Aller au contenu

loulou123

Messages recommendés

On dirait.... Et ca ve encore rester dans les mentalités qu'à Montréal les gros projets sont impossible à réaliser et le financement impossible à prévoir.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 23
  • Créé il y a
  • Dernière réponse

Membres prolifiques

On dirait.... Et ca ve encore rester dans les mentalités qu'à Montréal les gros projets sont impossible à réaliser et le financement impossible à prévoir.

 

C'est vrai...tout ces problèmes s'accumulent dans la mentalité des Montréalais...avec les années, on viens qu'on s'attends à ce qu'un projet coute deux fois plus cher, et qu'il prennent 3 fois plus de temps à construire...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

le jeudi 3 mai 2007 L'Université du Québec à Montréal (UQAM) envisage d'augmenter les frais afférents des étudiants et de demander des concessions à ses professeurs pour renflouer ses coffres. Les projets immobiliers de l'Îlot Voyageur et du pavillon des sciences ont creusé un gouffre de 300 millions de dollars dans les finances de l'institution.

 

Le président du syndicat des professeurs de l'UQAM, Gaétan Breton, estime que ce n'est pas aux enseignants de payer la note, une fois de plus.

 

Il y a quelques années, les professeurs ont déjà consenti des reculs importants pour aider à équilibrer le budget de l'UQAM à ce moment-là. Quand le budget a été équilibré, on n'a pas redonné aux professeurs. On a creusé des trous à côté. Des trous qui sont de plus en plus gros. Un moment donné ça suffit, que tout le monde fasse joujou avec l'argent public et se tourne vers les professeurs pour payer la note. — Le président du syndicat des professeurs de l'UQAM, Gaétan Breton

 

L'îlot Voyageur a créé à lui seul une impasse de quelque 200 millions, qui s'ajoute au déficit de 100 millions lié à la construction du pavillon des sciences. L'UQAM s'est engagée à vendre 5 des 6 immeubles acquis au cours des dernières années. « Les délires immobiliers, nous on n'a rien fait là-dedans, poursuit M. Breton. Nous n'avions pas voix au chapitre. »

Au delà de la question salariale, M. Breton s'inquiète pour le recrutement de professeurs à l'UQAM. L'établissement, qui souffre déjà d'un manque de 300 enseignants, selon M. Breton, est aux prises avec le vieillissement de ses effectifs. Le président du syndicat indique que 40 % des professeurs sont âgés de 55 ans et plus. « Comment ferons-nous pour renouveler nos cadres si nous sommes en arrière de tout ce qui se donne à Montréal, qui est déjà loin derrière ce qui se donne ailleurs en Amérique du Nord. »

 

M. Breton déplore cette stratégie à l'aube de la renégociation de la convention collective: « Ça fait des années qu'ils nous disent ça [que les coffres sont vides] ». Il est urgent que l'Université redonne aux professeurs un traitement qui leur permette d'assurer la mission d'enseignement et de recherche de l'établissement.

 

La direction de l'Université, qui a rencontré la ministre de l'Éducation mercredi, devrait faire le point jeudi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Presse Canadienne Le jeudi 03 mai 2007

 

Montréal

En 18 mois, l'Université du Québec à Montréal n'est parvenue à louer que 5 pour cent des locaux qu'elle a construits pour attirer des entreprises privées de biotechnologies, au pavillon des Sciences biologiques du complexe Pierre-Dansereau.

 

À ce jour, l'UQAM n'a en effet réussi à attirer que deux compagnies sur les cinq étages réservés à cette clientèle, selon ce qu'a constaté Le Devoir. Les autres locaux prévus aux septième et huitième étages semblent loin d'être terminés; on y voit un véritable chantier mais mardi après-midi, aucun travailleur n'était sur place et les travaux semblaient être interrompus.

 

Au total, environ 3200 pieds carrés sont donc occupés sur les 70 000 disponibles à l'heure actuelle, alors qu'il reste environ 26 000 pieds carrés à terminer.

