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loulou123

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(31 mars 2007 )Depuis plusieurs années déjà, on parle d’aménager des terrasses sur le boulevard Monk. Le projet, qui devrait voir le jour fin mai début juin, est toutefois loin de faire l’unanimité.

 

En effet, lors de la prochaine assemblée du conseil d’arrondissement, le 3 avril prochain, les trois élus de Vision Montréal proposeront l’adoption d’un règlement autorisant l’implantation de bars-terrasses sur l’artère commerciale du quartier Ville-Émard.

 

Sauf que la mairesse de l’arrondissement du Sud-Ouest, Jacqueline Montpetit, et le conseiller d’arrondissement, Pierre Fréchette, tous deux de l’UCIM, sont contre le projet.

 

Mme Montpetit fait valoir l’avis défavorable de la Table de sécurité urbaine du Sud-Ouest. «La Table de sécurité urbaine réunit toute l’expertise nécessaire pour évaluer l’impact des différents projets sur la communauté. À sa réunion du 8 février, celle-ci a unanimement émis un avis non favorable à ce projet d’aménagement de terrasses en raison des nombreux problèmes anticipés».

 

Mme Montpetit et M. Fréchette estiment que la qualité de vie des citoyens risque d’être compromise et que ceux-ci auraient dû être préalablement consultés. Ils considèrent également que ce sont toutes les grandes artères commerciales de l’arrondissement du Sud-Ouest qui doivent être revitalisées et soumises à un plan d’ensemble.

 

Le conseiller Ronald Bossy, favorable au projet, souligne que les marchands du boulevard Monk souhaitent pouvoir installer des cafés-terrasses depuis plus de trois ans. Il y voit un premier pas dans la revitalisation du boulevard Monk. «C’est pas juste avec des bars qu’on va revitaliser le boulevard Monk, mais c’est un début. On veut créer un effet d’entraînement et attirer d’autres commerces sur Monk. On le fait dans le but d’amener quelque chose de nouveau. Les marchands semblent être très enthousiastes.»

 

Il précise que l’aménagement des terrasses se fera selon un plan d’ensemble, et que le tout devra donner un certain cachet au boulevard Monk. Au moins huit commerçants ont déjà confirmé leur intérêt à se doter d’une terrasse. M. Bossy assure qu’il s’agit d’un projet pilote au départ.

 

Quand on mentionne le risque que les terrasses ouvertes tard le soir nuisent à la quiétude des citoyens, M. Bossy répond qu’il existe une réglementation à la ville de Montréal pour contrôler le bruit et la malpropreté.

 

Du côté de la SDC-Monk, on se montre en faveur du projet. «Ce serait très bien d’avoir des cafés-terrasses sur le boulevard Monk. C’est bon pour la revitalisation», affirme la directrice de la SDC, Helen Toddy.

 

Elle ajoute que la rue Wellington à Verdun compte plusieurs cafés-terrasses et qu’il faut s’adapter à la concurrence. «Les gens nous le disent que sur Wellington, il y a des cafés-terrasses. Il faut s’ouvrir les yeux et faire quelque chose pour se démarquer de notre concurrence.»

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Des cafés-terrasses sur Wellington? Me semble il n'y en a pas beaucoup et ils ne vendent pas d'alcool....

 

Oui il y ona des cafés -terasses sur Wellington chaque été ,je dirai peut étre qu il ya 5 chaque été qui ouvre leur belles térasses je ne sais pas pour cette année comment ca va étre leur nombre,pour l alcool il y on a d entre eux qui vendent par exemple le café Boura Boura chaque éte il ouvre une trés belle terasse je dirai méme c est ma préférer de la rue Welligton et en plus de ca il vend l alcool.

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(5 avril 2007)Le conseil de l'arrondissement Sud-Ouest s'est prononcé en faveur d'une résolution qui autorise, à titre de projet-pilote, l'aménagement de terrasses sur le boulevard Monk dans le quartier Ville-Émard.

 

En vertu de la résolution adoptée à la majorité, l'arrondissement financera les nouvelles installations aux coûts de 140 000 $. La mairesse de l'arrondissement, Jacqueline Montpetit, s'oppose au projet et pourrait utiliser son droit de reconsidération pour le faire modifier.

