Né entre les rapides Posted May 12, 2022 Share Posted May 12, 2022 Il y a 3 heures, MtlMan a dit : Je me questionne: le marché est hyper fort pour de gros projets au cv. Or, presque rien , pas d'annonce majeure depuis les élections municipales.. Hypothèse, peut-être fantaisiste, : y aurait-il un boycott officieux des promoteurs contre Plante et ses limites exagérées ? Etk si j'étais promoteur, j'avoue que ça me tenterait. Juste pour lui rendre la situation intenable. Mais bon, je pense tout haut là. J'aime ce questionnement, qui nous permet d'avancer toutes sortes d'hypothèses, dont certaines peuvent ou pourront toutefois être vérifiées ou infirmées quand des données plus précises/plus récentes seront disponibles. Voici quand même quelques éléments de réflexion de ma part: - "Pas d'annonce majeure depuis les élections municipales" : c'est apparemment exact, mais c'est à mettre en relation avec des annonces majeures faites avant les élections, mais dont la mise en chantier est peu ou pas amorcée à l'heure actuelle. Ce sera déjà beau si ces projets annoncés sont effectivement réalisés dans les délais prévus. - "Le marché est hyper fort pour de gros projets au cv" : il l'était sans doute au moment où ces projets ont été annoncés, puis effectivement mis en chantier et dont la complétion ne fait pas de doute. Dans la plupart des cas, des engagements fermes ont probablement été pris par les futurs occupants, bien avant les élections. Je suis cependant moins convaincu de la force du marché (la demande pour une offre supplémentaire) présentement. Beaucoup d'incertitude plane encore sur l'avenir des centres-villes. - "Un boycott officieux des promoteurs contre Plante et ses limites exagérées" : je ne suis pas porté à croire à des réactions émotives, mais je conçois facilement que des promoteurs ne sont pas disposés à lancer certains projets dans les conditions actuelles, dont certaines sont véritablement attribuables à l'administration municipale plutôt qu'au contexte général du marché. Ces promoteurs pourraient calculer qu'il vaut mieux attendre que des règles plus flexibles soient introduites, dans un avenir qui n'apparaît pas si lointain. (Calcul: le coût d'opportunité rattaché à l'attente serait moindre que les avantages découlant de règles plus flexibles -- par exemple en matière de hauteurs permises). 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
MtlMan Posted May 17, 2022 Share Posted May 17, 2022 Merci de ta contribution. Je ne suis pas d'accord concernant l'avenir incertain des cv. C'est vrai que pour les bureaux un bouleversement est à prévoir. Mais pour les appartements et condos, je ne pense pas que c'est le même cas. La proximité de services et de culture demeure un attrait qui n'est pas forcément remis en question par le télé travail. 🙂 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
KOOL Posted May 17, 2022 Share Posted May 17, 2022 Le 2022-05-12 à 15:31, MtlMan a dit : Je me questionne: le marché est hyper fort pour de gros projets au cv. Or, presque rien , pas d'annonce majeure depuis les élections municipales.. Hypothèse, peut-être fantaisiste, : y aurait-il un boycott officieux des promoteurs contre Plante et ses limites exagérées ? Etk si j'étais promoteur, j'avoue que ça me tenterait. Juste pour lui rendre la situation intenable. Mais bon, je pense tout haut là. En fait il n'y a plus eu d'annonces importantes depuis celle du 900 qui était sortie de nulle part tout juste avant l'adoption du projet 20/20/20. Depuis ce temps-là, bien avant les élections municipales de 2021, c'est le néant total. Je viens de lire que la ricaneuse veut faire la paix et tend la main aux promoteurs. Ça me fait doucement marrer car si ces derniers lui tendaient la main ça serait pour lui donner une bonne baffe. Mais ils ont d'autres choses à faire que niaiser à Montréal, il paraît qu'il y a de la job pour 10 ans dans le coin du 10/30. Et pour finir avec les actuelles tours à bureaux ça va bien finir par revenir à la normale et au pire elles auront une vocation différente comme Evo le fait déjà en reprenant d'anciens hôtels pour les transformer en logements pour étudiants. 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Rocco Posted May 17, 2022 Share Posted May 17, 2022 Budge pourrait sûrement nous donner un indication de ce qui s'en vient pour le South Block ou le terrain de l'OACI. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Ousb Posted May 17, 2022 Share Posted May 17, 2022 Il y a 2 heures, KOOL a dit : Je viens de lire que la ricaneuse veut faire la paix et tend la main aux promoteurs Où ça ? Si tu pouvais partager l’article s’il te plait Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
