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1 hour ago, Rocco said:

Village-aux-Oies (Goose Village): Suite à l'annonce de la tenue de l'Expo 67, l'administration montréalaise veut éradiquer les taudis de la ville. Elle exproprie en 1962 tout ce secteur (en jaune). 305 familles (1500 habitants) sont relocalisés. Le secteur tombe sous le pic des démolisseurs en 1963. Quelques clichés juste avant la démolition.

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C'est vraiment une grosse perte. Je suis sur qu'aujourd'hui ce serait un quartier à la mode, avec son architecture typique montréalaise, sa proximité au Centre-Ville et au fleuve.

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2 minutes ago, vivreenrégion said:

La télé qu'ils avaient dans les 40's était plus grosse que celle qu'on avait entre 1985 et 2005.

Les photos des intérieurs datent de 1963, juste avant les démolitions.

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il y a 2 minutes, Rocco a dit :

Les photos des intérieurs datent de 1963, juste avant les démolitions.

ok ça fait du sens, je viens de me rendre compte que la télé existait pas vraiment avant 1955. lol , n'empêche que c'était une bonne grosseur de télé pour cette époque.

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9 hours ago, Wave Arts said:

C'est vraiment une grosse perte. Je suis sur qu'aujourd'hui ce serait un quartier à la mode, avec son architecture typique montréalaise, sa proximité au Centre-Ville et au fleuve.

Merci @Rocco. An unfortunate and sad part of our past! Must have been terrible for those families.

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Le 2021-03-27 à 22:23, Rocco a dit :

Village-aux-Oies (Goose Village): Suite à l'annonce de la tenue de l'Expo 67, l'administration montréalaise veut éradiquer les taudis de la ville. Elle exproprie en 1962 tout ce secteur (en jaune). 305 familles (1500 habitants) sont relocalisés. Le secteur tombe sous le pic des démolisseurs en 1963. Quelques clichés juste avant la démolition.

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C'est quoi les panneaux avec les numéros? C'est pour les démolitions? Si oui ça fait vraiment triste avec les femmes en arrière plan :(

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Il y a 8 heures, la1994 a dit :

C'est quoi les panneaux avec les numéros? C'est pour les démolitions? Si oui ça fait vraiment triste avec les femmes en arrière plan :(

Oui, ce système a été utilisé par la Ville de Montréal dans plusieurs opérations de démolition de quartiers comme le Faubourg à m'lasse pour recenser les propriétés. 

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C'était comme ça à l'époque, il y avait une sorte de fatalisme dans l'esprit des gens. On leur demandait de partir pour faire place au progrès. Dans le temps il n'y avait pas de comité de quartier ni de consultation, donc les gens étaient laissés à eux-mêmes. J'ai deux tantes qui habitaient dans de bonnes maisons sur Beaudry (un autre quartier qui a vécu le même marasme) elles n'ont eu aucun autre choix que de partir sans compensation.

Je me rappelle aussi du temps de la construction du pont Champlain, au moment où on planifiait les approches du pont. Les résidents de la rue Charlevoix (où j'habitais) incluant les rues transversales (Knox, Ryde etc jusqu'à Wellington) à l'est de la voie ferrée, avaient reçu un avis de possible éviction. Finalement c'est le côté ouest du chemin de fer (secteur Verdun) qui a été choisi.

Des mois de suspense et une certaine inquiétude d'être déracinés d'un quartier fort apprécié et d'une communauté tissée serrée où tout le monde se connaissait. Heureusement que ces pratiques ont changé et qu'aujourd'hui on voit avant tout la ville comme un milieu de vie à protéger et à perpétuer, tout en améliorant bien sûr ce qui peut l'être.

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Il y a 1 heure, acpnc a dit :

C'était comme ça à l'époque, il y avait une sorte de fatalisme dans l'esprit des gens. On leur demandait de partir pour faire place au progrès. Dans le temps il n'y avait pas de comité de quartier ni de consultation, donc les gens étaient laissés à eux-mêmes. J'ai deux tantes qui habitaient dans de bonnes maisons sur Beaudry (un autre quartier qui a vécu le même marasme) elles n'ont eu aucun autre choix que de partir sans compensation.

Je me rappelle aussi du temps de la construction du pont Champlain, au moment où on planifiait les approches du pont. Les résidents de la rue Charlevoix (où j'habitais) incluant les rues transversales (Knox, Ryde etc jusqu'à Wellington) à l'est de la voie ferrée, avaient reçu un avis de possible éviction. Finalement c'est le côté ouest du chemin de fer (secteur Verdun) qui a été choisi.

Des mois de suspense et une certaine inquiétude d'être déracinés d'un quartier fort apprécié et d'une communauté tissée serrée où tout le monde se connaissait. Heureusement que ces pratiques ont changé et qu'aujourd'hui on voit avant tout la ville comme un milieu de vie à protéger et à perpétuer, tout en améliorant bien sûr ce qui peut l'être.

Dans le même ordre d'idée, dans ce qui est un important sujet d'actualité aux USA avec la nouvelle administration démocrate, il est question de subventionner la démolition d'autoroutes urbaines dont la construction avait entraîné la destruction de quartiers populaires (et la déstructuration de ce qui en restait).  La restauration de ces quartiers est vue notamment comme un geste de justice sociale.  Toutefois, l'idée n'est pas toujours la bienvenue parmi les résidents actuels, à cause d'une crainte que les espaces "libérés" n'entraînent la gentrification de tout les secteurs adjacents. 

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Les

il y a 3 minutes, Né entre les rapides a dit :

Dans le même ordre d'idée, dans ce qui est un important sujet d'actualité aux USA avec la nouvelle administration démocrate, il est question de subventionner la démolition d'autoroutes urbaines dont la construction avait entraîné la destruction de quartiers populaires (et la déstructuration de ce qui en restait).  La restauration de ces quartiers est vue notamment comme un geste de justice sociale.  Toutefois, l'idée n'est pas toujours la bienvenue parmi les résidents actuels, à cause d'une crainte que les espaces "libérés" n'entraînent la gentrification de tout les secteurs adjacents. 

Les craintes sont justifiées, cependant les avantages d'un milieu urbain plus cohérent et certainement plus sain, doivent être perçues comme un pas dans la bonne direction. Maintenant il faut que le secteur public travaille de concert avec le privé pour favoriser un développement à mixité sociale, comme on tente de le faire à Montréal. Pour cela il faut que les autorités locales et la population locale s'impliquent sérieusement.

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