 

L'UQAM refuse de répondre à toute question concernant les problèmes de location à ce pavillon. Francine Jacques, de la direction des relations de presse, affirme simplement que de grosses décisions seront prises bientôt et que bien des choses vont bouger.

 

Le faible enthousiasme des entreprises du domaine des biotechnologies à louer des espaces-laboratoires clés en main peut s'expliquer par la baisse des subventions gouvernementales pour les petites entreprises.

 

Des sources signalent au «Devoir» que l'UQAM n'a pas fait une publicité très intensive à propos de ses attraits dans les salons spécialisés.

 

Dans un autre dossier, le journal rapporte que l'UQAM souhaite obtenir une augmentation de 75 millions $ de sa marge de crédit afin de faire face à ses obligations immobilières ainsi qu'à l'enseignement et la recherche.

 

Si rien n'est fait rapidement, l'UQAM prévoit être confrontée à un déficit accumulé d'au moins 86 millions $ à la fin de 2008. À cette somme, il faut ajouter le marasme financier que sont devenus le Complexe des sciences et l'îlot Voyageur; ce dernier crée, à lui seul, une impasse de quelque 200 millions $ qui s'ajoute au trou de 100 millions $ lié à la construction du Complexe des sciences.

 

La ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, a convoqué mardi à Québec la rectrice par intérim, Danielle Laberge et le président du conseil d'administration, Alain Lallier. Elle exige un plan de redressement au plus tard le 15 juin.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les mauvaises prévisions de l'UQAM

 

Selon les experts, l'investissement immobilier est un domaine très complexe. L'UQAM l'a appris à ses dépens. Voici quelques exemples d'erreurs coûteuses qui plongent l'université dans un gouffre financier de plus de 200 millions.

 

Trois étages du Complexe des sciences qui devaient être loués à des compagnies pharmaceutiques ne sont occupés qu'à 30 %.

 

La location des bureaux de l'îlot Voyageur devait rapporter 20 $ le pied carré, mais le marché actuel établit plutôt le prix à 13 $ le pied carré.

 

Le coût de l'îlot Voyageur, initialement établi à 325 millions, sera finalement de 406 millions pour l'université.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

Jeudi 17 Mai 2007 Les universités québécoises ne pourront plus faire des emprunts pour réaliser des projets d'immobilisation de grande envergure sans avoir obtenu l'aval du gouvernement du Québec.

 

C'est ce qu'a déclaré, hier, la ministre des Finances et présidente du Conseil du trésor du Québec, Monique Jérôme-Forget, dans la foulée du scandale financier qui ébranle les structures administratives de l'Université du Québec à Montréal. On sait que l'UQAM se retrouve dans une situation financière précaire avec ce gouffre financier de 300 M $ attribuables à la construction du Complexe des sciences Pierre-Dansereau et du projet de l'Îlot Voyageur.

 

" Les universités ont toute leur autonomie. Elles peuvent construire des immeubles comme des stationnements, qui sont autofinancés. Mais qu'arrive-t-il si ce n'est pas autofinancé? Cette situation ne peut plus se reproduire ", avise la ministre qui n'a pas raté l'occasion pour écorcher au passage l'ex-recteur de l'UQAM, Roch Denis qui avait pris la décision d'aller de l'avant avec les projets sans donner l'heure juste aux administrateurs de l'institution. " Quand il a donné le feu vert au projet du Complexe des sciences et à l'Îlot Voyageur, M.Denis a été félicité de toutes parts, même par le maire Gérald Tremblay. Sauf, que c'est un château de cartes qu'il a construit et présentement tout s'écroule. "

 

ÉTUDIANTS ÉPARGNÉS

La ministre Jérôme-Forget est catégorique. Les quelque 40 000 étudiants qui fréquentent l'UQAM ne porteront pas l'odieux de ce gâchis financier. Il reviendra au gouverne- ment du Québec d'éponger le déficit appréhendé.

