Nette poussée inflationniste en février

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Nette poussée inflationniste en février

 

 

 

 

 

 

 

L'inflation canadienne a connu en février dernier son bond le plus marqué depuis septembre 2005, s'établissant à 2 %, comparativement à 1,2 % le mois précédent.

Selon ce que rapporte Statistique Canada, l'indice des prix à la consommation (IPC) a été propulsé vers le haut en grande partie en raison des prix plus élevés pour l'essence payés par les Canadiens de plusieurs régions du pays.

 

En Ontario seulement, les prix à la pompe ont bondi de près de 10 % entre janvier et février. Les automobilistes québécois et albertains ont eux aussi subi les contrecoups des problèmes d'approvisionnement de plusieurs raffineries au début de l'année.

 

L'indice de référence utilisé par la Banque du Canada pour surveiller l'inflation, et qui exclut les composantes les plus volatiles, a lui aussi grimpé de 2,4 % en février, en légère hausse par rapport au 2,1 % enregistré en janvier.

 

Le bond de l'IPC a surpris plusieurs économistes qui tablaient plutôt sur une hausse de 1,5 ou 1,6 %, augmentant ainsi les chances, comme l'a expliqué l'économiste de BMO Capital Markets, Sal Guatieri, que la Banque du Canada augmente ses taux à terme.

 

Si la variation la plus faible a été enregistrée au Nouveau-Brunswick, province où le taux d'inflation était estimé en février à 0,9 %, en Alberta, il a atteint 4,9 % lors de la même période. Au Québec, les taux annuels se sont établis à 1,4 % et en Ontario, à 1,6 %.

 

Au niveau des grands centres urbains québécois, l'IPC a atteint 1,5 % à Montréal et 1,1 % à Québec. Dans le reste du Canada, la métropole, Toronto, voit son taux d'inflation s'établir à 1,5 %. Calgary, elle, a un taux d'inflation annuel de 6,1 % en février.

 

Statistique Canada note cependant que les statistiques des grands centres urbains doivent être prises avec précaution en raison des risques d'erreur inhérents à un échantillonnage plus restreint.