécois.

 

L'ADQ est beaucoup plus tiède sur cette question, refusant de prendre une position claire. «Je ne crois pas qu'on en soit encore là, ni qu'on va arriver là», a d'abord indiqué M. Roy.

 

«Les Américains, on le sait bien, vont manquer d'eau tôt ou tard. Il faudra voir comment on va être capable de répondre à cette demande», a-t-il ajouté plus tard.

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Je ne comprends vraiment pas pourquoi on ne tirerait pas parti de nos ressources tant qu'on le fait de façon responsable. Si on suit la logique de cette loie, il faudrait tout de suite arreter de vendre nos arbres, tout aussi essentiels à l'écosystème que l'eau.

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