KOOL Posted May 17, 2022 Share Posted May 17, 2022 Tu n'as qu'à consulter la première page de ce topic. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Ousb Posted May 17, 2022 Share Posted May 17, 2022 il y a 51 minutes, KOOL a dit : Tu n'as qu'à consulter la première page de ce topic. Ah ouais j’avais vu mais le fait que tu dises que tu venais de lire m’a fait penser que c’était un nouvel article. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
KOOL Posted May 17, 2022 Share Posted May 17, 2022 Mea culpa. Ça pouvait effectivement prêter à confusion car je venais de découvrir un article qui datait du 8... février. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
acpnc Posted May 30, 2022 Author Share Posted May 30, 2022 Marché immobilier Prix exorbitants, sacrifices à l’avenant PHOTO CHRIS HELGREN, ARCHIVES REUTERS À Toronto, un couple dont les revenus sont dans la médiane doit en mettre 10 % de côté pendant 30 ans et 3 mois pour devenir propriétaire d’une maison standard. Marie-Eve Fournier La Presse Ceux qui rêvent d’acquérir une première propriété à Montréal ou dans une autre grande ville canadienne ont raison d’être découragés. Avec l’explosion des prix, le temps nécessaire pour accumuler la mise de fonds n’a jamais été aussi long. Ça se compte parfois en décennies. Publié hier à 6h30 https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2022-05-29/marche-immobilier/prix-exorbitants-sacrifices-a-l-avenant.php À Toronto, un couple dont les revenus sont dans la médiane doit en mettre 10 % de côté pendant 30 ans et 3 mois pour devenir propriétaire d’une maison standard à 1,3 million, calcule la Banque Nationale. Ses enfants ont le temps de devenir eux-mêmes parents avant la signature de l’hypothèque, ma foi ! Montréal ne joue pas dans la même ligue. En économisant 10 % de ses revenus bruts, un ménage peut espérer partir à la recherche de sa maison après « seulement » 4 ans et 3 mois. Mais pour ceux qui s’astreignent à cette discipline, c’est quand même interminable. Vu d’ici, il est presque surréaliste que des jeunes réussissent à devenir propriétaires à Toronto. Et je ne vous parle pas de Vancouver, où la maison moyenne coûte 1,67 million. Son achat suppose (avec la mise de fonds minimale) des paiements hypothécaires de 7453 $ par mois, soit 101,5 % du revenu médian de 88 000 $ et des poussières. C’est insensé. Mais revenons dans la Ville Reine où j’ai demandé à un courtier immobilier et à un courtier hypothécaire de me raconter comment leur clientèle accède à la propriété. Ont-ils développé des trucs qui nous échappent ? D’entrée de jeu, le courtier hypothécaire Ron Butler, fondateur de Butler Mortgage, mentionne que ses clients reçoivent souvent « de très gros cadeaux de leurs parents » pour la mise de fonds. « Ces parents peuvent se permettre d’offrir de l’argent, car la valeur de leur maison a grimpé drastiquement. » L’automne dernier, la CIBC révélait que 30 % des premiers acheteurs utilisent un don et que celui-ci s’élève en moyenne à 82 000 $, au pays. Le deuxième phénomène, moins connu, est celui des hypothèques à plusieurs noms, dit Ron Butler. « Pour obtenir un plus gros prêt, les couples ajoutent des noms sur le contrat. Ils ajoutent leurs parents, leurs grands-parents, des amis, des frères, des sœurs. En Ontario, le nombre d’hypothèques où figurent plus de deux noms connaît une augmentation significative. C’est passé de 6 % en 2019 à 13 % en 2021. » PHOTO FOURNIE PAR RON BUTLER Ron Butler, courtier hypothécaire et fondateur de la firme Butler Mortgage à Toronto Le courtier immobilier Jared Gardner, associé à RE/MAX, confirme qu’il voit ça « beaucoup ». Il a d’ailleurs déniché une maison pour deux amis qui ne pouvaient emprunter plus de 300 000 $ chacun. Ensemble, ils ont pu mettre la main sur une maison à 600 000 $. Un autre couple qui « voulait entrer dans le marché » a acheté avec un ami puisque c’était sa seule façon d’obtenir le financement requis. « Ils vivent comme des colocs ! Est-ce que c’est facile ? Non. » Une visite chez un avocat s’impose toutefois avant de se lancer dans une telle aventure, prévient Jared Gardner, car tous les scénarios désagréables que vous pouvez imaginer risquent d’arriver. Patience et sacrifices Le courtier Jared Gardner observe aussi des changements dans la liste « des désirs et des besoins » des acheteurs. Désormais, les Torontois acceptent de se passer de l’immense îlot en granit au centre de la cuisine. Ils acceptent d’acheter des maisons ayant besoin de beaucoup d’amour en se disant qu’ils rénoveront plus tard, quand leurs revenus auront augmenté. PHOTO ANNA KOBELAK, FOURNIE PAR JARED GARDNER Jared Gardner, courtier immobilier dans la région de Toronto Il n’y a pas si longtemps, « tout le monde voulait une immense cour », des salles de bains rénovées et des planchers impeccables, rapporte Jared Gardner. Ce n’est plus le cas. Les attentes en matière d’éloignement du centre-ville et d’espace