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24/04/2007 La Ville de Montréal, qui réclamait encore récemment de nouvelles sources de revenu de Québec, a terminé l'année 2006 avec un excédent budgétaire de 140M$, ce qui représente un peu plus de 3,5% de son budget annuel de 3,9G$.

 

Le président du comité exécutif de la ville, Frank Zampino, a toutefois tenu à mettre ce surplus en perspective, indiquant que cela se comparait à un ménage ayant un revenu de 60 000$ qui aurait réussi à économiser 2160$ à la fin de l'année.

 

Il en a profité pour louer la rigueur dont fait preuve l'administration municipale dans la gestion de ses finances publiques, imputant le surplus, en outre, au fait que la Ville aura réduit ses dépenses de 300M$ et ses effectifs de 1000 personnes d'ici trois ans.

 

L'administration a déjà engagé plus de 90% de cet excédent, et la part provenant des arrondissements demeurera dans leurs budgets respectifs, indique la Presse Canadienne.

 

Frank Zampino prend soin d'ajouter que ces résultats n'effacent en rien les besoins financiers de Montréal dont la situation financière demeure précaire, selon lui.

 

Il précise que l'administration Tremblay-Zampino entend donc poursuivre ses démarches auprès de Québec pour accroître l'autonomie de Montréal en matière d'administration et de fiscalité.

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La Presse

 

Montréal a pu gonfler ses surplus budgétaires jusqu'à 140 millions de dollars en 2006 en embauchant moins d'employés, en laissant plus souvent ses camions de déneigement au garage et en profitant de la vigueur de la construction immobilière.

 

Déposés hier au conseil municipal, les états financiers 2006 montrent que la Ville a pu dégager un surplus en grande partie en réduisant ses dépenses. Montréal a notamment économisé 23 millions en déneigement en raison des faibles chutes de neige au cours de l'hiver 2006. Le gel de l'embauche ainsi que la réduction des heures supplémentaires et des coûts d'assurances ont aussi fait diminuer les dépenses de 43 millions.

 

Les marchés financiers favorables à la gestion de la dette et des placements ont aussi procuré des gains supplémentaires de 33 millions. L'administration municipale a aussi épargné plus que prévu dans les règlements de contestations d'évaluation foncière (20 millions).

 

Les surplus budgétaires sont toutefois en baisse d'un peu plus de 20 millions en 2006 par rapport à 2005. «On a dégagé moins de surplus dans les revenus cette année que par les années antérieures», explique Frank Zampino, président du comité exécutif de la Ville.

 

Montréal a en fait surestimé certains revenus. Le budget 2006 anticipait notamment l'obtention du droit de taxer les stationnements hors rue. Or, le gouvernement n'a pas modifié la loi pour permettre à la Ville de le faire. Les états financiers contiennent donc des revenus en baisse de 35 millions par rapport aux prévisions budgétaires.

 

Les droits de mutations immobilières et les permis de construction ont néanmoins augmenté les surplus de la Ville de 18 millions. Au final, Montréal récolte donc un surplus de 140 millions.

 

La Ville a déjà affecté la quasi-totalité de cette somme pour équilibrer le budget 2007 (53 millions) et renflouer sa réserve pour imprévu (33 millions). Une partie des surplus (37 millions) revient aussi aux arrondissements et au fonds de l'eau (8 millions). La Ville reste avec neuf millions à dépenser à sa guise. Le responsable des finances au comité exécutif estime que l'affectation quasi complète de ce surplus prouve la difficulté d'atteindre l'équilibre budgétaire à Montréal. L'année dernière, Montréal avait annoncé qu'elle faisait face à un manque à gagner de 400 millions pour boucler l'exercice budgétaire 2007.

 

M. Zampino estime qu'il est encore trop tôt pour déterminer si la Ville pourra équilibrer son budget sans hausse de taxes en 2008. Le président du comité exécutif précise que son administration poursuit son exercice de restrictions budgétaires. Cette opération doit rapporter des économies de 300 millions sur trois ans. L'administration Tremblay-Zampino prévoit notamment éliminer 1000 postes par attrition.

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