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L'acharnement des journalistes/medias sur Montréal


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  • Administrator

Voici un bel exemple, en premier un article sur le positionnement de Montréal dans le palmarès des villes offrant la meilleure qualité de vie avec un commentaire d'un représentant de chez Mercer. Et ensuite un "éditorial" sur ce dit palmarès et qu'est ce que Montréal doit faire. Regardes les partis en gras.

 

 

Le climat et l'aéroport désavantagent Montréal

Sébastien Rodrigue

La Presse

 

C'est la faute de l'hiver et des liens aéroportuaires si Montréal se classe derrière Toronto au palmarès de la qualité de vie, mais les deux métropoles offrent tout de même des conditions de vie semblables, selon le récent palmarès de la firme Mercer.

 

Un peu plus d'un point sépare la Ville reine de Montréal selon le palmarès global de la firme en ressources humaines rendu public hier. Vancouver se retrouve en troisième place, Ottawa en 18e position et Calgary au 24e rang.

 

Gordon Frost, conseiller principal pour Mercer, indique que les villes figurant parmi les 25 premières offrent une qualité de vie similaire. «Montréal reçoit une note de 9 ou 10 pour la plupart des critères», explique-t-il.

 

Montréal obtient toutefois une note de 4 sur 10 pour son climat. Toronto a cependant une moins bonne note que Montréal pour ses services de transport en raison de la congestion routière. La criminalité joue aussi contre la Ville reine. Montréal perd quant à lui un point sur la capitale ontarienne pour les liens directs entre son aéroport et les autres villes.

 

Mercer prépare ce palmarès pour les entreprises voulant établir les primes pour leurs employés affectés à l'étranger. Pour les 50 premières villes du classement, la qualité de vie est si bonne que les primes ne sont pas nécessaires, indique M. Mercer.

 

La première ville au classement est Zurich, en Suisse, tandis que la dernière est Bagdad, en Irak. L'évaluation a été faite selon 39 critères.

Richard Shearmur, professeur à l'INRS Urbanisation, souligne que ce type de palmarès s'adresse à des expatriés. «Cela n'a rien à voir avec la qualité de vie de tous les jours pour 95 % des Montréalais», observe-t-il. M. Shearmur ajoute que les Montréalais, contrairement aux expatriés, ne se comparent pas avec le reste du monde.

 

Alan De Sousa, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal, concède tout de même qu'il y a place à l'amélioration. M. De Sousa fait valoir que son administration tente d'améliorer la qualité de vie des Montréalais en investissant dans les infrastructures, les transports et l'environnement, notamment.

 

Chaque année, la firme Mercer publie ce palmarès. Depuis 2001, Montréal se classe autour de la 20e position.

 

Les critères

 

L'enquête de Mercer est basée sur une quarantaine d'"éléments de qualité de vie" regroupés dans les catégories suivantes :

> Environnement politique et social (stabilité politique, criminalité, application des lois, etc.);

> Environnement économique (régulation des taux de change, services bancaires, etc.);

> Environnement socioculturel (censure, atteintes aux libertés individuelles, etc.);

> Considérations médicales et sanitaires (fournitures et services médicaux, maladies infectieuses, traitement des eaux, élimination des déchets, pollution de l'air, etc.);

> Écoles et éducation (niveau et disponibilité des écoles, etc.);

> Services publics et transports (électricité, eau, transports publics, encombrement de la circulation, etc.);

> Loisirs (restaurants, théâtres, cinémas, sports et loisirs, etc.);

> Biens de consommation (disponi-bilité de la nourriture, de produits de consommation courante, voitures, etc.);

> Logement (logement, appareils électroménagers, meubles, services de maintenance, etc.);

 

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Idées pour Montréal

 

Nathalie Collard

La Presse

 

De toutes les villes canadiennes, c'est à Vancouver qu'on vit le mieux selon une liste établie par une firme de consultants en ressources humaines. Basé sur des critères comme l'accès aux soins de santé, la qualité de l'air, la vie culturelle et le service de transport en commun, ce palmarès de la qualité de vie situe Ottawa en quatrième position, 18 places devant Montréal qui fait piètre figure en 22e position.