habitable ont aussi diminué. Tout le monde fait des sacrifices et doit s’armer de patience pour trouver la perle rare. D’ailleurs, le nombre de premiers acheteurs âgés de 25 à 35 ans est 50 % plus faible en Ontario qu’il y a 20 ans, rapporte Ron Butler. Le plus difficile pour les premiers acheteurs est de réaliser qu’ils ne pourront pas s’acheter une maison unifamiliale. Car ils veulent le type de maison dans lequel ils ont grandi. Je leur propose de voir avec leurs parents de quoi avait l’air leur première maison. Je vous garantis qu’elle n’était pas détachée ! Jared Gardner, courtier immobilier associé à RE/MAX dans la région de Toronto Dans les tours du centre-ville, les microcondos sont désormais légion. « La majorité ont moins de 500 pieds carrés. Ça va jusqu’à 370 pieds carrés. La prochaine étape, ce sont les lits au plafond », prédit Ron Butler tout en se désolant que la situation à Toronto soit « un désastre pour les jeunes ». Si les plus vieux sont heureux de savoir que la valeur de leur propriété a explosé, les gains se font « sur le dos des générations d’après », déplore-t-il. On ne peut quand même pas leur en vouloir… Ces personnes plus âgées n’ont pas oublié les 20 % d’intérêts payés au début des années 1980. On les comprend. Malgré la récente hausse vertigineuse du prix des propriétés, « en termes [de poids relatif] des paiements, c’était pire à l’époque », confirme le chef économiste adjoint de la Banque Nationale, Matthieu Arseneau. Aujourd’hui, à Montréal, le ménage moyen qui possède une maison standard doit consacrer 41 % de son revenu brut à son hypothèque. Quand Céline Dion a connu son premier succès, c’était 50 % qui s’en allaient droit à la banque. Ces paiements exorbitants n’ont pas perduré. Tout comme l’actuelle frénésie immobilière devrait s’apaiser. D’ailleurs, c’est déjà commencé à Toronto. Au Québec, Desjardins s’attend à une baisse de prix de 12 % des propriétés en 2023 par rapport au sommet qui sera bientôt atteint. Patience ! Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
acpnc Posted June 20, 2022 Author Share Posted June 20, 2022 Il manque 100 000 habitations au Québec Photo Bernard Brault, LA PRESSE Pour rattraper ce déficit de 100 000 habitations sur 10 ans, il faudrait mettre en chantier chaque année 10 000 logements en plus de ceux construits pour répondre aux besoins des ménages qui se formeront. Après avoir analysé la situation de 18 agglomérations et régions métropolitaines, l’Association des professionnels de la construction et de l’habituation du Québec (APCHQ) évalue la pénurie d’habitation au Québec à environ 100 000 habitations. Publié à 11h13 https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2022-06-20/il-manque-100-000-habitations-au-quebec.php Isabelle Dubé La Presse L’APCHQ indique que le résultat a été obtenu en simulant un rééquilibrage du marché de la revente, un rééquilibrage du marché locatif privé et en ramenant à zéro le nombre de ménages inscrits sur la liste d’attente d’un logement social auprès de la Société d’habitation du Québec (SHQ). Selon Paul Cardinal, directeur du Service économique de l’APCHQ, la pénurie actuelle de logements est responsable de l’envolée des prix sur le marché de la revente ainsi que des pressions à la hausse sur les loyers des logements locatifs. « La seule manière de réduire de façon durable la surchauffe immobilière est d’augmenter l’offre, affirme-t-il dans un communiqué. Avec cette étude, on voit beaucoup mieux l’ampleur du défi que cela représente dans différentes régions. » Pour rattraper ce déficit de 100 000 habitations sur 10 ans, il faudrait mettre en chantier chaque année 10 000 logements en plus de ceux construits pour répondre aux besoins des ménages qui se formeront. Paul Cardinal affirme qu’il ne faut pas uniquement des logements sociaux et abordables, puisque le Québec manque aussi d’habitations pour propriétaires-occupants. Un rehaussement de l’offre faciliterait l’accès à la propriété pour certains ménages qui renoncent présentement à devenir propriétaires, dit-il, en raison du manque de propriétés à vendre et de la surenchère que cela entraîne. Ces ménages qui accèdent à la propriété libèrent des logements sur le marché locatif. L’Association plaide pour que le rythme des mises en chantier résidentielles au Québec soit intensifié tout en sachant que de maintenir des prix raisonnables sera un défi. Le secteur de la construction manque de main-d’œuvre, les problèmes d’approvisionnement font augmenter les coûts de construction, les prix de plusieurs matériaux et les frais de transport tandis que les taux d’intérêt sont à la hausse, ce qui entraîne un accroissement des coûts de financement des projets immobiliers. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
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