Né entre les rapides Posted December 4, 2021 Share Posted December 4, 2021 Je viens de lire un long article paru* dans Spiegel International (en anglais) , intitulé "Mining the Planet to Death: The Dirty Truth about Clean Technologies". La question est abordée sous tous les angles, de l'extraction à la consommation, en passant par la transformation, les impacts écologiques à chaque étape et en différenciant les pays/régions concernées, jusqu'aux considérations géopolitiques. et aux alternatives (partielles), dont certaines sont déjà mises en pratique (exemples). La plupart d'entre nous avons déjà une conscience plus ou moins vague de tous ces aspects, mais c'était bien de les regrouper en un seul texte, d'une façon cohérente et approfondie. Si nous avions des doutes quant aux promesses d'un monde où les activités humaines seraient toutes "carbo-neutres", en commençant par les véhicules mus à l'électricité et la production d'électricité verte (n'émettant pas de gaz à effets de serre), ces doutes se trouvent renforcés. En fait, ça conforte mon opinion à l'effet que le défi écologique ne se limite pas à ralentir puis à déduire les émissions de gaz à effet de serre. La détérioration des sols et des eaux a toujours son importance. Ce n'est pas un argument pour relâcher les efforts, mais un plaidoyer pour élargir le champ des objectifs (qui ne doivent pas se limiter à la lutte contre les "changements climatiques"). Ça va dans le même sens que la préoccupation envers la "pollution grise" -- cette pollution émise ailleurs (dans d'autres pays/continents) pour la production de biens que nous importons. *L'article est daté du 4 novembre 2021, mais apparaît dans l'édition d'aujourd'hui le 3 décembre. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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