ville-marie Spéculations : Site Place de la Cité internationale phase 2

[acpnc]

Le 2021-10-02 à 00:17, Normand Hamel a dit :

Je ne pensais pas à la hauteur mais plutôt au 20-20-20.

Que ce soit le 20-20-20 ou autre chose, le dossier du logement à Montréal est assez préoccupant pour qu'on favorise une formule qui permettra une plus grande mixité sociale. On n'a pas le choix, il manque cruellement de logements abordables et d'autres types d'habitations afin de régler notamment le problème de l'itinérance et de l'insécurité qui croit dans certains quartiers. D'ailleurs on a un sérieux retard à rattrapper dans ce domaine et il faudra s'y attaquer indépendamment de l'équipe qui sera au pouvoir comme on l'a constaté dans les débats. 

[Kevin]

Il y a 1 heure, acpnc a dit :

Que ce soit le 20-20-20 ou autre chose, le dossier du logement à Montréal est assez préoccupant pour qu'on favorise une formule qui permettra une plus grande mixité sociale. On n'a pas le choix, il manque cruellement de logements abordables et d'autres types d'habitations afin de régler notamment le problème de l'itinérance et de l'insécurité qui croit dans certains quartiers. D'ailleurs on a un sérieux retard à rattrapper dans ce domaine et il faudra s'y attaquer indépendamment de l'équipe qui sera au pouvoir comme on l'a constaté dans les débats. 

Quand à moi le problème de l'itinérance est plus relié à un problème de santé mentale. La plupart qui vivent dans la rue sont irrécupérables. 

[Faitlemou]

Il y a 2 heures, Kevin a dit :

Quand à moi le problème de l'itinérance est plus relié à un problème de santé mentale. La plupart qui vivent dans la rue sont irrécupérables. 

Ceci est un préjugé grossier. Beaucoup de gens dans la rue le sont à cause d'un concours de circonstances, j'en ai connu plusieurs, surtout aujourd'hui avec la crise du logement et la covid 19. Beaucoup de gens vivent paye par paye et sont toujours à un mois de la rue.

Alors non, la plupart ne sont pas irrécupérables. Même la pire toxicomane peut être réhabilité, j'en suis témoin, et les autres ont besoins d'encadrement pour trouver un travail et un logement, le deuxième qui manque cruellement en ce moment.

[Rocco]

En tk ceux que je vois autour de Berri sont clairement irrécupérables. Ceux qui osent affirmer le contraire sont dans un déni presque aussi profond que le trou que se sont creusés la plupart des zombies qui rodent à Émilie-Gamelin! Mais bon, on va continuer de les tolérer parce que les monsieurs et madames pincées qui habitent à Outremont sont outrés qu'on parle comme ça des poqués qu'ils ne fréquentent pas même une journée par année! Ah l'hypocrisie crasse!

[Faitlemou]

il y a 12 minutes, Rocco a dit :

En tk ceux que je vois autour de Berri sont clairement irrécupérables. Ceux qui osent affirmer le contraire sont dans un déni presque aussi profond que le trou que se sont creusés la plupart des zombies qui rodent à Émilie-Gamelin! Mais bon, on va continuer de les tolérer parce que les monsieurs et madames pincées qui habitent à Outremont sont outrés qu'on parle comme ça des poqués qu'ils ne fréquentent pas même une journée par année! Ah l'hypocrisie crasse!

Je ne m'attend pas à un commentaire pertinent de ta part vis-à-vis les itinérants sachant très bien que tu es le genre à simplement vouloir les déplacé hors de la vue de tous plutôt que de les aidés. C'est tous que c'est pour toi, des ''eyesores''. Tu serais populaire a Los-Angeles.

[Invité]

3 hours ago, Faitlemou said:

Ceci est un préjugé grossier. Beaucoup de gens dans la rue le sont à cause d'un concours de circonstances, j'en ai connu plusieurs, surtout aujourd'hui avec la crise du logement et la covid 19. Beaucoup de gens vivent paye par paye et sont toujours à un mois de la rue.

