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CHUM - 17, 20 étages (2021)


monctezuma

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Il y a 15 heures, Dominic723 a dit :

J'ai trouvé des photos de la démolitions du vieux St-Luc pour les intéressé.e.s, avec des photos de la dernières phases, dont plusieurs de l'intérieur de l'amphithéâtre:

https://www.flickr.com/photos/chumontreal/albums/72157714312680931

 

Merci pour cette série de photos qui nous permet d'entrer dans l'intimité de cet hôpital en fin de vie. Un édifice vieillot disparait, un autre des plus modernes le remplace au même endroit en l'espace d'une quinzaine de mois. C'est la preuve qu'il y a une vie après la vie et que la réincarnation est une évidence, du moins dans le monde du bâtiment. :D

 

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Le 2020-09-02 à 12:05, Dominic723 a dit :

Je veux pas péter le nuage, mais on est encore très loin de cela, et ce n'est pas juste le nouvel hôpital et un parc rénover qui vont améliorer le secteur, mais des ressources pour personnes itinérantes et avec des problématiques de consommation. Juste hier, en allant marcher sur sur Berri, au coin Viger, il y a une petite placette et c'est un repère d'itinérant, ça cries, se battent pissent par terre, consomment, et laissent des déchets partout.

De plus, c'est pas rare de retrouver des seringues et du matériel à injection par terre, en plus de plusieurs déchets. De plus, avec les travaux j'ai souvent vue plusieurs rats, même en plein jour sur le trottoir. Donc on est encore à des années lumières de voir des familles se détendre et enjoy the place... 

La rénovation du Square Viger va devoir s'accompagner de mesures sociales, car sinon on va se retrouver avec le même problème qu'avant, mais dans un parc neuf...

 L'itinérance et des problèmes +/- associés ne peuvent évidemment pas être résolus (ne serait-ce que partiellement) par l'insertion de beaux aménagements urbains.  Il me semble que nous sommes tous d'accord pour penser que des "mesures sociales" (mais lesquelles? sont requises. 

A défaut d'être résolus, lesdits problèmes peuvent, d'un point de vue urbanistique, 1) continuer de prévaloir dans le même environnement, ou 2) se déplacer ailleurs sur le territoire.  Ça dépend des objectifs réellement visés par les planificateurs; malheureusement, les outils nécessaires pour améliorer les conditions des itinérants ne sont pas dans les mêmes mains que les outils de réaménagement urbain  --ce qui ne veut toutefois pas dire que le problème est insoluble.     

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Il y a 23 heures, Né entre les rapides a dit :

 L'itinérance et des problèmes +/- associés ne peuvent évidemment pas être résolus (ne serait-ce que partiellement) par l'insertion de beaux aménagements urbains.  Il me semble que nous sommes tous d'accord pour penser que des "mesures sociales" (mais lesquelles? sont requises. 

A défaut d'être résolus, lesdits problèmes peuvent, d'un point de vue urbanistique, 1) continuer de prévaloir dans le même environnement, ou 2) se déplacer ailleurs sur le territoire.  Ça dépend des objectifs réellement visés par les planificateurs; malheureusement, les outils nécessaires pour améliorer les conditions des itinérants ne sont pas dans les mêmes mains que les outils de réaménagement urbain  --ce qui ne veut toutefois pas dire que le problème est insoluble.     

C'est sûr que le problème n'est pas insoluble, toutefois il faudrait une sacré volonté politique de la part des autorités et des gouvernements pour véritablement améliorer les choses. Ici comme je l'ai déjà dit auparavant, la difficulté c'est que la clientèle n'est pas monolithique, il y a des gens de tout âge et de conditions de santé mentale et physique très différentes d'une personne à l'autre. Il n'y a donc pas une clientèle, mais plusieurs avec des pathologies complexes et des dépendances multiples, qui ont besoin d'un grand éventail de services pour répondre à leur besoins.

On réussit toujours à en sortir de la rue, mais ils sont minoritaires. Cependant il y a constamment de nouveaux arrivants qui sombrent à leur tour dans le cercle vicieux de la consommation illicite et de l'indigence. Selon statistiques Canada il y en aurait plus de 100,000 au pays à divers degrés de dépendance.

Alors comment fermer le robinet? Puisque dans plusieurs cas la source vient de familles disfonctionnelles, de décrocheurs, d'accrocs à la consommation d'alcool et de psychotropes, de gangs de rue, de simples délinquants, de la prostitution, de fugueurs, de personnes mésadaptées sociales ou avec des problèmes divers de santé mentale. 