 

La mairesse a jusqu'à lundi pour décider ce qu'elle fera.

 

Une réunion d'information pour les citoyens de l'arrondissement est prévue jeudi soir prochain.

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(Le dimanche 08 avril 2007) Il y aura plus de terrasses que jamais cet été à Montréal. Deux arrondissements du centre-ville suivent l'exemple du Plateau-Mont-Royal et adoucissent leurs règles pour permettre aux restaurateurs d'asseoir leur clientèle sous des parasols.

 

Mais si le projet est bien accueilli dans le Vieux-Montréal, il en va tout autrement dans l'arrondissement du Sud-Ouest, où les élus contestent un projet pilote qui consiste à dégager 140 000 $ pour aménager sept terrasses le long de la rue Monk.

 

D'un côté, trois conseillers de Vision Montréal (l'ancien parti de Pierre Bourque) disent qu'il y va de la revitalisation de l'artère. De l'autre, la mairesse de l'arrondissement, Jacqueline Montpetit, et un conseiller, tous deux de l'équipe du maire de Montréal, craignent les conséquences sur la quiétude du voisinage.

 

«Je ne pars pas en guerre contre les bars, dit Mme Montpetit. Mais ce que je constate, c'est qu'on fonctionne comme des bulldozers et qu'on attend que les problèmes se posent pour agir. Il faut penser à la quiétude du voisinage.»

 

La mairesse, qui a l'intention d'utiliser son droit d'opposition pour freiner le projet après le congé de Pâques, affirme que même la Table de sécurité urbaine du Sud-Ouest a produit un avis défavorable au projet. Elle n'était cependant pas en mesure de fournir le document, qui n'est pas public, affirme-t-elle.

 

Selon Ronald Bossy, conseiller de Vision Montréal, la Table est loin d'être en désaccord ; elle n'aurait que formulé des commentaires. Note interne à l'appui, il indique que les élus ont suivi ses recommandations.

 

«La largeur des terrasses permettra aux piétons de marcher sur le trottoir, affirme-t-il. Et il est évident que les parasols ne devront pas empiéter sur le domaine public.»

 

De son côté, le chef de police du district, Pierre Savard, qui a siégé à la Table, refuse de révéler la teneur des réunions. Mais, en tant que policier, il indique que son service a des inquiétudes face au bruit.

 

«C'est certain que, avec des gens en boisson, les risques d'attroupement ou de conflit deviennent plus grands. On va s'assurer de rencontrer tous les restaurateurs avant l'ouverture des terrasses pour les informer du règlement sur la paix et l'ordre public.»

 

Gaspard Guercio, propriétaire du bar Le Shooter's, n'hésitera pas à investir plusieurs milliers de dollars pour obtenir son permis et acheter du mobilier. Il explique qu'il perd 90 % de sa clientèle en été, au profit des établissements qui ont une terrasse.

 

«Nous sommes même prêts à fermer nos terrasses à 23 h en semaine et à minuit le week-end pour assurer la quiétude du voisinage, dit-il. L'enjeu est important. On réclame des terrasses depuis plusieurs années.»

 

Feu vert dans le Vieux

 

Pendant ce temps, dans le Vieux-Montréal, un projet pilote dans le quadrilatère formé par les rues McGill, Berri, Saint-Antoine et de la Commune a passé comme une lettre à la poste. Même l'Association des résidants du Vieux-Montréal est d'accord. Mais les élus ont imposé des règles strictes quant à la largeur des terrasses, au mobilier, au bruit, etc.

 

«C'est la Société de développement du Vieux-Montréal qui va déterminer le nombre de permis, explique le chargé de communication Jacques-Alain Lavallée. Il s'agit d'un projet pilote, alors à tout moment, si on voit que ça tourne mal, on peut décider de revenir sur notre décision.»

