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Skyline de Toronto!


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De nos jours, Toronto est une des villes les plus prospères du continent et construit comme 10 fois plus que Montréal. On peut bien tirer quelques leçons à partir de ce qui se passe là-bas... leurs bons coups, leurs mauvais coups...

 

Ben voyons donc Francely. Tu sais bien que nous sommes bien trop hautain et borné au Québec pour prendre l'exemple de Toronto. Penses tu que les Montréalais vont accepter que Toronto puisse faire quelque chose de mieux que nous. Jamais de la vie, ce sont des maudits anglais!!:rolleyes::stirthepot::rolleyes: Pourquoi ne pas regarder ce qui se fait de bien dans la ville reine?? PCQ nous sommes trop orgueilleux!

 

Dans un monde en compétition comme celui dans lequel on vit présentement, s'assoir sur ses acquis signifie les perdre. Regardez les Expos, le Grand-Prix, les sièges sociaux, la bourse, les festivals (Montréal avait les plus grand festival de films au Canada, Toronto nous a dépassé. Toronto a maintenant sa version du festival Juste pour rire de même que son propre festival de Jazz), les aéroports, les diplômés qui quittent Montréal, GM, etc. Montréal était la métropole, le centre financier et le principal centre industriel du Canada. Plus maintenant. Notre titre de capitale culturelle est en train de disparaitre encore au profit de Toronto. Sans oublier que Montréal fut la capitale de Canada (il y a très, très longtemps...).

 

Si on arrête de bouger pour s'admirer le nombril, on se fait piétiner par tous ceux qui nous suivent et qui veulent notre place et nos acquis!

 

Finalement! Quelqu'un qui comprend ce qui est en jeu!:thumbsup::applause: :applause:

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Membres prolifiques

Notre titre de capitale culturelle canadienne était inévitablement pour nous glisser entre les mains. Le sort actuel de Montréal a été scéllé dès lors que son élite anglo-saxonne l'a déserté massivement pour Toronto. C'était pratiquement écrit dans les astres. La révolution tranquille et l'éveil du nationalisme québécois ne s'est pas conclu par l'indépendance du Québec parce que les québécois ont été trop frileux : ils ont eu peur des conséquences et du fait de leur indécision (dont on paie aujourd'hui le prix fort), je suis convaincu que ce que nous vivons aujourd'hui est bien pire que ce qui attendait notre société toute entière advenant l'indépendance (soit à la suite du référendum de 1980 dont les effets à long terme seraient probablement déjà derrière nous plus de 20 ans plus tard ou à un degré moindre celui de 1995 dont nous serions peut-être encore en train de remodeler Montréal en ce moment). Je ne dis pas qu'il faut faire l'indépendance : je dis que c'est en partie le nationalisme québécois (nécéssaire eveil selon moi) et ses conséquences (la couillardise des Québécois et l'échec politique du nationalisme qui n'est pas mort pour autant puisqu'il s'exprime encore haut et fort aujourd'hui à l'intérieur des limites de la province) qui a mis Montréal dans le pétrin. Je dis qu'il faut le reconnaître et l'assûmer. Et surtout, apprendre à vivre avec.

 

 

Conséquence : le Canada a littéralement tourné le dos à Montréal (et au Québec qui pour un grand nombre de Canadiens n'est rien de plus qu'un joli petit coin de pays à visiter : rustique, typique, mignon, etc...). Montréal fait partie de l'espace culturelle québécois - pas canadien. Qu'est-ce que ça va vous prendre pour comprendre ça ? La place de notre ville dans ce pays est déjà marginale et va continuer de se marginaliser. Au lieu de tenter de prendre une place dans ce pays, nous devrions tourner nos efforts vers une reconnaissance mondiale, planétaire -et ce, comme capitale culturelle, économique industrielle et financière du peuple du Québec à l'intérieur du Canada (puisque semble être exclu de l'agenda politique la souveraineté du Québec). Nous sommes techniquement encore canadien mais le coeur n'y est plus. Ni de notre côté, ni du leur. Je sais que c'est difficile de l'admettre mais c'est une réalité qu'il faudra bien un jour reconnaître. Quand le constat sera absorbé, on pourra ensemble faire ce qu'il faut pour repositionner cette ville dont le potentiel est toujours là : il est seulement mal exploité parce qu'il y a une certaine gueule de bois qui touche ses forces vives.

