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(12/04/2007)Ce sont les Repentignois qui seraient les Québécois les plus heureux, si l'on en croit un palmarès publié aujourd'hui par Pierre Côté, le fondateur de l'indice relatif de bonheur (IRB). À l'échelle régionale, c'est à Montréal que les gens se diraient les plus malheureux.

25 villes étaient en lice dans un questionnaire auquel plus de 9 000 internautes ont répondu. Leur tâche: autoévaluer leur propre niveau de bonheur.

 

Avec un IRB de 79,40, la ville de Repentigny s'avère la championne du bonheur. Son taux de chômage est d'à peine 3 % et, comme l'a mentionné Chantal Deschamps, la mairesse de la ville, «Repentigny n'est plus la ville-dortoir qu'elle a déjà été.»

 

C'est Rouyn-Noranda qui arrive bonne deuxième. Son indice de bonheur élevé pourrait être attribuable au fait que, contrairement au reste de sa région, elle jouit d'une grande stabilité d'emploi que lui procure la présence des grandes institutions gouvernementales.

 

Au dernier rang du palmarès des villes vient Saint-Jérôme. Pierre Côté attribue cette pauvre performance à des services de santé déficients, de même qu'à des infrastructures qui supportent mal la croissance démographique de la ville.

Malheureux, les Montréalais?

 

À l'échelle régionale, Montréal fait piètre figure en finissant en bas de liste, derrière le Saguenay Lac-St-Jean et les Laurentides. En tant que ville, Montréal se classe au 18e rang sur les 25 choix proposés.

 

«Les agissements des cols bleus, la saga du CHUM, le gouffre financier du métro vers Laval, les fusions municipales de même que le phénomène des gangs de rue pourraient expliquer un tel résultat», croit M. Côté.

 

Invité par Canoë à commenter ces résultats, le maire de Montréal Gérald Tremblay s'est montré indisponible.

 

Résultats pondérés

 

De l'aveu de l'instigateur du projet, certains groupes sociaux étaient sous-représentés, notamment les gens âgés de plus de 65 ans, peut-être moins familiers aux rudiments d'Internet. «C'est pourquoi les résultats ont été pondérés, pour représenter les réalités démographiques du Québec selon Statistiques Canada», a justifié M. Côté.

 

La marge d'erreur moyenne du palmarès est de 1,4 %.

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