Alors non, la plupart ne sont pas irrécupérables. Même la pire toxicomane peut être réhabilité, j'en suis témoin, et les autres ont besoins d'encadrement pour trouver un travail et un logement, le deuxième qui manque cruellement en ce moment.

L'ignorance face à la situation des itinérants est vraiment courante et d'un malheur immense. On les dépeint comme des zombies pour leur enlever leur humanité alors que nombreux d'entre eux sont arrivés dans ces situations à cause d'évênements hors de leur controle. 

Oui un certain nombre d'itinérants sont "chroniques", mais la grande majorité des sans-abris sont dans cette situation de façon temporaire. Ils sont souvent victime d'évictions, de perte d'emploi, de divorce, ou de violence conjugale/parentale. Souvent des manques de ressources monétaires ne permettent plus à la personne de se loger, car elle doit subvenir à d'autres besoins essentiels. 

Ceux qui sont incapables de se réintegrer dans les premières années vont souvent développer des troubles psychologiques du au traitement qu'on leur accorde. Violence, isolement et manque de ressources contribuent à empirer leur état psychologique et à marginaliser encore plus ces personnes vulnérables. Oui la toxicomanie et les troubles mentals sont des réalités pour 75% des itinérants, mais ces problèmes ne sont pas sans solutions. Je connais au moins 5 personnes qui ont développé de la schizophrénie et chacun d'eux s'en est sortie grace à de la médication adéquoite et grace au soutient de leur allentour. Je connais aussi des "addicts" qui sont rendu "clean" encore une fois grace au soutient de leur communauté et grace à l'accès à un psychologue. Sans ce support ils auraient possiblement vécu de l'itinérance chronique eu aussi.

"La représentation sociale négative de l’itinérance a des impacts sur la représentation de soi de ces personnes et influence le processus de l’itinérance que ce soit par le regard posé sur ces personnes ou par la négation de leurs droits." (Ça c'est adressé à Rocco)

Les ininérants ont souvent des troubles d'estime de soi. "35% des personnes en situation d’itinérance ont déjà fait une tentative de suicide." "Les Canadiens ayant des antécédents d’abus [sexuel ou physique] par un adulte avant l’âge de 15 ans étaient près de trois fois plus susceptibles (14 %) d’avoir aussi vécu un épisode d’itinérance cachée que ceux qui n’avaient pas vécu d'abus pendant leur enfance (5 %)." Ces personnes méritent de la compassion et de la compréhension.

Bref les itinérants ont vraiment besoin de deux trucs pour s'en sortir: des ressources (revenu garantie, logement social, nourriture abordable, soutient psychologique) et de la compassion. Si vous ne voulez plus voir d'itinérants que ce soit par peur, dégou ou par compassion, vous devez vous aussi promouvoir l'augmentation des ressources pour les supporter. 

Pour en apprendre plus, je vous invite à consulter ces sources que j'ai utilisé; 
https://www.centraide-mtl.org/blogue/itinerance/
https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/75-006-x/2016001/article/14678-fra.htm
 

Modifié 3 octobre 2021 par leolala

[acpnc]

Rejeter les itinérants sans vouloir leur porter secours, c'est les condamner à s'enliser davantage dans la misère et l'indigence. Or ce sont des êtres humains qui souffrent profondément, généralement à cause d'un passé lourd et d'un milieu familiale toxique, qui généralement conduit à toutes sortes de pathologies de santé mentale. De toute façon ignorer le problème c'est contribuer à le perpétuer.

[KOOL]

Est-ce que les itinérants ont envahi par centaines les espaces gazonnés du lot OACI 2 avec des pancartes s'opposant à l'érection des 2 X 200m ? Je pose la question parce qu'avec tous les derniers posts que je viens de lire en rafale, j'ai l'impression qu'ils jouent un rôle crucial dans ce projet. 

[Matt]

Retour au sujet ce serait une bonne chose ou alors dedier en un dans une autre section.

[Rocco]

Budge? 😂