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Aéroport international Montréal-Trudeau - discussion générale et actualités


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Alexcaban

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Achalandage dans les aéroports: Montréal repasse devant Calgary

 

Publié le 18 juin 2009 à 23h55 | Mis à jour le 18 juin 2009 à 23h55

Vincent Brousseau-Pouliot

La Presse

 

Controverse dans le ciel canadien : l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal est-il plus achalandé que son rival de Calgary, qui le talonne depuis des années?

 

Selon la revue Airline Business, l'aéroport montréalais vient de perdre son titre de troisième aéroport le plus achalandé au Canada au profit de celui de Calgary. Dans son numéro de juin, la revue spécialisée publie son classement annuel des aéroports les plus achalandés au monde. L'écart est minime - seulement 92 000 passagers -, mais Calgary y devance Montréal pour la première fois de son histoire. Avec 12,460 millions de passagers en 2008, Calgary se classe au 105e rang mondial. Montréal et ses 12,368 millions de passagers arrivent au 107e rang mondial.

 

Calgary n'a pas célébré sa nouvelle marque très longtemps. En fait, l'aéroport albertain n'a pas célébré du tout. «Nous nous considérons encore comme le quatrième aéroport au Canada, derrière Montréal», dit Jody Moseley, porte-parole de l'aéroport de Calgary.

 

La raison de toute cette confusion : Montréal vient de changer sa méthode de calcul de ses passagers. Au printemps, peu après avoir cédé le troisième rang au pays à l'aéroport de Calgary, Montréal a révisé ses chiffres de 2008 à la hausse. Contrairement aux autres aéroports, celui de Pierre-Elliott-Trudeau ne comptait pas ses passagers qui voyagent gratuitement - principalement des employés des compagnies aériennes. En adaptant sa méthode de calcul, l'aéroport montréalais a vu son achalandage passer de 12,4 à 12,8 millions de passagers en 2008.

 

Du même coup, l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau reprenait son troisième rang au pays, devant l'aéroport de Calgary.

 

L'étude du magazine Airline Business utilise toutefois les chiffres non révisés de l'aéroport de Montréal, d'où l'imbroglio. «Nous avons regardé comment les autres aéroports calculaient leur achalandage, et nous nous sommes rendu compte que nous ne calculions pas les passagers qui voyagent gratuitement, dit Anne Marcotte, porte-parole d'Aéroports de Montréal. Ce sont essentiellement les employés des compagnies aériennes. Nous avons donc décidé d'appliquer la même méthode de calcul que les autres aéroports.»

 

La nouvelle méthode de calcul permettra probablement à Montréal de garder son troisième rang canadien quelques années de plus. La raison est fort simple : Montréal compte davantage d'employés de compagnies aériennes que Calgary. Montréal abrite deux sièges sociaux de compagnies aériennes majeures (Air Canada et Transat) comparativement à un seul pour Calgary (Westjet). Transat et Westjet sont des compagnies de taille similaires (entre 6000 et 6300 employés au total). Quant à Air Canada, l'entreprise compte presque quatre fois plus d'employés à Montréal (4400 employés, dont 1200 au siège social) qu'à Calgary (1200 employés).

 

Comme l'aéroport de Calgary ne calcule pas son nombre de passagers gratuits (les employés des compagnies aériennes), il est impossible de savoir si l'aéroport albertain a accueilli plus de passagers payants que Montéal (12,4 millions) en 2008.

 

Le troisième rang de Montréal ne semble pas menacé en 2009. Durant les trois premiers mois de l'année, l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau a accueilli 3,1 millions de passagers (-5,3% par rapport à la même période l'an dernier), comparativement à 2,9 millions de passagers à Calgary (-5,2%).

 

Au premier trimestre de 2009, la hausse des vols internationaux (+3,8%) à Pierre-Elliott-Trudeau a permis de combler une partie de la baisse des vols canadiens (-11,5%) et américains (-9,2%). La situation s'est toutefois détériorée en avril - le pire mois en 2009 -, alors que l'achalandage a diminué de 6,4% par rapport à la même période l'an dernier. Les chiffres du mois de mai, qui seront connus sous peu, révéleront une nouvelle baisse. «C'est sûr qu'il y a une tendance à la baisse», dit Anne Marcotte, porte-parole d'Aéroports de Montréal.