Comme ces gens jouissent de leur propre liberté, il faut arriver à les convaincre de vouloir s'en sortir. Un autre défi qui demande une prise de conscience de la part des individus concernés, ce qui est loin d'être évident. Pour cela il faut un encadrement solide et régulier, un accompagnement suivi, des budgets et des travailleurs spécialisés difficiles à recruter et à retenir. Il faut aussi des lieux spécifiques pour loger et traiter séparément les différentes clientèles, qui vivent mal la promiscuité, les différences et les comportements souvent agressifs de plusieurs. 

Il y a bien des organismes qui font des efforts surhumains pour répondre à ce flot continu, mais ils sont souvent sous-budgétés et manquent d'une foule de ressources pour répondre adéquatement à la situation. Finalement pour une question de logistique, on doit regrouper les travailleurs de rue et autres professionnels, tout comme les sites d'hébergement, pour éviter de disperser la clientèle partout sur le territoire et risquer en même temps de diluer les services en ratant la cible.

Voilà un tableau peu reluisant et triste, qui est cependant le lot de toutes les grandes villes du monde. Parce que gérer des gens est bien plus complexe que de gérer des biens publics. On finit toujours par en échapper dans le processus et qui tombe dans la marginalité. Le phénomène n'est pas nouveau. A certaines époques on les éliminaient en douce sans autre formalité. Mais il y en a toujours eu et je crains qu'il y en aura encore, tant que la société n'en fera une de ses priorités. :sigh:

 

 

 

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Il y a 2 heures, acpnc a dit :

C'est sûr que le problème n'est pas insoluble, toutefois il faudrait une sacré volonté politique de la part des autorités et des gouvernements pour véritablement améliorer les choses. Ici comme je l'ai déjà dit auparavant, la difficulté c'est que la clientèle n'est pas monolithique, il y a des gens de tout âge et de conditions de santé mentale et physique très différentes d'une personne à l'autre. Il n'y a donc pas une clientèle, mais plusieurs avec des pathologies complexes et des dépendances multiples, qui ont besoin d'un grand éventail de services pour répondre à leur besoins.

On réussit toujours à en sortir de la rue, mais ils sont minoritaires. Cependant il y a constamment de nouveaux arrivants qui sombrent à leur tour dans le cercle vicieux de la consommation illicite et de l'indigence. Selon statistiques Canada il y en aurait plus de 100,000 au pays à divers degrés de dépendance.

Alors comment fermer le robinet? Puisque dans plusieurs cas la source vient de familles disfonctionnelles, de décrocheurs, d'accrocs à la consommation d'alcool et de psychotropes, de gangs de rue, de simples délinquants, de la prostitution, de fugueurs, de personnes mésadaptées sociales ou avec des problèmes divers de santé mentale. 

Comme ces gens jouissent de leur propre liberté, il faut arriver à les convaincre de vouloir s'en sortir. Un autre défi qui demande une prise de conscience de la part des individus concernés, ce qui est loin d'être évident. Pour cela il faut un encadrement solide et régulier, un accompagnement suivi, des budgets et des travailleurs spécialisés difficiles à recruter et à retenir. Il faut aussi des lieux spécifiques pour loger et traiter séparément les différentes clientèles, qui vivent mal la promiscuité, les différences et les comportements souvent agressifs de plusieurs. 

Il y a bien des organismes qui font des efforts surhumains pour répondre à ce flot continu, mais ils sont souvent sous-budgétés et manquent d'une foule de ressources pour répondre adéquatement à la situation. Finalement pour une question de logistique, on doit regrouper les travailleurs de rue et autres professionnels, tout comme les sites d'hébergement, pour éviter de disperser la clientèle partout sur le territoire et risquer en même temps de diluer les services en ratant la cible.

Voilà un tableau peu reluisant et triste, qui est cependant le lot de toutes les grandes villes du monde. Parce que gérer des gens est bien plus complexe que de gérer des biens publics. On finit toujours par en échapper dans le processus et qui tombe dans la marginalité. Le phénomène n'est pas nouveau. A certaines époques on les éliminaient en douce sans autre formalité. Mais il y en a toujours eu et je crains qu'il y en aura encore, tant que la société n'en fera une de ses priorités. :sigh:

 

 

 

Bien dit.  Je ne pourrais rien ajouter au tableau "peu reluisant et triste" que tu as tracé.  Mais alors?  --   Si l'arrivée du nouveau CHUM et son effet sur les secteurs environnants se traduit par une forme de gentrification, comment concevoir que cela n'entraînera pas un déplacement spatial des personnes mal en point qui le fréquentent présentement?  (mon message n'est pas une critique, juste une interrogation)

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Il y a 2 heures, Né entre les rapides a dit :

Bien dit.  Je ne pourrais rien ajouter au tableau "peu reluisant et triste" que tu as tracé.  Mais alors?  --   Si l'arrivée du nouveau CHUM et son effet sur les secteurs environnants se traduit par une forme de gentrification, comment concevoir que cela n'entraînera pas un déplacement spatial des personnes mal en point qui le fréquentent présentement?  (mon message n'est pas une critique, juste une interrogation)

Merci pour ton feedback. Je ne m'inquiète pas de la gentrification du quartier, parce que retenir son développement ne changerait rien à la problématique. Il faut simplement davantage organiser le travail sur le terrain et trouver des lieux adéquats pour mieux encadrer les différentes clientèles. De toute façon rien n'est statique dans une ville, le vieille hôpital Royal-Victoria a déjà trouvé une vocation pour répondre à certains besoins urgents. Il y aura sûrement d'autres interventions.