 

Cette liste très objective est évidemment incapable de traduire le bonheur que procure un spectacle en plein-air au Festival de jazz, une balade dans les ruelles du Plateau mont-Royal ou un après-midi d'emplettes au marché Jean-Talon. Ce sont des choses intangibles. Les palmarès, eux, se concentrent sur du concret.

 

Cela dit, plutôt que ronchonner et de jalouser Vancouver, les Montréalais devraient plutôt lui voler ses bonnes idées.

 

On ne peut pas importer les Rocheuses, l'océan ou le temps doux mais on peut très bien améliorer notre accès à l'eau. Le premier coup de coeur du visiteur qui débarque à Vancouver est pour le Seawall, cette promenade qui ceinture la ville et qui permet aux piétons et aux cyclistes d'en faire le tour de façon très agréable. On l'a répété souvent: Montréal est une île coupée de l'eau. Le projet du déplacement de l'autoroute Bonaventure serait un premier pas vers l'accès au fleuve qui nous fait cruellement défaut.

 

 

Deuxième atout de Vancouver: la grande efficacité de son système de transport en commun. Dès l'aéroport, le visiteur apprécie la facilité de s'y retrouver ainsi que l'exactitude des informations qui lui sont fournies. On peut aisément se rendre au centre-ville ou au traversier pour l'île de Vancouver sans perdre sa valise ou sa patience. Dans la ville, autobus, train aérien et aquabus sont d'une efficacité redoutable et permettent d'aller partout dans des délais plus que respectables. La STM devrait prendre des notes.

 

Autre domaine où Vancouver peut servir de modèle: les pistes cyclables. Bien délimitées, facilement identifiables, sécuritaires, elles quadrillent toutes la ville. Et la relation automobiliste-cycliste semble beaucoup moins conflictuelle qu'à Montréal.

 

Les Montréalais ont également beaucoup à apprendre de l'engagement vert des résidants de Vancouver. On ne compte plus les initiatives de la ville dans ce domaine, à commencer par l'ambitieux plan de réduction de gaz à effet de serre qui vise non seulement les activités de la ville mais aussi les comportements de ses résidants, l'efficacité énergétique des bâtiments publics ET privés, etc. Autre excellente initiative qui devrait stimuler nos mairies d'arrondissement: des projets communautaires comme Green Streets, qui invite les citoyens à prendre en charge l'aménagement paysager de leur rue (plates-bandes, ronds-points fleuris, etc.) et ce, sans qu'aucun col bleu ne se sente menacé. Il faut dire qu'en Colombie-Britannique, le souci environnemental est doublé d'un sens aigu de la communauté. Le sens de la communauté, ça s'importe? Si oui, Montréal devrait en commander quelques caisses.

 

nathalie.collard@lapresse.ca

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Comme j ai dit dans l autre Thread que c est bien que Montréal soit situé parmi les 25 premiers mais aussi il faut travailler de plus et pour quoi pas étre l une dés trois premiers la prochaine fois ,peut étre vous voyer ca difficile mais pour moi tout est realisable avec le travail .Pour les idées pour Montréal qui ont été nommer et proposer j ai beaucoup aimer ,il faut observer les trois premier et surtout Vancouver vu qu elle se situe dans le méme payée(Canada) et pourquoi pas apprendre de leur experiences ,a part ca il faut inventer d autre choses justes pour Montréal ,rendre le transport en commun plus effiquace et l améiorer de plus en plus ,comme ils ont dit aussi Montréal est une ile séparer de l eau donc il faut travailler pour montrer le contraire ,les loisirs ...Mais tout cela pourra étre réaliser non avec la présentation des projets mais aussi avec l application de ces projets car comme je l est dit avant les projets on a beaucoup mais ceux qui voit le jour sont peu .

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