 

Habsfan : notre inspiration ne doit pas être exclusivement Toronto. Cette ville devrait être considérée par les Montréalais juste comme une ville comme les autres -une autre ville dont on peut aussi s'inspirer ; au même titre que Paris, New-York, Londres ou Berlin par exemple. Rien de plus, rien de moins.

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Notre titre de capitale culturelle canadienne était inévitablement pour nous glisser entre les mains. Le sort actuel de Montréal a été scéllé dès lors que son élite anglo-saxonne l'a déserté massivement pour Toronto. C'était pratiquement écrit dans les astres. La révolution tranquille et l'éveil du nationalisme québécois ne s'est pas conclu par l'indépendance du Québec parce que les québécois ont été trop frileux : ils ont eu peur des conséquences et du fait de leur indécision (dont on paie aujourd'hui le prix fort), je suis convaincu que ce que nous vivons aujourd'hui est bien pire que ce qui attendait notre société toute entière advenant l'indépendance (soit à la suite du référendum de 1980 dont les effets à long terme seraient probablement déjà derrière nous plus de 20 ans plus tard ou à un degré moindre celui de 1995 dont nous serions peut-être encore en train de remodeler Montréal en ce moment). Je ne dis pas qu'il faut faire l'indépendance : je dis que c'est en partie le nationalisme québécois (nécéssaire eveil selon moi) et ses conséquences (la couillardise des Québécois et l'échec politique du nationalisme qui n'est pas mort pour autant puisqu'il s'exprime encore haut et fort aujourd'hui à l'intérieur des limites de la province) qui a mis Montréal dans le pétrin. Je dis qu'il faut le reconnaître et l'assûmer. Et surtout, apprendre à vivre avec.

 

Merci Yara, je partage tout a fait cette vue là. Je dirais que le Québec a fait un "trade-off" entre son émancipation et son affirmation culturelle, qui fait de Montréal la ville si singulière que l'on connait aujourd'hui, et sa place de centre économique du Canada. In fine, je ne pense pas que la situation actuelle aurait pû être évitable à moins d'une assimilation culturelle du Québec au reste du Canada. C'est un choix ontologique que la société québécoise a fait et je ne pense pas qu'elle en soit sortie perdante.

 

Toronto en tant que "prime city" d'un plus grand espace économique exerce un plus grand pouvoir d'attraction et se développe plus vite. Cela ne veut pas dire pour autant que Montréal ne peut sortir son épingle du jeux. Ceci dit, je ne crois pas vraiment au "volontarisme" économique comme certains sur ce forum mais plutôt aux réformes de fonds visant l'amélioration de notre productivité (le seul facteur d'enrichissement à long terme, le SEUL). Le reste viendra de lui-même.

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Le skyline de Toronto est certainement plus impressionnant, mais je n'aimerais pas y vivre. Montréal est à échelle plus humaine, plus avenante.

 

Ce n'est pas parce Montréal n'est plus dans les ligues majeures internationales qu'on doit la déprécier autant. Nous connaissons tous les raisons, historiques et géographiques, du déclin relatif de Montréal par rapport à Toronto. Les résultats d'aujourd'hui sont malheureux mais il ne pas s'en contenter pour l'avenir.

 

L'éducation et la diversité de la population sont nos meilleurs atouts. Alliés à une situation économique saine et à des choix judicieux de redéveloppement (le quartier de la Cité internationale en est une exemple probant, d'autres comme le quartier des spectacles, l'échangeur Turcot, le pont Champlain s'en viennent), je pense qu'on finira tirer notre épingle du jeu.

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Compare ça à il y a 10 ans...

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En plus comme Habsfan dit, c'est en fait le "petit angle" du skyline torontois, en constante amélioration.

Ils développent tellement les rives que ça finira par devenir une immense lignée de gratte-ciel vu du lac, comme ce que Le calmar décrit.

 

 

 

(...est-ce que quelqu'un a des photos comparables de Montréal 1998-2008?)

 

WOW Quel Changemetn en 10 années seulement! Comparé avec celle de Montréal qui date de 1998...ça fait dur notre affaire!

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