Mais on ne peut pas mettre les gens dans des cages. Il faut respecter leurs droits et tenter le plus possible de les guider vers des solutions permanentes. Mais sans argent supplémentaire, on est condamné à simplement éteindre les feux à mesure qu'ils se présentent, sans espoir d'en venir à bout. Parce qu'on est carrément dans un cercle vicieux. 

Reconnaissons que c'est un problème de société, qui n'est pas seulement engendré par la pauvreté et les inégalités sociales, mais aussi par la criminalité et le désengagement de l'État vis à vis des plus démunis, pas seulement au niveau matériel, mais aussi et surtout au niveau de la santé mentale. Agissons en société responsable et solidaire en éveillant la compassion, une valeur humaine délaissée au profit de l'individualisme si répandu de nos jours. Parce que ce problème ne disparaitra jamais de lui-même.

 

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  • 2 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

Plusieurs dégâts d’eau majeurs au nouveau CHUM depuis son ouverture

La construction du nouveau CHUM se déroule en trois phases : le Centre de recherche en 2013, le méga-hôpital en 2017, puis, en 2021, les bâtiments complémentaires qui comprennent des cliniques externes, des espaces de bureau, une bibliothèque et un amphithéâtre.

Photo : Radio-Canada / Charles Contant

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1740841/chum-degats-eau-majeurs-hopital-montreal

Publié à 4 h 02

Le nouveau Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM), construit en partenariat public-privé au coût de 3,6 milliards de dollars, compte déjà, depuis son ouverture en 2017, huit dégâts d’eau majeurs. Le montant des dommages causés par ces incidents s’élève à au moins 1,2 million de dollars.

Davantage d'incidents pourraient bien être survenus, puisque la réponse à notre demande faite en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics était limitée aux dégâts de plus de 100 000 dollars. En effet, le CHUM nous a invités à limiter l’étendue de notre requête, qui visait à obtenir la liste de tous les dégâts d’eau rapportés depuis son ouverture.

Le 10 septembre, le responsable de l’accès à l’information, Michel Jodoin, indiquait que la portée de notre demande était considérable compte tenu que l’établissement est un important centre hospitalier et que de multiples types de dégâts d’eau peuvent y survenir.

Les huit événements soumis, à l’exception d’un seul, mettent en cause la responsabilité des sous-traitants et non du CHUM.

Par exemple, le bris d’une valve le 28 janvier 2019 a conduit l’eau à pénétrer dans le cabinet de contrôle d’un équipement de génie biomédical. Montant de la facture : 223 874 dollars.

Le 18 juillet 2020, un tuyau en polychlorure de vinyle de 2,5 centimètres a été sectionné. Montant de la facture : environ 250 000 dollars.

La rupture d’une soudure le 3 mars dernier a entraîné un déversement sur trois niveaux. Montant de la facture : 169 213 dollars.

La plupart des dossiers sont toujours entre les mains des assureurs, et l’attribution de la responsabilité entre les sous-traitants n’a pas encore été déterminée.

Dans tous ces cas, des parties qui ne sont pas liées négocient, peut-on lire dans la réponse à notre requête. Ces procédures assurent que les sommes versées en compensation reflèteront les conditions du marché et seront compétitives.

Des « défauts de construction » évoqués

Dans le document, à certains endroits, nous pouvons apercevoir les termes défaut de construction et défectuosité de la plomberie, mais sans plus d'explication.

Nous n’avons pas été en mesure non plus d’obtenir plus d’information au sujet des conséquences de chacun des dégâts d’eau sur les services de soins. Le CHUM a décliné notre demande d’entrevue.

Par contre, le 22 décembre 2019, sur Twitter, l’établissement demandait à la population d’éviter son urgence en raison d’un problème logistique dû à un bris de tuyau.

Des bâtiments complémentaires du complexe de 772 chambres sont toujours en construction sur le site de l’ancien Hôpital Saint-Luc. L’ensemble du projet devrait prendre fin en septembre 2021.

Le constructeur espagnol Obrascon Huarte Lain avait éprouvé des difficultés financières pendant la construction de la première phase. L’entreprise québécoise Pomerleau a repris le flambeau pour la seconde.

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