 

La semaine dernière, l'UQAM a mandaté l'ancien premier Lucien Bouchard pour négocier avec le promoteur Busac. L'UQAM doit produire un plan de redressement financier d'ici le 15 juin. Le vérificateur général du Québec va suivre ce dossier de près.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

DES PROPOS DE MME FORGET

 

Allusion ambigue de Monique Jérôme-Forget - L'Université de Sherbrooke réprouve les propos de la ministre

SHERBROOKE, QC, le 17 mai /CNW Telbec/ - L'Université de Sherbrooke

réprouve les propos tenus par la ministre des Finances et présidente du

Conseil du trésor du Québec, Monique Jérôme-Forget, qui a insinué cette

semaine à l'Assemblée nationale que les développements immobiliers des

universités de Montréal et de Sherbrooke pouvaient comporter des anomalies

comparables à celles vécues à l'UQAM.

Bien qu'il soit compréhensible que des personnes répandent toutes sortes

de bruits pour détourner l'attention des déboires de l'UQAM, "il est

immensément regrettable qu'une personne en telle autorité contribue ainsi à

faire circuler de telles rumeurs", déplore le recteur de l'Université de

Sherbrooke, le professeur Bruno-Marie Béchard. "Je ne peux évidemment pas

parler au nom de l'Université de Montréal, mais pour ce qui est de

l'Université de Sherbrooke, notre dossier immobilier est non seulement

irréprochable, mais même exemplaire à bien des égards." Par exemple, après

avoir étudié la question, l'UdeS a rejeté il y a plus d'un an l'idée de

recourir à une émission d'obligations comme l'a fait l'UQAM, notamment pour

les raisons que l'on découvre problématiques aujourd'hui.

L'Université de Sherbrooke a géré des projets d'immobilisation de quelque

400 millions de dollars au cours des dernières années et présente un dossier

exceptionnel en matière de respect des coûts et des échéanciers. Le président

et chef de la direction de Desjardins, Alban d'Amours, qui préside le conseil

d'administration de l'Université, tient à préciser : "A Sherbrooke, le conseil

d'administration exerce un suivi rigoureux et continu sur l'ensemble des

projets d'immobilisations, notamment celui en cours depuis près d'un an à la

station de métro Longueuil-Université-de-Sherbrooke. Cette vigilance nous

permet de témoigner combien la direction de l'Université maîtrise ce dossier à

notre entière satisfaction."

 

<<

Historique

>>

 

En réponse aux nombreuses demandes émanant de la région qui étaient alors

refusées par les universités montréalaises, l'Université de Sherbrooke a

accepté de servir les autorités et la population de la Montérégie et la

Rive-Sud de Montréal depuis maintenant près de 50 ans. Au cours des 20

dernières années, elle a concentré ses services à son Campus de Longueuil,

dans des édifices à bureaux loués où elle a invité et même hébergé d'autres

universités pendant plusieurs années, notamment l'UQAM, l'Université de

Montréal et l'Université McGill. La construction du nouveau Campus de

Longueuil de l'Université de Sherbrooke est devenue nécessaire devant la forte

montée des besoins et l'attrait croissant des programmes de l'UdeS auprès de

la population de la Rive-Sud, au point où l'édifice à bureaux qu'elle utilise

sur tous les étages atteint maintenant sa pleine capacité.

Le Campus de Longueuil de l'Université de Sherbrooke offre

essentiellement des programmes de formation continue aux cycles supérieurs qui

ne sont pas offerts par les autres universités métropolitaines, facilitant

ainsi l'accès aux études universitaires pour des gens déjà sur le marché du

travail. Le Québec a bien besoin de toutes les initiatives en ce domaine s'il

veut un jour rejoindre le taux de participation aux études universitaires des

pays développés auxquels il se compare. Par ailleurs, le grand hôpital

Charles-LeMoyne de Longueuil est affilié depuis plusieurs années à la Faculté

de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke, qui est

également le partenaire universitaire du consortium des cégeps de la

Montérégie pour la formation en sciences infirmières.