 

Prévisions à la baisse

 

Le reste de l'été ne s'annonce guère mieux. Selon les prévisions de la Commission canadienne du tourisme, les aéroports québécois devraient compter 11,5% moins de sièges disponibles sur des vols américains que l'an dernier. En guise de comparaison, les aéroports albertains auront à peu près autant de sièges (+0,8%) qu'en 2008. «Montréal est dans une situation fragile, d'autant plus que les prévisions sur les sièges disponibles cet été favorisent l'Alberta comparativement au Québec», dit Michel Archambault, professeur à l'UQAM et titulaire de la Chaire de tourisme Transat.

 

Pour l'ensemble de 2009, l'aéroport de Calgary prévoit toutefois une baisse de l'achalandage de 5%. «L'économie est difficile, mais nous voyons toujours beaucoup de gens à l'aéroport, dit Jody Moseley, porte-parole de l'aéroport de Calgary. Nous offrons aussi de nouvelles destinations et nous venons d'accueillir un nouveau transporteur (KLM). Pour nous, ce sont des choses plus importantes que notre nombre de passagers.»

 

S'ils se livrent une chaude lutte pour le troisième rang des aéroports les plus achalandés au pays, Calgary et Montréal sont toutefois loin du duo de tête. L'aéroport Lester B. Pearson de Toronto a accueilli 32,4 millions de passagers en 2008, tandis que l'aéroport de Vancouver a accueilli 18,0 millions de passagers. Ils ont pris respectivement le 34e et le 78e rang mondial du classement de la revue spécialisée Airline Business.

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Transport aérien : Montréal redevient une plaque tournante

Publié le 28 août 2009 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

 

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L'ouverture de la nouvelle aile pour les voyageurs à destination des États-Unis rendra les correspondances plus faciles, selon la porte-parole d'Air Canada. L'aéroport Montréal-Trudeau espère ainsi redevenir une plaque tournante du transport aérien.

 

Marie Tison

La Presse

 

L'aéroport Montréal-Trudeau est en voie de reprendre son rôle de plaque tournante internationale, après l'avoir perdu en marge de la saga Dorval-Mirabel.

 

Air Canada a commencé à jouer la carte de la plaque tournante avec ses vols à destination de l'Europe, et notamment avec ses nouvelles liaisons vers Genève et Rome. Le transporteur vise la clientèle montréalaise, mais aussi celle de l'est du pays, de l'est des États-Unis, et même de certaines villes de la côte ouest américaine.

 

«L'ouverture de la nouvelle aile transfrontalière de l'aéroport va rendre les correspondances plus faciles, elle va nous permettre d'aller chercher davantage de clientèle, a déclaré la porte-parole d'Air Canada, Isabelle Arthur. Montréal-Trudeau devient une plaque tournante de plus en plus efficace pour amener les voyageurs américains et les faire passer par Montréal pour les envoyer vers l'Europe.»

 

Déjà, Air Canada a annoncé une nouvelle liaison vers Bruxelles pour l'année prochaine. Et des sources de l'industrie parlent maintenant de l'instauration de liaisons vers Athènes et Barcelone.

 

En juillet dernier, le nombre de passagers à l'aéroport Montréal-Trudeau a diminué de 7% pour les liaisons domestiques et de 2,2% pour les liaisons avec les États-Unis par rapport à juillet 2008. Toutefois, le nombre de passagers a augmenté de 6% pour les liaisons internationales. Air Canada a joué un grand rôle dans cette croissance.

 

«Notre capacité transatlantique au départ de Montréal a augmenté de 35% cet été, avec le lancement de nouvelles liaisons vers Genève, Rome et Fort-de-France, en Martinique, a indiqué Mme Arthur. Nous avons augmenté notre capacité de façon stratégique.?»

 

Elle a précisé que le transporteur établissait de nouvelles liaisons en fonction de la demande, du bassin de population, mais aussi des possibilités de correspondances. Elle a donné l'exemple de Genève, une ville peu desservie à partir de certaines villes américaines, notamment sur la côte Ouest.

 

«Nous avons établi les horaires pour que les correspondances se fassent très facilement à partir de San Francisco et Los Angeles, a indiqué Mme Arthur. Les passagers pourront changer d'appareil à Montréal et s'envoler vers Genève.»