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  • 9 months later...
  • Administrator

Sondage sur le projet-pilote de terrasses sur le boulevard Monk: l'arrondissement dévoile les résultats

 

MONTREAL, le 10 janv. /CNW Telbec/ - A la demande de l'arrondissement, un

sondage d'opinion sur les cafés terrasses implantés sur le boulevard Monk au

cours de la saison estivale 2007, a été mené par la firme Ad hoc recherche. Ce

sondage a été effectué par téléphone entre le 31 octobre et le 4 novembre 2007

auprès de 300 résidants de l'arrondissement. La marge d'erreur maximale est de

plus ou moins 5,7 %. La moitié des répondants habitait le secteur touché par

le projet-pilote (les quartiers Emard et Côte-Saint-Paul), l'autre moitié

demeurant à l'extérieur de ce territoire (Saint-Henri, Pointe-Saint-Charles et

Petite-Bourgogne).

 

Les résidants du Sud-Ouest sondés se sont exprimés dans une proportion de

75 % en faveur du projet-pilote de cafés terrasses. C'est ce qui ressort du

sondage mené afin d'évaluer la pertinence de prolonger ce projet sur le

boulevard Monk ou de l'étendre à d'autres artères commerciales, soit les rues

Notre-Dame et Centre.

 

Rappelons que ce projet-pilote comportait l'installation par

l'arrondissement de trottoirs de contournement dans la rue, afin de permettre

aux commerçants participants (sept établissements au total) d'aménager des

terrasses temporaires sur les trottoirs existants.

 

Résultats globaux

 

Les répondants en faveur du projet-pilote se sont dits en accord à ce

qu'on l'étende à d'autres artères commerciales. Quatre répondants sur cinq

(81 %) considèrent que ce type d'initiative a pu ou pourrait contribuer à

revitaliser le boulevard Monk ou l'artère principale de leur quartier. Un

pourcentage similaire (80 %) déclare que les terrasses ont pu ou pourraient

améliorer l'ambiance sur le boulevard Monk ou sur les rues Notre-Dame et

Centre. Par ailleurs, environ un tiers des répondants estime que la présence

de terrasses a ou pourrait amener des désagréments à la population avoisinante

(37 %) ou des problèmes de sécurité (31 %).

 

Résultats chez les répondants ayant fréquenté le boulevard Monk

La grande majorité des personnes ayant fréquenté le boulevard Monk

(130 répondants) salue l'aménagement des terrasses par les commerçants (80 %),

l'installation des trottoirs de contournement par l'arrondissement (78 %), la

signalisation temporaire (72 %) et la propreté (89 %). La majorité estime

également que le projet a pu contribuer à revitaliser le boulevard Monk (73 %)

et à en améliorer l'ambiance (76 %). Quatre répondants sur 10 croient que le

projet a pu rendre plus difficile la circulation des piétons, poussettes et

chaises roulantes (42 %) et le stationnement (41 %). Moins du quart des

répondants considèrent que l'initiative a pu engendrer un bruit excessif

causant des désagréments à la population avoisinante (23 %) ou des problèmes

de sécurité (25 %). De plus, près des trois quarts (72 %) sont favorables à

que ce l'initiative soit renouvelée l'an prochain. Enfin, 62 % des personnes

interrogées sont en accord avec la participation financière de

l'arrondissement à la mise en place d'un tel projet.

 

Ce sondage d'opinion constitue un des éléments qui sera considéré dans la

démarche d'évaluation du projet-pilote par le comité de suivi qui fera ses

recommandations à l'arrondissement.

 

Renseignements: Constance Lauzon, Arrondissement du Sud-Ouest, Ville de

Montréal, (514) 868-4143, constancelauzon@ville.montreal.qc.ca

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$20,000 per terrasse?!? Why don't the establishments pay for the terrasses?

Not only does the city lose revenue from the foregone parking spaces, but they are willing to pay for this!

If the taxpayers are going to pay for these, then the establishments will have no choice but to treat these terrasses as parks and allow non-paying customers to stay as long as they want.

 

The ones on Wellington consist mainly of some pre-treated 2x6s, a railing, and some tables and chairs.

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  • Administrator

Because none of these cities are greedy enough to put a dollar figure on a piece of curb because of lost taxation opportunity. Québec is queen of taxation, Montreal is king!

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