 

Partenariat avec le milieu

 

Le nouveau Campus de Longueuil, en cours de construction directement à la

station de métro Longueuil-Université-de-Sherbrooke, offrira à la population

locale des infrastructures mieux adaptées à l'activité universitaire, en plus

d'agir comme moteur social, culturel et économique pour la région. A cet

égard, il faut souligner le partenariat exemplaire qui unit la Ville de

Longueuil à son université : "Main dans la main, Longueuil et l'UdeS mettent

ainsi sur pied un formidable instrument de revitalisation de Longueuil, afin

d'équiper les citoyens de la Rive-Sud des infrastructures demandées depuis

plus d'un demi-siècle, et qui nous assurent de participer pleinement à la

nouvelle économie", affirme le maire de Longueuil, Claude Gladu. Le président

de la Chambre de commerce et d'industrie de la Rive-Sud, Jean-Robert Lessard,

renchérit : "La Rive-Sud doit être un joueur de premier ordre dans l'économie

du savoir. Nous sommes extrêmement reconnaissants à l'Université de Sherbrooke

d'avoir répondu à l'appel avec son légendaire avant-gardisme, combiné à une

générosité et une fidélité indéfectibles depuis que les leaders régionaux

l'ont interpellée il y a près de 50 ans. Grâce à l'UdeS, les citoyens et les

organisations de la Rive-Sud peuvent se démarquer par leur compétence et leur

créativité à l'échelle de la planète, comme c'est le cas de nombreuses de nos

entreprises telles que Pratt & Whitney Canada."

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'UQAM au bord de la faillite?

 

L'Université du Québec à Montréal (UQAM) serait au bord du gouffre en raison de ses déboires immobiliers. C'est ce que soutient le vice-président du conseil d'administration de l'UQAM, Jacques Girard, dans une entrevue au quotidien Le Devoir.

 

L'ancien sous-ministre de l'éducation évalue que l'UQAM a besoin de liquidités de 100 millions de dollars. La marge de crédit de l'institution de 275 millions est presque totalement utilisée.

 

La perte de contrôle de ses projets immobiliers du Complexe des sciences et de l'îlot Voyageur ont notamment contribué à ces difficultés financières. L'UQAM a d'ailleurs cessé d'acquitter les factures des professionnels qui travaillent sur le chantier de l'îlot Voyageur à l'intérieur des délais de 30 jours.

 

Subventions retenues

 

L'UQAM pourrait faire face à une situation de faillite technique dès la mi-juillet si Québec tarde à lui verser 100 millions de dollars. La somme lui serait due, selon M. Girard. Québec pourrait toutefois retenir l'argent puisque l'UQAM enregistre des déficits depuis 2004. L'institution doit d'abord présenter son plan de redressement.

 

C'est seulement lorsque ce plan sera accepté que l'UQAM pourra toucher les subventions anticipées pour les années 2005-2006 (28,7 millions) et 2006-2007 (29 millions). À ces sommes, il faut ajouter un montant de 27 millions pour l'augmentation de la population étudiante entre 2004 et 2007, un compte à recevoir du gouvernement (6,4 millions) et un réinvestissement de 6 millions.

 

Un plan de redresement attendu

 

Acculée au pied du mur, l'UQAM a adopté un budget provisoire la semaine dernière pour tenter de satisfaire les exigences du gouvernement du Québec. Le budget prévoit des compressions de 6 millions de dollars et des hausses des frais afférents aux étudiants de 5 millions. Malgré tout, l'université est toujours en déficit de 30 millions pour l'exercice 2007-2008.

 

Le gouvernement du Québec attend le plan de redressement de l'UQAM pour le 15 juin prochain. Le plan de l'institution s'échelonnera sur plusieurs années. Le Complexe des sciences a creusé un gouffre financier de 100 millions de dollars et celui de l'îlot Voyageur risque d'atteindre les 200 millions.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...