 

Elle a déclaré que Toronto demeurait la principale plaque tournante d'Air Canada, mais que le transporteur s'était donné deux autres plaques tournantes stratégiques, Vancouver, avec une ouverture vers l'Asie, et Montréal, avec une ouverture vers l'Europe.

 

La vice-présidente aux affaires publiques d'Aéroports de Montréal, Christiane Beaulieu, a rappelé que l'aéroport de Dorval avait perdu son rôle de plaque tournante lorsqu'il avait été décidé de réserver les liaisons internationales pour Mirabel et de garder les liaisons domestiques et transfrontralières à Dorval.

 

«Les transporteurs ne voulaient pas faire de plaques tournantes à Montréal parce que ça aurait été trop compliqué, a indiqué Mme Beaulieu. Entre un vol venant des États-Unis et un vol vers l'Europe, il aurait fallu faire une heure de route entre les deux aéroports. Résultat, nous sommes disparus de l'écran radar de beaucoup de compagnies aériennes.»

 

Avec le rapatriement des vols internationaux et l'ouverture de la nouvelle zone des départs vers les États-Unis, Montréal-Trudeau espère retrouver son rôle de plaque tournante.

 

L'aéroport montréalais a un autre avantage: les divers frais imposés aux transporteurs y sont un peu moins élevés qu'à Toronto. Il y a quelques années, le président et chef de la direction d'ACE Aviation (la société mère d'Air Canada), Robert Milton, affirmait que Lester B. Pearson était l'«aéroport le plus cher au monde alors que le Canada, un pays où les coûts sont généralement peu élevés, n'est jamais le plus cher en quoi que ce soit?».

 

La hausse du nombre de passagers internationaux à Montréal-Trudeau va à l'encontre de la tendance observée dans le monde. Selon l'Association du transport aérien international (IATA), le trafic passager international a fléchi de 2,9?% en juillet 2009 par rapport à juillet 2008.

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  • 4 mois plus tard...

Voilà ce que j'appelle de l'ambition: interrogée sur l'hypothèse bien réelle que les installations aéroportuaires de Dorval ne suffisent plus dans une vingtaine d'années, la porte-parole d'Aéroports de Montréal a affirmé au Magazine Jobboom que dans pareil cas, il ne saurait être question d'un retour à Mirabel. Une étude d’ADM affirme que l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau atteindra sa pleine capacité de trafic aérien vers 2040. Après, il faudra penser à déménager une partie ou l’ensemble des activités.

 

Alors, où ADM compte-t-elle jeter son dévolu? La réponse, obtenue par le Magazine Jobboom laisse pantois: «Il est possible que nous nous tournions plutôt vers Toronto [pour les vols internationaux], si Dorval ne répond plus à la demande en 2040», dit Christiane Beaulieu, d'ADM.

 

J'espère que le maire Tremblay en a pris bonne note... Et voyez la belle ironie: alors que la distance entre Mirabel et Dorval avait été un élément déclencheur de la fin du partage des vols entre les deux aérogares, on nous propose la même chose maintenant, mais entre Dorval et Pearson. C'est logique. Et plein d'ambition pour le Québec...

 

http://jobboomblog.com/2010/01/28/un_nouvel_aeroport_pour_montreal_a_toron

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if I'm not mistaken, ADM owns a whole lot of land in dorval, including a golf course. There should be more than enough room for more terminals, and perhaps another runway, if needed?

 

the problem with dorval is all the old people who like to complain, without realizing they live next to an airport.. of course there's gonna be noise

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Uhg... this Mirabel vs. Dorval bit is so boring already. By the time YUL is maxed out, a more generations of civil aviation will have gone by. Who knows what that is going to look like: technology, travel tastes, demands of airlines... etc....not to mention, if Toronto is still going to be the boom town it has been. By then YYZ will be old and banged up and also need an overhaul.

 

There is plenty of land at YUL to expand in terms of terminal capacity. Make no mistake about that. With 3 runways we need to be north of 60m passengers to be crowded.

 

As for that comment about more international flights vers Toronto.. who knows how Montreal is going to change and progress. Perhaps Montreal will regain wealth. The wealth of a city and region has more to do with airlines choosing to fly to a city that airport capacity.

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